LES LAPINS-CRÉTINS AU POUVOIR POUR LA 3ème GUERRE MONDIALE ! (par Maurice D.)

On peut dater la première tentative de démocratisation de l’islam avec Mustapha Kemal Atatürk en 1934, qui imposa la laïcité à la Turquie après la chute de l’empire ottoman. Les puissances occidentales en conclurent que l’islam était laïcisable.

Aussi, quand l’empereur d’Iran, Reza Pahlavi commença à déraper dans le totalitarisme, afficha une volonté d’indépendance nationale et des projets mégalomanes, dont la gigantesque et prestigieuse commémoration de Persépolis (1971) par laquelle il voulait rattacher sa jeune dynastie (trois générations) à l’ancien empire achéménide perse (commémoration que la reine Elisabeth qualifia de « mascarade« ), c’en fût trop.

Jimmy Carter et Valéry Giscard d’Estaing décidèrent de le remplacer, au prix d’une révolution, par une démocratie islamo-laïque (un bel oxymore) qui resterait soumise à l’Occident.

Pour cela ils choisirent un ayatollah populaire dans les milieux islamistes iraniens et doté d’un fort caractère, Khomeiny, que Giscard d’Estaing installa en France avec de gros moyens de communication, pendant que les Etats-Unis préparaient matériellement la révolution sur le terrain avec l’aide des musulmans chiites fondamentalistes qui considéraient la fête de Persépolis comme un blasphème majeur puisqu’elle affirmait l’existence d’une histoire préislamique.

Simultanément, la chaîne britannique BBC, à l’époque très suivie au Moyen-Orient, procédait à un bombardement médiatique pour discréditer l’empereur, ou « shah » d’Iran, Reza Pahlavi. En 1972 la révolution eut lieu et l’empereur dut prendre la fuite avec un Boeing dont il exigea de prendre les commandes (il était pilote), ce qui sauva la vie de tous ceux qui étaient à bord puisque le pilote musulman a déclaré quelques années plus tard qu’il avait reçu l’ordre des autorités religieuses d’écraser l’appareil avec tous ses occupants « pour tuer le tyran« . Cela ne vous rappelle rien ?

Ni les Américains, ni les Anglais, ni les Français ne comprirent qu’ils venaient de mettre en selle un mouvement terroriste qui couvait en sourdine dans tout l’islam chiite, mais surtout sunnite, le salafisme islamiste. Ni la reine, ni les deux présidents opérateurs de la révolution iranienne, ni leurs ministres et leurs administrations ne connaissaient grand-chose à l’islam, aussi tombèrent-ils de haut quand ils réalisèrent au bout de quelques semaines qu’ils venaient d’ouvrir la boite de Pandore, de libérer toute la violence intrinsèque de l’islam jusqu’ici contenue soit par les administrations coloniales, soit par les dictateurs arabes socialistes et laïcs.

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Nous, on connait bien l’islam, religion d’amour, de tolérance et de paix

L’ayatollah Khomeiny recycla la terrible police impériale, la SAVAK, célèbre pour les méthodes de torture qu’elle pratiquait sur les opposants au régime et les musulmans chiites fondamentalistes, en police religieuse qui se montra pire encore*, instaura la charia dont les femmes furent les premières victimes, retourna la forte ex-armée impériale contre son voisin du Sud-Ouest, l’Irak à l’époque socialise et laïc de Sadam Hussein, et mit en pratique le terrorisme international en allant égorger dans les pays où ils s’étaient réfugiés les anciens collaborateurs du Shah. En France même, l’ancien premier ministre Chapour Bakhtiar fut égorgé, en 1991, dans sa villa de Suresnes proche de Paris par un commando djihadiste.

