L’actualité politique française étant hélas suffisamment préoccupante, nous avons un peu laissé de côté la politique américaine et ses fameuses “Primaires” sur lesquelles on n’ergote pas outre-Atlantique : on les fait, depuis deux siècles, et elles sont inscrites dans le marbre constitutionnel !
Cette fois-ci, tout semble se dérouler pour qu’il y ait, au final, un match Hillary Clinton / Donald Trump. C’est à dire, puisque les médias ont évidemment déjà choisi, un match du “Bien” contre le “Mal”.
Pour ce qui me concerne, j’ai étudié attentivement celui qu’on décrit au mieux comme un doux-dingue, au pire comme un fasciste aux cheveux flamboyants. Il est vrai qu’il détonne sacrément, Donald, dans le cercle compassé des politiciens de salons !
Je ne l’ai pas seulement regardé, je l’ai observé et écouté. Et, loin du milliardaire à paillettes, sorte d’avatar berluscono-mussolinien que décrivent les pisse-copies, il m’a semblé voir un homme de bon sens, libéré de ce politiquement correct qui nous tue. Un homme qui cherche à bousculer son peuple, à le réveiller, tout simplement parce qu’il l’aime, et qu’il craint dans ses tripes de le voir sombrer. Un de ces hommes qui pourraient bien changer le cours de l’histoire, et pas seulement par la provocation et la truculence des mots…
Je ne sais pas encore ce qu’il faut en penser réellement, mais il me semblait utile de rétablir un peu de bon sens et de vérité dans cette candidature un peu… fantasque.
Un lecteur de Minurne m’a devancé dans mon projet. Il m’a envoyé ce papier titré « L’ÉTONNANT M. TRUMP ». Qu’il me pardonne de l’avoir débaptisé, je n’ai pas pu m’en empêcher ! Je ne partage pas non plus la totalité de ses analyses, notamment sur la communauté juive, mais Minurne est un espace de liberté et de confrontation d’idées.
Et puis… I had a dream.
Notre planète en souffrance était reprise en mains par des Vladimir, des Trump, des Marine ou des généraux dissidents, qui sifflaient tous en chœur ensemble la fin de la récréation !
Ça ne plaisait pas à tout le monde, mais ça avait une de ces gueules…
Marc Le Stahler
UN ÉLÉPHANT, ÇA TRUMP, ÇA TRUMP…
(titre original : L’Étonnant M. Trump)
par Christian Leblanc
Vendredi soir, pendant deux heures, j’ai pu assister en direct au débat entre les 5 candidats républicains américains qui briguent la place de représentant de leur parti pour les futures présidentielles.
C’était sur la chaîne « CNN International », en espagnol, la seule langue que je maîtrise vraiment.
Chaque candidat avait son traducteur qui doublait quasiment instantanément ses propos en Espagnol. Bravo pour les traducteurs. Impeccables. Ils arrivaient même à rendre le rythme, le ton qui convenait et les diverses interjections qui échappaient ici et là. Chapeau !
Le débat fut souvent houleux, mais passionnant.
Donald Trump caracolait en tête, sûr de lui, comme toujours, un peu clown, mais très compètent et sympathique.
Ici, en France on ne nous montre que ses mimiques grotesques ou ses prétendues insultes, extraites de leur contexte et qui le rendent ridicule et caricatural.
Je dis « prétendues », parce qu’en fait il n’insulte pas, il ne fait que dire ce qui est. Seulement voilà… ce n’est pas correct. Tout le monde le pense, mais personne ne doit le dire.
On ne dit pas à un idiot qu’il est idiot, à un borgne qu’il est borgne, à un aveugle qu’il est aveugle, à un boiteux qu’il est boiteux… à un hispanique qu’il est hispanique. Ça ne se fait pas, ce n’est pas correct… tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil…
Eh bien non, Trump, lui, le dit.
