ASSOCIATION DE MALFAITEURS (Cédric de Valfrancisque)

« Le malfaiteur n’aime pas à trouver de la résistance dans ceux qu’il cherche à séduire… »

(Marquis de Sade)

 

A l’heure où j’écris, je ne connais pas encore les résultats du 2ème tour des législatives. Tout est possible : le matraquage idéologique de l’entre-deux tour sera sans doute favorable au « Fronte Crapular » ou à ce qu’on qualifie encore de « majorité présidentielle » alors qu’elle est minoritaire.

Durant toute la semaine, une presse aux ordres, vendue,  pourrie, aura passé son temps à chasser la petite phrase, le propos douteux, le présumé racisme, des candidats « sulfureux » du RN.

Comment ose-t-on encore parler de démocratie dans un pays qui s’assoie sur le vote de 10 millions d’électeurs ? Un pays où les dirigeants, les « merdias », les sportifs, le show-biz, les curés de gauche, les intellectuels, les magistrats, les syndicats, etc…etc…appellent à faire barrage à un parti légal, respectueux des institutions et représenté par 89 députés. Un mouvement qui est le premier parti de du France, en nombre d’adhérents et en nombre de voix. Ces gens-là préfèrent faire élire les voyous, les pétardiers, les révolutionnaires et les islamo-gauchistes du NFP. C’est lamentable !

Il est insupportable de recevoir des leçons de morale du parti présidentiel. J’avais envisagé de vous donner le « top 10 » des affidés et des larbins de Macron mis en examen ou condamnés. En fait c’est impossible tant ils sont nombreux. Souvenez-vous, il y a sept ans, l’avorton, candidat à la magistrature suprême, nous promettait de « gouverner autrement ».  Il disait vouloir introduire de la « moralisation » dans la vie publique ; il nous annonçait même une « République exemplaire ». Vaste foutaise ! Escroquerie intellectuelle et morale ! Arnaque et mensonge éhontés ! 

Depuis sept ans, la Macronie va de scandale en scandale. Rappelons-en quelques-uns :

Au tout début du premier mandat de Macron, en 2017, trois membres du « MoDem », le parti (de traîtres) du crétin des Pyrénées, sont nommés à des postes importants : Bayrou à la Justice, Cruella de Sarnez aux Affaires Européennes et la grosse mère Goulard aux Armées. En juillet 2017, le parquet de Paris ouvre une information judiciaire pour « abus de confiance, recel d’abus de confiance et escroqueries » pour des soupçons d’emplois fictifs d’assistants au Parlement européen. Les trois démissionnent dès le mois de juin. Sylvie Goulard a été mise en examen le 29 novembre 2019. Le 4 décembre 2019, Sarnez est mise en examen pour « détournement de fonds publics ». Le 6 décembre 2019, c’est le tour de Bayrou. « Une douzaine de responsables du MoDem ont été mis en examen dans cette affaire », peut-on lire dans « Les Échos ». Le 5 février 2024, « François Bayrou, est relaxé « au bénéfice du doute ». Mais huit autres prévenus, dont cinq ex-eurodéputés, sont condamnés à des peines de dix à dix-huit mois de prison avec sursis, des amendes de 10 000 à 50 000 euros et à deux ans d’inéligibilité avec sursis. Le MoDem est condamné à 350 000 € d’amende, dont 300 000 € ferme » », lit-on dans « Le Monde ». En résumé, le MoDem a profité illégalement de fonds européens pour rémunérer des permanents. Les eurodéputés et les trésoriers du parti étaient au courant de la combine… mais pas forcément Bayrou ; mon œil ! On nous prend pour des billes.

Le crétin des Pyrénées est pourtant un champion de la moraline à deux balles !

À l’été 2020, la plantureuse Laetitia Avia députée, vice-présidente et porte-parole de LREM était visée par une enquête pour « harcèlement moral ». Cinq de ses anciens assistants l’accusaient d’humiliations, de harcèlements et d’abus de pouvoir. Le 5 juillet 2023, elle a été condamnée à six mois de prison avec sursis et deux ans d’inéligibilité (pour « harcèlement moral »).   

