CHRONIQUES DE LA RÉSISTANCE − décembre 2017
(Marc Le Stahler)

« L’Espérance a 2 filles superbes : la Colère pour que ce qui ne doit pas être ne soit pas et le Courage pour que ce qui doit être soit. »
Saint Augustin (Les Confessions)

Je titrais précédemment le genre d’article que vous allez lire : « Chroniques de la Décadence ».

Pourquoi ce changement ?

Parce-que tout le monde a désormais compris que la décadence était hélas bel et bien en marche.
Ça, c’est pour la colère.

Mais qu’il fallait désormais, non pas l’accepter, mais la COMBATTRE.
Et ça, c’est pour le courage.

« Les philosophes n’ont fait qu’expliquer le monde, mais il s’agit maintenant de le transformer » affirmait Karl Marx, qui n’a pas écrit que des bêtises. Nous continuerons d’exprimer notre colère de la décadence, parce qu’il faut bien que la patriosphère remplace l’information tronquée et pervertie du mainstream médiatique. Mais il s’agit maintenant de travailler activement dans le sens du courage et de l’action, précisément pour sortir de ce cercle vicieux qui nous entraîne irrésistiblement vers la mort de notre culture.

Je voudrais donc, en cette fin d’année 2017, qui apparaîtra dans l’Histoire comme la 16ème année de conflit contre l’islam (le 11 septembre 2001 étant le déclencheur de cette guerre de civilisation), recenser toutes les raisons objectives d’espérer, en notant les initiatives résistantes courageuses, personnelles ou collectives, qui auront contribué à inverser la tendance, même si ce renversement ne semble pas encore totalement évident aujourd’hui…

CONSEIL NATIONAL DE LA RÉSISTANCE

L’événement le plus important de 2017 restera sans doute la création du Conseil National de la Résistance Européenne (CNRE), à l’initiative de Renaud Camus et de Karim Ouchikh, président du SIEL.

Le 9 novembre à Colombey, 47 ans après la disparition du général de Gaulle, à l’ombre de la gigantesque Croix de Lorraine symbole de la Résistance, a été solennellement proclamée la déclaration historique que vous pouvez retrouver sur ce lien ci-dessous.
https://www.minurne.org/?s=CNRE

Comme à l’accoutumée, le « régime des partis », brocardé par de Gaulle, a montré son impuissance face aux défis majeurs. La dernière élection présidentielle ayant broyé tous les partis traditionnels, c’est autour de cette colonne vertébrale du CNRE que les hommes et les femmes patriotes, courageux, libres et ardents défenseurs de leur culture vont devoir maintenant se regrouper pour former un vaste mouvement de refus de ce Grand Remplacement qu’il est interdit d’évoquer.
https://www.cnre.eu/adherer

Minurne-Résistance s’est déjà rangé sans hésitation à ce mouvement et l’a fait savoir aux initiateurs du CNRE et sur les réseaux sociaux.

LE RÉVEIL DE LA « GRANDE MUETTE »

Certains généraux courageux, ayant voué toute leur carrière à la défense de la Patrie, ne supportent plus le mépris et l’abandon dans lequel des dirigeants inconscients plongent financièrement l’armée, au moment précis où on lui demande des efforts supplémentaires, tant sur des théâtres d’opérations extérieures qu’à l’intérieur de nos frontières.

Quelques jours après le 14 juillet, le général de Villiers, maltraité par le nouveau président, a démissionné avec panache de son poste de CEMA (Chef d’État-Major des Armées).

Les généraux Piquemal et Martinez ont publié le 11 novembre un communiqué commun marquant l’union de leurs 2 organisations.
https://www.minurne.org/?p=12984

Une nouvelle voix s’était fait entendre quelques jours plus tôt, le 5 novembre, en la personne du général Lorenzi, accusant Macron de remplacer des chefs militaires par des énarques incompétents
https://www.minurne.org/?p=12889

Trois mois plus tôt, une quinzaine de haut-gradés, se sentant humiliés cosignaient un courrier adressé au Président de la République, rappelant que « si l’armée est muette, elle n’est ni sourde ni aveugle ni amnésique ».
https://www.minurne.org/?p=11537

Quant au général Antoine Martinez, vice-président des « Volontaires pour la France », nos lecteurs le connaissent bien, Minurne publiant régulièrement ses excellents éditoriaux. 

