LE REGIME PART EN EAU DE BOUDIN (Cédric de Valfrancisque)

« Marquise si votre visage/ A quelques traits un peu vieux,
Souvenez-vous qu’à votre âge/ Il ne vaudra guère mieux… »

(Vers inspirés par Pierre Corneille)

 

 

Lettre à la Marquise de Morveux d’Enarque (née Trogneux du Touquet)

Madame,

Depuis fort longtemps, voire des lustres, je ne vous ai point écrit. Pourtant il y avait matière à le faire tous les jours, tant la politique menée par le Marquis de Morveux d’Enarque, le freluquet narcissique qui vous tient lieu d’époux, est catastrophique. Comme je sais qu’il n’écoute (et ne craint) que vous, je prends ma plume pour quémander votre soutien. De grâce, aidez-nous !

Le titre de ma missive peut vous surprendre. Il m’a été inspiré le dernier jour d’avril, quand, avec mes amis, soudards à coiffe verte de la Légion Estrangère, nous fêtions autour d’agapes fort gouteuses et de vins gouleyants, la bataille de Camerone qui eut lieu le 30 avril 1863 (1).

Avant que de ripailler, nous avons chanté « Tiens, voilà du boudin ». Il ne s’agit point là d’une ode à Lili-Marlène Schiappa, l’une des gourgandines fort dévouées au Marquis, mais d’une vieille tradition de cette « phalange magnifique » qui a tant versé son sang pour le pays.

Je me suis dit que le règne du Marquis partait, lui aussi, en jus de boudin.  Il serait discourtois et fort maladroit d’accélérer sa chute car, tel un fruit  pourri de l’intérieur, il tombera de lui-même.

D’aucuns disent qu’il finira comme l’Empire romain, et pour les mêmes raisons, mais il s’agit là de menteries pour abuser le vulgum pecus qui, comme vous le savez, est bête, inculte et crédule.

Il est, hélas, également volage et fluctue au gré des alizés, même quand ces vents ne sont que des flatulences malodorantes, ce qui est le cas depuis quelques années déjà.

Vous me direz, Madame, que votre époux vient d’être réélu le plus légalement du monde à la magistrature suprême. En fait, il n’en est rien ! Comme il y a cinq ans, les banquiers apatrides et les « frères la gratouille », à coups de sondages truqués et avec la complicité de plumitifs aux ordres, ont faussé les résultats de la votation. Au second tour, comme la fois précédente, le Marquis était opposé à Madame Marine de Montretout, qui a un rôle d’épouvantail ; elle est là pour terroriser le bourgeois lequel se plaît à accroire que le danger fasciste est à nos portes. Cette grosse ficelle, inventée par François de Jarnac, Baron de Latché et de l’Observatoire, fonctionne à tous les coups.  

Mais les temps changent, Marquise, et les menteries permanentes du Marquis risquent fort d’être éventées par ce populo qu’il méprise. Vous savez, ces Gaulois réfractaires, ces illettrés, ces gens vulgaires qui « ne sont rien », qui « fument et roulent au diésel » et qui n’ont qu’à « bosser pour s’offrir un costard » et « traverser la rue pour trouver un boulot » (2).

J’ai grande crainte des périls qui guettent le royaume. Le Marquis nous dit que nos ennemis sont les Cosaques. Du coup, il envoie des armes et des munitions à son ami Zob-Ensky (3) qui combat lesdits Cosaques. Ces armes nous manqueront si, par malheur, nous devions un jour en découdre.

S’il avait un peu de jugeote, au lieu de suivre les oukases du vieux Joe Bidon qui gouverne aux Amériques, ou les avis de la Baronne Ursula Von Der La Chienne, il conserverait une bienveillante neutralité à l’égard des Moscoutaires qui sont plus proches de nous que les Américains. Nos intérêts économiques devraient primer sur la morale hypocrite et la tartufferie de ces derniers.

D’ailleurs, plutôt que de craindre le bruit des bottes des Cosaques, nous devrions nous inquiéter du feulement des babouches des nouveaux envahisseurs.

Hélas, trois fois hélas, le Marquis, qui n’aime pas les Gaulois (lesquels s’entêtent à vouloir garder leur terre, leurs traditions et leur culture judéo-chrétienne), a bien compris le parti qu’il pouvait tirer des fils de Mahomet : il rêve d’un « remplacement de population » et se voit déjà en Grand Mamamouchi  d’une Europe islamisée (4).

Il a été réélu, certes, mais dans un pays appauvri, fatigué, endetté, dépité et fracturé.

Las, Madame, sa nef ne navigue plus sur un long fleuve tranquille. Elle est comparable au  « radeau de la Méduse » et les rats quittent un à un le navire (5). 

