La Déclaration des Nations Unies sur les Droits des Peuples Autochtones, signée en 2007 par la France, permet au peuple indigène de préserver ses droits acquis, le « droit local » de la Royauté dans l’Ancien Régime, que Rabelais mentionne déjà dans Pantagruel, mais aussi César dans la Guerre des Gaules. L’indigène, ou autochtone, peut conserver sa langue, ses coutumes, ses mœurs, sa religion, ses lieux de vie, sa culture, son art, ses institutions. Il y avait dans l’Algérie française un « droit indigène » qui protégeait les musulmans. Les corses revendiquent ce droit, comme les Mahorais autochtones à Mayotte, ou les canaques en Nouvelle-Calédonie qui ont obtenu la reconnaissance de leur « droit coutumier ».
Les mots peuvent varier d’un pays à l’autre, ou d’une période à l’autre, comme « aborigène » ou « natif » parfois préféré à « indigène » dans les pays où l’on donne à « indigène » un sens péjoratif, mais le sens profond est le même, comme dans les pays anglophones où “indigenous” désigne celui qui est de telle ou telle région du monde, parce que ses parents y sont nés.
Prenons l’exemple de la Palestine, le nom couvrant à l’origine les actuels Israël, Gaza, Trans-Jordanie (ex-Judée, ou terre des Juifs), les anciennes Galilée et Samarie, une partie sud de la Syrie et ouest de la Jordanie. En 1895, l’administration ottomane turque y fit un recensement et trouva 69.000 juifs, 52.000 chrétiens, soit 121.000 non-musulmans, et 105.000 musulmans en y incluant les nombreux colons turcs et les migrants plus ou moins récents en provenance des pays arabes voisins. Ainsi, 5.000 des musulmans étaient arrivés entre 1870 et 1895 dans la continuité de la longue histoire de la colonisation arabe commencée en 638, quand le calife Omar venu d’Arabie conquit Jérusalem. Mais les premiers colons arabes venant eux aussi d’Arabie, n’arrivèrent officiellement qu’en 691. Puis les juifs furent sommés de se convertir à l’islam ou, s’ils restaient, de payer l’impôt islamique en étant des citoyens de seconde zone. Beaucoup préférèrent partir en exil.
Après la conquête ottomane au IXème siècle, les arabes furent nombreux à venir de Syrie, du Liban, d’Irak, d’Égypte, etc. Attirés par la prospérité que les juifs avaient recréée en Palestine après le passage des babyloniens, des assyriens, des perses et des romains, et malgré l’état de soumission coloniale et religieuse que leur imposaient les colonisateurs arabes.
Les seuls vrais « indigènes » (autochtones) en Palestine sont donc les descendants des 12 tribus d’Israël qui s’unifièrent dès le XIème siècle avant Jésus-Christ, des juifs dont certains se convertirent au christianisme au début du premier millénaire. Le recensement anglais réalisé en 1948 constatât que seulement 20% des arabes musulmans, environ 210.000 sur les 1.222.000 recensés, étaient de parents nés en Palestine. L’appellation « palestiniens » pour les désigner est d’ailleurs récente. C’est une invention de Gamal Abdel Nasser qui ne commença à l’utiliser qu’après 1958 pour désigner les descendants nés en Israël des colons arabes.
Au Canada, les inuits et les indiens sont reconnus comme « autochtones » et constitués en nations, ce qui leur donne des droits particuliers, et les québécois francophones cherchent eux aussi à obtenir ce statut face à l’hégémonie anglo-saxonne. En Amérique du Sud également, il existe des nations indiennes dans plusieurs pays.
En France, les autochtones ou indigènes sont ceux que les migrants appellent péjorativement les « souchiens » : les français « de souche ». Mais alors que les corses ou les canaques ont su créer des structures politiques pour se défendre en tant qu’autochtones, les français « de souche » ne l’ont toujours pas fait, malgré les efforts du blogueur Antonin Campana qui développe dans ses articles la notion d’autochtonie et de « grand rassemblement » des autochtones français. Il réclame l’application en France de la Déclaration onusienne sur les droits des peuples autochtones au bénéfice des français de souche. Ils pourraient ainsi défendre légalement la langue française, la culture française, l’art français, les institutions et les mœurs françaises, les coutumes françaises y compris celles issues de la christianisation de la France vieilles de 2.000 ans, en les opposant aux institutions républicaine mises au service de la colonisation musulmane arabo-africaine par l’élite mondialiste au pouvoir.