LES INSOUMIS ET DISSIDENTS (Zemmour, Finkielkraut, Polony… et les autres)

Dissidents et Insoumis sont de plus en plus nombreux, mais Éric Zemmour en est l’audacieux précurseur, le premier à avoir dit « NON ! ». NON à l’idéologie dominante, NON aux discours sirupeux et convenus, NON à la bien-pensance aseptisée des médias, NON à la servitude intellectuelle, NON à la soumission…
https://www.minurne.org/?p=10042

Ce refus de se soumettre lui a coûté cher, de sa disparition (partielle) médiatique aux foudres haineuses de la XVIIème Chambre (sans oublier les menaces constantes dont il est l’objet l’obligeant à une protection policière). Doté d’une énergie hors-norme, d’une large culture historique lui permettant de mettre en perspective l’actualité, Zemmour tient bon, écrit, parle, informe, convainc tranquillement et sans haine.

Ses ouvrages sont tous des best-sellers ; il fait un tabac quand il passe (trop rarement) à l’écran, malgré toutes les embûches placées sur sa route et les interviews biaisées des « journalistes » serviles. Longtemps quasiment seul contre tous, Éric aura fait plus que quiconque pour ouvrir les yeux de ses compatriotes.

L’académicien (ex-maoïste) Alain Finkielkraut a eu, lui aussi, sa révélation. Rien ne prédestinait cet écrivain juif, philosophe soixante-huitard adepte de la « nouvelle philosophie », à rejoindre les rangs de la Résistance. Après plusieurs sorties iconoclastes, son dernier éclat lors des obsèques de J. Hallyday où il eut le courage de dire tout haut ce qui pourtant crevait les yeux fut abondamment commenté : « le petit peuple des petits blancs est descendu dans la rue pour dire adieu à Johnny ». La légende unitaire « bobo-black-blanc-beur » si chère à Chirac, venait de voler en éclats !

Finkielkraut sera donc désormais fiché comme « raciste nauséabond » par ses pairs et par les médias, ce qui est peut-être finalement un signe puissant d’indépendance intellectuelle et morale.

Des Insoumis, il y en a d’autres. Pas assez bien sûr. Et surtout pas chez Mélenchon ! Mais, de plus en plus, ils font leur « outing » en bravant par avance la mise à l’encan qui les guette.

Natacha Polony par exemple, qui, dans une harangue digne des plus grands, a osé dire ce qu’elle pensait du féminisme aussi outrancier qu’imbécile et qui est actuellement la règle.
https://www.minurne.org/?p=12940

Il y en a bien d’autres, qui parlent d’or, avec leur cœur, leurs tripes et leur intelligence.

Il y a bien entendu nos amis de RR et RL, Catherine Tasin et Pierre Cassen, précurseurs eux aussi, qui croulent sous les procès visant en vain à les faire taire.

Il y a même Michel Houellebecq, qui a osé écrire – en homme libre – ce qu’il pense de l’islam, ce qui lui vaut de figurer sur Minurne en bonne compagnie près de Voltaire, Bossuet, Chateaubriand et Tocqueville (excusez du peu) !
« L’islam ne pouvait naître que dans un désert stupide, au milieu de bédouins crasseux qui n’avaient rien d’autre à faire – pardonnez-moi – que d’enculer leurs chameaux ».

https://www.minurne.org/?p=41 

LE SOLEIL SE LÈVE À L’EST 

Quoi qu’on fasse, même en prenant dès maintenant des mesures drastiques, l’Europe comptera 70 à 75 millions de musulmans en 2050 ! La seule solution, c’est bien sûr de de stopper l’immigration, de favoriser la remigration… Et interdire l’islam !

L’Allemagne de Merkel s’est fourvoyée dans l’impasse de peur de disparaître démographiquement. En ce sens, c’est un succès ! Son taux d’accroissement démographique va évidemment bénéficier de l’invasion musulmane commencée il y a 3 ans. L’Allemagne va rajeunir et ne disparaîtra donc « que » culturellement. C’est un choix. Mais est-ce, franchement, un objectif raisonnable pour un Chef de gouvernement que de contribuer à faire périr sa culture et sa propre civilisation ?

Un quart de siècle après la chute de l’URSS et du mur de Berlin, en plein BREXIT, voici qu’une nouvelle frontière se dessine, mais cette fois-ci c’est de l’Est que vient l’espérance ! La Hongrie de Viktor Orbán, l’Autriche de Sebastian Kurz, dans un réflexe de survie historique, reconstituent tranquillement la Grande Autriche-Hongrie pour s’opposer au Grand Remplacement. Ce qui a inspiré à l’ami Zemmour cette excellente tribune sur RTL.

Évoquant l’injonction « aime ton prochain », Viktor Orbán rappelle qu’on oublie un peu vite la 2ème partie de ce commandement « … comme toi-même ! ».
« On doit en effet d’abord protéger ce que nous sommes et qui nous sommes… S’aimer soi-même signifie qu’on aime aussi notre famille, notre nation, notre culture… et la civilisation européenne ». Son message de Noël : « Les Hongrois ne se protègeront pas derrière des blocs de béton et ne regarderont pas leurs femmes et leurs filles se faire agresser le soir du Nouvel An » n’est qu’un rappel cruel du passé récent allemand ; espérons qu’il ne sera pas la prédiction d’un futur proche.

