UN MOT SUR LE COLONIALISME ET L’EMPIRE FRANÇAIS (Éric de Verdelhan)

« La première forme de la colonisation, c’est celle qui offre un asile et du travail au surcroît de population des pays pauvres ou de ceux qui renferment une population exubérante. »

                                                                                        (Jules Ferry, devant les députés, le 28 juillet 1885)

Jules Ferry — Wikipédia

 

Pour avoir osé écrire que notre pays dégénérescent est passé de la repentance honteuse à la détestation de lui-même, je me suis fait agonir – une fois de plus – par un imbécile qui se targue de connaissances historiques et estime que « la colonisation d’un peuple par un autre est un non-respect du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes ». C’est presque une Lapalissade mais c’est d’une bêtise à pleurer, ça démontre le formatage et la déformation mentale de nos concitoyens.   

Dans notre pays, tout au long de d’année, les « décoloniaux », « racialistes », « indigénistes » etc…bref les associations antiracistes et/ou de défense des minorités,Déboulonnage de statues liées à l'esclavage : "On relit l'histoire dans l'espace public avec une passion militante", estime un historien manifestent contre le pays qui les accueille, les abreuve d’aides et de subventions diverses ; pays dont ils sont devenus citoyens grâce au « Jus solis » – le droit du sol – cette ineptie qui consiste à nous faire croire qu’une vache née dans une écurie serait un cheval. Avec la complicité de « collabos » venus de l’extrême-gauche, ces gens-là nous insultent, nous traitent de racistes, et déboulonnent ou saccagent les statues de nos grands hommes. Et le Franchouillard bât sa coulpe, honteux d’être le descendant de colonialistes – pire, d’esclavagistes – coupables, nous dit-on, d’avoir pillé l’Afrique, retardant son épanouissement culturel, sa marche vers le progrès et son industrialisation.

Nous entendons, nous subissons, ce discours depuis, en gros, le « regroupement familial » voulu par le triste tandem Giscard-Chirac, mais avec Macron, qui a qualifié le colonialisme de « crime contre l’humanité », les choses s’accélèrent, ce qui a obligé ce champion du « et en même temps », à un grand-écart idéologique, en faisant semblant de dénoncer le « séparatisme ».

Emmanuel Macron, je ne cesse de l’écrire au risque de radoter, est un pompier-pyromane ; il aime jouer avec le feu et souffler sur les braises, mais je doute fort qu’il soit capable de maitriser l’incendie qu’il aura lui-même allumé, car ce jour viendra, j’en suis hélas certain !

Grand amateur de voyages, j’ai passé ma vie (1) à chercher les traces de l’œuvre française dans le monde. Je vais donc vous parler de l’Empire français, et d’une histoire dont nous n’avons pas à rougir, bien au contraire (2): nous devrions en être fiers ! ET tant pis si cette histoire dérange !

Commençons par notre premier Empire colonial : le temps des conquêtes monarchiques.

Il est né de la rivalité avec l’Empire austro-espagnol de Charles Quint.  François 1er contestait le monopole de l’Amérique aux Espagnols et aux Portugais accordé par le Traité de Tordesillas.

 

La justification affichée de cette colonisation était la propagation de la foi chrétienne (rôle des missions). L’autre raison, la vraie, est plus… mercantile : on voulait que les colonies fournissent les cultures exotiques que la métropole n’assurait pas (sucre, café, indigo, etc…).

Les Français s’implantent en Inde entre 1719 et 1763, grâce à Joseph François Dupleix.

En Amérique, la « Nouvelle-France » comprend presque la moitié de l’Amérique du Nord. Elle forme quatre colonies dont l’Acadie, le Canada, Terre-Neuve, et la Louisiane.

Après le Traité d’Utrecht, en 1713, elle perd l’Acadie (partie sud), la Baie-d’Hudson, et Terre-Neuve (Plaisance). Mais elle forme deux nouvelles colonies : l’île Royale et l’île Saint-Jean.Nouvelle-France après 1713

 

Fichier:TRAITÉ DE PARIS 10 FÉVRIER 1763 (France+GB+Espagne).jpgTout s’écroule au Traité de Paris en 1763, après la guerre de Sept Ans : nous perdons le Canada, l’Acadie, l’île Royale, l’île Saint-Jean, et la partie Est du Mississippi (qui faisait partie de la Louisiane).  Nous reprîmes la Louisiane occidentale avec pour seule condition de ne la vendre ni à l’Angleterre, ni aux Américains. C’est pourtant ce que fera Napoléon trois ans plus tard, en 1803.

En 1804, les Français perdaient le dernier fleuron de leur premier Empire colonial : la colonie de Saint-Domingue proclame son indépendance et devient la république d’Haïti. Je vous laisse méditer sur l’état actuel d’Haïti, plus de deux siècles après son accession à l’indépendance. Du temps du colonialisme, elle était surnommée « la perle des Antilles ».

Une autre remarque me vient à l’esprit : à la Révolution, les libres-penseurs et autres apôtres des Lumières seront presque tous partisans du « réalisme économique » qui prône qu’« il ne peut y avoir de colonies sans esclaves » (3). Pourquoi n’en parle-t-on jamais ?

Après la chute du Premier Empire, la France ne conserve que quelques possessions : les cinq comptoirs de l’Inde, La Réunion, l’île de Gorée au Sénégal, quelques îles des Antilles (Guadeloupe, Martinique, Saint-Martin…), ainsi que la Guyane et Saint-Pierre-et-Miquelon.

Notre seconde période coloniale, qui m’intéresse davantage que la première, commence avec le Second Empire. Elle porte l’empreinte de Napoléon III et Chasseloup-Laubat (4), son ministre de la Marine et des Colonies. Ce dernier entreprend une modernisation de la marine de guerre  qui permet d’améliorer la capacité d’intervention des troupes coloniales.

Mais, préalablement, au début de l’année 1830, Charles X, alors au plus bas dans l’opinion publique, décidait de se lancer à la conquête de l’Algérie (5). Illustration.

Chronologiquement, l’annexion de la Nouvelle-Calédonie, en 1853, constitue la première conquête coloniale de l’Empereur. En Afrique, il nomme Faidherbe au poste de gouverneur du Sénégal. S’ensuivront la fondation du port de Dakar et la création du fameux corps des Tirailleurs Sénégalais. L’implantation du comptoir des Rivières du Sud, en 1859, puis l’acquisition de la côte du Gabon en 1862 sont les principales étapes de la pénétration française en Afrique de l’Ouest.

En Afrique de l’Est, Napoléon III signe en 1862 un traité de commerce avec Madagascar. La politique impériale vise principalement à contrer l’influence britannique. La même année, 1862, la France obtient la cession du petit territoire d’Obock sur la côte nord du golfe de Tadjourah.

Au Maghreb, nous renforçons la présence des conseillers militaires français dans l’armée du Bey de Tunis. Puis nous étendons notre domaine en Algérie et conquérons la Cochinchine et le Cambodge, ainsi que des îles dans le Pacifique (aujourd’hui en Polynésie française) et le Sénégal.

Annexion de la Savoie — Wikipédia

En Europe, Napoléon III exerce sa politique expansionniste en annexant la Savoie et le Comté de Nice en 1860, par le Traité de Turin. