Bartolo-la-haine, avec sa gueule de brave type, la tronche toute bosselée, un peu de travers, qui sourit timidement, la gueule du pauvre gars devenu socialo parce qu’il ne pouvait rien faire d’autre dans la vie, vient de faire son coming out. Quel tribun !
L’élimination de Neuilly, de Versailles, de la race Blanche, rien de moins. C’est Carrier, Tureau, Hitler et Pol-Pot réunis. Et voilà Bartolo-la-Haine, avec sa prononciation approximative et son petit magot de socialo jouant maintenant dans la cour des grands, ces grands qui, chez les socialos, ne peuvent s’empêcher de projeter dans leurs envolées pitriques (leurs envolées de pitre, quoi !) le souffle d’une haleine fécale. Oui : fécale !
Son recours au socialo-propulseur pour distancer sa rivale aura surtout montré que le gentil Bartolo est en réalité un méchant, ce qu’il n’a pu s’empêcher de le révéler dans un moment de Führer. Dans ces moments-là, on laisse échapper beaucoup de choses, surtout quand on cherche à prendre de la vitesse.
Lui qui toujours fait un peu pitié parce que tant qu’il n’a pas ouvert la bouche son regard de chien battu, toujours prêt à rendre service, l’a toujours fait passer pour un gentil ; lui dont l’air laborieux d’abruti méritant l’a toujours emporté sur l’authentique salaud que couve chaque socialo sorti de son statut de pauvre aboyeur de slogans, eh bien le voici devenu Cloclo-le-Terrible, quoique son discours, inadmissible chez l’un des tous premiers personnages de la République soit certainement, aux yeux de la bienpensance qui n’en pense pas moins, un détail.
Un détail… insignifiant, cela va de soi.
Là, le sale type, s’est quelque peu démasqué, rappelant qu’Hitler, lui aussi n’était qu’un pauvre hère, un traîne-savates, jusqu’à ce que ses discours enflammés ne révélassent le dégueulasse.
“Il est des nôtres”, peuvent désormais chanter en chœur tous les déchets de la civilité dont un certain nombre s’apprête à voter pour lui (en parfaite connaissance de cause). C’est ce qui s’appelle… la cooptation.
En conclusion, si les Français élisent des gens comme ça, il faut croire que c’est parce qu’ils les méritent. Un peu comme l’humanité a mérité le péché originel, par la faute de deux étourdis, prêts à écouter n’importe qui leur promettant n’importe quoi. Il serait sans doute étonnant que de grands serviteurs de l’État comme Vauban, par exemple, eussent tenu pareils propos.
En revanche, pour ce qui est des grands ténors de la Terreur…
Comme quoi la caque sent toujours le hareng.
Ben quoi ? On est ignoble ou on ne l’est pas. C’est tout!
ALEXIS CERON