Paris était, il y a un demi siècle, une ville partout agréable à vivre, que ce soit dans le 14ème petit bourgeois, le 15ème déjà socialiste-chic, le 16ème des riches, les 17ème et 18ème affairistes, le 19ème et le 20ème ouvriers, populaires et largement communistes, le 11ème et le 12ème des employés et petits fonctionnaires socialistes, le 13ème déjà un peu chinois avec ponctuellement Belleville, les 5ème et 6ème étudiants, le 7ème intellectuel, le 8ème, le 9ème et le 10ème commerçants, le 3ème homosexuel, et le cœur, 1er, 2ème et 4ème, touristiques. On circulait et se garait facilement, il y a avait partout des cafés et des bistrots, parfois « bougnats » où l’on trouvait le charbon et à boire. La propreté était partout la règle et la sécurité était partout totale, les enfants allaient seuls à l’école à pied, en vélo en bus à plateforme ou en métro.
Le constat est aujourd’hui terrifiant. Le nord et l’est de paris sont des enclaves étrangères peuplées de migrants africains de plus ou moins fraîche date qui, après les indépendances, ont quitté leurs pays devenus pauvres, dangereux et invivables pour venir se réfugier chez l’ex- colonisateur pourtant haï, chez lequel ils reconstruisent sur le mode tribal leurs communautés musulmanes et archaïques. L’ouest est resté au riches, le sud au bourgeois, le centre aux touristes, le 3ème aux homos devenus LGBT pour faire progressiste, le 13ème aux Chinois pourtant immortels (1) qui ont du céder en grande partie l’enclave franco-chinoise de Belleville aux maghrébins.
SEULS R.DATI ET S.FEDERBUSCH ONT COMPRIS LE DRAME DE PARIS
Aucun des candidats à la mairie de Paris n’a constaté cela à deux exceptions près. Serge Federbusch, soutenu par le RN et qui séduit moins de 10 % des parisiens, et Rachida Dati, presque 30 %, candidate républicaine issue d’une famille marocaine mais qui a su remarquablement s’intégrer dans la matrice française.
Rachida Dati a su comprendre ce changement de la société parisienne. Peut-être parce qu’elle-même est issue de l’immigration. Et peut-être aussi parce qu’au cours de sa campagne, elle a rencontré de nombreux électeurs dans les quartiers populaires du nord et de l’est de la capitale où se concentre l’immigration. Ces électeurs se plaignent de deux choses : l’insécurité endémique qui gangrène leurs quartiers et la présence de migrants récents qui errent au hasard des rues, les salissant de leurs déchets, de leur urine et de leurs excréments, contribuant à l’insalubrité et à l’insécurité ambiante.
Il n’y a pas que la Porte de la Chapelle « où il faudrait élargir les trottoirs » pour permettre aux femmes et filles de croiser de loin et en sécurité les groupes de jeunes africains désoeuvrés et agressifs avec les femmes, comme l’a proposé on ne sait quelle élue féministe-racialiste de gauche aussi sotte qu’inconnue.
Rachida Dati a deux thèmes majeurs dans son programme, la propreté et la sécurité et en second lieu le budget et la circulation. C’est évidemment jugé réactionnaire, raciste, et limite facho par le PC, les soi-disant rouges repeints en vert d’EELV, le PS et LREM, soit l’ensemble de la gauche parisienne.
À PARIS, LE PROGRESSISME CE SONT LES RATS ET LES PUNAISES DE LIT !
Il semble qu’ils se soient fait à l’idée que le progressisme ce sont les rats gros comme des lapins qui vaquent, même de jour, dans les rues pour y fouiller les poubelles et les ordures non ramassées, dans les jardins publics, les squares et les parcs où ils ne se gênent pas pour faire leurs besoins dans les bacs à sable des enfants.
Que le progressisme ce sont les punaises de lits parties du nord et de l’est parisiens et maintenant arrivées dans les quartiers sud jusqu’à la porte d’Orléans.
Que le progressisme c’est le métro dont l’atmosphère est l’une des plus polluées au monde, n’en déplaise à la RATP, et la foule compacte aux heures de pointe où certaines mains presque toutes bronzées sont baladeuses. Et la solution n’est pas, comme le propose une certaine gauche, de réserver des wagons aux femmes pour accroître le communautarisme-sexiste, mais de rétablir l’ordre.
