Un coup d’État institutionnel fomenté par des officines liées au pouvoir collaborant avec des médias serviles devait conduire à un holdup démocratique empêchant la droite avec ses deux grandes composantes LR (droite et centre) et FN de se qualifier pour le second tour de l’élection présidentielle. En effet, la gauche était promise à une cuisante défaite à l’image d’un président même plus en mesure, « empêché » même de se présenter à un second mandat, son « quinquennat pour rien » ayant tellement contribué à plonger la France dans la souffrance et la désespérance. C’est ainsi que nombreux étaient les experts qui lui prédisaient une déroute et même son élimination dès le premier tour de l’élection, le second devant opposer – tous l’annonçaient – deux candidats de la droite. Mais voilà, pour certains ne pouvant supporter et encore moins accepter cet affront intolérable, il fallait, malgré l’échec patent de ce quinquennat, empêcher l’alternance par tous les moyens.
Le résultat, tout le monde le connaît : c’est, pour ces deux candidats de droite et en particulier pour celui de la droite et du centre, la jetée en pâture aux chiens des tribunaux médiatiques alimentée, entre autres, par le gouvernement des juges, ces mêmes magistrats qui ont été traités de lâches par le président de la République dans ses confidences publiées dans un récent ouvrage. Il fallait entacher la réputation et la probité de ces deux finalistes annoncés et finalement jeter sur eux le discrédit, l’opprobre, les salir et les décrédibiliser aux yeux des électeurs, saboter leur campagne électorale et si possible conduire le candidat LR à renoncer à sa candidature.
Car en fait, ils osent dans leur campagne évoquer le problème de l’immigration et le danger de l’islam dit radical. Alors, certains de la présence de la candidate du FN au second tour qui selon eux sera battue quel que soit son adversaire, ces comploteurs ont considéré qu’il fallait à tout prix empêcher l’accession de la droite classique à la finale alors même que son candidat disposait, en principe, d’un boulevard pour gagner l’élection présidentielle.
Mais, il se pourrait fort bien que cette tentative de coup d’État institutionnel échoue lamentablement et que l’arroseur se retrouve finalement arrosé. Il se pourrait fort bien, en effet, que ces comploteurs, ennemis de la démocratie, aveuglés par leur suffisance, leur arrogance, leur mépris du peuple, leur refus de se plier à la triste réalité produite par l’échec de ce quinquennat finissant, se soient piégés eux-même et soient très bientôt désavoués par la justice pourtant instrumentalisée jusque-là mais qui ne pourra pas s’affranchir du droit.
Car tous ces conspirateurs, ces factieux, ces intrigants n’avaient pas imaginé un seul instant la force de résistance face à l’attaque de la meute et le degré d’obstination du candidat LR à aller jusqu’au bout. Ils comptaient sur son abandon et ils se sont trompés. Ils ont simplement oublié qu’un animal blessé peut se montrer très dangereux car il redouble d’énergie pour sa survie et le fait de ne pas l’avoir tué − c’est à dire éliminé de la course au titre − pourrait leur être fatal.
Car sur la forme, après plusieurs semaines de tentatives diverses d’éviction de la compétition finalement infructueuses, chacun a pu constater que dans cette pièce de théâtre non pas de boulevard mais de caniveau, le tempo et les procédés utilisés ne trompent plus grand monde.
Sur le tempo, pourquoi ne pas avoir déclenché cette opération puante avant la primaire de droite et du centre, voire pendant cette primaire alors que le dossier était prêt ? La réponse est claire : parce que c’était trop tôt dans le plan de déstabilisation élaboré. En revanche, la stratégie choisie de le faire trois mois seulement avant l’élection présidentielle devait, en principe, en raison notamment du feuilletonnage des révélations toujours plus infamantes, déstabiliser le candidat LR en pleine campagne, fragiliser et décrédibiliser sa défense, et finalement, sous la pression, l’amener à renoncer.
De plus, ce dernier avait déclaré qu’une mise en examen le conduirait à se retirer. Il offrait ainsi au Parquet National Financier (PNF) l’opportunité d’annoncer le 16 février qu’il n’envisageait pas en l’état de classement sans suite. Et ce dernier choisissait le 24 février d’ouvrir une information judiciaire et transmettait le dossier à trois juges d’instruction désignés alors qu’il aurait pu renvoyer le candidat LR devant le tribunal correctionnel. Mais cela permettait ainsi de faire durer le plaisir et surtout de s’approcher de l’échéance électorale en maintenant la pression.
Enfin, cette pratique répugnante visant à empêcher la victoire annoncée de la droite permet de penser que deux autres « dossiers » ont probablement été préparés dans l’éventualité d’une victoire à la primaire de l’un des deux autres ténors de cette droite. Ce qui signifie que de toutes façons, ces derniers auraient eu droit au même déchaînement puisque l’objectif visé est d’empêcher la droite d’être présente au second tour de l’élection présidentielle.
