« DANS C’PAYS… » ou « PARLEZ VOUS NUPES ? » (Marc Le Stahler)

A la lecture de cet article, certains d’entre vous auront peut-être une impression de « déjà lu ». Il a effectivement été publié comme éditorial de la newsletter 642, par définition visible par les abonnés seulement. Nous testerons ici la duplication de certains éditoriaux sous forme d’articles, afin de les rendre accessibles à tous.

MLS

               

 

Jadis, nos grands-parents évoquaient avec une émotion non feinte « la Patrie » ; les instituteurs enseignaient aux enfants ce joli postulat rappelant que « chaque homme a deux patries : la sienne et la France » ; nos parents, peut-être déjà un peu moins romantiques, évoquaient encore « notre patrie, la France »…

Il faut croire que ces termes sont devenus aujourd’hui insupportables et obsolètes aux oreilles de certains de nos rejetons pour lesquels la simple évocation de la « France » (et ne parlons même pas de la Patrie) n’inspire que mépris envers cet « ex-pays colonialiste exploiteur », marqué au fer rouge par les « heures les plus sombres de notre histoire ».
« Nauséabondes », ajoutent certains, un peu moins incultes que les autres, pour faire croire qu’ils ont lu Sartre.

Ces mêmes rejetons (j’allais dire « sauvageons », mot prémonitoire et si juste de Jean-Pierre Chevènement) ont donc leur propre langage de remplacement. Enfin, langage, n’exagérons pas, plutôt un dialecte ; certains le nomment « woke » comme si, plus que d’une mode, il s’agissait d’un nouvel éveil. Mais la « nausée », aujourd’hui, ce sont bien eux qui nous l’inspirent…

Regardez et écoutez les médias. Finie la Patrie, finie la France, il faut maintenant dire « c’pays » ; c’est moderne, c’est woke, c’est NUPES. Ajoutez-y si possible un soupçon de mépris au coin des lèvres, tellement la simple évocation de l’Hexagone brûle la langue de ces mécréants.

Il y a aussi quelques slogans, des « éléments de langage », comme on dit maintenant : « Dans c’pays, la police tue ». C’est woke, ça ! Un peu comme « la République, c’est moi », proféré par un illuminé un peu chargé affrontant la visite de quelques officiels un peu gênés…

Avec l’entrée en masse de la NUPES, ce langage (et le comportement qui va avec) a contaminé l’Assemblée Nationale. On ne peut qu’être terrifiés par le niveau affligeant des débats des « élus » de cette législature. Enfin, débats, n’exagérons rien, éructations serait plus correct.

Il est clair que c’est « la bande à Mélenchon » qui mène la danse, ou plutôt la sarabande. Jamais les élus du peuple ont été aussi nuls, incultes, incompétents, braillards, sans souffle sans projet, sauf peut-être, celui d’achever ce qui reste de « c’pays ».

Mais hélas, ils ont pourtant bien été élus, ces misérables députés. Même Boyard, ex-dealer, si jeune et si stupide, si dangereux, aussi, a lui aussi trouvé des électeurs égarés ou assez pervers pour l’élire…

Idiots ? Masochistes ? Anarchistes ? Incroyable mais c’est ainsi. Ces députés hors normes seraient-il réélus en cas de dissolution ? Et que feraient tous ces électeurs abstentionnistes ? Ont-ils honte, aujourd’hui, d’avoir objectivement participé à l’effondrement de « c’pays » ?

Jadis, les élus étaient inspirés par l’envie de servir la France, ou par la cupidité, ou par la défense d’une classe sociale… On ne peut même plus évoquer cela aujourd’hui. C’est la haine, la simple envie de détruire qui sert de viatique et de programme à la NUPES et singulièrement à la France Insoumise…

Et pourtant, dans « c’pays », on compte 120 agressions à l’arme blanche par jour ; dans « c’pays », on peut mourir assassiné pour un simple regard mal interprété ; dans « c’pays », un conducteur de bus peut être assassiné pendant un simple contrôle de billets ; dans « c’pays » ceux qui travaillent subventionnent ceux qui entrent frauduleusement et vivent de subventions de l’État ; dans « c’pays » on verse des retraites à des étrangers dans des conditions bizarres et souvent bien après leur décès.

https://www.capital.fr/economie-politique/au-maghreb-ces-morts-qui-continuent-a-toucher-leur-retraite-francaise-1357583.

Dans « c’pays » les énarques incompétents ne gèrent plus rien et tout part à vau-l’eau, qu’il s’agisse de la santé, de l’économie, de l’indépendance agricole et industrielle, et bien sûr de la sécurité ; dans « c’pays », des illuminés entraînent inéluctablement un peuple dans une guerre qu’il n’a pas voulu et qui ne le concerne pas ; dans « c’pays », il n’y a plus de parlement ni de gouvernement ni d’institution régalienne encore digne de ce nom…

Français, chers compatriotes, n’écoutez plus ceux qui n’osent même plus nommer la France ! Rejetez-les, boycottez-les ! Ils veulent faire croire qu’ils vous défendent mais ils ne sont même plus capables de citer leur propre pays tellement ils le détestent.

Marc Le Stahler

12 février 2023

3 Commentaires

  1. Dans c’pays, y’a une « putain » de députée qui avait dit « la meuf est morte » lorsque Simone Weil est décédée.
    Dans c’pays, y’a plus grand chose pour s’accrocher à LA VIE.

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