Rachida Dati a choisi de s’intégrer à la société française et n’a jamais changé de cap. Elle a réussi, est devenue une jeune femme qui, a force de travail (elle fut caissière dans un super-marché), a réussi dans ses études supérieures, dans son activité professionnelle de juriste, dans sa carrière politique ensuite. Elle n’est ni fonctionnaire en retraite comme Anna-Maria Hidalgo, ni fonctionnaire parachutée comme Agnès Buzyn. Sa vie amoureuse semble un peu agitée, mais elle n’en parle pas et ne l’étale pas dans la presse et les réseaux sociaux ; c’est son problème et elle le règle seule. Elle est parfois excessive, c’est le prix de son franc-parler.
RACHIDA DATI AIME L’ORDRE ET LA PROPRETÉ
Comme tous les Français de droite, elle aime l’ordre dans la liberté et la propreté dans tous les domaines. Quand elle parle de l’immigration (elle est tout de même nettement mieux placée pour en parler que les bobos friqués et verts du 15ème et du 16ème), elle le fait de façon rationnelle et non, comme eux, passionnelle et larmoyante.
Elle a été accusée il y a un mois de « dérapage » par toute la gauche, du PC à LREM, pour avoir déclaré sur une radio que l’attentat clairement raciste ayant provoqué la mort de neuf immigrés kurdes dans un bar à narguilés de Hunau en Allemagne, était une conséquence directe de la politique migratoire folle d’Angela Merkel qui fit entrer brutalement en Allemagne un million de migrants, à 95 % économiques, sans le moindre contrôle. D’où une épidémie de viols et d’attaques au couteau. A. Merkel dit ne pas le regretter, mais passe quand même le plus clair de son temps à supplier Erdogan à coups de milliards d’euros pour qu’il cesse d’envoyer des migrants.
Rachida Dati a raison sur le fond, « Objectivement, l’arrivée massive de nouveaux migrants crée un « stress culturel » qui touche toutes les communautés et déstabilise la société dans son ensemble. L’exemple type de ce principe est le Liban des années 70, où l’arrivée des réfugiés palestiniens fit voler en éclat le fragile équilibre entre les différentes communautés autochtones (chrétiens, sunnites, chiites, druzes…). Le résultat fut une guerre civile qui dura 15 ans et causa 150 000 morts. Et c’est bien à une libanisation de l’Europe que conduit l’accueil massif de migrants« .
En France, l’augmentation du rythme des agressions au couteau (3 par jour en moyenne) et des crimes et délits (+ 18 % entre 2018 et 2019), font que la colère anti-Macron et son gouvernement monte. Seule la communauté des bobos et des hauts fonctionnaires lui restent fidèle dans les sondages (heureusement pour lui ils sont très nombreux). Mais comme en 1789, ce n’est pas la colère des nobles qu’il doit craindre, mais celle du peuple assommé d’impôts pour l’entretien des premiers de cordée et les dépenses irrationnelles de l’État régulièrement sanctionnées par la Cour des Comptes.
RACHIDA DATI VEUT RÉÉQUILIRER LES FINANCES
Cela n’a rien à voir avec l’élection municipale à Paris ? Et pourtant, c’est la même politique financière que mène Anna-Maria Hidalgo qui a augmenté l’endettement de la ville à 6 milliards, embauché des milliers de fonctionnaires municipaux (ils sont maintenant 58000) dont on ne sait trop où ils sont et ce qu’ils font, sinon qu’ils ne s’occupent qu’à minima de la sécurité et de la propreté de la ville.
Hidalgo a lancé des centaines de millions d’euros de travaux pour faire de Paris la capitale verte du cycle. Est-ce ce que souhaitent les parisiens qui travaillent ?
La socialiste Agnès Buzyn, qui s’est vendue à LREM pour survivre politiquement mais continue à affirmer « J’ai toujours été et je suis toujours de gauche« , ne sera pas différente. Seule des trois, Dati est de droite et a un programme de réduction des dépenses qui pourrait commencer par la réduction massive des 8000 et quelques chantiers lancés par Hidalgo pour faire de Paris une ville cyclable, championne du vélo, comme Pékin il y a trente ans.