Il y a peu, Marquise, le bon peuple adulait votre couple, tout vous souriait, vous faisiez la une des gazettes et voilà que même les journaleux les plus serviles, les plumitifs les plus reptiliens, les pires lèches-bottes, se permettent ouvertement de vous critiquer : sur les écrans, Anne-Sophie Lapeste ou Laurent Delalèche, pour ne citer que ceux-là, osent à votre encontre des remarques peu amènes voire carrément désobligeantes.     

Nous savons, Madame, que le jeune Marquis est malin comme un singe (6) et qu’il fera tout pour rebondir mais je le crois usé, dépassé par les évènements, incapable de redonner un élan à un pays  qu’il n’a cessé de mépriser. Un enfant gâté reste un sale gosse. Pour qu’il devienne un homme, il lui aura manqué quelques fessées, quelques coups de pied au cul (et un service militaire)…

Pour ma part, bien que fort désabusé, je veux bien aider mon pays. Figurez-vous, Marquise, qu’il  m’est venu une idée simple pour redorer le blason – ô combien flétri ! – de votre époux, en me remémorant  la « Fête de la musique » de 2018. Ce jour-là, le Marquis  était encore au sommet de sa popularité et de sa gloriole. Quant à vous, Madame, vous étiez la coqueluche des imbéciles et des midinettes : vous faisiez la couverture des gazettes pour shampouineuses et de la presse « people »  (sans oublier les vieilles nymphomanes – dont vous restez, encore aujourd’hui, l’égérie (7).

Ce 21 juin 2018,  vous receviez au Palais de l’Elysée – aux frais du contribuable – quelques beaux spécimens de cette « diversité » qui vous tient tant à cœur : des basanés en bas-résilles, des invertis négroïdes, des allogènes « transgenres », fiers d’être pédérastes et affichant crânement leur déviance sexuelle sur leurs tee-shirts, en gesticulant  et en braillant des insanités : l’Elysée était transformé en lupanar africain ! Je revois encore cette image: le Marquis, avec le sourire satisfait du con glorieux, et vous, vous trémoussant comme une jouvencelle au son de musiques débiles.

Ce jour-là, à l’Elysée, on a chanté : « Suce ma bite et lèche mes boules… ».

En principe, Madame, j’évite la vulgarité dans mes écrits, mais en relatant ce fait honteux, je me mets à votre niveau : celui du caniveau, du marigot ou de la fosse d’aisance.

L’Elysée n’avait sans doute jamais connu ce genre de dépravation, de bacchanale infâme.

Comme de nombreux Gaulois, j’ai eu honte pour mon pays !

Pourtant, ce 21 juin, vous étiez dans votre élément, votre monde-immonde, votre électorat de prédilection : cette faune allogène interlope (et lope tout court !) qui déteste la France et rejette ses traditions, son passé, ses coutumes et ses valeurs.

Votre époux  aime à se comparer à trois monarques qui ont marqué l’histoire de la nation :

L’Empereur Napoléon 1er, Charles le dérisoire, Seigneur de Colombey, et François de Jarnac, dit « le Florentin », Baron de Latché et de l’Observatoire.

Alors, Madame, il m’est venu une idée qui permettrait au Marquis de rebondir à défaut de se refaire une virginité (que vous lui fîtes perdre alors qu’il avait seize ans à peine).

Il lui faut créer SA propre décoration : un « Ordre » nouveau pour flagorner ses affidés.

Napoléon 1er a créé, en 1803, l’Ordre de la Légion d’Honneur. On a raconté qu’il voulait, avec cette distinction, recréer l’Ordre de Saint-Louis d’Ancien Régime.  

Beaucoup plus tard, Charles le dérisoire, Seigneur de Colombey, trouvant qu’on galvaudait la Légion d’Honneur en la donnant à n’importe qui, a créé, en 1963, l’Ordre National du Mérite (à ruban bleu). Il est vrai qu’en matière de décoration usurpée, il en connaissait un rayon : il avait reçu sa Légion d’Honneur à titre… posthume car on le croyait mort lors d’un assaut à Verdun. On apprendra beaucoup plus tard qu’il s’était rendu sans combattre. Et c’est lui qui accordera la Légion d’Honneur à Brigitte Bardot, laquelle avait montré son cul – au demeurant fort bien fait – dans le film « Et Dieu créa la femme ». Ceci répondait à une certaine logique : Charles de Colombey venait de baisser son pantalon en bradant l’Algérie française aux égorgeurs du FLN.

Et le Baron de Jarnac, me direz-vous ? Il avait été lui-même décoré de la Francisque Gallique (N° 2202) par un Maréchal de France. Par nostalgie de son passé de « résistant qui cachait bien son jeu », il fit valider ses titres de résistance en…1983, alors qu’il était aux affaires depuis deux ans déjà. Mais il n’osa pas récréer une Francisque Mitterrandienne qui aurait fait jaser.

