Respectons la tradition et faisons le bilan de l’année 2019.
Deux mouvements ont particulièrement marqué cette année.
=> Le premier, international, est le réveil des peuples, malgré tout ce que la gauche tenta pour le salir ou le ridiculiser en l’appelant « populisme ». Il poursuit le mouvement, commencé en 2017, de basculement dans l’échec de ce qui nous fut vendu comme un inéluctable progressisme, condition sine qua non du mondialisme. Cela nous a valu de nouveaux leaders atypiques, déroutants, parfois agaçants, mais qui tous remportent des succès économiques et sociaux impressionnants : Victor Orban (Hongrie), Donald Trump (USA), Jair Bolsonaro (Brésil), et le duo polonais Duda et Morawiecki… Ils ont rejoints maintenant par Boris Johnson en Grande Bretagne et, le dernier en date, vomi par la gauche parce que juif, reconduit à la tête du Likoud avec 72,5 % des voix, Benjamin Netanhyaou en Israël. Ils n’hésitent pas à affirmer l’identité de leurs peuples, comme le fait en Inde le premier ministre Narendri Modi qui affirme l’identité hindouiste de son pays
=> Le second mouvement, français, est l’effondrement de la gauche et du centre. La droite, malheureusement, n’en tirera probablement pas profit tant qu’elle sera incapable de s’unir en raison de la ridicule guerre des ego qui la divise.
EN OCCIDENT : LA GAUCHE EN LAMBEAUX
Aux Etats-Unis les Démocrates continuent à se ridiculiser en ne présentant à leurs primaires que des vieux candidats tous blancs et allant d’échec en échec dans leurs tentatives d’obtenir la destitution de Donald Trump.
En ce qui concerne le dossier russe, puis le dossier ukrainien, ce sont maintenant Hillary Clinton et Joe Biden qui sont accusés d’avoir falsifié des preuves. Quant à la « destitution morale » votée par le Congrès, Nancy Pelosi doit renoncer à présenter le dossier au Sénat « parce qu’il est vide » a déclaré un avocat démocrate mécontent.
En France, l’extrême gauche est quasiment en lambeaux. Jean-Claude Mélenchon a fusillé La France Insoumise par sa prestation ridicule au milieu des Allaou Akbar antisémites lors de la manifestation contre l’islamophobie. Le Parti socialiste est aux abonnés absents. La République en Marche, au gauchisme puéril, est en régression du fait de l’incompétence devenue trop visible de ses chefs. La gauche des Républicains ne se dissocie plus de LREM, et leurs derniers adhérents LR à droite ne comprennent pas leurs leaders.
La droite a un socle RN de plus en plus solide. RN ferait bien de justifier son nom de « Rassemblement » en faisant un effort pour rallier la nébuleuse des petits partis dans un grand geste d’ouverture politique et programmatique.
Mais aussi en ne s’égarant pas dans un retour auquel on sent que Marine Le Pen n’est pas insensible vers les chimères socialistes de l’étatisme et du keynésianisme.
ECOLOGIE & THEORIE DU GENRE ONT AFFAIBLI LE PROGRESSISME
Le progressisme a commis l’erreur de vouloir substituer au progrès par la science un progrès chimérique qui prétend pouvoir modifier l’évolution naturelle du climat en taxant le CO2 et un autre prétendu progrès par des mesures sociétales souvent aussi onéreuses qu’absurdes. Comme de remplacer la conception d’un enfant dans un geste gratuit d’amour entre une homme et une femme par la PMA généralisée, une mesure technique très coûteuse (4 100 à 6 300 € payés par les contribuables), ou la location de l’utérus GPA d’une pauvre femme indienne, blanche ou africaine, traitée comme l’esclave d’autrefois que son maître engrossait pour se fabriquer un esclave de plus.
Les délires du progressisme et de son corollaire, le mondialisme, qui voudrait un gouvernement mondial de techniciens coupés des peuples, a non seulement provoqué la révolte de ceux-ci, mais l’effondrement de l’Europe.
L’union des peuples européens, généreuse et séduisante des débuts, a été bafouée par une Commission de technocrates incompétents autant que surpayés qui voulaient en faire une Europe fédérale et technique peu crédible. Pour que cela fonctionne – ce n’était pas impossible – il eut fallu que la technique soit maîtrisée et produise une amélioration de la productivité européenne conjuguant une élévation générale du niveau de vie et la réduction des coûts de fonctionnement.
Il n’en fut rien, le bilan est très mauvais.
L’EUROPE RECULE DANS LE MONDE ET SE FRAGMENTE
L’Europe est un hippopotame obèse et sans défenses. Il avance moins vite que ses concurrents, Etats-Unis, Chine, Inde et Russie. Aucun de ces pays n’écoute l’Europe, tous la considèrent comme un marché à prendre… ou à détruire en l’africanisant et en l’islamisant.