En mai 2023, Anne-Christine Lang, ex-députée du parti présidentiel a été condamnée à trois ans d’inéligibilité et 60 000€ d’amende pour « détournement de fonds publics ». Elle a reconnu avoir utilisé une partie de son indemnité représentative de frais de mandat (IRFM) à des fins personnelles. Des « dépenses à hauteur de 44 650 €, sans lien avec son mandat de député ». »

L’ancien maire de Sarcelles et député MoDem, François Pupponi a été condamné à 5000 € d’amende et 29 000 € de dommages et intérêts, en janvier 2022, pour « abus de biens sociaux et faux et usage de faux ». L’élu a fait appel de cette décision.

Ministre délégué, Alain Griset a été condamné, fin 2021 « six mois de prison avec sursis et trois ans d’inéligibilité avec sursis pour déclaration incomplète de son patrimoine ». Un « oubli » de 171.000 €. En appel, il a été condamné à quatre mois de prison avec sursis.

« Harcèlement moral, non-paiement d’heures supplémentaires, manquement à l’obligation de sécurité » ont été reprochés à Sira Sylla, députée LREM de 2017 à 2022. Le 6 septembre 2022, elle était reconnue coupable par le Conseil des prud’hommes de Rouen. Elle a été condamnée à verser « près de 80.000€ à la victime dont 20.000€ d’heures supplémentaires impayées, 20.000€ pour les faits de harcèlement moral et près de 21.000€ de dommages et intérêts pour le licenciement. »

Jacques Krabal, député de 2012 à 2022 – sous l’étiquette du PRG puis de LREM – a été condamné en novembre 2021 à la suite d’une plainte pour « travail dissimulé et harcèlement moral » de son ancien directeur de cabinet.  

En septembre 2021, Pierre Cabaré, député LREM est condamné pour « licenciement sans cause réelle et sérieuse » d’un collaborateur. Fin 2019, il a fait l’objet d’une enquête préliminaire de la PJ  de Toulouse pour harcèlement sexuel et moral. Sa suppléante (et assistante parlementaire), a porté plainte pour agression sexuelle.    

En février 2021, la députée LREM Sandrine Josso a été condamnée à un an d’inéligibilité pour n’avoir pas présenté ses comptes de campagne. D’après « Mediapart »: « En 2018, Sandrine Josso a demandé à son assistante de lui prêter 10 000 € en contractant un crédit à la consommation. Elle ne l’a pas remboursée. La justice a ouvert une enquête pour « abus de confiance ». »

Le député Benoit Simian, élu LREM, a fait l’objet d’une enquête « pour harcèlement moral par conjoint… dans le cadre d’une « séparation houleuse » assortie de « plaintes croisées » pour violences », d’après « Sud-Ouest ». En juin 2022, Benoît Simian a été condamné à huit mois de prison avec sursis. Il doit également verser 5000 € à son ex-compagne et a interdiction de s’approcher d’elle pendant un an. Toutefois, il échappe à une peine d’inéligibilité…Il fait aussi l’objet d’une enquête judiciaire pour harcèlement à l’encontre d’une collaboratrice.

Le 31 août 2017, M’Jid El Guerrab, alors député LREM, frappe violemment à coups de casque Boris Faure, du PS. Deux coups qui causeront un traumatisme crânien au socialiste. Pour sa défense, il accuse Faure d’« insultes racistes ». Exclu du groupe LREM, il a été mis en examen pour violences volontaires avec arme. En mai 2022, il était condamné à trois ans de prison dont deux avec sursis et deux ans d’inéligibilité. Peine confirmée en appel en octobre 2023.

Jean-Paul Delevoye, celui que Macron avait nommé Haut-Commissaire  aux retraites (et qui a mis deux ou trois ans pour accoucher d’une souris), a écopé de quatre mois de prison avec sursis et 15.000 € d’amende pour ne pas avoir déclaré plusieurs mandats – il en avait …treize –  à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique.

La liste est longue (et non exhaustive) donc je vais essayer d’abréger :

Stéphanie Kerbarh, condamnée pour « licenciement sans cause » d’un collaborateur.

Alexandre Benalla. « Six ans après le scandale…la décision de la plus haute juridiction judiciaire confirme la condamnation en appel d’Alexandre Benalla à trois ans de prison dont un an ferme, prononcée le 29 septembre 2023 par la cour d’appel de Paris » nous dit « Le Monde ».

