« LA FRANCE, C’EST CUBA SANS LE SOLEIL » (MACRON, cité par L’IMPRECATEUR)

En 2012, écoutant Hollande décliner son programme et notamment la taxe à 75%, Emmanuel Macron avait dit « C’est Cuba sans le soleil« .

Macron avait vu juste.

LE PROJET SOCIALISTE ET L’IDEAL DE « DEMOCRATIE POPULAIRE »

L’objectif des socialistes était bien de transformer sans le dire la France sur le modèle cubain : une élite socialo-marxiste très riche contrôlant tout et surtout les médias ; une classe de fonctionnaires chouchoutés et bien payés par le régime ; une classe moyenne et ouvrière rendue pauvre et docile par l’impôt, encadrée par une police associative bien financée (LICRA, MRAP, etc.),  très présente et très vigilante, dénonçant tous les écarts à la doctrine de l’Etat socialiste par les journalistes, les intellectuels et les citoyens .

On aurait pu croire que Macron avait retenu la leçon de Fidel Castro au journaliste Jeffrey Goldberg en 2010, « Le socialisme, ça ne marche pas » et critiquait le programme de Hollande. En fait, il réagissait seulement à la taxe de 75% que Hollande venait d’improviser sans prévenir ses conseillers. Macron venait de gagner 3 millions d’euros en quelques mois grâce à Rothschild, dont 2 millions dans les 15 derniers mois* et c’est seulement l’annonce qu’ils pourraient être taxés à 75% qui gâchait son plaisir de voir la France transformée en Cuba au climat tempéré.

LA PERCEE POLITIQUE DE MACRON : UNE OPERATION BIEN PLANIFIEE

On a du mal à comprendre qu’un cadre gagnant en moyenne un million par an depuis 2010*, visiblement doué pour les négociations financières et promis à une carrière dorée de banquier chez Rothschild, démissionne pour aller faire le singe savant à l’Élysée et gagner au mieux 150.000 € par an.
Y a-t-il eu des compensations financières et sous quelle forme ?

Macron n’étant pas élu, seul le Parquet national financier ou la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique pourrait enquêter.

Il se trouve que ces deux organismes ont été créés par Hollande en marge de la Justice, ils ne sont donc en rien « La Justice », et encore moins « indépendants ». En caricaturant un peu, on peut dire que Hollande est leur PDG et Urvoas, ministre de la justice, leur DRH.
Leurs DG sont d’authentiques socialistes dûment marqués au fer rouge par le Syndicat de la Magistrature où ils ont recruté tous leurs adjoints, tous ou presque adhérents ou ex-adhérents du SDM. Ils sont « le Parquet » et n’ont en rien l’indépendance des juges « du siège ».

Peu importe, même si cela peut paraître scandaleux, ce qu’a gagné ou va gagner Macron, le plus intéressant est de savoir qui le manipule et pourquoi.

Son programme en donne une petite idée.
Comme tous les énarques, Macron manque d’imagination et de créativité.

UN PROJET ECONOMIQUE A PRIORI BANAL…

L’analyse du programme Macron par « Les décodeurs » du Monde le montre : « 37 % de ses propositions sont proches de celles de François Hollande en 2012 ;
21 % sont proches de celles de François Fillon en 2017 ;
19 % sont proches de celles de Benoît Hamon en 2017
« .


Macron n’invente pas, il fait du copié-collé.
Manquent 23 % dont Le Monde n’a pas trouvé l’origine. Selon Julian Assanges de Wikileaks, ils viennent des programmes de Bill Clinton en 1992 et 1996, programmes reprenant  plusieurs propositions de la CIA.

… MAIS INSPIRE PAR LA CIA !

D’où vient cette suspicion d’une ingérence de la CIA dans le cursus et le programme de  Macron   ?
« Nous possédons des informations intéressantes concernant l’un des candidats à la présidence française, Emmanuel Macron. Les données proviennent de la correspondance privée de l’ex-secrétaire d’État américain, Hillary Clinton » (Julian Assange, cité par Izvestia).
Mais également des écoutes de la NSA (centrale d’écoute et de tri du renseignement américain) qui suit de près la campagne présidentielle française depuis 2012.

