L’Amérique profonde, XIXème siècle
Imaginez que vous vivez dans une petite ville de Caroline du Sud au XIXème siècle. La ville est tranquille, la police veille. Mais vous savez que chez vos voisins, il s’est passé des choses étranges. Leurs deux fillettes ont disparu, leur grand garçon a été retrouvé inanimé, tabassé, mais refuse toujours de dénoncer ses agresseurs. Vous apprenez que cela se passe ainsi depuis des années dans de nombreuses familles de la ville, principalement chez les « blancs », mais aussi chez les autres, en représailles, semble-t-il, après qu’ils soient allé dénoncer les faits à la police ou en parler à la gazette du coin. Et l’on s’étonne que vous ne le sachiez pas, puisque « tout le monde » est au courant.
Bon ! pensez-vous. Si la police et la presse ne font rien, je vais aller voir l’association des suffragettes qui manifestent de temps en temps contre les violences faites aux femmes, et le pasteur qui prêche l’amour entre tous les hommes sans distinction de statut social et de couleur. Vous parlez de choses et d’autres avant de poser avec un air de naïveté la question « Il paraît que… Oui… mais le bruit court… » et les suffragettes féministes comme le prêtre vous conseillent de n’en pas parler pour évier le scandale qui rejaillirait sur toute la communauté, peut-être sur toute la ville si l’affaire s’ébruitait dans le pays, peut-être même jusqu’à la Nouvelle Orléans. Et puis, vous savez, « les gens exagèrent toujours ». Vous rentrez chez vous et vous vous taisez, puisque toutes les autorités morales semblent le souhaiter.
L’Angleterre, aujourd’hui
Revenez brusquement au XXIème siècle. Vous vous dites que… c’était courant en Caroline du Sud au XIXème siècle, dans un état « « raciste ».
Eh bien, sachez que cela se produit encore au XXIème siècle en Europe, sous nos yeux, depuis les années 80. Que la police a noté les dénonciations de viols, de tortures et de meurtres, mais, à la demande des autorités et du conseil municipal, déconseillé aux victimes de porter plainte et même menacé celles qui disaient vouloir en parler à un journaliste. Sachez aussi que les juges qui en ont eu vent n’ont pas réagi. Les journalises non plus. Pourtant, il y a eu plus de 4.000 victimes depuis 1980. Plus de 4.000 ! Et la police n’a rien fait, pas d’enquêtes, pas d’arrestations.
Voilà une ville où, pour elle seule, on dénombre un millier de fillettes, de garçonnets disparus. Soit la ville n’est pas si petite : 170.000 habitants environ. Mais quand même ! 1.000 ont été enlevés et personne n’a rien dit ?
L’affaire a fini par fuiter. Le chef de la police a expliqué aux enquêteurs que les premières fois où des parents sont venus le voir, il les a écoutés, tout noté, enquêté. Mais quand il a alerté sa hiérarchie en donnant les noms des victimes et des agresseurs présumés, on lui a conseillé fermement, après avoir consulté les autorités politiques, de classer l’affaire et les suivantes s’il y en avait, « sinon, nous serons accusés de racisme ». Même réponse de la presse locale : le silence par peur d’être accusés de racisme par la presse nationale, les associations antiracistes et les autorités gouvernementales.
Prenons ce risque. Il faut savoir de temps en temps mettre les pieds dans le plat au nez des politiciens, des associatifs antiracistes et des journalistes dans leur caca raciste et sexiste.
La ville s’appelle Telford, à une cinquantaine de kilomètres de Birmingham, en Angleterre [1]. Mais il ne faut pas croire que Telford soit un cas unique. Un millier de victimes à Telford, mais 3 milliers de plus dans d’autres villes du pays. Pour le moment… Car l’affaire est connue depuis peu et d’autres témoignages et plaintes peuvent venir.
Les premières révélations, en 2013, faisaient état de cas s’étant déroulés entre 2010 et 2012. Cette fois, après plus d’une décennie d’hésitation, le chef de la police a pensé qu’il fallait que ça cesse. Les coupables ont été arrêtés, jugés et condamnés pour viol, proxénétisme de mineurs, incitation à la prostitution et trafic sexuel d’être humain. Au procès, des rapports d’enquête de la police ont été lus « Des rapports indiquent que des viols collectifs ont eu lieu, par des files d’attente d’hommes (les « tournantes » françaises) tandis que les filles étaient retenues en otage pendant des heures, voire des jours – tout en étant forcées d’écouter les cris des filles dans les autres chambres avec d’autres hommes » (Channel 4).
La presse locale en a fait quelques articulets, sans plus. The Times, The Guardian ? Motus ! Même silence dans la presse française, Le Monde (1 article très modéré en août 2014), Libération, d’habitude si prompt à dénoncer le machisme et le harcèlement des « gros porcs blancs » comme Weinstein.
