Tout a commencé avec Sylvie Goulard, la ministre des Armées qui ne se sentait pas française. Puis Ferrand, le Breton qui a fait acheter l’immeuble de la coopérative qu’il dirige par son épouse et payé une partie des travaux avec une subvention, l’autre avec l’argent de la coopérative. Puis les deux têtes du Modem, Bayrou et son deuxième bureau, Marielle de Sarnez.
Tous les quatre sont membres du MODEM et soupçonnés d’avoir utilisé leurs attachés parlementaires payés par l’Europe comme employés du MODEM. Ils sont partis, ça arrange bien Macron qui – selon son propre porte-parole – commençait à les trouver encombrants. On a pourtant connu pire comme contestataires, et on ne sait pas qui s’est le plus servi de l’autre : Macron qui a aidé le Modem pour avoir la majorité absolue, ou Bayoru qui s’est servi de Macron pour regonfler son parti moribond ?
C’est tout de même un quart du gouvernement présenté comme exemplaire par Choupinet qui sont suspectés, non d’avoir enfreint les lois, mais d’avoir bafoué la morale que les Français exigent désormais des élus.
Pour le récompenser, le président nomme l’Arsène Lupin du Finistère à la présidence du groupe LREM. « Un petit pas pour l’homme, un grand pas pour l’immunité, avons-nous titré sur Facebook… »
Pour guider et surveiller les députés MODEM élus parce qu’ils portaient l’étiquette Macron, Bayrou met son deuxième bureau à la tête du groupe à l’Assemblée, pendant que lui rejoindra sa mairie de Pau dont il avait eu la prudence de ne pas démissionner.
Sylvie Goulard quitte la politique.
Mais déjà, Sylvie Josso, l’une de députées LREM fraîchement élue annonce qu’elle ne viendra pas cette semaine à l’Assemblée parce qu’elle va jouer au tennis avec ses enfants. La semaine prochaine, rendez-vous chez le gynéco, cinéma avec une copine ?
La CAF annonce 700 000 inscriptions de « nouveaux adhérents » (?). Il y a certainement des milliers de vrais pauvres et des Français parmi eux. Mais nous savons ces milliers de retraites payées en Algérie à des morts depuis des années, Madame Merah qui encaisse 2000 € par mois d’allocations diverses depuis que les allocations ont été étendues aux enfants résidents en Algérie, huit déclarés dans son cas.
Capital, sur M6, l’émission télé, expliquait récemment comment le système social français nourrit des centaines de milliers de parasites qui n’ont jamais travaillé et n’ont aucunement l’intention de le faire puisque, avec le RSA, les allocations familiales, l’indemnité de logement et le reste, ils gagnent deux ou trois fois plus que ce qu’ils gagnaient au bled. Au point qu’ils y vont en vacances parader comme des nouveaux riches et distribuent argent et cadeaux à leurs familles.
Combien de milliards par an ?
Les attentats se multiplient, ceux dont on parle parce qu’ils sont commis dans une grande ville, ceux dont on ne parle pas, comme cet agriculteur poignardé par deux islamistes dans le Lot et Garonne. Bon, c’est pas grave, déclarait Macron le 20 avril sur France 2, « il faut nous habituer au terrorisme« . Macron qui crée un cabinet spécial anti-terroriste mais qui trouve qu’il faut s’habituer aux terroristes, à ce qu’un fiché S, signalé à deux reprises comme dangereux par Interpol, bénéficie d’un permis de détention d’armes de guerre délivré et renouvelé par la préfecture de son département.
Il en avait neuf au total !
Le gouvernement va multiplier les radars, soi-disant pour rétablir la sécurité sur les routes qui se dégrade depuis trois ans au moment où la Cour des Comptes publie un rapport démontrant que l’augmentation des accidents est proportionnelle à l’augmentation du nombre des radars et que ce n’est peut-être pas qu’une coïncidence malheureuse.
L’objectif officiel annoncé est de sauver des vies, l’objectif réel est d’augmenter les recettes fiscales sur les automobilistes même au prix de morts supplémentaires.
Madame Hidalgo a rencontré hier le ministre de l’Intérieur pour lui demander que le gouvernement finance la multiplication des centres d’hébergements dans Paris, qu’elle placera dans les quartiers bourgeois « pour favoriser la mixité sociale« .
Comme à La Chapelle ?
Macron s’est rendu mardi soir ès qualité au dîner de rupture du jeûne (l’Iftar) organisé dans les salons Hoche, à Paris, par le CFCM (Conseil français du culte musulman). Certes, tous nos politiques courent maintenant chaque année, Président en tête, au dîner du CRIF, le pendant juif. Alors, pourquoi pas une petite virée chez les musulmans ?
Il y a bien parlé, ça il sait faire, le roi de la com, leur disant que c’est à eux de revisiter les fondements de l’islam pour le rendre compatible à la République. Il aussi parlé de mesures « coercitives » contre ceux qui par le terrorisme salissent la religion d’Allah. Salah Abdeslam, toujours à Fleury-Mérogis où il occupe un « appartement » de trois pièces, dont une salle de sports, doit bien rigoler (en réalité trois cellule aménagées avec télé, etc. selon France Dimanche). Le multi-tueur vit confortablement depuis un an avec l’argent des Français tandis que dans les étages inférieurs les condamnés s’entassent dans les cellules.
Si c’est ça, la France que nous proposent Macron, et ses élus CSP + (la définition des bobos selon l’INSEE), non merci.
L’Imprécateur