« L’avenir de l’homme, c’est la femme »
(Louis Aragon)
Ah bon?
L’homme est-il finalement une femme, juste un peu plus poilue, juste un peu plus charpentée, juste un peu plus plate ? C’est, visiblement, le point de vue d’une certaine catégorie de femmes qui se disent « militantes féministes » et qui dénoncent une masculinité « toxique » et un patriarcat « oppressant ». Cette vision terrifiante de l’homme, dans le miroir déformant de leur idéologie, a un petit goût de déclaration de guerre entre les deux sexes. Gare à celui qui aura le toupet de contredire les analyses qu’elles vous présenteront comme statistiquement irréfutables car…
Faut vous dire, Monsieur
Que chez ces gens-là
On n’cause pas, Monsieur
On n’cause pas
On accuse!
Donc, si vous n’approuvez pas leurs interprétations anti-hommes, vous êtes probablement macho voire, tant qu’on y est, homophobe et transphobe. Vous n’aurez pas le droit, pour autant, d’être « masculiniste » ; seul l’adjectif « féministe » a droit d’être utilisé et il est inutile de les traiter d’hétérophobes au risque de monter d’un cran dans le monde du mal (et non pas du monde du mâle) : vous serez « d’extrêêêême drouaattte », option « facho ».
Pourtant, ces braves dames au cheveux-courts-comme-les-hommes et aux dents longues comme les politiciens les plus arrivistes, semblent jalouser la pilosité parfois foisonnante du mâle rempli de testostérone, les biceps bien taillés et les blousons genre Maverick pour faire « gros dur ». Elles essayent un peu tout et n’importe quoi ; par exemple en cessant tout simplement de se raser, comme le fait « Angèle et ses aisselles », pour soi-disant renoncer à l’image dégradante de la femme-potiche et/ou femme-objet. Elles sont capables de s’habiller, version « Tue-l’amour », comme on peut en voir quelques beaux spécimens à la NUPES. Avouez quand même, qu’à bien y regarder, la féminité d’une Alice Coffin (qui ne fait pas partie de la troupe des joyeux lurons de la NUPES) ne risque pas, non plus, de faire vibrer beaucoup de « mâles-hétéros » (qu’elle doit considérer comme de vulgaires beaufs).
Sur une échelle d’érotisation de 1 à 9, le curseur risque probablement de ne même pas décoller du 1…
Et, puisque je parle de ce groupe de Zadistes de l’Assemblée Nationale, je remarque que, curieusement, Sardine Ruisseau (elle aussi aux cheveux-courts-comme-les-hommes) passionnée par les hommes déconstruits, ne renonce pas à se « faire une beauté » avec un rouge à lèvres bien voyant et à porter de jolies boucles d’oreilles : deux des symboles de la séduction active de la gent féminine.
Seuls les hommes devraient donc renoncer aux symboles qui leurs sont propres et au « look » viril façon Marlon Brando ?
Certains mecs vont même jusqu’à se faire épiler pour ressembler à… à rien, ou alors à des Sphynx, peut-être !
Les « jeux de la séduction » sont-ils à classer, au mieux dans la catégorie « ringardise », et au pire dans la catégorie MeToo ? Le simple mot « séduction » a t-il encore droit d’exister ?
Il suffit de voir comment les écolo-féministes de la NUPES cherchent à éliminer les mâles blancs hétéros dominants du groupe pour les remplacer dans diverses directions ; notamment chez EELV.
Je ne suis vraiment pas convaincu que le seul objectif des féministes soit de mettre à terre le patriarcat. Je crains fort que le réel dessein de leurs divers mouvements soit de « castrer » définitivement le monde masculin pour prendre sa place et instaurer un matriarcat intransigeant.
Les réunions réservées aux femmes ont déjà fait grand bruit en 2016 à la « Nuit Debout » de Paris. « Réunion non mixte : meufs et minorités de genre » était inscrit sur des pancartes . Elles auraient peut-être dû mettre des clôtures électriques pour éviter que les prédateurs mâles viennent troubler leur entre-soi.
«Si les hommes deviennent trop féminins, il va y avoir un problème»
Cette phrase de Vincent Cassel est prémonitoire . Le « grand remplacement » des rôles dans un couple peut déstabiliser l’équilibre même de ce dernier :
Dans un entretien en 2017 pour Causeur, l’anthropologue Maureen Demidoff explique que c’est le matriarcat qui règne en Russie.
« Au sein du foyer, la femme prend les décisions importantes et éduque les enfants, habituellement avec l’aide de leur mère, la fameuse babouchka. […] Les femmes russes que j’ai rencontrées aspirent à être des femmes – bonnes épouses, bonnes mères – sous la protection d’un mari qui soit un homme fort et protecteur. »
Un homme fort et protecteur ? Mais cette phrase de 5 mots a de quoi mettre un groupe de féministes de mauvais poil (oups! on ne dit pas ça d’Angèle) en PLS. Elles ne veulent que l’égalité ! « Les femmes naissent libres et égales, mais certaines sont plus égales que d’autres » aurait dit Coluche. Le métier de sage-femme, qui ne comporte en 2021 que 2,8% d’hommes pourrait-il changer de nom, par exemple ? Les professeurs des écoles, anciennement appelés instituteurs s’est quasiment féminisé et a basculé de la mixité vers un monde féminin (il y a 60 ans, à l’école primaire, on rencontrait 54 % de femmes enseignantes et 46 % d’hommes. En 2021, c’est 70% ).
