LA GAUCHE PERD PARTOUT, MAIS N’APPREND RIEN !
(L’Imprécateur)

LaREM, le parti de l’étranger qui nous gouverne avec les socialistes est en état de sidération. Partout, l’idéologie mondialiste qu’elle défend recule, avec au premier plan son étape européenne qui, elle le sait, va encore s’effriter à l’élection de mai 2019. Après le départ de l’Angleterre, les cinq contestataires de Visegrad refusent les migrants et sont rejoints par l’Italie, maintenant la Tchéquie, bientôt la Croatie qui vient de refuser le plan « migrants » de l’ONU. Et voilà le Brésil, première puissance d’Amérique du Sud qui suit le bon exemple de Trump au Nord et, avec le soutien du « petit » peuple, rejette la gauche profondément corrompue qui a amené le Brésil à la faillite économique, comme partout où la gauche a été ou est au pouvoir.

 

Emmanuel Macron lui-même voit son image de Jupiter dispensant verticalement sa sagesse européo-mondialiste à ses troupes soumises se déliter et il en tombe malade. Si cette maladie n’est pas une nouvelle ruse de l’acteur de théâtre qu’il est avant toute chose, pour tenter de faire croire à ce peuple français qu’il méprise qu’il est en fait comme eux, un président normal tout aussi normal que son prédécesseur au scooter, que Sarkozy et son malaise cardiaque, que Mitterrand et sa prostate cancéreuse.

 

Les cinq règles du manuel des dictateurs

Pourtant il avait bien appris par cœur à l’école les cinq règles du Dictator’s handbook (1) :

1 / Garder une coalition aussi étroite que possible.
Il s’agit du groupe de personnes dont le soutien est indispensable pour se maintenir au pouvoir. La taille de cette coalition diffère selon la nature du régime, mais plus elle est étroite, et plus il est simple de la contrôler. Dans ce groupe, peu importe la compétence, c’est la docilité qui prime.
L’inconvénient, on vient de le voir, c’est que Macron a du mal, beaucoup de mal, à trouver des ministres !

2 / S’entourer de personnes aisément interchangeables
Dans le but de remplacer les rivaux potentiels au sein de la coalition ou des influenceurs. Dans une démocratie, il s’agit des électeurs. C’est la raison pour laquelle certains partis, dont LaREM se positionnent en faveur de politiques migratoires qui permettent d’avoir un stock d’électeurs de rechange si les premiers votent mal.
« Si le peuple a mal voté, changeons le peuple » disait Bertold Brecht.

3 / Garder le contrôle des ressources et accroître la dépendance envers l’État.
Il vaut mieux que les autres dépendent de vous plutôt qu’ils se nourrissent par eux-mêmes. La redistribution des richesses permet d’enrichir le groupe soigneusement sélectionné des fidèles. Ainsi, le système fiscal favorise les groupes qui soutiennent le dirigeant (suppression de l’ISF), au détriment de ceux qui s’y opposent (CSG augmentée).
C’est ainsi qu’Obama gardait un nombre important d’Afro-américains et Hispaniques au chômage mais les abreuvait de subventions : près de 80 % ont voté pour Hilary Clinton en 2017.
Trump coupe les subventions mais leur donne du travail : 46 % annoncent déjà dans les sondages qu’ils voteront Trump.
Hollande faisait, Macron fait la même chose avec les chômeurs, + 26 000 au troisième trimestre 2018.

4 / S’assurer de la loyauté de ses soutiens en les enrichissant suffisamment.
Le but est d’éviter qu’ils vous remplacent par d’autres. C’est la raison pour laquelle le parti démocrate aux États-Unis dépensait autant d’argent dans des programmes sociaux, comme les gouvernements français qui préfèrent déverser « un pognon de dingues » sur les classes les plus défavorisées plutôt que de développer leur prospérité.