Jérôme Peyrat, condamné pour violences envers son ex-compagne à 3000 € d’amende avec sursis. Fidèle à l’idée macronnienne de faire des violences faites aux femmes la « grande cause du quinquennat », il est nommé conseiller politique auprès de Stanislas Guérini, le patron du parti…

Stéphane Trompille, condamné pour « harcèlement sexuel » envers une ex-collaboratrice.

Mustapha Laabid, condamné à six mois de prison avec sursis, trois ans d’inéligibilité et 10.000 € d’amende pour « abus de confiance ». Il a utilisé l’argent d’une association à des fins personnelles. Le montant du préjudice est de 21.930,54 €.

N’oublions pas ceux qui sont (ou ont été) simplement mis en examen :  

Damien Abad ex ministre (éphémère !). Il a été mis en examen pour tentative de viol sur trois femmes, en mai 2024.

Amélie Oudéa-Castera : « La ministre a été mise en examen en décembre dans l’enquête de la Cour de justice de la République après la plainte en diffamation de l’ex-patron de la Fédération française de football Noël Le Graët… » nous apprend « Libération ».

Rachida Dati, mise en examen pour « corruption passive, trafic d’influence passif et recel d’abus de pouvoir » dans l’affaire des découvertes sur la gestion du patron de Renault-Nissan.

Macron, quand il jouait les chevaliers blancs, nous assurait qu’un ministre mis en examen se devait de démissionner. Mais sa « moralisation » de la vie politique a consisté à nommer, en janvier 2024, une ministre de la Culture déjà mise en examen. Chapeau l’artiste !

Muriel Pénicaud : Une information judiciaire a été ouverte à son sujet pour des soupçons de favoritisme en juillet 2017. En octobre 2023, l’ex-ministre a été mise en examen pour « complicité de favoritisme », selon les informations du journal « Le Monde ».

Alexis Kohler : Outre son rôle dans l’affaire Benalla, ce proche de Macron est embourbé dans une affaire de conflit d’intérêts. Il a été directeur financier (d’août 2016 à mai 2017) de l’armateur MSC, fondé par des membres de sa propre famille. Or, depuis 2010, il a aussi représenté l’Agence des Participations de l’Etat auprès des Chantiers de l’Atlantique/STX France, dont MSC est client. Il siégeait également au conseil de surveillance du Grand Port maritime du Havre. Avec cette double (triple !) casquette, Alexis Kohler a ainsi pu conclure en 2011 des contrats entre MSC et le port du Havre. En clair, il aura eu le beurre, l’argent du beurre et la fille de la crémière.

Thierry Solère, un traître rallié à la Macronie. Début février 2019, le tribunal de Nanterre a ouvert une information judiciaire contre lui pour des soupçons de « fraude fiscale, manquements aux obligations déclaratives à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, détournement de fonds publics par dépositaire de l’autorité publique et recel, recel de violation du secret professionnel, trafic d’influence et recel…abus de biens sociaux et recel, abus de confiance et recel, financement illicite de dépenses électorales, détournement de la finalité de fichiers nominatifs, portant sur une période comprise entre 2005 et 2017 ». Fermez le ban ! Non, pas tout à fait ! En février 2022, il est mis en examen pour cinq nouvelles infractions. Il est notamment soupçonné d’avoir utilisé à des fins personnelles une partie de ses frais de mandat entre 2012 et 2019.

Richard Ferrand : encore un ministre éphémère. En juin 2017, le parquet de Brest ouvrait une enquête préliminaire sur son passé à la tête des « Mutuelles de Bretagne » de 1998 à 2012. Il aurait favorisé la société immobilière de sa compagne pour l’obtention d’un marché lors de la location d’un local commercial par les « Mutuelles de Bretagne ».

Il y a aussi, dans cette « République exemplaire » quelques affaires en cours sur lesquelles on ne peut pas s’attarder. Elles visent entre autres, Edouard Philippe pour « prise illégale d’intérêts, détournement de fonds publics, favoritisme et harcèlement morale » à la Mairie du Havre ; Bruno Le Maire pour « faux en écriture publique » ; Agnès Firmin Le Bodo, sur les cadeaux de la multinationale « Urgo ». Elle est soupçonnée d’avoir reçu « bouteilles de champagne, montres de luxe, etc. ». Des cadeaux qu’elle aurait omis de déclarer… ; Marlène Schiappa pour « détournement de fonds publics par négligence, abus de confiance et prise illégale d’intérêts » dans l’affaire du « fonds Marianne ». Ce fonds de 2,5 millions d’€, créé en 2021 suite à l’assassinat de Samuel Paty, était destiné à des associations visant à « promouvoir les valeurs de la République et de lutter contre le séparatisme ». Or, il semblerait que l’argent alloué ait surtout profité à des proches de la secrétaire d’État, à des fins de propagandes politiques.

