La nouvelle commissaire politique du numérique, la bulgare Mariya Ivanova Gabriel (elle est mariée à un Français) née Nedelcheva, est à Bruxelles en charge de « l’orwellisation » de la communication médiatique. C’est une élue bulgare du parti GERBE (ça ne s’invente pas) dont l’acronyme signifie « Citoyens pour le développement européen de la Bulgarie », c’est-à-dire qu’elle est favorable à la dissolution de l’identité bulgare dans « la seule identité qui compte de nos jours », dixit Macron, « est l’identité européenne », en attendant que l’on nous annonce qu’il n’y a plus d’identité légale que « mondiale ».
Elle a été formatée au politiquement-correct et à la discipline européo-mondialiste par Sciences Po Bordeaux entre 2001 et 2003. Elle y est restée comme « assistante temporaire d’enseignement » jusqu’en 2008. C’est, paraît-il, une spécialiste de l’égalité des genres et de l’économie sociale et solidaire.
Depuis 2009 elle est députée européenne, porte-parole du Parti Populaire Européen.
Jean-Claude Juncker l’a officiellement chargée de la lutte contre les « fake-news ». En français, il faut tout le temps le rappeler à la Commission européenne, c’est l’une des langues obligatoires de la communication européenne, « fake news » veut tout simplement dire « fausses nouvelles ».
Trois journaux grands facteurs de fake-news
Exemple : Quand le tyran sanguinaire communiste (pléonasme) Pol Pot a pris le pouvoir au Cambodge, Le Monde, L’Humanité et Libération ont fait leurs Unes sur le thème « Phnom Penh libérée ! » C’était le 15 avril 1975. Le 17, la ville avait été vidée de ses habitants et plusieurs milliers déjà exécutés. Le Nouvel Observateur écrivit : « Au soir même, on pouvait difficilement dire “Phnom Penh libéré dans la joie” » .
Le Monde avait commis l’une des plus énormes et des plus violentes fakes news du siècle dernier.
Qu’est-ce qu’une fake-news ?
En novlangue d’aujourd’hui, c’est toute information qui n’est pas conforme aux directives (dites « éléments de langage ») imposées à la presse par l’Élysée et à celles qu’imposent les comités de rédaction aux journalistes. En France, cela fonctionne très bien, la presse ne publie et ne parle que de ce qui est autorisé par l’Élysée. D’ailleurs, la presse dite « de gauche » s’est elle-même organisée pour s’autocensurer et entend bien imposer la même censure aux autres, via un organisme créé en février dernier, DECODEX : une version française du KCC nord-coréen *.
Le porteur du projet DECODEX fut Le Monde, journal de référence du politiquement-correct qui n’a pas honte de s’en vanter. Le Monde prétend détenir la vérité sur tout, comme La Pravda soviétique autrefois (en russe, pravda = la vérité) qui ne faisait que colporter l’idéologie stalinienne.
En France, outre Le Monde, les médias partenaires sont l’Agence France-Presse (AFP) en réalité une agence tenue depuis longtemps par le PS, BFM-TV alias Télé-Macron, France-Télévisions où la directrice socialiste, raciste, vieillophobe et homophobe madame Ernotte veut éradiquer « les vieux mâles blancs », France Médias Monde (France 24, RFI et Monte-Carlo Doulaiya la « radio publique française arabophone » [SIC]) dirigé par l’énarque socialiste Marie-Christine Saragosse, L’Express, Libération et 20 Minutes.
Après la France, Facebook projette de poursuivre le déploiement dans d’autres pays. Eh oui ! Le projet de censure de madame Gabriel n’est pas que français, ni même européen, il est mondial ! Exactement ce qu’avait prévu Orwell dans 1984 avec son « Ministère de la Vérité ». Facebook est devenu l’organe d’oppression totalitaire du Système et madame Mariya Ivanovna Gabriel voudrait que Twitter et Google soient astreints aux mêmes règles de censure que celles pratiquées par Facebook, qui a déjà censuré à plusieurs reprises notre ami Marc Le Stahler.
Le projet en cours en France est la copie conforme de celui qui a été mis en place aux États-Unis où il concoure à salir activement tout propos ou décision de Donald Trump et le présente systématiquement comme « fake ». Aux USA le pendant du DECODEX du Monde est tenu par ABC News, FactCheck.org, Politifact et Snopes. En Allemagne il sera porté par Correctiv. Correctiv se présente comme un « bureau d’investigation qui se veut le laboratoire d’un nouveau journalisme », collaborant avec le pouvoir en place et le Système, cela va de soi.