On comprend mieux pourquoi cette possible ingérence des Etats-Unis dans la campagne par Macron interposé puisse inquiéter les Russes, d’autant qu’il y a des signes troublants dans le cursus de Macron qui montrent que la CIA a pu le considérer comme un candidat à promouvoir et à soutenir pour les élections présidentielles de 2017 !

LA NED, VOUS CONNAISSEZ ?

La National Endowment for Democracy (NED) (en français, Fondation nationale pour la démocratie) est une fondation privée US à but non lucratif, fondée en 1983 conjointement par les républicains et les démocrates.
La NED, financée par les chambres de commerce américaines et les multinationales, finance elle-même de nombreux think-tanks dans le monde.


La NED a deux objectifs, qu’elle a mis dans la tête de Macron : la promotion de l’alliance droite-gauche par des élites « démocratiques« , et lutter contre « les populismes et les extrêmes » dans le monde.

ITINERAIRE D’UN JEUNE HOMME PRESSE

Macron réussit au concours d’entrée à l’ENA en 2002. Durant sa scolarité, il doit effectuer un stage dans l’appareil de l’État. Il le fait à la préfecture de l’Oise où il rencontre le richissime rocardien Henry Hermand qui a fait fortune dans la création de supermarchés en France et en Afrique.
Homme de réseaux et d’influence, c’est un compagnon de route du PS**.

C’est Hermand qui fait adopter par Macron l’expression « progressiste » au détriment des notions de « social-libéralisme » ou « social-réformisme », dont Macron se réclamait dans les premiers temps.
Ce changement sémantique met Macron sur la même ligne que les progressistes américains, dont John Podesta, un ami de Hermand, est le représentant au travers du Center for American Progress (CAP) le think-tank « progressiste » qu’il préside. John Podesta a été conseiller spécial de Barack Obama et en 2016, il a été chargé de la campagne d’Hillary Clinton.

En 2004, à la sortie de l’ENA, Macron rejoint l’Inspection des Finances.
L’un de ses chefs, Jean-Pierre Jouyet, le prend sous sa protection, misant sur le jeune énarque.
Dans la droite ligne de la stratégie de la NED, Jouyet appelle depuis 2007 (sans succès) à une alliance gauche-centre entre Royal et Bayrou. Jouyet est aussi engagé dans l’Aspen Institut, l’un des plus influents cercles de réflexion « néo-cons » aux États-Unis. Il a présidé, jusqu’en 2013, la section française créée par Raymond Barre. Il en est aujourd’hui le président d’honneur.
Suivant à la lettre les préconisations de la NED s’agissant de la formation de « leaders politiques professionnels », Aspen France propose un cycle de programmes dit « Leaders Politiques d’Avenir ».
Laurent Wauquiez, Cécile Duflot, Najat Vallaud-Belkacem, Jean-Vincent Placé sont les membres le plus connus des promotions depuis 2006. On n’y trouve pas Macron, qui travaillait en prise directe avec le président !

Michael Bloomberg, ancien maire de New York et 8ème fortune mondiale est venu rencontrer Macron le jeudi 9 mars 2017 à son QG de campagne « pour parler économie« .
Parler ou conseiller, voire donner des instructions ? On imagine mal  un politique américain du poids de Bloomberg traverser l’Atlantique juste pour bavarder ! Bloomberg au travers de « Bloomberg Philanthropies » travaille depuis de nombreuses années en partenariat avec l’Institut Aspen.

LE TREMPLIN DE LA « COMMISSION ATTALI »

Jouyet suggère le nom de Macron à Jacques Attali pour être rapporteur de la Commission pour la libération de la croissance française dite « Commission Attali ». Mise en place par Sarkozy, cette commission est au top du libéralisme européiste. Socialistes et néo-libéraux s’y retrouvent (la plupart sont aujourd’hui des soutiens de Macron).

Attali veut un état de droit mondial assorti d’une institution de surveillance financière mondiale, première étape vers l’instauration d’une gouvernance démocratique mondiale.

L’Union Européenne en serait le laboratoire : Macron propose donc dans son programme en 2017 la création d’un ministre de l’Économie européen, d’un parlement économique européen et d’un budget européen.
Pour aller dans ce sens, il s’est adjoint un conseiller : Serge Weinberg, très riche homme d’affaires proche de Fabius.

