Le fait est passé inaperçu.
Comme à leur habitude, les médias sur les sujets sérieux ne disent rien.
Si.
Il y a bien un article du Figaro. Mais c’est un pur exercice de désinformation.
L’article nous explique qu’à “la rentrée 2018, 47.000 futurs médecins, pharmaciens, sages-femmes ou infirmiers doivent conduire des missions de prévention dans les écoles, les entreprises, les maisons de retraite et autres « milieux » de vie”.
Cette réforme importante pour les étudiants en médecine et les autres professionnels de santé concernés serait une “promesse de campagne” du président Macron.
La vraie question est de savoir « à qui » cette promesse a été faite.
Aux électeurs ? Aux administrés ?
Quel intérêt aurions-nous à voir arriver dans tous nos lieux de vie collectifs des étudiants à peine modelés par leurs études et sans connaissance de la “vraie vie” nous expliquer comment nous devons vivre et mourir ?
N’est-ce pas plutôt un excellent dispositif de conditionnement de nos jeunes diplômés au service de l’industrie pharmaceutique et du gouvernement ?
Vous allez me dire que je suis devenu “parano”, comme on dit dans les films. Mais les retours que j’ai du terrain ne font que confirmer mes craintes. Vous allez comprendre pourquoi.
Des ateliers pour enfants
Car sur le papier, cette réforme n’a rien de bien méchant. Les ministres de la Santé et de l’Enseignement supérieur, Agnès Buzyn et Frédérique Vidal, ont présenté la réforme à Angers. Il s’agit pour les étudiants d’aller éduquer le bon peuple, notamment les enfants, en se focalisant sur cinq thèmes prioritaires. L’article du Figaro mentionne les thèmes suivants :
- Les bienfaits d’une bonne alimentation et de l’activité physique ;
- La prévention des addictions (alcool, tabac, etc.) chez les ados ;
- L’information sur la vie sexuelle et les moyens de contraception.
Les étudiants iront dans les écoles jouer les animateurs et rappeler aux enfants que le tabac tue et que les fruits et légumes sont bons pour la santé.
Quelle promesse de campagne !
Un service sanitaire, quasi « humanitaire »
Naturellement, ce service sanitaire imposé aux étudiants est présenté comme une mesure solidaire et économique. Notre journaliste nous explique que les premières expériences vont être menées dans des lycées situés en zones sensibles où “le renoncement aux soins est plus important” que la moyenne nationale.
Cette mesure doit permettre de “favoriser la collaboration entre professionnels tout en luttant contre les inégalités territoriales d’accès aux soins”. Beau programme.
Et c’est une mesure importante de la stratégie de prévention du gouvernement. On nous rappelle que les coûts sociaux du tabac, de l’obésité et de l’alcool sont “considérables”.
Voilà pour la vision “bisounours” ou officielle de la réforme.
Et si on disait la vérité ?
Mes retours du terrain sont différents de ce que j’ai lu dans cet article. Le nouveau service sanitaire imposé pour une durée de trois mois aux étudiants de médecine et autres futurs professionnels de santé est en réalité une nouvelle mesure de contrôle sur un corps médical déjà corseté.
C’est un verrou de plus pour maîtriser la communication des médecins.
Car le service sanitaire, qui dure trois mois, est obligatoire pour l’obtention du diplôme. Les étudiants à travers cette expérience seront “testés” sur leur discours.
Et quel est le premier sujet sur lequel les étudiants vont plancher ? Je vous le donne en mille.
C’est la vaccination !
À l’heure actuelle, les étudiants sont en “formation” avant d’être lancés dans le grand bain du “service sanitaire”. Ces formations sont étroitement surveillées. Les enseignants n’ont pas le droit de dévier d’un iota de la doxa officielle et les étudiants sont priés d’écouter sans trop poser de question. Joie !
Étudiants, soyez vigilants !
C’est en tout cas ce que m’ont rapporté différents étudiants et enseignants de médecine. Si vous avez d’autres échos sur la réforme, n’hésitez pas à nous en faire part. Mais pour l’instant, si vous êtes étudiants en médecine ou en pharmacie : soyez vigilants ! On cherche à vous embrigader !
Car en réalité, cette mesure “sympathique” serait un nouveau moyen subtil de conditionner les masses et de terroriser les professionnels de santé. Surtout, elle permet de mettre à disposition du gouvernement 50.000 “bébés médecins” tout empreints de leurs cours, et inquiets pour l’obtention de leur diplôme, à la disposition des autorités pour faire passer les messages qu’elles souhaitent en matière de santé. Bref, c’est une mesure de propagande !
À leur corps défendant, ces étudiants deviendront d’excellentes courroies de transmissions des dogmes créés par l’industrie pharmaceutique pour mieux vendre ses produits.
Aujourd’hui ce sont les vaccins, demain ce sera autre chose.
Qu’importe, les structures seront en places pour contrôler l’information qui circule.
On nous envoie des étudiants en médecine jouer les curés d’autrefois.
On s’est habitué à ce que les journalistes jouent ce rôle. Désormais il faudra compter avec les jeunes pousses de la médecine. La France laïque n’a plus de religion officielle. Mais elle ne manque pas de prêcheurs !
Naturellement vôtre,
Augustin de Livois
IPSN
30/04/2018