Et il ne le dit pas par mauvaise éducation, par grossièreté ou par méchanceté gratuite, non. Il le dit par civisme. Il le dit parce qu’il aime son pays. Il le dit parce qu’il faut le protéger et que pour le protéger il faut le dire.
J’ai découvert chez ce Monsieur un étonnant civisme.
J’étais loin de m’en douter.
Les fameuses vérités qui font mal et dont il assomme ses rivaux à la première occasion ne sont pas pour blesser ou pour gravir des échelons.
Il est déjà assez haut. Il n’attend plus grand-chose de la vie, si ce n’est peut-être la Présidence des USA, mais là encore ce n’est pas sûr. Là n’est pas son but.
Visiblement, et comme il n’arrête pas de le dire, il ne brigue pas la Présidence pour la Présidence, mais pour SAUVER SON PAYS. Et quand il le dit cela ne fait pas l’ombre d’un doute… il est sincère. On le sent.
Il n’en a pas l’air, mais c’est un philanthrope à sa manière. Bien sûr, s’il en est arrivé là où il est, a-t-il dû faire preuve d’égoïsme, d’un grand égoïsme, mais on ne peut pas vivre que pour soi, c’est impossible… et il le prouve.
Son fils d’ailleurs, Éric Trump, a créé en 2006 l’ETF, “Eric Trump Foundation” qui donne chaque année plusieurs dizaines de millions de dollars à la recherche contre le cancer et à des hôpitaux spécialisés en pédiatrie.
Trump, en fait, sent venir le danger d’une Amérique trop hispanisée qui ne tarderait pas à sombrer dans un inéluctable déclin.
Contrairement à la communauté juive, super-puissante aux USA, qui se fiche totalement de la population et qui, elle, voit plutôt venir d’un bon œil un certain chaos dans le pays qui lui permettrait de faire encore plus de fric, de fric, de fric et de fric… Contrairement à cette communauté donc, Trump refuse. Lui, ne veut pas du chaos.
Lui, n’est pas un arriviste, comme ses concurrents qui marchent à quatre pattes, rampent même devant la toute-puissance de la communauté juive américaine, qui finance tout, les Républicains comme les Démocrates, pour être sûre d’avoir un gouvernement de marionnettes à la tête du pays.
Trump, non… Il roule pour lui. Pour lui et pour SON PAYS qu’il aime et qu’il défend par-dessus tout.
La fortune, il s’en fiche, il est assez riche. Le pouvoir il s’en fout, il en a assez comme ça. Tout ce qu’il veut c’est aider son pays. Il ne cesse d’ailleurs de le dire et de le répéter.
Il a du cœur, vraiment du cœur, du cœur pour son pays, contrairement à une certaine communauté apatride qui elle, grosso-modo, n’en a que pour elle-même.
Les petites gens ne s’y trompent pas. Il est en train de rallier à lui des foules immenses de « sans-grade ».
À un moment le débat roule sur Israël…
Tous les autres candidats se mettent à lécher les bottes d’Israël d’une façon éhontée. On sent qu’ils cherchent des appuis financiers.
Trump non.
Lui, n’encense pas Israël. Il ne le défend pas, pas plus que les Palestiniens. Contrairement à la pensée pro-israélienne, la seule correcte, autorisée et obligatoire aux USA, Trump ose dire qu’il s’en fout et que le problème israélo-palestinien est leur affaire, pas celle de l’Amérique.
Et il continue. Il ose dire que l’Amérique a fait une grosse bêtise en intervenant en Irak, en Libye, en Égypte, en Ukraine, en Syrie. Là, il s’énerve : « Pourquoi est-on allé en Irak et en Syrie ? Tout le monde le sait… pour le pétrole, bien sûr… Et que s’est-il passé ? − On a détruit des dictatures, mauvaises sans doute, mais qui au moins avaient le mérite d’éliminer les terroristes… Et maintenant, maintenant… », (il met sa bouche en cul de poule) « et maintenant, non seulement nous avons des terroristes qui nous menacent mais nous n’avons même pas le pétrole ! Ce sont les fous d’Allah qui l’ont… Tous les gouvernements que nous avons eu sont incompétents et ne font qu’obéir à ceux qui les ont mis en place, c’est-à-dire à ceux qui se moquent totalement de leur pays et qui ne pensent qu’à leur pétrole !… ».
