Le manque de cohésion intellectuelle et morale du président et de son premier ministre, ce que le président appelle l’ »intelligence complexe », est stupéfiant. Ils viennent coup sur coup de nous en donner des exemples.
Photo de janvier 2016, mode ou signe d’allégeance pour capter le vote musulman ?
Le président nous a dit qu’au nom de l’État de droit, il était juridiquement impossible de renvoyer dans son pays d’origine un assassin terroriste potentiel tant qu’il n’était pas passé à l’acte. Quelques jours plus tard, il expulsait quatre diplomates russes dont on aimerait savoir quels crimes ils ont commis hormis d’être de nationalité russe.
Quelques jours encore et, répondant à l’Assemblée à une question sur les meurtres salafistes de Trèbes, le premier ministre s’appuyait sur la Constitution pour nous expliquer, du ton d’un professeur s’adressant à des élèves débiles, que « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi. » (Constitution Art.10) Et en tira la conclusion suivante : « On ne peut interdire une idée mais sanctionner les comportements qu’elle entraîne s’ils sont contraires aux lois de la République. »
Donc, d’après lui, sont « des idées » : les prêches salafistes ordonnant, conformément aux préceptes du Coran, le meurtre des mécréants, des chrétiens et des juifs, de tous ceux qui résistent à la conversion et à la soumission, l’infériorité de la femme, l’esclavage, la prise de butin, l’humiliation des vaincus, voire l’extermination ou la castration des hommes et le partage de leurs femmes et de leurs enfants, mais les dénoncer est un crime islamophobe passible des sanctions les plus dures.
Les slogans actuels comme « pas d’amalgame », « tout islamophobe est un criminel », rappellent ceux des années 1950 à 1965 : « Tout anticommuniste est un chien ! », « Pas d’anticommunisme primaire ! », jusqu’au jour où furent mis en évidence les crimes du communisme et du socialisme soviétiques. Ou encore ceux des années 1935 à 1941 quand les communistes et la gauche socialistes recommandaient de ne pas confondre le peuple allemand national-socialiste et le nazisme. Et que les éditoriaux de L’Humanité sous la plume de Pierre Courtade recommandaient la collaboration avec l’occupant allemand, quand « en même temps », la droite commençait la Résistance.
Nous sommes aujourd’hui dans une situation similaire avec l’islam. Ce sont les mêmes, ou leurs descendants, qui prônent la collaboration avec l’envahisseur. L’islam sachant qu’il ne gagnerait pas sa conquête de la France et de l’Europe par les armes y envoie ses pauvres en leur recommandant « ne faites pas trois enfants, faites-en cinq » (Erdogan, 17-03-2017) « Dans trente ans nous serons majoritaires et nous établirons le califat », ou encore « Les gens que vous voulez diriger et ceux que vous voulez conquérir, c’est eux qui ont les écoles et les hôpitaux et les industries dont nous dépendons. Nous voulons simplement les conquérir et prendre ce qu’ils ont » (Cheikh Khalid Yasin, 10/01/2016 [1]).
Pourquoi sont-ce toujours les mêmes qui collaborent avec l’ennemi extérieur (nazis) ou intérieur (communistes, islamistes) ?
Corneille, dans Nicomède, fait poser la question suivante au roi Prusias « D’où prennent-ils (les Romains), vous vivant, vous régnant, ce droit sur votre état ? » et Prusias répond. « Ah ! ne me brouillez pas avec la république ; portez-lui plus de respect ».
« D’où les musulmans prennent-ils le droit de nous envahir et de vouloir nous imposer leur islam et leurs mœurs ? » demande la droite. « Ah, ne nous brouillez pas avec l’islam, portez-lui plus de respect » répond la gauche. C’est toujours la même lâcheté naïve de ceux qui croient que l’on peut négocier des « accommodements raisonnables » avec l’ennemi déterminé à avoir votre peau pour, comme le dit Cheikh Khalid Yasin, « vous conquérir et vous prendre ce que vous avez ». Ce que firent les socialistes en portant Philippe Pétain au pouvoir pour négocier avec les nazis.
Macron, après Mitterrand [2] et Hollande, est dans cet état d’esprit pro-islamiste. Et pour bien montrer dans quel état avancé de soumission envers l’islam il se trouve déjà, il multiplie les petits signes à l’attention des musulmans : ne pas bénir le cercueil de Johnny Halliday, saluer d’un « bon dimanche » ceux, au Touquet, à qui il tendait la main pour qu’ils la lui serrent, au lieu de « Joyeuses Pâques », inviter cent imams algériens à venir prêcher en France pendant le mois de Ramadan aux frais des contribuables, alors que les dits imams n’avaient rien demandé. Le ministre des Affaires étrangères Le Drian est allé mi-mars à Alger négocier et organiser leur venue.
C’est Le Monde et Libération fêtant joyeusement l’entrée des Khmers Rouges à Phnom-Penh pour y massacrer le peuple cambodgien. Il est vrai que Pol Pot était un grand ami de la gauche hélas française, formé dans les locaux de la place du Colonel Fabien à Paris, difficile ensuite de le désavouer quand il mit en application ce qu’on lui y avait appris.
