En 1970, j’ai découvert accidentellement, en bavardant avec une traductrice professionnelle, que l’esclavage existait en France. Jeune cadre alors débordé de travail, mais bien payé, je lui avais demandé de me chercher une femme de ménage. Elle m’avait aussitôt conseillé d’aller à l’ambassade de Haïti, de voir un Mr X, « il va te trouver une jeune femme qui, si tu peux la loger, ne te coûtera pas cher« . J’y suis allé et me suis fait expliquer les conditions. M. X avait une très jolie haïtienne sous la main, « qui vient d’arriver« . Je la payais ce que je voulais sans la déclarer car elle était « en situation irrégulière pour le moment« , j’en faisais ce que je voulais. Mr X gardait son passeport « pour la tenir« , et je donnais 1000 Fr par mois (soit 150 € d’aujourd’hui) à ce M. X, en espèces de préférence. Surpris mais sans le montrer je lui ai répondit : « Bien, je lui installe une chambre et je vous rappelle pour convenir de sa date d’embauche« . Je n’ai jamais rappelé.
Cette forme d’esclavage dit « moderne » fonctionne toujours et partout, c’est la grande spécialité d’un certain nombre de pays musulmans, puisque la charia l’autorise.
En parler valait aussitôt des accusations de racisme, mais la BBC a réalisé sur le sujet un reportage très fouillé qui regorge de preuves montrant que l’esclavage est toujours d’actualité et en progrès. Des autorités religieuses et intellectuelles africaines dénoncent la nouvelle traite négrière organisée et financée entre l’Afrique et l’Europe par des multinationales, les ONG-néo-colonialistes de « l’aide » aux migrants, avec la complicité tacite de l’ONU, d’États africains et européens, et de la Banque centrale européenne qui y voit un moyen peu coûteux pour « maintenir des niveaux bas de salaires en Europe » (M. Renzi).
Il est utile d’en parler sans tomber dans le #dénoncetonesclavagiste.
La forme ancienne de l’esclavage a presque disparu
Il y a une vingtaine d’années, on pouvait encore voir à Zanzibar, à Stone Town, un marché aux esclaves clandestin, il en coûtait un billet d’au minimum 20 $ au chauffeur de taxi. C’était un vieux hangar à l’écart du centre ville mais non loin de l’ancien palais du sultan que l’on visite, où se trouvaient quelques dizaines de jeunes africains enchaînés en attente d’un cargo qui les emmènerait probablement en Arabie où dans le Golfe persique.
L’esclavage moderne a abandonné ce type de « stockage » trop facilement repérable. L’informatique et internet sont passés par là.
L’achat et le vente d’êtres humains (nommés « employés » pour ne pas attirer l’attention) se fait en ligne, sur des sites ayant si l’on peut dire « pignon sur rue ».
L’un des piliers les plus connus du trafic est Facebook via Instagram.
Les messages sont promus via des hashtags, et les ventes négociées au moyen de messages privés. Vous pouvez avoir des photos et vidéos des produits à vendre :
Cela dit, le marché des « employées de maison » étant en plein essor, d’autres opérateurs, utilisant des applications approuvées et fournies par Google Play et Apple Store, ainsi que sur les sites Web des plateformes de commerce électronique, s’y sont mis.
L’ancien marché aux esclaves de Zanzibar
L’ONU est au courant et… « déplore » !
« Ce qu’ils font, c’est promouvoir un marché aux esclaves en ligne », a déclaré Urmila Bhoola, rapporteur spécial des Nations Unies sur les formes contemporaines d’esclavage.
L’ONU est donc au courant ? Oui, et depuis des années, mais aucune mesure concrète n’est prise pour arrêter la traite négrière sur la toile. À croire que les fonctionnaires internationaux sont soit incompétents, soit achetés et corrompus.
En Arabie Saoudite, il y a pour se livrer au trafic l’êtres humains une plateforme similaire à 4Sale, Haraj. (prononcer Harrrrrrraach)
https://www.youtube.com/watch?v=NoZb0gX8tXk À partir de 4′ 25″
La suite de la vidéo est intéressante aussi, on y apprend que les Afro-américains ne se considèrent pas comme « américains », mais comme « une diaspora ». Cela confirme le constat fait dans les années 60 par l’historien des civilisations Fernand Braudel, selon lequel les civilisations africaines ne sont pas compatibles avec les civilisations occidentales.