Et vlan !… Courageux, le type. Téméraire, même…
Puis, la conversation roule sur la santé. J’ai très peur qu’il me déçoive. C’est un Républicain. Pour les Républicains, chacun est responsable de sa vie, de ses succès, de ses échecs, de sa santé. Chacun doit prévoir l’éventualité d’une maladie et prendre une assurance en conséquence, pour lui et pour les siens. S’il ne le fait pas c’est tant pis pour lui.
C’est d’ailleurs ce que disent tous les candidats à l’investiture républicaine qui récitent bien leur leçon et qui en rajoutent même pour faire pur et dur…
Pas Trump ! À mon grand étonnement, pas Trump !!! Il détonne totalement avec les autres qui jouent les matamores, les gagnants, les vainqueurs impitoyables face aux loosers. À mon grand étonnement, Trump se fait compatissant, humain. J’en reste bouche bée… Ses adversaires l’assaillent de toutes parts : « avec quel argent allez-vous financer votre projet, oui, avec quel argent, avec quel argent ? »
Il pointe alors son doigt vers la salle : « Je vais en choquer plus d’un dans cette salle, car je sais que certains travaillent dans les assurances maladie… Eh bien, je vais financer mon projet avec LEUR argent… Car avouez, messieurs, que vos compagnies s’en mettent plein les poches ! Avouez qu’elles sont très riches et sont loin de faire le job que l’on attend d’elles… C’est un scandale ! Les compagnies financeront mon projet… Les compagnies ! ».
Puis il s’énerve. Se redresse. Remet sa bouche en cul de poule. Renverse la tête en arrière. Colle ses bras le long du corps et tout en trépignant légèrement… Il n’arrête pas de faire des mouvements ridicules en hélice sur le côté avec ses avant-bras restés libres…
Il n’est vraiment pas télégénique. Il a tout d’un clown, avec ses trépignements, avec ses mimiques étranges, avec sa mèche cache-misère et qui tient plaquée au crâne par on ne sait quel mystère, avec sa voix légèrement aigüe et qui ne colle pas avec sa carrure. Il n’a rien d’un orateur, rien. Et pourtant… pourtant, chaque mot, chaque phrase fait mouche. Son bon sens, sa sincérité, son courage l’emportent chaque fois sur tout le reste… Ce type m’est de plus en plus sympathique, surtout quand il se met à déclarer à la meute qui l’assaille « Je ne veux plus voir une seule personne mourir de faim ou de froid sur un trottoir dans MON pays ! »
Il veut construire un mur infranchissable de 3.000 km le long de la frontière avec le Mexique qui est terriblement poreuse et laisse entrer quelques braves gens, mais surtout les pires voyous de l’Amérique du Sud qui viennent prospérer en Amérique du Nord.
Ses idées sont bonnes, simples, réalistes, excellentes. Elles ne sont pas correctes mais elles sont bonnes.
Il les expose : le mur, les USA ont largement les moyens de le construire. Il y a 11 millions d’immigrants illégaux aux USA qui font honteusement baisser les salaires des autochtones. Il les renvoie TOUS chez eux. Puis il accepte de nouveau l’immigration, mais au compte-gouttes.