Mais les lapins-crétins occidentaux avaient en tête un projet beaucoup plus vaste : se servir de la violence du fondamentalisme musulman pour détruire l’U.R.S.S. En fait, ils avaient espéré que la violence iranienne se répandrait et stimulerait les républiques musulmanes du Sud de l’empire soviétique, mais seule la Tchétchénie développa une insurrection armée islamiste efficace que, heureusement pour l’Europe toute entière, l’armée soviétique écrasa. Dans leur ignorance de la réal!té de l’islam, les dirigeants occidentaux n’avaient oublié qu’une chose : ces républiques étaient sunnites, et donc peu disposées à suivre l’exemple chiite iranien. Les Etats-Unis entreprirent alors de subventionner et d’instrumentaliser d’autres mouvements djihadistes du Moyen-Orient, en commençant par les talibans afghans, mais aussi des individus « prometteurs » et qu’ils croyaient occidentalisés par des années de présence personnelle et familiale aux Etats-Unis, comme Ben Laden.

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 Omar Ben Laden, fils de Ben Laden, et sa femme Zaïna en 2008,
deux gentils arabo-américains
(photo Paris-match)

Les dirigeants Occidentaux ressemblent à s’y méprendre à un personnage d’Achille Talon, le marquis Constant d’Anlayreur. N’ayant pas réussi depuis quarante ans – toujours par ignorance des fondamentaux de l’islam – à mettre en œuvre une politique réaliste et intelligente pour gérer diplomatiquement leurs relations avec le monde arabo-musulman, ils persistent à poursuivre celle qui consiste à soutenir plus ou moins ouvertement les mouvements djihadistes, de temps en temps pour détruire un régime autoritaire (Tunisie, Libye, Egypte, Syrie), mais toujours pour affaiblir la Russie qu’ils s’obstinent à considérer comme plus dangereuse que l’islam parce qu’elle refuse d’intégrer leur monde capitaliste et pseudo libéral mené par une poignée de financiers internationaux généralement francs-maçons au travers de sectes obscures (Groupe Bilderberg, French and American foundation, etc.).

Le résultat est que l’islam fondamentaliste a maintenant une main armée et toute une réserve dormante de djihadistes dans les pays d’Europe et même aux Etats-Unis !
La plupart des musulmans sont bien intégrés dans leurs pays d’accueil, mais essentiellement les immigrants des deux premières générations et ceux qui sont non pratiquants ou pratiquants « de façade » pour ne pas être rejetés par leur communauté. Les jeunes sont rarement intégrés à nos sociétés, ni prêts à en accepter les règles de démocratie et de laïcité, notamment ceux qui ont gardé leur double nationalité.

Un exemple frappant : une certaine Najat Belkacem, épouse Vallaud, déclarait sur BEUR FM TV le 12 Septembre 2014 à propos de son positionnement personnel vis-à-vis de la France : « Tout comme mon frère Zinedine Zidane, je ne considère la France que comme une mère nourricière et non pas une mère patrie et je ne me considère personnellement qu’algéro-marocaine. La France n’a été pour moi qu’un moyen pour m’élever mais de cœur, je ne suis que marocaine ». Et, sur invitation du journaliste elle a répété les mêmes propos en arabe marocain.

0000 - belkacem1Najat Vallaud Belkacem

Trente ans après son lancement par les Etats-Unis en 1971, le djihadisme international frappa pour la première fois, en septembre 2001. On peut retenir cette date comme le premier acte de la grande guerre religieuse mondiale déclarée par l’islam au monde occidental. Mais nos lapins-crétins refusèrent (et refusent toujours) de le comprendre, aveuglés par l’analyse marxiste que continuent à leur apprendre leurs écoles aux programmes archaïques où l’on ne sait toujours pas que l’analyse marxiste n’est pas applicable aux sociétés primitives, comme je l’ai démontré dans Guerres indigènes dans le Pacifique, ni aux sociétés religieuses, ni aux sociétés fondées sur le terrorisme comme l’est l’Etat Islamique. Leur analyse diplomatique des relations internationales avec les sociétés arabo-musulmanes est donc faussée, ce qui explique tous ces échecs récurrents depuis trente ans, échecs collectifs de « l’élite » française de droite comme de gauche mais notamment socialiste.

