LA FRANCE BIEN PLACEE AU HIT PARADE DE LA CORRUPTION ! (par Maurice D.)

Transparency International (voir le lien ci-dessous) calcule et publie chaque année un indice de corruption par pays.
En 2014, la France y occupe une place intéressante : la 26ème, à égalité avec le Qatar et juste derrière les Emirats Arabes Unis !
Dis moi qui tu fréquentes, je te dirai qui tu es !…
Ce score minable est un tantinet gênant pour les radoteurs de la « Patrie des Droits de l’Homme », qui sont précisément les principaux bénéficiaires de ladite corruption, devenue sport national. 
Le « Vallsgate » de Berlin n’est qu’un épiphénomène de la gangrène corruptive qui ronge la classe politique au pouvoir, laquelle, dans son mépris affiché du peuple et des « Sans-Dents », s’octroie plus de pouvoirs que toutes les castes qui se sont succédées au pouvoir depuis la chute de l’Ancien Régime.
Patience mes amis, plus dure sera la chute, vous verrez…

MLS

http://www.transparency.org/cpi2014/results


Cahuzac, Le Guen, Hidalgo, Thévenoud, Benguigui, Hollande, Jouyet, Saal, et maintenant Valls, sans oublier Cambadélis qui pillait la MNEF, Désir et son emploi fictif, Kucheida à Hénin-Beaumont et ses marchés publics truqués, Guérini, Sylvie Andrieux, Lyne Cohen-Solal…

« Je m’inquiète que le parti socialiste soit solidaire d’élus dont les liens avec le grand banditisme apparaissent… il y a au sein du parti socialise un système affairiste… » déclarait Montebourg, déjà ! le 7 juillet 2011 dans L’Echo rétpublicain.
Le 21 novembre de la même année, il confirmait « la corruption d’élus socialistes » dans une lettre à Martine Aubry, en l’accusant « nul ne croira que tu pouvais ignorer la gravité des faits« .
Guérini, surnommé « le parrain », comme Bartolone l’est à l’Assemblée nationale, venait de se défendre en écrivant lui aussi à Martine Aubry (3 novembre) : « Je pourrai envisager de démissionner lorsque tous les élus du PS condamnés définitivement, et ils sont nombreux malheureusement, auront également démissionné de toutes leurs fonctions exécutives. Il y a 57 élus socialistes, maires de grandes villes, parlementaires ou présidents de conseils généraux, qui ont été mis en examen ou condamnés et qui continuent à occuper d’éminentes fonctions« .

« Présider la République, c’est être impitoyable à l’égard de la corruption.
Et malheur aux élus qui y succomberont !
 »

(François Hollande, discours du Bourget).

Ben alors, président ?
Comment se fait-il que Thévenoud soit toujours député, Benguigui conseillère municipale de Paris où Anne Hidalgo la protège, que Saal ait été vivement recasée au ministère de l’Inculture, que Guérini soit toujours aux manettes dans le midi, Cambadélis secrétaire du parti, Jouyet secrétaire général de l’Elysée et Valls premier ministre ?

Où est la République exemplaire ?
Où est passé le président impitoyable ?
Non seulement il ne sanctionne pas, mais il couvre les coupables, comme il vient de le faire pour Valls.

Lui-même, Président, gaspille l’argent des contribuables en ayant installé sa dernière maitresse à l’Elysée avec gardes du corps, appartement et bureau où elle traite les affaires de sa société de production Rouge international dont les locaux ne sont pourtant pas loin, à deux pas de l’Elysée, 54 faubourg Saint-Honoré pour être précis.
Le bruit court dans les couloirs du palais qu’elle en utilise aussi la salle de cinéma pour visionner les films de sa production avec son personnel.

Créée en juillet 2007, Rouge international (un nom pareil ça fleure bon le vieux communisme stalinien !) vit pour l’essentiel de subventions, comment faire autrement quand on produit des navets internationaux ? Mais il est intéressant de savoir d’où vient l’argent de nos impôts ainsi gaspillé : Fleur Pellerin (Culture) qui n’a fait que poursuivre la générosité précédente d’Aurélie Filipetti, Laurent Fabius (Affaires étrangères) et Anne Hidalgo (mairie de Paris). Et comme Julie est bien conseillée (serait-ce sur l’oreiller ?), elle a créé en 2013 deux filiales de Rouge international, cinématographiques elles aussi : L’arbre secret et Cinémaphore qui peuvent également prétendre à des subventions.

Le plus drôle, c’est que parlant de l’indélicatesse de Valls qui promène sa famille dans un Falcon (*) gouvernemental pour aller voir à Berlin un match de foot où il n’y avait même pas une équipe française, un conseiller du président a déclaré « Les gens n’aiment pas ça, François n’aurait jamais fait ça« .
Oh là ! Il est en terrain miné le conseiller ! Car « on ne nous dit pas tout » dans la presse de déférence ! Quand le président invite l’acteur américain Sean Penn à rejoindre Cannes depuis Haïti dans l’Airbus présidentiel, ça ne coûte certes pas plus cher que quand Valls met ses deux fils dans un avion gouvernemental, mais c’est le même geste, le même manque de respect pour les Français.

