Les bienpensants, les médias célèbrent avec gourmandise l’activité tous azimuts de Macron-Jupiter, soulignant sa volonté de faire ce qu’il a dit, de faire bouger les choses et de surmonter les blocages de la France.
En fait, Macron ne fait pas bouger les choses, il les agite. On est très loin des solutions pérennes, et l’opinion publique risque fort de vouer aux gémonies le roi de la « com » quand elle se sera rendu compte d’une réalité bien éloignée des promesses.
- L’apprentissage
- L’indemnisation du chômage élargie aux professions libérales, sans avoir de financements
- La suppression de la taxe d’habitation (TH), sans avoir le début du financement pour compenser les ressources des collectivités privées de cette taxe ; une ministre annonce la création dun nouvel impôt mais dès le lendemain, Bruno Le Maire dit le contraire…
- La suppression des APL dont le coût est supporté par les bailleurs sociaux qui se retrouvent en équilibre précaire, ce qui va engendrer une baisse de production des logements sociaux. Belle politique de Gribouille !
- La réforme territoriale en région parisienne qui provoque critiques sur critiques, quelle que soit la solution envisagée
- La réforme de la carte judiciaire, sujet très sensible pour les avocats de province qui tirent souvent le diable par la queue
- Le défi des migrants illégaux qu’il promet d’expulser alors qu’il est quasi impossible de le faire en raison de la complexité des lois française et européenne
- Les prisons et la colère des gardiens face aux intégristes islamistes qu’il faudrait expulser
- Les zadistes qui veulent en découdre, forts de leur victoire à Notre-Dame-des-Landes suite à la capitulation en rase campagne de l’État-Macron. Il fallait sauver l’icône Hulot ! Cette décision est catastrophique car elle consacre le non-respect de la loi.
- La mise au pas de la presse « qui doit être tenue à distance » et la limitation de la liberté d’expression au nom des « fausses nouvelles » ; est-ce une autocritique d’E. Macron ?
- Les travailleurs détachés dont la question reste entière malgré les cris de victoire, car elle ne peut se résoudre dans le cadre des Traités qui consacrent la libre circulation des travailleurs au sein de lUnion européenne. Macron-Jupiter va-t-il avaler son chapeau de l’euro-béatitude ?
- En visite en Afrique, E. Macron bat la coulpe de la repentance et qualifie à nouveau la colonisation de crime contre l’Humanité. Et de flatter son auditoire en prônant le retour des œuvres d’art africaines, ouvrant ainsi, en totale irresponsabilité et au grand dam des conservateurs de musées, la boîte de Pandore.
Jacques Myard