Il serait malhonnête de prétendre que l’élite militaire et politique italienne a rejoint l’analyse de l’Imprécateur sur le conflit russo-ukrainien quand il dit que ce n’est pas Poutine qui a lancé la guerre contre l’Ukraine, mais les Etats-Unis, se servant de l’OTAN avec pour objectif d’affaiblir la Russie, pour s’en emparer plus tard.
Les Italiens ont simplement constaté et analysé avec objectivité les faits. Ils ont bien sûr, comme tout le monde, entendu la propagande belliciste de l’OTAN, de l’Union Européenne et de son président, mais ils ont réfléchi en géostratèges, constaté des anomalies et des incohérences dans les raisonnements d’Ursula Van der Leyen et d’Emmanuel Macron, et en ont tiré la conclusion qui s’imposait.
RUSSIE CONTRE UKRAINE ou LA GUERRE DE BIDEN CONTRE POUTINE
Joseph Robinette Biden la voulait, cette guerre. Il a trouvé un allié compréhensif avec Jens Stoltenberg, secrétaire général de l’OTAN, qui a besoin d’une petite guerre de temps en temps pour justifier la prolongation de cette organisation atlantique qui aurait du disparaître en 1990.
Autre alliée : Ursule Van der Leyen, nommée à la tête de la Commission européenne (sans avoir jamais été élue).
Elle est empêtrée dans une accusation de fraude financière dans quatre procès menés par la Justice allemande. Elle aurait touché plus de cent millions d’euros de Pfizer pour préconiser la vaccination pour tous et on ne sait où ont disparu ces 100 millions, peut-être le chemin que préconisait Macron quand il s’occupait des clients de sa société de conseil financier, Bab el Mektoub, immatriculée au registre du commerce de Marrakech. Maroc, puis Panama ?
Enfin, dernier allié de choix : Emmanuel Macron qui a reçu de Klaus Schwab mission de tout faire pour affaiblir la France et l’Europe.
Il est probable que le réveil des Italiens a été provoqué par le constat que les sanctions anti-russes prises par l’Europe coûtent cher à l’Italie et lui causent un tort considérable.
LE RÉVEIL DES ITALIENS
Le premier à s’exprimer (Radio-radio, le 28-04) a été le général de l’armée de l’air dont il fut le chef d’état-major, le général Leonardo Tricarico,:
« En ce moment, tous les pays de l’OTAN trahissent l’esprit du traité de l’Atlantique Nord, car s’ils ont la patience de se pencher sur l’article 1, il est écrit que tout le monde s’engage à régler pacifiquement les différends qui pourraient les affecter : vous pensez que quelqu’un essaie de le faire ?…
Je crois que nous avons tous perdu la lumière de la raison… je ne vois plus de sagesse, je ne vois plus de focalisation sur les intérêts nationaux, je ne vois plus une miette de realpolitik…
Aujourd’hui, invoquer l’esprit du traité de l’Atlantique Nord, c’est faire en sorte que tout cela s’arrête. »
Le général a raison, l’OTAN, depuis le début, n’a fait que mettre de l’huile sur le feu, notamment en exigeant de Zelinsky qu’il refuse tout contact et tout compromis avec Poutine, car ce que veulent l’OTAN et Biden, c’est que l’Ukraine intègre l’Europe et l’OTAN pour pouvoir y installer une base de missiles nucléaires visant Moscou.
Tricarico fut suivi presqu’immédiatement par le général Marco Bertolini, ancien chef du commandement opérationnel des dirigeants interarmes et ancien patron de la légendaire Brigata Folgore,
« Jusqu’à présent, la Russie n’a pas frappé un pays de l’OTAN, puisque l’Ukraine n’est pas membre de l’Alliance, et même l’évocation d’une telle possibilité ne fait qu’envenimer les esprits et réduire les possibilités de réconciliation, que je considère comme indispensables. Je répète : “indispensables”. » (Blog Strategika)
L’OTAN ET BIDEN VEULENT SURARMER L’UKRAINE, ILS LA SACRIFIENT
Jens Stolenberg parle sur Welt am Sonntag, déclaration reprise par fanpage.it.
Il déclare :
« Kiev a un besoin urgent d’armes plus lourdes, il faut intensifier les livraisons, faire plus et se préparer à un engagement à long terme », car « c’est la seule façon pour les Ukrainiens de repousser avec succès l’invasion russe. Le pays doit être préparé à une longue guerre avec Moscou qui pourrait durer des mois, voire des années »
Ce qui signifie clairement que l’OTAN et Biden veulent une guerre longue et violente qui pourrait fatiguer la Russie, quitte à sacrifier le peuple ukrainien. Ce qui met le général Tricarico en rage.