Nous ne sommes qu’aux prémices de cette guerre religieuse mondiale, « atypique » dans la mesure où elle ne fait pas appel pour l’essentiel à des armées ordonnancées comme le sont les armées occidentales conçues pour des chocs frontaux de milliers d’hommes et fondées sur les règles chevaleresques qui remontent à la chrétienté romaine : respect des vaincus, des blessés, déclaration de guerre et fin de la guerre par un traité, etc…

Ces prémices se multiplient, et leur fréquence augmente à un rythme rapide. Après septembre 2001 (2 977 morts et des milliers de blessés), il y a eu Madrid (191 morts, 1 400 blessés), Nairobi (68 morts, 200 blessés), Londres (56 morts, 700 blessés), Alger (12 morts, 135 blessés), Marrakech (17 morts, 20 blessés), Istanbul (58 morts), Bagdad (contre les Yézidis 796 morts, 1 500 blessés), Canada, etc…

En France même, en 2006, Illan Halimi, jeune juif, est torturé et assassiné par des Noirs musulmans, première manifestation criminelle de l’antisémitisme violent des populations africaines immigrées.
Mars 2012 c’est Mohammed Merah, 2 militaires et quatre juifs dont trois enfants de 3 et 6 ans ; mai 2012, Mehdi Nemmouche, 4 juifs ; janvier 2015, les Kouachi, 12 morts et 11 blessés graves (Charlie Hebdo) et Amedy Coulibaly, 4 juifs.

Nos lapins-crétins n’en tirent d’autres conséquences que celles qui leur permettent de supprimer quelques libertés aux Français dans leur ensemble. Mais stigmatiser l’islam ? Dénoncer le racisme antisémite de ces tueurs tous musulmans d’origine africaine ? Pas question, ce serait « faire un amalgame« , disent-ils ! Et « stigmatiser » une partie des Français !

Quelle naïveté ou quel aveuglement !

Quant à la presse, elle trouve toujours des excuses aux jihadistes « L’enfance malheureuse des frères Kouachi » titre RFI bien qu’ils aient été élevés, nourris, formés entièrement aux frais des contribuables français, exactement comme la ministre marocaine qui elle, au moins, le reconnaît, « la France (ma) mère nourricière« , mais pas sa patrie, puisqu’elle est « marocaine de culture musulmane » a-t-elle affirmé par ailleurs.

Quand l’algérien Sid Ahmed Ghlam est arrêté avant d’avoir pu incendier l’église de Villejuif pendant la messe, pourquoi a-t-il choisi « Ville-Juif » ? Tout simplement parce que « cette église et cette ville sont le symbole de la civilisation judéo-chrétienne » que les musulmans fondamentalistes veulent détruire (observation de Camille Pascal, V.A. 30 avril).

Depuis cinq ans des dizaines de milliers de chrétiens ont été égorgés, brûlés vifs, mitraillés, un peu partout mais toujours dans des zones et des pays sous domination musulmane. Après le génocide arménien et la Shoah, c’est le troisième grand génocide international qui commence, mais les lapins-crétins aveuglés par leur idéologie ne voient rien venir.

Quelle idéologie ?

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« Pourquoi m’avez-vous lâché » demande le Shah d’Iran à Bernard Lewis, conseiller de Ronald Reagan (en 1977). « Parce que notre politique répond à des principes marxistes » répond Lewis. Stupeur du Shah, alors Lewis précise « Non pas ceux de Karl Marx, mais ceux de Groucho Marx… Nous aimons moins nos amis que nos adversaires« .
C’est aussi et toujours la position du gouvernement actuel de la France.

Maurice D.

* La SAVAK inventa notamment « l’égorgement intérieur » qui permettait d’égorger sans trace apparente extérieure, par l’introduction de lames de rasoir dans la gorge du supplicié.

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