Depuis, les associations réalisant qu’elles risquaient d’être accusées de non-dénonciation de crimes, ont fait semblant de découvrir le problème et ont enquêté, sortant de leurs archives les cas qui leur avaient été signalés depuis 1980. Elles se sont défaussées de leur responsabilité en accusant la police. Puis le gouvernement, inquiet d’éventuelles répercussions sur des personnages haut placés – entre autres ceux qui avaient fait taire le chef de la police de Telford – a pris l’enquête à bras le corps.
C’est tout récemment, début mars 2018, que de nouvelles enquêtes à Telford ont montré que plus de 1.000 enfants (la plupart des jeunes filles de 11 à 15 ans, essentiellement « de type caucasien », mais aussi pakistanaises) ont été drogués, maltraités, violés, souvent revendues à des réseaux de proxénètes et parfois tuées. Souvenons-nous que les Caucasiennes, donc blanches, étaient le gibier préféré des barbaresques turcs et algériens qui venaient, jusqu’au début du XIXème siècle, razzier les côtes nord de la Méditerranée, à Èze-sur-Mer (entre Beaulieu et Monaco), par exemple.
D’autres villes se sont réveillées à leur tour et l’on atteint, pour le moment (pour l’Angleterre) plus de 4.000 cas d’enlèvements, prostitution, viols, tortures, meurtres sur enfants mineurs, une majorité de fillettes, principalement blanches, mais des garçonnets aussi. Du coup, on commence à enquêter en Allemagne et en Autriche. Mais à quand en France ?
En Angleterre, les travailleurs sociaux étaient au courant de ces abus depuis les années 90’.
Le Daily Mirror a enquêté, révélant des cas emblématiques : une mère et quatre enfants assassinés, deux enfants et leur mère assassinés par un dénommé Azhar Ali Mehmood. Au total, plusieurs centaines de criminels identifiés. Moins pusillanime que la presse française, la presse anglaise révèle que les auteurs étaient très majoritairement d’origine ethnique pakistanaise et bangladeshi et de religion musulmane. Et cite des noms : Ahdel Ali (25 ans) condamné à 26 ans de prison dont 18 fermes, Mubarek Ali (29 ans), son frère, condamné à 22 ans de prison dont 14 ans fermes, mais discrètement relâché au bout de quatre ans, en septembre 2017 « pour bonne conduite » (une pétition déjà signée de 2.000 personnes circule à Telford pour le faire réincarcérer), Mohammed Ali Sultan (26 ans), Tanveer Ahmed (40 ans), Mohammed Islam Choudhrey (53 ans), Mahroof Khan (35 ans), Mohammed Younis (60 ans), etc. J’ai bien cherché, en vain, un nom qui ne soit pas issu de la « majorité d’origine ethnique pakistanaise et bangladeshi et de religion musulmane ».
Les associations antiracistes, féministes et les services sociaux sont au cœur du scandale, depuis que l’enquête a révélé qu’ils avaient reçu 715 plaintes rien qu’à Telford sans réagir, et que les services sociaux ne donnaient pas suite en prétextant que les fillettes mineures étaient des prostituées professionnelles (à 11 ans ?) Alors, rejeter la faute sur la police qui, selon eux, « refusait d’enquêter », ce qui fut vrai dans les premières années, mais ça passe mal dans la population. Comme dans tous les pays, on sait qu’une association antiraciste ou féministe sait se faire entendre quand elle le juge nécessaire et nombreux sont les anglais qui pensent maintenant qu’elles agissent en fait en fonction de la couleur de la peau des victimes, donc par racisme. Car s’il s’était agi, ne fut-ce que d’une douzaine de jeunes musulmanes violées, torturées et tuées par des mâles blancs, il y aurait eu des manifestations antiracistes dans toutes les villes d’Angleterre et le gouvernement aurait été pris à partie pour agir.
Joanna Williams, journaliste du magazine Spiked, s’étonne que ce qui semble être le pire scandale d’abus sexuels sur des enfants de Grande-Bretagne ait reçu relativement peu de couverture et ne fasse pas la « Une » des journaux, alors que depuis plusieurs mois, le harcèlement des femmes est dénoncé, par exemple par le mouvement #MeToo en Angleterre, #dénoncetonporc en France dont elle dénonce l’hypocrisie et le « silence assourdissant ».
« Grooming Gang: “White Women Are Good for Only One Thing – for People Like Me to F*** and Use as Trash” », Breitbart, 10 août 2017. (Traduction : « les femmes blanches ne sont bonnes que pour une chose pour les gens comme moi : à b….r et utiliser comme des ordures »).