Il accorde au grand journal Il Tempo une interview : « Qui l’a autorisé à dire cela ? Toutes les règles sont en train de sauter… Stoltenberg est le ventriloque des États-Unis. »
Il en remet une couche le 9 mai dans le quotidien Libero :
« Stoltenberg (photo) ne peut pas parler au nom de Zelensky. Il est secrétaire général de l’OTAN, qui est une organisation supranationale et ne pourrait donc déjà pas parler au nom de pays individuels. Il y a ici le petit détail que l’Ukraine ne fait pas partie de l’OTAN. Ce n’est pas Stoltenberg qui peut imposer les conditions…
Depuis le début de la guerre, les deux vrais concurrents ne sont pas Poutine et Zelensky mais Poutine et Biden…
Ce n’est pas la première fois que Zelensky montre qu’il veut s’ouvrir à d’éventuelles médiations, mais il est toujours freiné par l’OTAN et les USA plus que par l’Europe.
L’Europe a disparu, sa voix n’émerge jamais que pour confirmer ce que dit l’OTAN. Et l’OTAN dit ce que disent les États-Unis. »
On aurait aimé que ce soit le président de l’Union Européenne qui soit le premier à demander à Zelensky et Poutine des négociations de paix et le respect des Accords de Minsk, mais il s’est rangé immédiatement dans le camp américano-mondialiste, ceux qui veulent « étouffer la Russie » – comme dit Bruno Le Maire -, plutôt que chercher la paix en acceptant sa demande répétée de chercher une alliance avec l’Europe. Mais cette alliance, les mondialistes de Schwab et les belliqueux démocrates américains n’en veulent pas, ils veulent leur suprématie mondiale, contrairement au raisonnable Trump dont la (sage) devise était « America First ».
INTERVENTION DE CARLO DE BENEDETTI, EX-ENNEMI DE SILVIO BERLUSCONI
Carlo de Benedetti est un grand industriel italien, ex président d’Olivetti. Quoique de centre gauche, il voit très clairement que cette guerre voulue par Biden, officiellement pour affaiblir la Russie et s’emparer de ses richesses, va aussi affaiblir l’Europe, ce qui permettra aux USA de faire d’une pierre deux coups et, en les rendant maitres des Amériques et de l’Eurasie, pour être en position de force afin d’attaquer la Chine ensuite.
Dans le Corriere della Sera, de Benedetti s’en prend violemment à l’Europe coupable de s’impliquer dans une guerre qui ne la regarde pas et qui se tire une balle dans le pied pour faire plaisir à un Biden un peu gâteux.
« Les intérêts des États-Unis d’Amérique et du Royaume-Uni d’une part, et de l’Europe et en particulier de l’Italie d’autre part, divergent absolument. Si Biden veut faire la guerre à la Russie à travers l’Ukraine, c’est son affaire. Nous ne pouvons pas et nous ne devons pas le suivre. […]
Mais l’Europe a un intérêt commun : arrêter la guerre, au lieu de l’alimenter. Si les USA veulent utiliser l’Ukraine pour faire tomber Poutine, qu’ils le fassent. Si les Russes veulent Poutine, qu’ils le gardent. Quel rapport avec nous ? ».
Carlo de Benedetti analyse les répercussions qu’ont les sanctions stupides prises contre la Russie, notamment celles prises par E. Macron. En coupant les circuits européens d’approvisionnement en croyant punir la Russie alors que le pétrole le gaz et les céréales sont en Russie, et non en Europe, de même que des réserves financières solides, il a montré sa nullité stratégique. Mais ce qui en Europe se traduira par les pénuries annoncées pour la fin de l’année par Macron, va produire des famines en Afrique et au Moyen-Orient, donc de gros mouvement migratoires supplémentaires vers l’Europe qui n’aura pas les moyens de les nourrir.
Et de Benedetti conclut : « Nous, par exemple, n’avons pas les mêmes intérêts que les pays baltes : ils craignent les Russes ; nous, la faim et l’immigration ».
L’ITALIE MONTRE LE BON EXEMPLE, CHERCHER LA PAIX PLUTÔT QUE LA GUERRE
L’Italie a eu du mal à sortir de la crise provoquée un temps par sa mauvaise gestion politique ; elle voudrait ne pas y retomber immédiatement à cause de la mauvaise gestion politique par l’Europe de la crise russo-ukrainienne voulue par Biden qui convoite le gaz, le pétrole et l’agriculture russes.
L’exemple italien pourrait convaincre les peuples européens mais plusieurs obstacles s’y opposent.