Il exige une sélection, une sévère sélection. « Je ne veux pas n’importe qui chez moi. Je veux les meilleurs ! »
Ses adversaires l’attaquent sur un audit qui est en cours au sein de son empire. Car c’est un véritable empire qu’il gère. C’est gigantesque : http://www.trump.com/
Il se défend : « C’est le douzième audit que je subis en 5 ans. Ça n’arrête pas ! Depuis que je me suis engagé en politique, ça n’arrête pas !!! Je paie normalement mes impôts, je l’ai toujours fait. Je connais des gens bien plus riches que moi, dont je ne suis pas sûr qu’ils soient aussi honnêtes et qui eux n’ont jamais eu aucun audit et n’en auront jamais parce que ceux qui nous gouvernent leur doivent beaucoup, beaucoup… »
Et il continue…
« Croyez-vous vraiment que ce soit intelligent d’essayer de me détruire et de détruire ainsi des dizaines d’entreprises prospères qui font vivre des dizaines de milliers de personnes et leurs familles ? Tous ces fonctionnaires qui en fait ne vivent que du fruit de notre travail et qui non seulement ne servent à rien mais sont nuisibles aux pays… Croyez-moi… Moi, je vais les mettre au travail… Avec moi du travail, il y en aura beaucoup. Il y en aura pour tout le monde, même pour eux et pour une fois dans leur vie ils seront enfin utiles à quelque chose, il y a beaucoup à faire ! »
Là, tout le monde reste coi, c’est trop vrai, trop choquant, trop incorrect, et on change vite de sujet…
À la fin du débat, chacun conclut, l’un après l’autre.
Les 4 rivaux de Trump lèchent lamentablement les bottes (pour ne pas dire autre chose) de la pieuvre financière qui dirige les USA…
Trump lui est lapidaire, tranchant :
« Je ne suis pas comme vous, je ne suis pas un politicien. Les politiciens parlent, parlent, parlent… Parler ! Ils ne savent faire que ça ! Et puis quand il faut agir il n’y a plus personne. Regardez Obama… Ah… Il a parlé ! Il a bien parlé ! Il a beaucoup parlé ! Mais qu’a-t-il fait ? − RIEN !
« Moi, je ne parle pas. Je fais… Ma vie n’a toujours été que ça et n’est que ça : FAIRE !… Et je vous jure que quand j’aurai le pouvoir, je ne parlerai pas, JE FERAI ! »
Trump… L’étonnant Monsieur Trump… On peut dire ce qu’on veut. Que c’est un clown, un rêveur… Qu’il n’a pas la dignité ni la correction qui sied à un Chef d’État… Bref qu’il n’est pas “CORRECT” ! Mais c’est vraiment quelqu’un, et quelqu’un de bien. J’en suis convaincu.
Et d’ailleurs, le tennisman John Borg avec son fameux revers à deux-mains, disgracieux, non-académique et qui gagnait tous ses tournois… Lui non plus, n’avait pas un jeu « correct ». C’est pourtant “ce revers-là” qu’on enseigne aujourd’hui sur tous les courts de Tennis du monde.
Étonnant Monsieur Trump. Je l’aime bien.
Ce devrait être le prochain Président des États-Unis… À moins qu’il ne soit descendu par la communauté. Comme Kennedy. Mais cette fois-ci, avant les élections pour prendre moins de risque et pour faire élire Hillary Clinton qu’elle soutient à coup de centaines de millions de dollars…
Hillary, la femme de Bill, l’ancien Président qui comptait pas moins de 85% de juifs dans son gouvernement… Un pur hasard, bien entendu.
L’immense majorité des juifs américains est patriote, bien entendu, comme chez nous. Mais malheureusement, ce ne sont pas eux qui dirigent, ce sont les purs et durs, les talmudistes apatrides et mondialistes, que les juifs lambdas des États-Unis, de France ou de Navarre ne désavoueront jamais, car ils ont tous, et ce, depuis des siècles le communautarisme chevillé au corps.
On verra.
Si Trump est descendu, il ne le sera pas par les Hispaniques. Car beaucoup veulent vraiment s’intégrer et, effrayés par l’arrivée massive des leurs qui ne présage rien de bon, ils sont d’accord avec lui, secrètement bien sûr.
Il sera assassiné par des gens totalement innocents de tout, éternelles victimes de la bêtise et de la méchanceté du reste de l’humanité et que l’on accusera à tort, comme toujours.
Christian Leblanc