Il demanda donc au frère-maçon Charles Hernu de créer la Médaille de la Défense Nationale. Puis Hernu sombra avec le bateau-lavoir de « Green-Pisse » (8). Depuis, on distribue allégrement « la rouge » et « la bleue ». Gaspard Monge disait à Napoléon que les décorations étaient « les hochets de la Monarchie », mais il faut croire que la « Ripoux-blique » aime aussi les hochets !

Pour marquer l’histoire, le Marquis pourrait créer la Croix (ou la Médaille) de l’Ordre des « Chevaliers de l’Œil de Bronze » destinée à récompenser les invertis les plus notoires et les plus méritants. Pour faire bonne mesure – parité oblige – il faudrait lui créer un pendant féminin. Je penche pour l’« Ordre du Gazon Maudit » (OGM ça sonne bien non ?). Et pour les transsexuels, travelos et transgenres ? Pourquoi pas  l’« Ordre de la Cagouille »  car l’escargot est hermaphrodite ?

Mais, sachant qu’il est difficile de faire un distinguo entre ces hommes-femmes, ces femmes-hommes et ceux qui se cherchent encore, on peut envisager un Ordre plus générique : « L’Ordre de la Jaquette Flottante ». Le ruban en serait bien sûr rose bonbon ou fuchsia, voire « arc-en-ciel », la couleur du mouvement  LGBT (devenu entre temps LGBTPZEADS (9)).

Pour la devise, gravée à l’avers de la médaille, nous pourrions nous inspirer de celles de ces unités de soudards virils portant bonnet rouge ou vert. On connait « Etre ET durer », « Croire ET oser », « Honneur ET Fidélité » etc…
Alors, pourquoi pas « Voile ET Vapeur » ?

Dans  une immense « Gaypride » inspirée par la fête de la Fédération, le 14 juillet 1790, on pourrait aussi « panthéoniser » un pédéraste célèbre. Par exemple, le couturier Yves Saint-Laurent, qui aimait bien « le bâton de Bergé » ou encore Jean Cocteau, Jean Marais, ou Charles Trenet …

Il faudrait également un Grand Chancelier. Les candidats possibles ne manquent pas et soyez certaine qu’ils se battront pour la place. Dans le « show biz », les médias et le monde politique, chacun ira de son « coming out », sincère ou de circonstance. Ce sera l’occasion, pour le Marquis, d’élargir son assise (10) électorale avec de nombreux ralliements.  

Le Marquis, qui aime s’exprimer en anglais, n’aura plus qu’à remplacer « La Marseillaise » par le « Gode save the Gouine »  et le tour sera joué !

Ne voyez pas, dans cette suggestion, la moindre once d’homophobie. Je ne cherche qu’à vous aider or, vous  savez, Madame, que dans la vie, on n’est jamais trop aidé.

Disons que je suis nostalgique du passé et que j’ai le droit de préférer la voile à la vapeur. 

Cédric de Valfrancisque

10 mai 2022

 

1)- Je donne cette information car je sais que le Marquis est nul en histoire.

2)- Vous qui lui avez appris la belle langue (et le théâtre), vous deviez lui mander de ne point s’exprimer comme un charretier.

3)- Son nom lui viendrait, dit-on, de sa capacité à jouer du piano avec son vit.  

4)- Mais il est en concurrence avec l’Imam Bergoglio, dit François 1er, qui réside au Vatican.  

5)- J’interdis à quiconque de rajouter « et les ratons y montent ».

6)- On peut dire ça d’un paltoquet blanc, mais pas de la dame Taubira sous peine d’être embastillé ou envoyé à la chiourme.

7)- Vous êtes un peu notre Gabrielle Russier mais, depuis cette époque, le détournement de mineur ne conduit plus en prison ou au suicide.

8)- En Français «pisse verte» alors qu’il s’agit d’un mouvement écolo… rouge.

9)- Traduire : « Lesbiennes, Gays, Bisexuels, Transsexuels, Pédophiles, Zoophiles Et Autres Déviants Sexuels ».

10)- Merci de ne point  y voir un quelconque sous-entendu douteux ou crapoteux.

6 Commentaires

  1. Mon bon Cédric (je peux ?). Qu’en termes choisis, ce texte par vous fut écrit. Je me délectai au fur et à mesure des lignes et des mots par vous choisis. Grand merci Monsieur.

  2. Grand merci, Cédric, pour ce joli texte !
    Petite remarque cependant : ce ne serait vraiment pas discourtois d’……accélérer sa chute, au tout petit monarque…..!
    Ça nous ferait le plus grand bien !

  3. Exception faite de vos piques envers le général de Gaulle à l’ombre de qui je peux plus ou moins dire que j’ai grandi puisque je suis née en 60, et qui me navrent, je dois reconnaître que j’ai toujours un vif plaisir à vous lire, vous ainsi que vos comparses de MINURNE RÉSISTANCE… En effet, je vous rejoins dans vos analyses et réflexions à… disons… 95%. Heureusement qu’il reste quelques individus de votre trempe.

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