Passons, très vite, sur Chrysoula Zacharopoulou qui fait l’objet de deux plaintes pour…viols ;

Nathalie Elimas visée par une enquête sur des accusations de « harcèlement et de maltraitance au sein de son cabinet… Une demi-douzaine de personnes en seraient victimes » ; Laura Flessel qui a eu quelques démêlés avec le fisc ; Roxana Maracineanu, épinglée dans la presse parce que, depuis 2012, elle occupait un logement social ; Françoise Nyssen qui a fait réaliser des travaux « sans autorisation, ni déclaration au fisc » dans un immeuble classé, selon « le Canard Enchaîné » ; etc…

J’arrêterai là cet inventaire à la Prévert car moi – citoyen lambda – je fais la différence entre une « République exemplaire » et une association de malfaiteurs. Je n’ai pas beaucoup de sympathie pour la « Ripoux-blique » mais je la respecte quand elle est respectable. Ce n’est plus le cas et il serait temps de chasser l’avorton du pouvoir, à condition de ne pas le remplacer par pire que lui. Je ne souhaite à mon pays, ni Macron, ni le « Fronte Crapular ». 

Cédric de Valfrancisque.

07/07/2024

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4 Commentaires

  1. Bonjour à tous. Je nirai pas par 4 chemins : Macron doit être condamné pour crime de haute tahison et ses différents sbires pareillment. Article 68 de notre COnstitution. Comment un tyel Président peut-il se permettre de foutre le camp pour assister à un sommet de l’OTAN (que les Frnaçais ont souvent refusé) alors que notre Patrie est en plein chaos ? Une bourde de plus ou plutôt , comme il l’a dit, “une grenade dégoupillée dans les jambes” et démerdez-vous avec . Par ailleurs, comment se fait-il que la Suisse et la Belgique avait les résultats des législatives françaises dès 17 h passées ? C’est que tout était combiné d’avance. UN Ami m’avait d’ailleurs prévenu d’une rencontre entre Macron et Mélenchon dans la semaine précédant le second tour des élections. Il ne s’était pas trompé. Nous allons quitter la peste pour avoir le choléra (au propre comme au figuré). Quand le peuple français va-t-il se réveiller ?

  2. La liste, édifiante, n’est effectivement pas exhaustive.
    Quel mépris des institutions.
    Dans un autre registre, voyez le Sénat. Grand luxe, nourriture des plus raffinées… Mais au nom de quoi gaspillons-nous les impôts des contribuables pour cette caste ?
    Être engagé en politique, être élu, ne devrait pas signifier train de vie outrancier, voire princier, payé par l’andouille qui trime pour finir le mois.

  3. Il est a noter que le chef de ce panier de crabes, l’immonde Macron, alors qu’il n’était qu’un simple parasite et ne bénéficiait donc d’aucune immunité, a vendu aux Américains les turbines Arabelle qui servent à la propulsion de nos SNLE. L’article 411-3 du code pénal punit de 30 ans d’emprisonnement criminel et de 450 000€ d’amende celui qui vend du matériel de la Défense Nationale à une puissance étrangère. Les Français l’ont condamné à 14 ans d’Élysée…

    • On peut dire qu’on était effectivement prévenus de bonne heure de la nocivité du personnage.
      Mais le peuple est aveugle … parce qu’il refuse de voir.
      Depuis, il s’acquitte avec constance au travail de sape qu’on lui a assigné … et le peuple ne voit toujours rien.
      Plus le temps passe, moins on pourra changer les choses car les pseudo-français dits “de papier” vont croitre, se multiplier et décider à notre place.
      Quand aux politocards sur lesquels on compte pour sortir de ce merdier, ils en sont encore aux chamailleries de bistrot.
      L’horloge tourne et Soros se marre …..