« DECODEX permet aux utilisateurs, grâce à une nouvelle catégorie de signalement, de faire remonter une information qu’ils pensent être fausse. Les liens signalés sont rassemblés au sein d’un portail auquel les médias partenaires ont accès. Ceux-ci peuvent alors vérifier ces informations. Si deux médias partenaires établissent que le contenu signalé et faux et proposent un lien qui en atteste, alors ce contenu apparaîtra aux utilisateurs avec un drapeau mentionnant que deux « fact-checkers » [en français : vérificateurs de faits] remettent en cause la véracité de cette information. Quand un utilisateur voudra partager ce contenu, une fenêtre s’ouvrira pour l’alerter ». (Le Monde, 02/06/2017).
Qui sont ces fameux « utilisateurs » ? Qui a défini la « nouvelle catégorie de signalement » ? Les journalistes décodeurs du Monde, Libé et BFMTV sont-ils compétents pour s’ériger en juges de la qualité d’une info alors qu’ils sont connus pour en diffuser autant de mauvaises que se peut, comme des sondages truqués, sur leurs canards ? Sur quelle base juridique fonctionne cet organe de délation que Le Figaro place « à mi-chemin entre l’Inquisition et 1984 ». N’en déplaise à la presse de gauche, il renifle furieusement les heures les plus nauséabondes de notre histoire, quand Christine Gouze-Raynal (née en 1914 à Mouchard, Jura, un nom prédestiné), la sœur aînée de Danielle Mitterrand, faisait le fact-checker pour la Commission de la censure cinématographique, organisme de répression et d’aide à « l’assainissement professionnel » dépendant à la fois des nazis et de Vichy, et ce de 1940 à 1945 ?
Cela dit, Wikipédia affirme que Christine Gouze faisait « parallèlement de la résistance », ce que je crois d’autant plus volontiers que plusieurs journalistes des médias membres de DECODEX font eux aussi de la résistance à l’Élysément-correct en téléphonant ou e-mailant à droite des infos qu’ils savent vraies, mais que leurs rédactions refusent de publier. Comme l’a dit publiquement un journaliste collabo, « On doit être prudents avec la vérité », et un autre « On peut rester 100% honnête [dans l’information] et il faudrait qu’on le reste, mais ce n’est pas la norme actuelle ».
Qui a sélectionné, classé et commenté la liste du DECODEX ? Qui fact-checke les fact-checkeurs ? − Pas de réponse. Et qui finance DECODEX ? − Le Fonds Google. Pourquoi Google ? − Parce que Google espère nuire par ce biais à Facebook et Twitter, peut-être même les couler. En clair, le milliardaire Sundar Pichai, PDG de Google, espère s’approprier une part de la fortune du milliardaire Mark Zuckenberg PDG de Facebook et de celle du milliardaire Jack Dorsey, PDG de Twitter et Wikipédia.
DECODEX se présente comme d’utilité publique mais est idéologiquement très orienté à gauche, comme le montre le « fact » qu’il ne cite dans sa page de présentation que les sites (IVG par exemple) qu’il dit tenus par « des militants d’extrême-droite » pour diffuser des fake-news. Et les journaux qui le portent ne sont eux-mêmes par exempts de nombreuses fake-news. Dans sa page de présentation DECODEX insiste sur « la nécessité d’indexer également les grands sites de médias, les blogs, et même les pages Facebook, les comptes Twitter et les chaînes YouTube ». DECODEX est bien un système de surveillance de masse de l’information, il ne s’en cache pas, qui a pour mission de faire de « l’assainissement professionnel ».
Pour le moment, DECODEX dit sur son site de présentation « nous ne sommes pas là pour sanctionner ». − Certainement, jusqu’à ce que Macron fasse voter une loi qui utilisera ce bel outil de délation pour sanctionner les déviants.
Pour accéder à DECODEX, il faut d’abord « installer un plug-in navigateur pour vérifier les sites que vous visitez via Chrome ou Firefox. Ensuite aller sur le bot Facebook ». Ne connaissant le mot « bot » que dans le sens « tordu », comme un pied-bot, je suis donc méfiant !
L’Imprécateur
* KCC = Korean Computer Center. En Corée du Nord, toute information doit passer par deux sites « .kp », et deux seulement. Tout mot ou toute pensée déviante (i.e. non communiste et non agréé par le président nord coréen) y est censurée et sévèrement puni.