L’enquête de BBC Arabic News sur l’esclavage arabe
L’enquête a été menée par BBC Arabic News dont les journalistes arabophones ont pu pénétrer ce milieu prudemment très fermé en se faisant passer pour des acheteurs potentiels. Ils ont découvert que des milliers de femmes sont ainsi achetées et vendues comme « travailleuses domestiques ou autre« . Derrière le « autre », on met ce qu’on veut, de couturière à la chaîne dans une entreprise de confection à prostitution ou maîtresse à domicile.
L’article publié par BBC ayant inquiété les fournisseurs d’accès, Facebook a réagi le premier en annonçant la fermeture d’un hashtag, un peu comme Mme Belloubet quand elle fait une conférence de presse pour annoncer qu’on a trouvé cinq radicalisés dans la police et qu’on leur a confisqué leur arme. Incroyable !
Apple et Google ont suivi en mettant quelques développeurs à travailler sur l’interdiction d’activités illégales, mais sans fermer les applications concernées et même… en en créant de nouvelles, discrètement, en parallèle !
Le site le plus populaire, 4Sale (For sale, à vendre) est toujours en activité. 4Sale permet de filtrer par race, avec différentes fourchettes de prix clairement proposées, selon les catégories.
Il n’y a pas que des femmes, des hommes aussi sont mis en vente, comme « Ouvrier africain propre et souriant« , le degré de propreté des « produits » est signalé, c’est ainsi que l’on apprend que « Les Indiens sont les plus sales« .
En pays arabes, on n’interdit pas, on légifère
La quasi totalité du marché se trouve dans les pays arabes, notamment ceux où la charia est la loi officielle. C’est normal et légal puisque le Coran autorise l’esclavage et notamment celui des Africains. Pourquoi s’en priver ?
https://www.herodote.net/622_au_XXe_si_cle-synthese-12.php
(Histoire de l’esclavage islamiste de 622 au XXème siècle)
Au Koweit, par exemple, 90 % des foyers ont une « employée » venant d’un pays pauvre. Dans le souci d’éviter les reproches de l’ONU et des pays occidentaux, des législations ont été mises en place, avec notamment l’obligation d’un contrat.
Celui-ci spécifie que l’acheteur devient le « parrain » islamique de l’esclave, il peut donc le ou la traiter comme bon lui semble : salaire, horaires de travail, passeport confisqué, sorties interdites, absence totale de vacances, femmes confinées à la maison, châtiments. Et pas de téléphone, ils pourraient appeler leur famille ou les autorités pour se plaindre…
Légalement, l’achat et la vente se font par l’intermédiaire d’agences enregistrées auprès de l’administration.
Ces agences ont des employés en Afrique, aux Philippines, en Indonésie, etc. Presque toujours des gens du pays pour faciliter les transactions avec les autorités locales. En effet, celles-ci sont parfaitement au courant de ce qui attend la marchandise achetée, mais monnayent l’obtention rapide du passeport, la validation du contrat, etc.
L’agence fait venir l’individu « acheté » dans son pays de destination, Arabie, Koweit, Qatar, Émirats… Nouvelles tractations, d’un côté avec l’acheteur qui doit payer à l’agence des honoraires pour le service rendu (en moyenne, 2000 $) et l’administration qui va accorder à l’acheteur le statut de parrain. Celui-ci obtenu, l’acheté(e) se voit retirer son passeport, n’a pas le droit ni de changer d’employeur, ni de contester quoi que ce soit, ni de s’absenter, ni de quitter le pays.
De toute façon, le parrain décidant de tout y compris des relations sexuelles de l’employé(e) dont il peut se réserver l’usage exclusif, c’est lui qui souvent prend la décision de revendre son esclave dans une transaction privée. Elle se fait en totale liberté, sinon l’obligation de faire enregistrer le nouveau parrain. L’intérêt de l’acheteur est de pouvoir voir ce qu’il achète et de l’obtenir tout de suite sans passer par une agence. Ça lui coûte de l’ordre de 3000$, parfois plus, une jeune fille pouvant monter jusqu’à 4000$.
En principe il est interdit d’importer des « marchandises » de moins de 21 ans, Mais il suffit, au moment de la demande de passeport, de jurer que la fille de 15 ans paraît jeune, c’est vrai, mais en a en réalité 21, plus un billet discrètement glissé dans le formulaire de demande plié en deux, pour obtenir de l’employé de l’administration que 21 ans soit inscrit sur le passeport.
Au trafic d’esclaves adultes s’ajoute un trafic illégal d’enfants
Selon Urmila Bhoola de l’ONU, « on voit un enfant vendu et échangé comme un bien mobilier, comme une propriété. »
Les enquêteurs de BBC, ayant trouvé une jeune fille esclave de 16 ans, ont prévenu les autorités. Celles-ci sont intervenues rapidement pour la retirer à son parrain et 48 heures après elle repartait en Guinée, les autorités ayant fait savoir que leur diligence était motivée par une infraction à la loi des 21 ans et que cela portait gravement atteinte à la réputation internationale du Koweit.