Allez voir dans les crèches municipales ou privées le nombre d’hommes.
Allez voir chez les éboueurs le nombre de femmes.
FÉMINISME ET ISLAMISME
Femen brûlant le drapeau salafiste devant la Grande Mosquée de Paris
Bien étrangement, un des courants de féministes activistes défend le port du voile islamique mais ne demande pas aux musulmans de stopper cette pratique qu’il devrait pourtant considérer comme rétrograde et ultra patriarcale. Le voile est, me semble-t-il, un attribut spécifiquement destiné aux femmes ! Mais le courage des activistes s’arrête bien souvent là ! On se souvient des Femens qui déambulaient joyeusement, seins nus, dans les églises catholiques et urinaient sur les autels des cathédrales. Seules quelques unes d’elles ont manifesté leur opposition au djihadisme imposé aux femmes, mais en dehors de la mosquée. Elles ont été copieusement savatées (ou babouchées) par le service d’ordre de la mosquée et… critiquées par les autres Femen du groupe qui ne comprenaient pas cette intervention ! Ah ? Chez les cathos, c’est justifié mais pas chez les musulmans ?
Comme il existe une écologie punitive, il y a des féministes punitives. Curieusement, on retrouve souvent ces femmes dans des mouvements qui cumulent les deux : écologie et féminisme. Certaines se définissent même comme éco-féministes… Mais, à part le point commun qui est, selon moi, l’intolérance, je ne comprends pas le sens de cet assemblage.
Pour finir, je remercie tout particulièrement la NUPES pour ses défilés de mode qui font partie, maintenant, des principales attractions de l’Assemblée Nationale :
« Même si le discours a de la tenue, la silhouette de l’oratrice ne manque pas de relief et son esthétisme est peu convaincant »
Xavier Jésu
21 février 2023
Cette députée est fagotée comme l’as de pique, pour ne pas dire comme une souillon.
C’est limite irrespectueux pour l’image de la France.
Je suis intolérante…
Pour le « mari russe fort et protecteur » il faudra trouver autre chose…Moi je me souviens d’une hémorragie de femmes russes vers l’occident du fait certes d’une crise économique majeur sous Gorbatchev mais aussi d’un alcoolisme majeur entraînant une morbidité précoce et des violences faites aux femmes. Les mafias russes et le proxénétisme sont aussi bien connus…bien que Poutine eut le mérite de les affaiblir.
C’est exact, mais elles venaient cependant épouser des hommes virils. J’ai connu plusieurs cas dans mon entourage, elles avaient une préférence nette pour les anciens militaires, notamment les parachutistes et légionnaires et l’une d’entre elles me disait un jour qu’elle ne concevait pas d’avoir un mari qui n’aime pas son pays et ne soit pas prêt à mourir pour lui. Elle était d’ailleurs très fière d’avoir un mari qui avait été blessé en opération extérieure. Même s’il y a ces problèmes d’alcool et de violence, cela n’a pas détourné ces femmes russes des vrais hommes. Elles ont globalement une sainte horreur de ceux qui leur parlent d’assumer une part de féminité.
j’ignore les origines de l’auteur de cet article, mais en ce qui concerne la pilosité, je vous rappelle qu’il y a toujours eu en France des femmes se rasant sous les aisselles et les jambes et d’autres pas (les jambes rasées d’ailleurs donnant un piteux résultat de « gros poils durs », problème qui explique le succès des crèmes épilatoires. Et la phobie pileuse qui veut que la femme se rase même le pubis nous vient des cultures arabes, vogue qui se répandit aussi chez les occidentales il y a une dizaine d’années seulement, du fait justement de l’apparition de couples « mixtes ». Je précise que le rasage est dangereux pouvant donner des poils incarnés source de furoncles ou d’ adénites purulentes devant parfois être incisées et drainées..
On ne respecte que ce qui est respectable et qu’elles le veuillent ou non, c’est ainsi !
J’ai souvenir d’un petit plaisantin qui au début de la carrière politique de Mme Chiappa l’avait filmé en contre – plongé afin de montrer son slip. Le short est peut -être la réponse préventive au voyeurisme.
Il faut dire qu’à la NUPES, certaines ne sont pas députées mais femmes de ménage, et encore il y a de véritables femmes de ménage plus élégantes.
Quant à la dernière photo que vous affichez d’une député dodue (probablement victime de météorisme) en short blanc et collants noir, c’est carrément les Tuches à l’Assemblée Nationale, surtout niveau expression… Je ne savais pas que n’importe qui de n’importe quel niveau intellectuel pouvait être député.
Si une femme avec un ventre proéminent se met en « short anglais »(long) vous « cadrez » dessus, pourtant en ce qui me concerne j’ai plus d’une fois croisé des hommes au profil « culbuto » et qu’ils soient en short ou en costume, le résultat disgracieux est le même en bien plus impressionnant que cette femme je pense. Je trouve préférable de m’intéresser sur le « fond » d’un discours » plutôt que sur la « forme » de celui qui le prononce…Après c’est à l’électeur aussi de juger si un « look » lui déplaît.
Je voulais mettre des pouces vers le haut, mais au final, ça n’apparaît pas !
Bon commentaire, merci !