5 / Ne jamais privilégier l’enrichissement du peuple au détriment de la coalition au pouvoir.
Les politiques favorables aux masses ne renforcent évidemment pas la loyauté des membres de celle-ci. C’est la raison pour laquelle Jules César a été assassiné après avoir fait l’erreur d’adopter une série de mesures favorables à la population, comme une réforme fiscale abaissant l’impôt des classes pauvres, et d’instaurer un contrôle sévère sur les gouverneurs corrompus des provinces.
Ce qu’a également fait Trump avec le succès économique que l’on constate : disparition presque complète du chômage, forte croissance et nette amélioration du niveau de vie, ce qui enrage les démocrates qui perdent leur électorat subventionné.

L’intérêt du président n’est pas de bien gouverner

Ces cinq règles expliquent pourquoi il n’est pas dans l’intérêt du président et du gouvernement français de bien gouverner. Leur objectif est, après avoir conquis le pouvoir, de s’y maintenir et de garder longtemps le plus de contrôle possible sur les flux financiers de revenus. Ce qu’un banquier Rothschild comme Macron sait très bien faire.

Dans une dictature totalitaire, le pouvoir s’appuie sur une coalition étroite, souvent l’armée, mais ce peut être aussi un politburo comme en URSS ou un PC discipliné comme en Chine. Dans une dictature dite démocratique, la coalition est plus large et fluctuante. C’est pourquoi Macron combine les deux : socle étroit de fidèles et vaste parti de godillots, LaREM, qui perd régulièrement des membres mais en regagne d’autres, ce qui est parfois difficile, comme en ce moment.
Mais les principes de gouvernance sont les mêmes : impôts et diminution des libertés pour les classes moyennes et les pauvres, enrichissement des classe aisées et influentes (médias) pour les fidéliser au régime.

Pourquoi Emmanuel Macron combat Viktor Orban

Viktor Orban refuse l’empire européen de Macron et veut l’Europe des Nations.

C’est pourquoi un Victor Orban doit être combattu. Il est en train de fédérer les peuples des pays de l’Est et l’Italie derrière lui, il rappelle dans ses discours que les empires ont été la source de toutes les guerres et les oppose aux nations associées sources de paix. De plus, il détruit les espoirs de Macron d’être un jour président de la fédération européenne et de devenir l’égal de Trump, Poutine et XI. D’où la récente tournée de propagande de Macron dans les pays de l’Est pour tenter, sans succès, d’inverser la tendance. Mais les discours de Macron souvent verbeux et confus n’ont pas la force de conviction de ceux de Viktor Orban. Jugez vous même ci-dessous, j’en ai sélectionné l’essentiel car il nous concerne.

L’Imprécateur
1er novembre 2018

1 / Dictator’s handbook, de Bruce Bueno de Mesquita et Alastair Smith. Les auteurs ne font pas de distinction entre dictature démocratique et dictature totalitaire, ce n’est qu’une question de degré et de taille de la coalition qui a mené le dictateur au pouvoir, et tous respectent les mêmes cinq règles fondamentales pour conquérir, garder et développer leur pouvoir.

 


Annexe : LE DERNIER DISCOURS DE VIKTOR ORBAN (extraits)

« L’Europe n’a pas été menée sur une mauvaise route par les nations conscientes d’elles-mêmes, mais par des velléités impérialistes. Les expériences de construction d’empires et leurs instigateurs sont responsables des horribles guerres du XXe siècle, des océans de douleur et des différents ravages de l’Europe florissante. Le national socialisme et le socialisme international, le fascisme et le communisme, tous ont eu des velléités impérialistes : idéaux supranationaux, création dans des creusets d’hommes nouveaux, profits sans précédents (pour les classes dominantes qui se son expatriées avant la chute), et une gouvernance mondiale – impériale – pour garantir tout ça. Voilà ce qu’était, et semble être encore, la grande tentation qui pénètre encore et encore les âmes des puissants d’Europe. Aujourd’hui à Bruxelles, ils jouent de nouveau des airs impériaux…

Ceux qui veulent faire de l’Union européenne un empire européen sont tous sans exception partisans de l’immigration. Ils ont fait de l’acceptation de l’immigration l’étalon de l’identité européenne, et attendent que chaque pays et chaque peuple deviennent sans délai multiculturels. Aujourd’hui nous le voyons, malgré leurs forces policières et militaires considérables, ils n’ont volontairement pas défendu l’Europe des masses migratoires. Si nous (les Hongrois) en avons été capables, ils auraient pu l’être également. Ce ne sont pas les capacités qui ont manqué, mais la volonté.