Ce n’est pas du racisme anti-blanc, ça ?
L’antiracisme poussé à son paroxysme a donc tué. Il tuera aussi demain… Surtout, ne rien dire qui puisse fissurer le mur du mensonge du multiculturalisme-heureux, du bonheur-à-plusieurs qu’est le « vivre ensemble ». On se souviendra d’ailleurs que l’inénarrable Caroline De Haas avait twitté, peu après les évènements de la soirée du réveillon 2016 dans la ville de Cologne : « Ceux qui me disent que les agressions sexuelles en Allemagne sont dues à l’arrivée des migrants : allez déverser votre merde raciste ailleurs » [2].
« Avec de telles féministes aveugles, des pouvoirs publics suffisamment stupides pour flatter toutes les manifestations communautaires les plus rétrogrades, et une opinion publique anesthésiée par le politiquement correct le plus crasse, il est à prévoir que des cas comme ceux de Telford ou Roterham [3] ne sont que les premiers d’une longue série. » (Gabriel Robin, L’incorrect)
Allemagne : un petit tour en image
[cliquez sur l’image pour visionner le vidéo − sous-titrée en français]
… et ne croyez surtout pas qu’il s’agisse d’un « montage » comme diraient les idiots-utiles de la pieuvre mondialiste !
L’Imprécateur
20/03/2018
[1] Telford est une ville nouvelle anglaise de l’autorité unitaire de Telford et Wrekin, dans le comté du Shropshire, à environ 21 km à l’est de Shrewsbury et à 48 km à l’ouest de Birmingham.
[2] Caroline De Haas, née le 10 septembre 1980 à Bourg-en-Bresse (Ain), est une militante féministe et femme politique française (ancienne du PS, démissionnaire, candidate aux élections législatives de 2017 dans la 18ème circonscription de Paris soutenue par le PCF, EELV et Nouvelle Donne). En février 2018, elle affirme qu’« un homme sur deux ou trois est un agresseur sexuel ».
[3] À 70 km à l’ouest de Manchester.
ADDENDUMS : … et en France ?
La Loi « asile-immigration » décortiquée par Stéphane Ravier, Sénateur FN des Bouches-du-Rhône, Maire du 10ème arrondissement de Marseille
[cliquez sur l’image pour visionner la vidéo]
Commentaires de Me Goldnadel sur la situation en France
Mais il y a peut-être encore pire : l’incroyable omerta qui couvre pour l’heure en France les crimes sexuels autour des filles blanches ayant été découverts dans la commune anglaise de Telford.
Près de 1.000 jeunes filles ont fait l’objet de viols collectifs et de trafic de proxénétisme violent de la part d’hommes issus principalement de la communauté pakistanaise. L’affaire, connue depuis plusieurs mois, vient de prendre désormais une dimension extravagante et met en cause la police et les médias.
À l’époque de « Balance ton porc » où les violences faites aux femmes font l’objet d’une attention obsessionnelle permanente, le silence qui entoure ce drame immonde prend un tour invraisemblablement obscène et scandaleux.
Je renvoie notamment aux articles du Birmingham Mail et du Mirror du 11 mars 2018 ainsi qu’à la note Wikipédia en français issue de la note anglaise qui vient d’être ainsi complétée :
« Suite aux nouvelles révélations en mars 2018 dans le Sunday Mirror, la journaliste Johanna Williams du magazine Spiked, s’émeut que ce qui semble être le pire scandale d’abus sexuels sur des enfants de Grande-Bretagne ait reçu relativement peu de couverture et ne fasse pas la une de journaux tels que le Guardian ou le Times, alors que depuis plusieurs mois, le harcèlement des femmes est dénoncé comme par exemple par le mouvement Me_Too dont elle dénonce l’hypocrisie et le silence assourdissant ».
Comme de nombreux journalistes anglais le reconnaissent désormais, ces nouvelles révélations sont issues d’enquêtes du Daily Mirror et ont montré que l’étendue des abus était beaucoup plus vaste que ce qui avait été révélé auparavant.
À l’époque de « Balance ton porc », le silence qui entoure ce drame immonde prend un tour invraisemblablement obscène et scandaleux.
« Comme dans les autres affaires similaires, les auteurs étaient très majoritairement d’origine pakistanaise et bangladaise et de religion musulmane. Par crainte d’être considérées comme racistes, les autorités ont longtemps refusé d’enquêter » (Steve Bird The Telegraph du 9 décembre 2017).
Pendant ce temps, les pseudo-antiracistes hystériques et les néo-féministes frénétiques à moralisme chromatiquement variable restent calmes.
La souffrance, quand elle est blanche, demeure une zone noire interdite de visite.
Gilles William Goldnadel