En conséquence, elles vont « scruter de près » les plateformes de diffusion des annonces internet. Mais le parrain n’a fait l’objet d’aucune poursuite, les plateformes continuent tranquillement leurs activités, 4Sale, comme Haraj.
Réaction des GAFAs ? Scandalisés, tout ça se fait « à leur insu »
Apple va rappeler aux développeurs d’applications que c’est à eux de surveiller leurs clients, et qu’il est « strictement interdit » de faire la promotion de la traite des êtres humains et l’exploitation des enfants dans les applications mises à leur disposition.
Google se dit « profondément troublé » et demande à BBC de lui donner le détail de son enquête pour qu’il puisse enquêter à son tour. Mais, Apple et Google disent ne pas pouvoir fermer 4Sale ni Haraj « qui vendent d’autres produits« .
Comme Macron à Mayotte, qui dit vouloir expulser « tous ceux qui n’ont rien à faire là« , mais en même temps dit que c’est impossible.
Comprenez que si votre annonce dit « À vendre jeune fille africaine, 17 ans, bien roulée, facile et souriante » c’est interdit. Mais si vous mettez « À vendre, cuisinière à gaz, un matelas 90, une jeune fille africaine, 17 ans, bien roulée , facile et souriante, démonte pneus état neuf, » c’est permis.
Apple et Google continuent donc de distribuer les applications 4Sale et Haraj, au motif que leur objectif principal est de vendre des biens et services légitimes.
Facebook a quand même déclaré qu’il avait interdit le hashtag arabe « خادمات للتنازل# » qui se traduit par « #bonneàtransférer »
En fait, rien de concret et d’efficace n’est entrepris, ni par les plateformes, ni par les pouvoirs publics.
Et en France où l’on stigmatise à outrance la traite négrière d’il y a trois siècles ?
En France, le reportage de la BBC est passé quasiment inaperçu. Quelques blogs le mentionnent, mais pas les plus grands, à l’exception de Dreuz-info qui en a fait un article signé Larnet, lequel rapporte les dialogues entre les enquêteurs de la BBC et environ 70 vendeurs et acheteurs arabes.
Dans la presse, seul Ouest-France en parle, peut-être pour remonter le moral des Bordelais et des Nantais stigmatisés pour leur passé de transitaires maritimes entre les vendeurs arabes en Afrique et les acheteurs colons de la traite Afro-américaine organisée par les trafiquants d’esclave arabes. Et Youtube, trop heureux que l’enquête ne l’implique pas.
Le Monde, Libé, L’Obs, Le Figaro ? N’ont rien vu, ne savent rien.
Dreuz est le seul à s’étonner de ce que « ce soient les blancs à qui l’on réclame de « réparer » l’esclavage du 18e siècle tandis qu’on ferme les yeux sur l’esclavage du 21e siècle« .
Comme disait Taubira qui ne niait pas la traite Afro-arabe, « Il ne faut pas faire porter aux jeunes des cités le poids de la faute de leurs parents« . Les jeunes français, eux, on ne les épargne pas !
L’esclavage arabo-musulman moderne est pourtant une réalité incontestable et très progressiste.
L’Imprécateur
23 novembre 2019
En fait, ce sont les bobos parisiens donneurs de leçons et toute la junte de dirigeants, journalistes fortunés, etc. qui profitent également et fort discrètement de ce néo-esclavagisme avec leur hypocrisie coutumière. Pendant ce temps, on parle du passé esclavagiste des Français très délimité dans le temps par rapport à la tradition esclavagiste arabe séculaire qui se perpétue toujours ; et on nous saoule avec ce passé.
Il y en a marre de tous ces faux ONG et autres idiots utiles incultes et abrutis qui méritent le pire. Il va falloir que ça change vite et que l’on règle les comptes à ces salopards…
Diffusons l’info pleine gomme !
… et qu’on abolisse les lois Taubira, Taubira qui n’est qu’une boule de haine venimeuse et une incapable de compétition, on va même jusqu’à dire que cette vermine s’adonne à la sorcellerie.
elle était aussi une indépendantiste armée de la Guyane, pourchassée par les gendarmes et les juges, elle et son mari. Et ça, ça été une de nos ministre !!!
Le génocide voilé, la traite arabo-musulmane, Tidiane N’diaye.
https://www.youtube.com/watch?v=jcIcd3T2BMw&t=313s