Il y a parfois des retournements de situation qui font plaisir à voir. La gauche réactionnaire et les féministes se réjouissaient du hashtag #DénonceTonPorc qui allait permettre sous couvert d’une noble cause, la défense des femmes opprimées et de régler leur sort aux mâles blancs. À partir de quelques cas isolés touchant des personnalités comme Dominique Strauss-Kahn, un homme politique français, et Harvey Weinstein, un producteur hollywoodien, tous deux juifs ce qui aggrave leur cas au yeux de la gauche antisémite, les médias complaisants ont aidé à donner à l’opération une ampleur mondiale. Tous les hommes blancs sont des harceleurs et des violeurs.
Mais l’improbable s’est produit : quelques femmes musulmanes (encore peu nombreuses, mais dont le nombre enfle) se sont engouffrées dans l’occasion inespérée que les féministes leur ont offerte. Elles ont mis en accusation une figure internationale de l’islam conquérant, Tariq Ramadan, et de ce fait l’islam lui-même.
Maintenant, « la parole libérée » met en accusation la violence de l’islam envers les femmes musulmanes. Il excise les fillettes, les marie de force à des vieux vicelards, les enferme dans des sacs noirs, refuse leur éducation, leur interdit des libertés élémentaires comme celle de voter, de conduire ou de sortir seules, fouette, lapide ou poignarde celles qui « fautent » avant le mariage ou trompent leur mari, mais aussi celles qui ont été violées pour avoir porté une tenue « indécente » comme de montrer un cheveu, des lèvres maquillées ou des formes séduisantes.
Une femme a porté plainte contre Tariq Ramadan, Frère Musulman célèbre et grand donneur de leçons d’islamisme radical sous des airs de fausse vertu et de raffinement intellectuel qui trompent tous les imbéciles de la gauche islamolâtre.
Le courage de cette femme seule en a décidé d’autres à porter plainte elles aussi contre le violeur en série Tariq Ramadan qu’elle décrivent comme un gourou abusant de son influence de prédicateur ultra-radical, souvent invité à prêcher au Nigeria, en Malaisie et au Soudan par les ulémas et les imams les plus radicaux, et de sa capacité de séduction, pour attirer des femmes, les battre et les violer.
C’est maintenant à la police de mettre la main sur ce prédateur sexuel et à la justice de le condamner si les faits sont prouvés. Pour le moment Tariq Ramadan doit comme tout accusé bénéficier de la présomption d’innocence. Par contre, les réactions affolées de la classe médiatique, des politiques islamophiles et des harpies féministes sont très instructives !
Il y a d’abord eu ceux qui ont rappelé que T. Ramadan ayant lancé le 31 mars 2003 un appel européen à un « moratoire sur les châtiments corporels » dans l’islam ne pouvait pas être radicalisé. Dès 2005 ce n’était déjà plus l’avis du Monde qui après avoir « décrypté », comme il le dit au début de l’article du 19 avril : « Cet appel peut-il vraiment faire stopper la lapidation et les châtiments corporels ? Ou ne contribue-t-il qu’à remettre en selle Tariq Ramadan, quitte à donner le sentiment aux musulmans européens que la lapidation est un sujet dont on peut débattre, sans avoir la moindre chance de troubler ceux qui pratiquent ces châtiments dans le monde arabo-musulman ? » Juste un coup de pub pour Tariq ?
https://www.youtube.com/watch?v=MBbvH1LfoCg
Puis, on a vu fleurir dans les médias des messages antisémites dénoncés par Mediapart le 26 octobre dernier et Le Monde, le 27. La femme ayant, la première, porté plainte contre Ramadan pour viol, Henda Ayari, est accusée d’être sioniste. Henda Ayari, franco-tunisienne et musulmane fervente avait en Ramadan « une confiance totale ». − Sioniste ? Vraiment ? Mais d’où vient cet antisémitisme viscéral que manifestent les musulmans ?
L’écrivain algérien Mohammed el-Saleh el-Seddik l’écrit dans son livre Les desseins de l’islam, co-financé par les gouvernements français et algérien. « Ce dire du Prophète, bénédiction et salut sur lui, le prouve : “Quand un juif croise un musulman il ne pense qu’à une chose : le tuer.” Il faut les extirper de la société. » Ce qu’une islamologue explique « Pour croire logiquement à l’islam, les musulmans doivent croire que Mahomet avait des raisons de massacrer les juifs. Car sinon, il n’aurait été qu’un vulgaire assassin et non pas messager d’un dieu. Dès lors, l’islam n’existerait plus. » (La Gentille Famille Musulmane d’à-côté, 2012, par Nonie Darwish, égyptienne, fille du chef du Renseignement militaire à Gaza). À Médine, Mahomet fit égorger plus de 900 juifs de la ville qui s’opposaient à sa politique guerrière.
En 2009, quatre femmes expliquèrent à la militante féministe Caroline Fourest la méthode Tariq Ramadan pour attirer et violer les femmes. Celle-ci ne le dénonça pas à la police ou à la justice, mais alerta ses amis islamistes de l’entourage de Tariq Ramadan pour qu’il lui demandent d’être plus discret. « En même temps », sans doute pour bien marquer dans quel camp elle se trouve, elle dénonçait dans deux articles le nom d’un écrivain juif qui écrivait sous pseudonyme des critiques sur Tariq Ramadan.
Le 27 octobre, elle a tenté de se justifier dans Marianne de cet acte de collaboration avec l’islam intégriste : « Mais j’ai alerté des confrères et même des lieutenants de Ramadan… L’un de ses fidèles lieutenants y voit déjà un complot “sioniste international”. Ses fans accusent la victime… Je suis bien placée pour connaître la violence des réseaux des Frères Musulmans quand on tient tête à “frère Tariq” ». Voilà comment, en France, une féministe défend les femmes victimes de brutalités et de viols par l’une des têtes pensantes du djihad intégriste. Marianne défend sa collaboratrice « Faute de preuves, et victime de l’omerta entretenue par l’entourage de l’universitaire, Caroline Fourest n’a pu révéler les faits. Jusqu’à aujourd’hui. » Faute de courage aussi peut-être ? Mais Caroline Fourest se rattrape et écrit La Double-vie de Tariq Ramadan.
Le Monde raconte le calvaire d’une nouvelle victime de Tariq Ramadan dans un hôtel de Lyon, une française fraîchement convertie : « (Après un premier viol brutal) gifles au visage, aux bras, aux seins… coups de poing dans le ventre… fellation et sodomie imposées de force, nouveaux coups, nouveau viol ». La victime rapporte que Tariq Ramadan l’aurait « traînée par les cheveux dans toute la chambre » pour l’amener « dans la baignoire de la salle de bain » et lui « uriner dessus ». La plaignante raconte qu’elle n’a réussi à s’enfuir que le matin, et qu’elle a ensuite reçu pendant des mois des messages de harcèlement et de menace émanant de Tariq Ramadan. Elle a fourni aux enquêteurs des certificats médicaux établis le lendemain.
L’Imprécateur
Pour @TariqRamadan et les Frères Musulmans, voici l’image idéale de la femme moderne : vêture & posture parfaites !
VIVE L’ISLAM !