À l’exception de la France qui tient encore bon au Sahel grâce à son armée et malgré toutes les bourdes diplomatiques de son président, l’Europe a abandonné l’Afrique, livrant celle-ci à la Chine, aux Etats-Unis et à la Russie. Cette dernière marche carrément sur les plates-bandes de la France avec l’accord de l’ONU, comme en Centre-Afrique où le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra a demandé en octobre dernier à Vladimir Poutine de renforcer l’aide militaire russe à la Centrafrique, avec notamment des livraisons d’«armes plus lourdes», lors du premier sommet Russie-Afrique à Sotchi.
En Afrique du Sud le génocide des fermiers blancs se poursuit en parallèle avec l’expulsion ou le massacre des Africains non-sud-africains sans que l’Europe et la presse européenne y voient à redire, « l’esprit Mandela » interdisant toute critique de l’ensauvagement du pays (1).
L’Angleterre a quitté l’Europe, l’Allemagne s’effondre en raison d’une transition énergétique conçue dans l’absurdité la plus complète, dont les deux effets majeurs sont, dans l’immédiat une augmentation sévère de ses émissions de CO2 et du prix de l’énergie, dans le futur proche l’effondrement de son industrie, notamment automobile. Il est un peu trop tôt pour dire si la Pologne montante pourra la remplacer comme leader de l’Europe Centre-Est…
La France stagne économiquement, son industrie porteuse d’emplois périclite, ses start-ups qui réussissent partent à l’étranger, son agriculture est en ruine, son commerce international s’étiole, seule son administration et ses centaines de milliers d’élus prospèrent.
Ce qui conduit à un constat surprenant : la prospérité d’un pays est inversement proportionnelle au nombre de ses fonctionnaires.
EFFET INDUIT : LE RETOUR MASSIF DE L’ANTISEMITISME
On pourrait croire que certains mouvements secondaires, en pleine explosion en 2019 – comme l’antisémitisme -, sont la conséquence de cet effondrement de plusieurs des mouvements que l’on croyait acquis, comme la mondialisation ou l’Europe. Il n’en est rien.
Noirs, musulmans, communistes… et antisémites
Le renouveau de l’antisémitisme dans le monde occidental ne doit rien à l’extrême droite comme tente de le faire croire Le Monde qui écrivait récemment craindre pour 2020 une explosion des attentats d’extrême droite.
« Après un nouvel attentat antisémite “la peur grandit” aux Etats-Unis » (2), et dans les 13 attentats antisémites commis entre le 8 et le 28 décembre, « …les agresseurs présumés étaient Africains-Américains« . Ce dont la presse de gauche a beaucoup de mal à convenir, comme Courrier International qui parle, alors que les agresseurs ont été arrêtés, de suspects « présumés » sans citer leur origine.
En Europe et en France, la très grande majorité des attentats antisémites récents ont été le fait de musulmans, ce qu’il ne faut pas dire non plus. Fake news et non-dits sur l’antisémitisme africain et musulman s’accumulent dans la presse occidentale de gauche, et même de droite, la peur des poursuites pour « racisme » terrorisant les journalistes. « …leurs auteurs sont tous des noirs américains, ce qui n’est presque jamais dit dans la presse américaine et ne l’est pas du tout dans la presse française. Ce non-dit est du même ordre que le non-dit sur l’antisémitisme islamique en France. Et si en France, on ne parle pas d’antisémitisme islamique par peur d’être traité de “raciste islamophobe”, on ne parle pas aux Etats-Unis de l’antisémitisme qui monte en puissance chez les noirs américains par peur d’être traité de raciste tout court. Le non-dit peut aller jusqu’à la dénégation et la falsification, et l’antisémite islamique américaine Rashida Tlaib, après l’attaque de Jersey City, a osé attribuer celle-ci au “suprématisme blanc” ! » (3)
MACRON ET TRUMP DISPARAISSENT DE LA SCENE INTERNATIONALE
Ce ne sont ni Emmanuel Macron, quasiment tombé dans les oubliettes, ni Donald Trump, volontairement en retrait malgré quelques interventions tonitruantes pour se consacrer au renouveau de la grandeur américaine, qui ont dominé la scène internationale.
Macron s’autodétruit par son incompétence de plus en plus évidente en matière de politique internationale et son goût pour la décadence des mœurs, comme lorsqu’il emmène en Côte d’Ivoire le rappeur « niqueur » Vegedream (4). En Afrique, comment les dirigeants africains pourraient-ils respecter un président qui aime embrasser des jeunes mâles ? Et qui affirme un anticolonialisme obsessionnel quand ils savent très bien ce que la colonisation, malgré ses abus et erreurs, a apporté à leurs pays : arrêt des guerres tribales et de l’esclavage, médecine et allongement considérable de la durée de vie, infrastructures, démocratie (hum !) et autres valeurs d’origine chrétienne, pays structurés aux frontières stables, développement de richesses dont ils ignoraient le plus souvent l’existence, commerce international et aides financières au développement à n’en plus finir…
Pire, ils se servent des erreurs de Macron pour justifier auprès de leurs peuples leurs échecs économiques puisque, un demi siècle plus tard, c’est toujours de la faute de la France « comme le dit le président français ».