Le premier obstacle, silencieux, sournois, malsain et mortifère est incarné par Klaus Schwab le grand maitre de la mondialisation qui coiffe une bonne partie de l’élite politique, les Biden, Clinton et Obama aux Etats-Unis, ses « poulains » Macron, Trudeau, Van der Leyen, Ardern et bien d’autres dans le monde (lire l’article de Jean Goychman « Du côté de chez Schwab« )
Son objectif : réduire la population mondiale « par des épidémies, des famines et des petites guerres » pour la rendre gérable par une poignée de dictateurs qui seront ses ministres dans un gouvernement mondial. Pour cela il faut tout remettre à zéro, c’est « The great reset », par la destruction des économies, des nations, des cultures, des langues, des religions, bref de tout ce qui contrarierait sont projet d’une société où les survivants ne seront propriétaires de rien, sous contrôle social intégral. Et incultes – car la culture développe l’intelligence et l’esprit critique fauteurs de disputes donc de guerres ; une société d’esclaves obéissants, pauvres et affamés, « mais heureux », dit Klaus Schwab, puisqu’ils ne penseront pas. (Il copie en fait une citation de la Bible, Les Béatitudes, Mathieu, 5 3-12)
Le second obstacle à une prise de conscience européenne, ce sont les médias devenus le modèle de ce que souhaite Schwab pour les peuples : soumis, pauvres et nourris chichement de subventions par leurs maitres milliardaires, gouvernementaux et lobbies internationaux, ayant perdu tout esprit critique et se satisfaisant de l’insulte « complotiste » à défaut d’arguments intelligents et convaincants. Cela dit, il y a des exceptions partout, des journalistes intelligents et sachant enquêter, j’en ai compté quatre au Figaro, deux au Monde, une chez Libération (dont même les Unes n’accrochent plus comme autrefois).
Enfin, il y a l’obstacle des peuples eux-mêmes, endormis par la vacuité de ce qu’ils écoutent et voient sur leurs écrans qui leur ont fait déserter les journaux.
LES SANCTIONS ANTI-RUSSIE POURRAIENT RÉVEILLER LES PEUPLES
Heureusement – si l’on ose dire, car c’est plutôt triste – ce sont peut-être les mesures liberticides que Macron commence à distiller, souvent par des allusions, qui vont provoquer dès la fin de l’année la révolte des moutons.
Que dit Macron ? Ce nouveau mandat signera la fin du vieux monde heureux où vous viviez.
« Je suis nouveau, la France est nouvelle, vous êtes nouveaux ».
Comprenez : je vais instaurer le N.O.M, le Nouvel Ordre Mondial voulu par Schwab.
« Préparez-vous à des pénuries en fin d’année ».
Comprenez que, la pauvreté créant la docilité, on va donc provoquer des pénuries de biens et des pénuries alimentaires sous prétexte de sanctions anti-russes, des pénuries financières par plus d’impôts et des pénuries de mobilité par l’interdiction du diesel, une majoration considérable des autres carburants, essence et électricité par le plan écologie, « ce quinquennat sera effectivement écologique ou ne sera pas. »
Il ne reste plus qu’un solution si l’on veut éviter en fin d’année ou début d’année prochaine des révoltes violentes et armées, voter massivement (*) pour éviter une majorité de députés Renaissance, nouveau nom de LREM.
Une renaissance qui confirme : « on repart à zéro et vous à poil ».
Car Macron est devenu réellement dangereux pour nos vies, nos biens, nos comptes en banque, nos petits bonheurs et notre avenir.
L’Imprécateur
14 mai 2022
(*) Et en priorité « Reconquête », dès le premier tour !
Surtout pas pour Mélenchon et son nouveau label islamo-écolo-gauchiste NUPES !
Ni Macron Ni Mélenchon !
Ah ! Monsieur l’iMPR2CATEUR ! vous rendez honneur à mes ancêtres italiens car, à moins que je ne me trompe, cette guerre entre la Russie et l’Ukraine, a commencé en février 2014 avec la Révolution ukrainienne de la Dignité ! A moins qu’elle ne remonte encore un peu plus loin au 21 novemvre 2013 quand le gouvernement ukrainien a décidé de ne pas signer l’accord d’association entre l’Ukraine et l’Union Européenne.
nous sommes sur le Titanic !
Oui le Titanic qui était insubmersible soit disant, et tout le monde s’amusait à bord, l’iceberg n’était pas loin… et on a vu le résultat! Tous les français ont pris la mer (58% étaient d’accord) et ils s’amusent encore ils n’ont pas encore compris que l’iceberg les attend!