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INTELLIGENCE, INTÉGRITÉ, COURAGE, PATRIOTISME...
« La démocratie est la pire forme de gouvernement, à l’exception de toutes les autres », disait avec humour Winston Churchill. C’est sans doute vrai, tant qu’elle n’est pas, comme aujourd’hui, dévoyée par l’argent, les médias et autres groupes de pression.
Mais au fait, quelles sont les qualités qui nous semblent essentielles pour nos futurs élus et dirigeants ?
INTELLIGENCE
Qui songerait à confier les rênes de l’État à un imbécile ? C’est pourtant arrivé il n’y a pas si longtemps… Celui-là craignait tant de passer pour un crétin qu’il prétendait être un président « normal » !
Encore faut-il ne pas se tromper sur l’intelligence. On se fait en effet à bon compte aujourd’hui une réputation d’intelligence, la plupart du temps erronée…
Ne confondons pas intelligence et talent d’orateur, ni intelligence et diplômes. L’intelligence ne se réduit pas non plus à la culture. L’intelligence des situations est la capacité d’imaginer, face à n’importe quel défi, une réponse adéquate, ce qu’on n’apprend pas dans les grandes écoles, quelles qu’elles soient, et surtout pas l’ENA ni Sciences Po…
Cette intelligence-là ne s’enseigne pas. « La véritable école du commandement est la culture générale », disait de Gaulle.
MORALE et INTÉGRITÉ
La conduite honnête du pouvoir ne peut s’exercer sans une certaine morale. Encore faut-il définir ce que sont cette morale et cette intégrité. C’est une exigence, au-dessus de toutes les contingences, qui s’impose à tous ceux qui souhaitent détenir tout ou partie du pouvoir délégué par le peuple.
La Justice, pourtant sérieusement malmenée par ses représentants ces dernières années, aime utiliser une jolie locution à ce sujet : « en votre âme et conscience ». Les juges feraient d’ailleurs bien de se demander s’ils appliquent eux-mêmes cette exigence qu’ils réclament aux jurés d’Assises…
Rappelons nous aussi comment le Parquet National Financier a fondu en 2017 comme un rapace sur François Fillon pour qu’il soit disqualifié avant les élections présidentielles !
L’honnêteté est l’une des vertus cardinales d’un dirigeant politique. La recherche d’enrichissement personnel peut être plus ou moins l’objectif de certaines professions, mais ne doit jamais être le moteur d’un élu ou d’un membre de l’exécutif. La cupidité est en l'occurrence une disqualification sans appel.
COURAGE
Le courage, pour un dirigeant politique, c’est avoir un objectif, une route, les faire connaître à la Nation, et ensuite la volonté farouche de les suivre, quelles que soient les embûches.
Tenir ses engagements est un acte de courage, et il n’existe pas de chef sans courage.
Il convient à ce sujet de féliciter Roch Olivier Maistre, patron de l’Arcom (ex CSA), qui n’a pas hésité à répliquer vivement à la ministre fantoche de la culture Rima Abdul Malak après qu’elle ait menacé C8 et CNews de ne pas reconduire en 2025 l’autorisation d’émettre de ces chaines, qu’elle considère comme « partiales » !
PATRIOTISME
Pour aspirer à conduire son pays, il faut d’abord l’aimer, ce qui est sans doute ringard pour les trotskystes de LFI qui détestent « c’pays ». Aimer la France, dans ses triomphes comme dans ses défaites, dans ses exploits comme dans ses moments plus contestables.
Qui pourrait oublier que Macron a osé, en 2017 en Algérie, charger la France de « crimes contre l’humanité ». Accusation que la population immigrée en France s’est évidemment empressée de recevoir 5 sur 5, histoire de mettre de l’huile sur le feu dans les « quartiers ».
Qu’on me permette de préférer, à cette (haute) trahison, le « right or wrong, it’s my country » de la défunte Elisabeth II.
Le patriotisme est une vertu cardinale, et son absence totalement disqualifiante pour exercer le pouvoir, à quelque niveau que ce soit.
EN CONCLUSION…
Un petit jeu pour terminer : quels sont, d’après vous, les hommes politiques qui, au cours de la Vème république, réunissent (ou ont réuni) l’ensemble de ces valeurs cardinales ?
On les compte, hélas, sur les doigts d'une main et ils n’ont d’ailleurs pas tous exercé le pouvoir.
De mon côté, j’ai beau chercher, il me semble que le chef de l’Etat actuel, pourtant réélu pour 5 ans, « ne coche aucune des cases » (comme disent les cuistres) de ces valeurs cardinales…
Pour l’avenir, je vous laisse réfléchir au « bon choix pour la France » (comme disait VGE en parlant, comme toujours modestement, de Lui)…
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AUJOURD'HUI ENCORE, ET PLUS QUE JAMAIS...
VIVE LA RÉPUBLIQUE, mais surtout...
VIVE LA FRANCE !
Marc Le Stahler
27/2/2023 |