Quant à Sebastian Kurz, il rappelle une évidence : « Obliger des états à prendre des migrants ne fera pas avancer l’Europe. Ce débat n’a aucun sens ! ».

Ce n’est qu’un début. Un front commun se dessine peu à peu, réunissant, autour de l’Autriche-Hongrie, de la République Tchèque, de la Pologne et même de la Roumanie où se dessine une réforme du Code Pénal peu apprécié des fonctionnaires bruxellois. En attendant d’autres renforts… Comme le suggère Éric Zemmour dans la vidéo ci-dessus, l’Europe de l’Est montrerait-t-elle la voie à l’Europe de l’Ouest, ironique retour de l’Histoire ?

LA VICTOIRE D’ASSAD ET DE SES ALLIÉS

Macron a beau tenter désespérément de tirer la couverture à lui, ce n’est pas la France qui a vaincu l’État Islamique en Irak, ce sont bien Assad et ses alliés russes et américains !

Le ton a cependant bien changé à Paris depuis quelques semaines et la « realpolitik » tend à faire une discrète réapparition. Il faut dire qu’avec Hollande, qui ne comprenait rien à pas grand chose, ne connaissait ni l’Histoire ni la Géographie (et ne parlons pas de l’anglais), c’était plutôt la politique de Gribouille…

Plus drôle encore, Assad, pacificateur, déclarait, le 17 septembre 2017 « les chrétiens en Syrie ne sont ni des hôtes ni des oiseaux migrateurs. Ils font partie de l’origine de la Nation. Sans eux la Syrie multiforme que nous connaissons n’existerait plus »

Quelle attitude surprenante, pour un dictateur sanguinaire tel qu’on nous l’a vendu pendant des années dans les médias !

LA TRAHISON DU PAPE

Fidèle à lui-même, mais sûrement pas à son Église, le Pape a remis une bonne couche immigrationiste à l’occasion de Noël, prenant sans vergogne quelques libertés avec l’Histoire Sainte, prétendant que Joseph et Marie étaient de pauvres migrants fugitifs (suivez mon regard).

C’est bizarre, ça… Je croyais qu’ils allaient se faire recenser sur injonction d’Hérode. Tout fout le camp !

Le Pape a évoqué tous ces pauvres peuples qui souffrent, enfin… pas tous. Surtout les Palestiniens. Mais j’ai beau avoir tendu l’oreille : pas un mot sur les chrétiens martyrisés dans le monde. Sans doute passés au compte « Pertes et Profits » de la comptabilité vaticane ?

Il apparait de plus en plus clairement que ce sinistre Pape trahit son magistère et la chrétienté toute entière. Ça commence d’ailleurs à se voir un peu trop, et je ne serais pas étonné qu’il lui arrive malheur, à celui-là. Une infection soudaine, du même type qu’avait subi Jean Paul Ier. Il y a de dangereux virus à Rome…

Toujours prêt, et toujours à la pointe de la collaboration, Der Spiegel (équivalent teuton de L’Express) titre « Jésus le musulman » pendant que sur les réseaux sociaux circule le joli et très explicite néologisme « chrislamisation ». Tout cela prend un air de fin de règne, non seulement du pontificat de François l’Argentin, mais du pontificat tout court.

Pendant ce temps (eh oui, nous avons toujours 2 papes, comme au temps d’Avignon), Benoit XVI l’Allemand, 90 ans, ronge son frein en attendant le Jugement Dernier.

Jean Paul II est bien loin, qui écrivait en 1994 dans « Entrez dans l’Espérance » :

«  Le Dieu du Coran est appelé des plus beaux noms connus dans le langage humain. Mais, en fin de compte, c’est un Dieu qui reste étranger au monde. Un  Dieu qui est seulement Majesté et jamais Emmanuel, “Dieu-avec-nous”.
L’islam n’est pas une religion de rédemption. Il n’offre aucun espace à la Croix et à la Résurrection. Jésus est mentionné, mais seulement comme prophète qui prépare la venue du dernier de tous les prophètes, Mahomet. Marie aussi, la Vierge-Mère, est nommée. Mais le drame de la Rédemption est complètement absent. C’est pourquoi non seulement la théologie mais encore l’anthropologie de l’islam sont très éloignées de celles du christianisme. »

Il y aurait encore bien d’autres choses à écrire, en cette fin de l’An de Grâce 2017. Mais ne retenons qu’une chose : nos peuples ont ouvert les yeux. Ils sont en train de relever la tête, ils se redressent, ils ont enfin compris le danger qui les guette…

Ils vont combattre !

Meilleurs Vœux à tous !

Marc Le Stahler
27/12/2017