L’élite bruxelloise et autres dirigeants antinationaux considèrent l’immigration comme une chance et une option, encore aujourd’hui. Une chance pour transformer l’Union européenne des Nations en empire monolithique, multiculturel et aux peuples mélangés. Une Europe sans États-nations, une élite coupée de ses racines nationales, un consortium de multinationales, et une coalition des spéculateurs financiers. Voilà qui serait le paradis de George Soros.

Nous sommes en octobre, mais tout le monde en Europe pense à mai prochain. Les élections du Parlement européen au mois de mai décideront du sort de l’Europe. Les peuples européens vont devoir décider de leur avenir. Nous autres Hongrois ne pouvons rester silencieux. Si le message n’est pas clair, il est alors impossible de se rassembler, même derrière la cause la plus importante et la plus juste. Il faut donc nous élancer en premier, et faire appel à ceux qui croient en l’Europe des Nations. Il faut faire voler haut le drapeau de l’Europe libre et forte. Choisissons l’indépendance et la coopération des Nations face au gouvernement mondial et à son contrôle. Rejetons l’idéologie mondialiste et soutenons à sa place la culture du patriotisme. Si l’univers bariolé des différentes nations peuple le monde, celui-ci en sera plus riche, et l’humanité, peut-être meilleure. Nous croyons que chaque nation est particulière, unique à sa façon, et peut illuminer le coin du monde qui lui a été confié. C’est ce en quoi nous croyons, et c’est d’ailleurs pour cela que nous nous sommes révoltés en 1956 (en 1956 contre l’URSS, en 1717 contre la colonisation islamique). Nous adorons notre culture, qui maintient et protège notre liberté. Nous croyons dans les familles fortes, nous considérons comme exceptionnelles nos traditions et notre Histoire, nous célébrons nos héros, et plus que tout, nous aimons notre patrie. Nous ne voulons et nous n’allons pas y renoncer pour faire plaisir à un quelconque empire ou gouvernement mondial. Nous ne voulons pas effacer nos sentiments patriotiques, mais au contraire, les renforcer, et même, les libérer, afin qu’ils permettent aux Hongrois d’exprimer les capacités et les talents qui sont en eux. L’Histoire nous enseigne que dans les pays souverains, la liberté est préservée, la démocratie dure, et la paix règne ».
Viktor Orban

L’Imprécateur
29/10/2018



 

2 Commentaires

  1. Vigoureux discours de Viktor Orban. Faute d’entrevoir un Orban français, nous autres citoyens devrions sans doute nous organiser pour reconquérir nos libertés concrètes, de plus en plus confisquées depuis au moins 2012. Pourquoi ? Le détail des programmes politiques, surtout centralisés, divise l’opinion, alors que la défense de la Patrie, de la Liberté et de la Tradition réunit. C’est pourquoi je crois bien davantage à l’efficacité d’une résistance des citoyens, qu’à celle des partis, ceux-ci étant plus vulnérable à la répression judiciaire. Qui aura la bonne idée de faciliter l’organisation, par les citoyens eux-mêmes, au niveau local, mais dans tout le pays, de la défense de nos libertés ?

  2. Les bobos socialos qui nous gouvernent avec l’appui du CAC40 planétaire ne voient pas (refusent de voir) la vague qui va les refouler dans les oubliettes de l’histoire. Malheureusement, après le tsunami populaire qui les balaiera l’histoire recommencera.

Les commentaires sont fermés.