La collusion entre la propagande nazie et la propagande islamique a commencé dans les années 30 avec les déclarations de Hadj Amin el-Husseini, Grand mufti de Jérusalem, disant en substance que le nazisme était un modèle pour l’islam et une bonne chose pour le développer dans le monde par l’extermination des Juifs.
Tuez les juifs partout où vous les trouvez, leur sang qui coule réjouit Allah
Aussitôt, Hitler y trouvant un allié susceptible de déstabiliser l’influence anglaise au Moyen-Orient et un moyen d’étendre le nazisme au-delà de ses limites eurocentriques coutumières, les efforts de propagande de l’Allemagne nazie à destination des musulmans du Moyen-Orient furent intensifiés.
Il fallait cependant faire sauter un énorme obstacle, celui de la barrière apparemment insurmontable créée par l’idéologie raciale nazie. Il fut donc décidé d’insister sur le thème « l’ennemi juif » qui trouvait un écho très fort dans le monde arabe, en créant un acteur politique en apparence réel, baptisé « juiverie internationale » tenu pour responsable de tous les malheurs du monde arabe, mais aussi occidental et notamment des causes de la guerre annoncée. Les ministères nazis concernés par la propagande (Affaires étrangères, Propagande, Armée et SS) recrutèrent des collaborateurs musulmans pour que les traductions d’allemand en arabe soient parfaites. Bien que cette collaboration entre l’islam et le nazisme n’ait duré que quelques années, se terminant naturellement avec la fin de la guerre en 1945, elle a laissé des traces qui renaissent aujourd’hui dans la propagande de l’islam intégriste, notamment les principales accusations relevant de l’antisémitisme radical. La haine profonde des Juifs partagée par les musulmans et les nazis ne relevant pas que des circonstances géopolitiques propres à la première moitié du XXème siècle, « elle se nourrit d’éléments de leurs civilisations respectives » (Jeffrey Herf, Hitler, la propagande et le monde arabe, Ed. Calman-Lévy 2012) et nous rappelle que les idéologies peuvent être simultanément des instruments servant des desseins politiques aussi bien que religieux (1).
Dans sa directive n°30 sur la politique à mener au Moyen-Orient, Hitler déclare : « Le mouvement de liberté (Freiheitsbewegung) arabo-musulman est notre allié naturel« , et l’antisémitisme radical nazi trouva aussitôt un terrain d’entente avec l’antisémitisme radical enraciné dans le Coran et les commentaires qui en ont été faits dans les hadiths. Les deux se mêlant dans les émissions de propagande qui furent dès lors diffusées jour et nuit, préparées par des groupes se réunissant à Berlin qui mélaient nazis arabophones et arabes pronazis, essentiellement des Palestiniens et des Irakiens qui ne voyaient qu’une chose : cela leur permettait de trouver un public nombreux (2) et réceptif à la lutte antijuive (Israël n’avait pas encore été recréée) dans leurs pays respectifs. Les nazis apportant leur maîtrise des techniques de propagande moderne au service d’un regain de la version fondamentale de l’islam. Mais ce n’est pas leur habileté technique qui exacerba le plus l’antisémitisme radical musulman, tout leur art consista à comprendre que certains courants de l’islam étaient autant de points d’entrée pour une réception positive du message nazi.
Cette science, l’Etat Islamique l’utilise aujourd’hui, après avoir compris que certains courants radicaux du marxisme (pas d’amalgame ! Ils sont hostiles à la « juiverie internationale » et à Israël mais aiment les Juifs) sont très perméables à la propagande profondément antisémite consubstantielle de la lutte contre le complot mondialiste et la civilisation du progrès qu’ils dénoncent aujourd’hui après l’avoir encensée au XXème siècle, et qui constitue un point d’entrée formidable pour une réception positive du message islamiste. De même que l’Allemagne poussa au djihad antijuif et anglo-saxon, l’Etat Islamique et l’islam wahabite et salafiste poussent au djihad anti-occidental : avec l’islam nous allons régénérer la société occidentale pourrie par le progrès matériel et la finance anglo-saxonne.
Sur le plan militaire, l’islam djihadiste reprend aussi une stratégie développée par les nazis. En 2006, deux historiens allemands ont découvert, en fouillant dans les archives SS récemment déclassifiées, l’existence de l’Einsatzgruppe Afrika, un détachement paramilitaire spécial formé avec de nombreux musulmans essentiellement palestiniens, sous l’autorité du SS-Obersturmbannführer ( ≈lieutenant-colonel) Walter Rauff. Il devait agir derrière les lignes de l’Afrikakorps de Rommel pour appliquer la solution finale aux Juifs du Maghreb et du Moyen-Orient (environ 800 000 à l’époque).