Quand Libération explique que mi-décembre 2014, Ségolène Royal ayant décidé, au dernier moment, de se rendre à un sommet sur le climat qui se tenait à Lima, alors que seul Laurent Fabius devait s’y rendre, et l’avion prévu étant déjà complet comme l’explique Libé : « Les lignes régulières étaient déjà blindées de monde« .
Mais Ségolène n’a rien voulu savoir et a donc frappé fort… « Un coup de fil plus tard, l’Élysée lui lâche alors l’avion présidentiel » a raconté un diplomate à Libé.
Plus loin, Libération explique que  le sommet ayant  été prolongé, l’avion présidentiel est  reparti à vide !
Et surtout, Laurent Fabius s’est vu « contraint de rentrer deux jours plus tard par une ligne low-cost » !
Hollande ne lui refuse rien, à la mère Thénardier, son ex, et c’est nous qui payons.

« L’égalité entre hommes et femmes adviendra quand des femmes incompétentes seront nommées aux postes les plus importants« , nous avertissait Françoise Giroud.
Eh bien, nous y sommes et il n’y a pas que Ségolène, il y a aussi Christiane, Najat, Marisol…

Le problème avec les socialistes, c’est qu’ils mentent tellement que l’on ne sait plus qui dit vrai.

Hollande défend Valls en disant qu’il avait rendez-vous à Berlin avec Platini, président de l’UEFA, pour discuter.
Bien. Mais pourquoi aller à Berlin se rencontrer dans un stade au milieu de la foule alors que Platini avait rendez-vous pour discuter de la même chose à l’Elysée avec Hollande, surtout quand L’Équipe avait annoncé trois jours plus tôt que le rendez-vous de Berlin était annulé pour cause de corruption généralisée à la FIFA.

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Sans compter que le doute plane aussi sur l’honnêteté de Platini et de l’UEFA après la question posée par Diego Maradona qui a demandé au président de l’UEFA « de s’expliquer sur les 187 matches qu’il a arrangés » (Le Monde).

FIFA, UEFA, PS, tout cela est pourri de chez pourri et comme le dit le proverbe chinois, « le poisson pourrit par la tête ».

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Cela dit, on peut avoir quelqu’indulgence pour le Premier ministre, obligé par sa fonction de se rendre à Poitiers, terre de Charles Martel, pour assister au congrès d’un parti moribond où l’on passait de discours ennuyeux à discours débiles, prononcés par des apparatchiks qui ne pensent que pouvoir, privilèges et position sociale, n’ont pour objectif que de sauver les meubles de famille et tenter de faire croire aux derniers militants naïfs que le pseudo président mérite d’être réélu en 2017.
Il y eut heureusement Montebourg et Mathieu Pigasse de la banque Rothschild pour apporter un souffle d’air et de vérité : « Hébétés, nous marchons droit vers le désastre. C’est la démocratie qui est cette fois menacée« .

Cela dit, on peut rêver, comme le fait un vieil ami qui me dit qu’après tout, c’est peut-être une bonne chose : les socialistes arriveront en 2017 sans avoir réussi à redresser la situation économique et l’emploi, c’est le crash à la grecque, les Français réagissent enfin et éliminent les socialistes aux élections.
La France peut repartir un peu plus tard d’un bon pied, débarrassée pour un bon bout de temps du parasitisme socialiste qui na jamais fait autre chose que d’amener les pays qu’il a dirigés au déclin et à la décadence.

Pièce jointe

Valls s’est comporté comme le font la plupart des socialistes de façon symptomatique : préoccupés de jouissance personnelle et immédiate sans en calculer les conséquences.
« De toute façon j’y ai droit », se disent-ils, de Saal à Valls.
Ils ne pensent même plus : c’est la marque des parasites s’agrippant à un organisme jusqu’à le tuer, suçant ses forces jusqu’à sa mort.
Valls remboursera sans doute pour stopper la polémique, mais la tache restera.

Bientôt, l’Etat dépensera chaque année un tiers de plus que ce qu’il perçoit de recettes fiscales diverses. Pour y remédier, il envisagerait d’étaler sur les cinq prochaines années l’opération de passage du prélèvement de l’impôt à la source qui consiste à prélever l’impôt sur le champ au lieu d’attendre l’année suivante, ce qui augmenterait de 20 % notre impôt sur le revenu. Mais cela ne suffira pas à empêcher les dépenses de rester supérieures aux recettes.
Cet ascenseur pour la banqueroute est tellement moins intéressant que la diversion sociétale préférée par le gouvernement pour échapper aux décisions difficiles.

Maurice D.

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(*) « Qu’importe le Falcon, pourvu qu’on ait l’ivresse ! ». Elle n’est pas de moi, mais d’Alexis Céron, notre talentueux contributeur d’outre-atlantique. Je l’ai déja plagié sur la page Facebook de Minurne mais je ne peux m’empêcher de le citer à nouveau !