Weinberg est non seulement banquier, mais il est aussi membre de la Trilatérale*** dont les objectifs ont inspiré Attali.

LA PERIODE « ROTHSCHILD »

En 2008, Jacques Attali et Serge Weinberg présentent Macron à François Henrot ami intime de Wienberg.
Henrot est le bras droit de David de Rothschild à la banque d’affaires Rothschild.
Macron est recruté. Il est maintenant à bonne école. François Henrot, son patron, est membre du conseil d’administration de la French-American Foundation.

Trilatérale, Bilderberg, Council for Foreign Relations, French American Foundation, Rothschild, Morgan-Stanley, Lazard, CAC 40, Bloomberg, Wienberg, Henrot, Podesta, Hermand

Macron est en de bonnes et richissimes mains !
Que cherchaient-ils en faisant sa promotion ? « Un pion qui parle bien » comme disait Eckhardt, propriétaire du journal proto-nazi Münchner Beobarter en parlant d’Adolf Hitler**** ?

Dans ce cas, c’est en partie raté ! Comme Hitler, Macron parle clairement, haut et fort, et toujours souriant il plait aux femmes, mais contrairement à Hitler ses discours manquent de rigueur et de sens.

La preuve ?

L’Imprécateur

Sources : Presse, https://francais.rt.com/france/33403-wikileaks-macron-clinton-email-assange, http://www.tdg.ch/monde/europe/Emmanuel-Macron-dans-le-viseur-de-WikiLeaks/story/14846220 (liste non exhaustive)

* Précision : De 2004 à 2008, Macron inspecteur des finances gagne en moyenne 3.300€/mois. Chez Rothschild. Il est promu « associé » dès 2010, puis, après avoir négocié le rachat par Nestlé d’une filiale de Pfizer, Rothschild le nomme en 2012 « associé-gérant ». Il démissionne en mai pour entrer à l’Élysée.

Ses revenus 2010-2013 ont été de
3 010 996 € A savoir :

a/ Salaires = 1.022.583 € :
356.095 € de salaires en 2010 (Rothschild)
 ; 403.557 € de salaires en 2011 (Rothschild)
 ; 100.811 € de rémunération 2012 (Présidence de la République) ; 162.120 € de rémunération 2013 (Présidence de la République)

b/ « Bénéfices industriels et commerciaux » : 1 426 831 € :
706.310 € de bénéfice industriels et commerciaux en 2011 (Rothschild) ; 720.521 € de bénéfice industriels et commerciaux en 2012 (Rothschild)

c/ Revenus de capitaux mobiliers : 561.582 € : 291.286 € de revenus de capitaux mobiliers en 2011; 270.296 € de revenus de capitaux mobiliers en 2012

Total des revenus: 3.010.996 €
.

Sa fortune déclarée en 2014, lorsqu’il fut nommé ministre, était de 156.160.43 €.
Sans commentaire

** N’en déplaise à Mediapart, qui a écrit à Minurne pour en faire le reproche à L’Imprécateur, il y a beaucoup de milliardaires rouges au PS.
Ils contribuent largement au financement des réseaux, des instituts de sondages et de la presse du PS.
Tous les très riches ne sont pas de droite comme l’affirme Mediapart.

*** Trilatérale : Organisation du Nouvel Ordre Mondial, créée en 1973 à l’initiative des principaux dirigeants du groupe Bilderberg et du Council Foreign Relations par le banquier David Rockfeller.
L’idée était de substituer à la direction américaine (leader dans les Amériques) un partenariat trilatéral avec l’Allemagne (leader en Europe) et le Japon (leader en Asie). (www.trilateral.org)

**** La citation exacte de Eckhardt vendant Adolf Hitler aux membres de la société de Thulé et au peuple allemand pour en faire le chef du parti nazi naissant est « …Il nous faut un ouvrier qui sache parler. Il n’est pas nécessaire qu’il y comprenne grand-chose, car la politique est l’affaire la plus bête du monde, et n’importe quelle poissarde de Munich s’y entend mieux que ces messieurs de Weimar… Un vrai singe qui plaise aux femmes… » (Maurice D, La jeunesse d’Adolf, la genèse du nazisme)