C’est la victoire des Australiens et des Britanniques à el-Alamein qui a empêché qu’ils passent à l’action. E.I. ne possède pas encore d’unité spécialisée dans le génocide des juifs, faute, pour le moment, de moyens financiers et humains, mais en a repris le principe pour créer des groupes de djihadistes dont la mission est de s’infiltrer dans les pays où le djihad est déjà bien implanté pour y tuer les juifs et les chrétiens.
Il n’y a plus de juifs en Libye, égorgement de 21 chrétiens égyptiens
En tant que mufti de Jérusalem, al-Husseini avait la charge d’interpréter et de dire la loi islamique, ce qu’il faisait en mélangeant religion et politique comme le prescrivent le Coran et la charria. Pris en chasse par les Britanniques, il se réfugia à Berlin, participa au recrutement pour les légions musulmanes SS et prit dès lors une part active à la propagande islamo-nazie du Reich dans des émissions radio où l’on mélangeait allègrement chansons et religion, histoires romancées et politique, pour des auditeurs dont le niveau intellectuel était jugé faible, afin qu’ils absorbent la propagande sans s’en rendre compte.
C’est un peu, toutes proportions gardées, ce que l’on retrouve en France sur une chaine du service public, France 3, dans l’émission populaire Plus belle la vie que nous a signalé un fidèle lecteur de Minurne.
Non contente de nous gaver de « vivre-ensemble » à l’heure des repas, la chaîne publique payée par notre redevance a décidé de faire notre éducation coranique grâce à un jeune couple pas si caricatural que ça, comme nous l’a prouvé un reportage récent de Zone Interdite, à Roubaix,
Ingrédients halal : Une jeune fille voilée, très douce, très gentille et très studieuse et son amoureux (en tout bien tout honneur … car elle est « pure »), un vilain petit Kévin « blanc », mauvais élève, inculte et paresseux.
Il découvre avec elle les merveilles du coran et, miracle !, aussitôt son travail scolaire s’améliore grâce à l’influence bénéfique des sourates pour les nuls, distillées et reçues cinq sur cinq sur fond d’hormones sexuelles en gestation !
Ceux qui ont décidé que les Français devaient se convertir à l’islam ont visé le public le plus malléable : les jeunes. Ils ont opté pour un prosélytisme par petites touches courtes que le cerveau, absorbé par l’histoire principale, n’a pas le temps de rejeter. Le tout, caché dans une insoupçonnable série B. Le nombre de messages subliminaux est à peine croyable.
Si le service public de la télévision encourageait avec autant d’enthousiasme le retour vers la foi catholique, il y aurait des émeutes que déclencheraient les gardiens vertueux de la laïcité sélective. Mais sur le service dit public, c’est le contraire. Arte, financée à 95 % par l’impôt, diffuse un feuilleton salace, intitulé Ainsi soient-ils, qui met en jeu cinq séminaristes. Ce ne sont parait-il que masturbations, sodomies homosexuelles, alcoolisme, drogues dures, et même adultères et avortements ! On se croirait dans le milieu partouzard des producteurs de séries télé ! La troisième saison se prépare pour la rentrée et la productrice, Véronique-nique Cayla-Combez souhaite que la série soit pérennisée annuellement sur le thème sexualité, argent et pouvoir. Refrain : Si le service public de la télévision dénigrait avec autant d’enthousiasme l’islam en décrivant la vie de cinq imams alcooliques et pédophiles, aucun mot ne suffirait pour décrire les émeutes que déclencheraient les gardiens vertueux de la laïcité sélective.
L’Imprécateur
(1) Pour en savoir plus, on trouve un résumé du livre de Jeffrey Herf en lecture libre sur le site https://books.google.fr/books?id=eAo8Wsh3tmIC&pg=PT9&lpg=PT9&dq=propagande+islamique,+traduction+arabe&source=bl&ots=fNPxz9arkK&sig=h71alBKNVe3c9R_pC2AisXUt46c&hl=fr&sa=X&redir_esc=y#v=onepage&q=propagande%20islamique%2C%20traduction%20arabe&f=false
(2) « public nombreux » : les Services de renseignement américains du Caire ont estimé que faute d’un nombre suffisant de radios en raison de la pauvreté, le nombre d’auditeurs directs n’avait pas dépassé 100 000 au Moyen-Orient et guère plus au Maghreb, mais le bouche à oreille faisait le reste.