Vikash Dhorasoo, le candidat footeux de LFI à Paris
Hidalgo n’a pas fait de Paris une capitale multiraciale, elle l’a transformée en capitale multiraciste, et quand les pauvres des quartiers est et nord, nourris des impôts des autres, viendront pour conquérir les quartiers encore riches, ce sera la guerre civile que même le brutal préfet Lallement ne pourra contenir à coups de balles et de grenades tueuses.
DATI SERA EN FINALE CONTRE DEUX SOCIALISTES
Dati doit affronter deux socialistes, Hidalgo et Buzyn. Même si elle arrive en tête au premier tour, ce que lui prédisent les sondages (2), elle aura du mal à gagner la mairie de Paris. Le forain la rejoindra et le néo-RN aussi, si Marine Le Pen ne le lui interdit pas, par haine de Dati (il n’y a que Hidalgo pour croire que Marine Le Pen soutient Dati). Buzyn laisse croire qu’elle pourrait s’allier à Dati, mais c’est probablement un piège imaginé par le staff de l’Élysée actuellement vérolé par le socialisme, LGBT et le coronavirus.
Heureusement pour Dati, Buzyn a commis l’erreur de prendre Gaspard Gantzer, ex-quelque chose au cabinet de Macron, comme tête de liste pour le 6ème arrondissement. Elle s’est, sur ordre de l’Élysée, mis un boulet à la cheville. L’Élysée a l’art de choisir les plus incompétents pour les placer aux postes les plus élevés et, avec Gantzer, on assiste au retour de tout ce qui vaut aux politiques LREM d’être rejetés et détestés : le sentiment qu’ils ne sont pas en lien avec l’intérêt général, et qu’ils ne défendent et n’ont jamais défendu que leurs intérêts et leur carrière. Les seuls faits d’armes de Gantzer sont l’arrivisme, l’instrumentalisation et le mépris de ceux qui lui ont fait confiance et se sont engagés à ses côtés dans la liste « Parisiennes, parisiens » qu’il a lâchement abandonnée en rase campagne pour rejoindre Buzyn « Je ne me rallierai jamais à LREM » avait-il promis. Cela va empêcher LREM de faire entendre à Paris un discours qui parlerait d’un mouvement qui s’éloigne de l’arrogance, du mépris de classe et du dédain des autres pour retrouver le goût du discours et de l’action politique.
On peut craindre pour Dati un coup fourré de Belloubet. Elle pourrait, sur ordre de l’Élysée, accuser Dati au lendemain du premier tour d’on ne sait quoi pour la plomber. Dati est une femme volontaire et courageuse, mais pourra-t-elle résister à la coalition de gauche allant du PC à LREM ? Réponse dimanche soir.
L’Imprécateur
13 mars 2020
1 : Les Chinois ne sont pas tous immortels, mais beaucoup ne meurent jamais, en tout cas leur passeport. Le vieux corps de l’un disparaît remplacé par le jeune corps d’un nouvel arrivant, et le passeport survit en passant de l’un à l’autre sans même changer de nom. Légalement c’est mal, mais socialement, cela donne une communauté active qui ne crée que de très rares problèmes à la police et aux autres : on circule en presque totale sécurité dans le 3ème.
2 : Curieusement l’institut de sondage Kantar-TNS-MB, multinationale du sondage issue de SOFRES, avait la semaine dernière placé Dati devant Hidalgo dans les intentions de vote et subitement cette semaine il l’a fait reculer derrière Hidalgo. Bizarrement, c’est le fils de Brigitte Macron qui dirige Kantar. Quelle surprise ! Mais cela montre que l’Élysée préférera la socialiste Hidalgo à la républicaine de droite Rachida Dati.
je pense que Mme Dati est une femme de caractere et de droiture j’espere qu’elle va gagner son duel, je ne suis pas alle voter ces politiciens sont a vomir mais si j’avais habite Paris j’aurai vote des deux mains pour la soutenir une fois de plus elle prouve qu’elle au dessus de la melee et surtout de cette clique de LR vendus a l’adversaire alors merci Mme Dati pour revaloriser la politique .
Merci Mme Dati de nous prouver que lorsqu’une femme est intelligente et talentueuse, elle peut réussir dans ce pays et ce, quelque soit son origine.Elle contredit par son exemple tous ceux qui se victimisent dans leur médiocrité et nous accusent de ne pas leur donner leur chance du fait de leurs origines. Mme Dati fera mieux que Mme Hidalgo car elle aime vraiment sa ville et les Parisiens.