Ne nous y trompons pas. Le mouvement migratoire actuel a été voulu et est orchestré par l’oligarchie financière mondiale, celle-là même qui a placé l’un de ses agents (formé chez Rothschild) à la tête de la France. Elle l’a déclenché avec les « printemps arabes » qu’elle a financés, afin de déstabiliser et faire tomber les régimes autoritaires qui maintenaient un équilibre laïc de la Syrie à la Tunisie avec Haffez puis Bachar el-Assad en Syrie, Saddam Hussein en Irak, Hosni Moubarak en Égypte, Muhamar Kadhafi en Libye et Ben Ali en Tunisie. Tous ces pays entrés en anarchie islamiste (Tunisie, Égypte) ou en guerre (Libye, Irak, Syrie) ont provoqué le départ vers l’Europe de centaines de milliers de migrants.
En même temps, l’accès au pays arabes riches était verrouillé par le refus total des pays de la péninsule arabique de recevoir des migrants. Si bien que ceux-ci n’ont trouvé qu’une issue, vers l’Europe, pourtant froide et peuplée de mécréants mangeurs de porc, mais dont les gouvernements et les autorités européennes soumis à l’oligarchie mondialiste ont reçu l’ordre d’accueillir les migrants et pour la plupart s’y sont pliés, comme Merkel et Macron. Seuls ont résisté les pays de l’Europe de l’Est, de l’Autriche à la Pologne en passant par la Hongrie et la République tchèque. Ces derniers ont une expérience vécue de l’islam qui les a colonisés et occupés pendant des dizaines d’années jusqu’à l’effondrement de l’empire ottoman. Ils ne veulent plus du cancer islamique.
En même temps, la même stratégie a été mise en œuvre pour pousser des migrants subsahariens vers l’Europe en utilisant l’islamisme et ses narcotrafiquants du Mali, du Niger, de Centre Afrique, ceux qui s’emparèrent de Tombouctou, Boko-Haram, etc., pour déstabiliser les pays de la ceinture subsaharienne. La plupart des migrants africains auraient préférer rester en Afrique, mais les pays susceptibles de les accueillir ont reçu instruction de les refuser, comme l’a dit un migrant ivoirien logé à l’hôtel Royal d’Angers au journaliste Alexandre Mendel : « On voudrait bien aller au Ghana, mais le Ghana ne nous veut pas » (Valeurs Actuelles, 21/12/2017, p. 39). Lequel migrant explique aussi qu’il n’est pas venu par l’un de ces gros canots pneumatiques neufs à 4.000 euros dont personne ne veut dire qui les leur fournit, mais en avion ! « C’est grâce à un passeport et un visa volés que je suis venu. Ce n’est même pas ma photo dessus ! Le trafiquant, contre environ 3.000 euros, t’accompagne à l’aéroport d’Abidjan où un complice, à une guérite, te laisse passer. L’escale se fait à Casablanca. Pour les Marocains et les Français, les Noirs se ressemblent tous… » Qui fournit le passeport et le visa « volés », les 3.000 euros pour le passeur alors qu’un billet Abidjan-Paris coute entre 500 et 550 euros, achète la complicité de la police de l’air et des frontières ivoirienne, puis marocaine, car il serait naïf et insultant pour eux de croire que les policiers ivoiriens et marocains sont si stupides qu’ils ne savent pas voir que la photo ne correspond pas à l’individu qui leur présente le passeport. Et quel chef d’État français a convaincu le Roi du Maroc d’organiser le passage des migrants via Casablanca vers la France ?
On sait que les parcours de milliers de migrants syriens et irakiens ont été financés par des sociétés appartenant à George Soros, mais tous les autres ? On sait aussi que l’État français dépense plus de 400 millions par an rien que pour l’hébergement, la nourriture, l’habillement, le pressing, les cours de français des migrants. « Anzé (sic) c’est bien, ici, on nous paye tout » (un des migrants de l’hôtel Royal à Angers). Et au moins autant pour les associations qui facilitent l’accès des migrants en France. Paie-t-il aussi les voyages ? Fournit-il les visas comme il le fait en Algérie ? Rien n’est clair dans le rôle que jouent les autorités françaises dans l’immigration.
C’est pourquoi, puisque les français autochtones ne feront rien pour arrêter l’immigration comme l’on fait les hongrois et les autrichiens, faut-il au moins qu’ils se servent de la Déclaration des Nations Unies sur les Droits des Peuples Autochtones pour exiger d’avoir le droit de défendre leur terre, leur civilisation, leur culture, leurs femmes et leurs enfants, leur religion et leurs valeurs républicaines.
Seulement ils ne le feront pas tant que les chefs de leurs partis politiques seront incapables de faire ce qu’ont su faire les corses et les canaques, savoir « s’unir malgré leurs différences » pour obtenir de l’état républicain le droit et les moyens techniques et financiers de défendre les droits du peuple français autochtone. Nous ne demandons pas à Wauquiez, Ménard, Poisson, Dupont-Aignan, Le Pen de fusionner leurs partis, nous leur demandons de mener une action commune pour défendre la France et les français. Ils auront 65% des français derrière eux.
L’Imprécateur