Trump désengage militairement les Etats-Unis du monde, à l’exception des Amériques. Il ne renonce pas à dominer économiquement la planète, mais ne cherche pas à s’y imposer par la force comme le fait sournoisement la Chine et par endroits, au Moyen-Orient et en Afrique, ouvertement la Russie. C’est par la diplomatie qu’il a obtenu un adoucissement du nord-coréen Kim-Jong-Un et permis de renouer des rapports Corée du Sud et Corée du Nord, et par la menace économique qu’il a contraint la Chine à revoir à la baisse ses ambitions commerciales. On peut critiquer ses méthodes, mais lui il obtient des résultats.
LA SCENE INTERNATIONALE DOMINEE PAR POUTINE ET XI JIPING
Vladimir Vladimirovitch Poutine a redressé la Russie militairement, économiquement et moralement, malgré les nombreux obstacles que les Occidentaux lui opposent. Il a une présence d’une rare efficacité sur la scène internationale. Il l’a montré en Syrie en damant le pion à la coalition arabo-occidentale. Elle a commis l’erreur de se battre sur deux fronts, celui de l’armée légale de la nation syrienne et celui des islamistes de l’État islamiste qu’elle armait « à l’insu de son plein gré » en équipant de pseudos milices soi-disant « libres » qui revendaient les armes à Daesh quand elle ne le rejoignaient pas par sympathie islamiste. Il a rétabli Bachar el Assad au pouvoir et détruit Daesh. Partout on le respecte, partout il séduit malgré sa raideur apparente, comme il l’a fait avec les dirigeants africains à Sotchi récemment.
Le bon gros et souriant Xi Jiping est un tyran communiste redoutable.
Il tisse tranquillement sa toile de soie avec les routes du même nom qu’il étire autour du globe en les jalonnant, « pour leur protection » dit-il, de bases militaires souvent déguisées en « facilités portuaires » pour ne pas faire peur aux occidentaux.
Il développe en outre une stratégie culturelle d’éducation des peuples à la langue et à la civilisation chinoises, dissimulant un efficace service d’espionnage économique et militaire. Ainsi qu’une stratégie financière aboutissant à l’asservissement des pays endettés auprès des banques chinoises, toutes dépendant étroitement du Parti Communiste Chinois. Partout où il se rend, on déroule le tapis rouge pour l’accueillir.
Le seul qui lui tienne tête est Donald Trump.
Macron croyait contenir l’expansion mondiale chinoise, mais ne voit aucune malice à ce que l’une des routes de la soie arrive à Lyon par la voie continentale, (« elle pourrait aller jusqu’à Brest » a dit Xi avec son sourire malin), et l’autre à Marseille via la Mer Rouge et la Méditerranée. En Mer Rouge, elle est protégée par l’importante base militaire et marine de Djibouti.
Côté Indo-Pacifique, l’arc de défense anti-chinoise Inde-Polynésie passant par l’Australie est déjà mis à mal par la « facilité portuaire » de Santo au Vanuatu, un pied en Nouvelle-Calédonie par des accords industriels, miniers et commerciaux avec les indépendantistes calédoniens et, en Polynésie, un projet de base marine sur le grand atoll isolé de Hao au Îles Tuamotu qui sera officiellement une ferme d’élevage de poissons. Heureux hasard, le lagon de Hao s’étend sur 750 km2 avec des eaux profondes et une large passe permettant l’entrée de gros bateaux et sous-marins, idéal pour quelques cages de poissons !
De plus, Shangaï en Chine – Santo au Vanuatu, Santo – Hao aux Tuamotu et Hao – Los Angeles aux Etats-Unis sont à peu près équidistantes. Idéal pour des bombardiers.
L’Imprécateur
1er janvier 2019
2 : Los Angeles Times, 30 décembre 2019
3 : Dreuz-info
4 : « J’vais niquer des mères… sale pute, va niquer ta race«
Trump disparaît de la scène internationale ?
Il semble qu’il vienne d’infliger un démenti cinglant …
Par l’exécution du général des opérations extérieurs de l’Iran ? Si vous voulez, mais au niveau international, ce n’est qu’un fait divers spectaculaire qui a pour objectif de montrer à l’Iran qu’il n’aura pas le dernier mot en Irak comme il le croit. Et, croyez-moi, les ayatollah vont faire les gros bras mais ont parfaitement compris que si l’on peut tuer leur générél en chef, on peut tuer n’importe quel ayatollah.Ils cèderont.