Devancer les désirs pas encore exprimés de l’ennemi est le signe le plus flagrant de l’esprit collaborationniste. De même crier sur les toits, comme en 68, « il est interdit d’interdire », ce qu’a dit Édouard Philippe à l’Assemblée pour défendre et protéger les salafistes, et « en même temps » pondre à la chaine des lois scélérates pour faire taire ceux qui osent critiquer ou simplement demander que l’on étudie les textes islamiques avant de tout céder à l’islam conquérant au nom du vivre ensemble avec des gens qui veulent notre fin.
Alors pas question de commenter les viols de masse en Allemagne comme à Cologne, ni les milliers de viols à la chaine dans les grandes villes d’Angleterre comme à Telford, ni de reconnaître la responsabilité de l’islam dans les centaines de meurtres et d’attentats commis par des musulmans en Europe. « Pas d’amalgame », « l’islam c’est pas ça » leur soufflent les Frères Musulmans de l’UOIF, de Médiapart et de la Grande mosquée de Paris, et aujourd’hui « le salafisme, c’est une idée, pas les actes terroristes qu’on lui reproche » et ils cherchent toutes les occasions de venir le répéter à la télé et dans les journaux.
Il faut avoir « les yeux grand-fermés » comme les ont Macron et son collaborateur Philippe, pour ne pas voir que le salafisme n’est pas une « idée », mais une méthode de conquête (le « minhaj » des salafs) qui tue pour y parvenir, et que le modèle du « Frère Musulman modéré », c’est Tarik Ramadan proposant un moratoire sur la lapidation des femmes et affirmant que ces grandes provocatrices font tout pour se faire violer et en réalité y prennent plaisir !
De retour d’Algérie, Gérard Collomb déclarait, mi-mars, qu’il fallait « que l’islam redevienne cette figure de proue de la civilisation et que ce qui se fait en Algérie en la matière [était] extrêmement intéressant ». Monsieur le ministre voudrait-il nous exposer sa conception personnelle de la « civilisation » ? Si cela consiste à conquérir des peuples par la force du sabre et de l’arc, aujourd’hui de l’explosif et du couteau, faire la chasse aux juifs, déporter une vingtaine de millions d’esclaves dont deux d’européens « caucasiens », châtrer la plus part des hommes et mettre les femmes dans des bordels privés plus ou moins luxueux appelés « harems », piller les pays conquis, récupérer leurs élites scientifiques pour les convertir sous la menace et raconter ensuite que ces « musulmans » on tout inventé grâce au Coran et à l’islam [3], alors oui, de ce point de vue ministériel, l’islam fut une grande civilisation.
L’Imprécateur
08/04/2018
[1] Cheikh Khalid Yasin est un prêcheur ambigu mais brillant et convainquant. Il se réclame du salafisme, du minhaj des salafs salih (l’école – ou méthode – de l’islam pur des origines), mais en même temps déclare « je dois être soufi ou bien je dois être salaf… ou bien je dois être wahab ! » : du macronisme type ni de droite-ni de gauche ! Pour cette raison, et parce qu’étant de naissance américain (il prêche à Sheffield en Angleterre après avoir été l’imam de la mosquée Siraj Wahhaj à Brooklyn) il tente de faire accepter l’islam aux mécréants en concédant, pour obtenir leur conversion, quelques accommodements avec la charia, comme la mixité hommes-femmes, il n’est pas reconnu comme tels par les Salafiyyeen. Exemple, ils lui ont officiellement et vertement rappelé « le commandement d’Allah et de son prophète qui ont interdit la mixité entre hommes et femmes ! ».
Depuis l’intervention du premier ministre Philippe à l’Assemblée, nous savons que le refus de la mixité hommes-femmes (et de l’égalité puisque dans la charia une femme est légalement un demi-homme) est une « idée » qui n’entraîne aucun trouble à l’ordre public ! (réf. Le site salafiste francophone http://www.3ilmchar3i.net/article-qui-est-khalid-yasin-115053705.html).
[2] Dans les années 90, Tariq Ramadan devait être expulsé de France, la DST ayant découvert qu’il était radicalisé et prêchait le djihad et la charia « en sous-main ». Mais Mitterrand annula la décision.
[3] Ali Ibn Tabari, rédacteur de la première encyclopédie de médecine « arabe » était juif ; Avicenne était ouzbek (donc d’ethnie perse) et avait appris les mathématiques avec un herboriste indien ; Abdullah ben Salam, un autre grand « savant arabe » qui officiait à Médine en médecine et chirurgie était juif ; à la faculté de Cordoue, la totalité du corps professoral était composée de juifs, d’espagnols ou venant d’autres pays européens, grammairiens, linguistes, mathématiciens, médecins, etc. En résumé, les mathématiques « arabes » sont indiennes, la médecine « arabe » est juive, la philosophie « arabe » est grecque, les instruments de navigation et la boussole, qu’Obama a attribué aux arabes, sont chinois, etc. Une fois les conquêtes arrêtées, il est apparu que les arabes étaient incapables d’inventer quoi que ce soit. Depuis 1901, création du prix Nobel, il n’y a eu que deux musulmans nommés, dont l’un, est indien. « Les juifs, avec 0,2% de la population mondiale ont reçus près de 22% des prix Nobel, les arabes avec 23% de la population mondiale ont reçu 0,5% des prix Nobel » (Wikipédia).