Quant au fond, il est intéressant de noter que, malgré ses sous-entendus, le PNF n’a pas été en mesure de renvoyer le candidat LR devant le tribunal correctionnel, témoignant ainsi de son incapacité à démontrer la réalité des infractions reprochées.
Cela aurait donc dû l’amener logiquement à classer l’affaire sans suite mais c’était alors permettre au candidat LR, disculpé, de relancer sa campagne électorale.
Or, l’objectif de cette opération nauséabonde est précisément d’empêcher, par tous les moyens, le candidat de la droite d’accéder au second tour de l’élection présidentielle et lui permettre d’être en mesure de la gagner.
Il est en outre, non moins intéressant d’examiner les termes qualifiant l’ouverture de cette information judiciaire : « détournement de fonds publics, abus de biens sociaux et recel, trafic d’influence et manquement aux obligations de déclaration à la Haute Autorité sur la transparence de la vie publique », dans laquelle il n’est d’ailleurs aucunement question d’emploi fictif.
Il est cependant important de souligner (cf. rapport P. Auberger, ancien Rapporteur général du budget A.N.) qu’il ne peut pas y avoir « détournement de fonds publics » dans cette affaire car les fonds destinés à rémunérer les assistants parlementaires sont des fonds budgétaires votés par l’Assemblée Nationale qu’elle utilise selon ses propres règles et dont elle assure elle-même le contrôle. Et c’est elle qui paie les crédits sur les indications du député qui choisit librement ses assistants parlementaires. Ces fonds ne sont donc pas détenus par le parlementaire lui-même.
Par ailleurs − principe constitutionnel − l’institution judiciaire ne peut absolument pas contrôler l’emploi de ces fonds qui revient au seul Bureau de l’Assemblée Nationale du fait de la séparation des pouvoirs. S’agissant du « trafic d’influence et manquement aux obligations de déclaration », le Médiateur de l’Assemblée Nationale, chargé par le Bureau de l’Assemblée des problèmes de déontologie, a reconnu après examen poussé du dossier qu’il n’y avait aucun manquement au regard de la législation sur les conflits d’intérêt. Comment, dans ces conditions, les juges d’instruction pourraient-ils déclarer le contraire ? Quant à l’« abus de biens sociaux et recel » concernant l’affaire de la Revue des Deux Mondes touchant l’épouse du candidat LR il est difficile de le retenir dans la mesure ou la revue est la propriété d’une personne physique qui peut en toute liberté salarier qui elle souhaite et quand elle le souhaite. Cette accusation ne tient donc pas.
Après le refus de classer l’affaire sans suite, le PNF a non seulement démontré son impossibilité de prouver la réalité des infractions reprochées et donc son impuissance à renvoyer le candidat LR devant le tribunal correctionnel, mais du coup son instrumentalisation insupportable dans cette affaire en ouvrant une information judiciaire. Mais c’était sans compter sur la résistance et l’obstination du candidat de la droite à ne pas renoncer et à aller jusqu’au bout. La stratégie élaborée par les comploteurs qui comptaient sur son renoncement n’avait manifestement pas envisagé cette hypothèse. En agissant de la sorte, le PNF a donc pris une énorme responsabilité en ouvrant une information judiciaire et en transmettant le dossier aux juges car, ce faisant, il a piégé la Justice qui pourrait ne pas pouvoir prononcer une mise en examen compte tenu de l’état du dossier. Et les citoyens attendent de la Justice qu’elle soit impartiale et qu’elle applique le droit. Ils ne comprendraient pas, en effet, que le droit soit bafoué et que l’élection présidentielle leur soit volée. Le calcul cynique des comploteurs pourrait donc se retourner contre eux, le candidat de la droite, disculpé, réussissant à relancer sa campagne et à se qualifier pour le second tour de l’élection présidentielle. L’alternance fortement souhaitée est donc possible. Alors, faisons en sorte d’éliminer les comploteurs. Aux urnes, citoyens !
Général (2S) Antoine Martinez
Vice-président des Volontaires pour la France, le général Martinez était au Symposium du 4 mars à Béziers sur la « Déslamisation de l’Europe ». Retrouvez l’intégralité de son intervention sur la vidéo ci-dessous.
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Un projet auquel souscriront l’ensemble des patriotes, las de l’incompétence des prétendues élites et de la décadence économique, morale et identitaire de notre pays.
Acheter et faire connaître cet ouvrage (préface d’Ivan Rioufol) constitue un acte de résistance, de patriotisme et une contribution à l’ardent effort de redressement de la France.
MLS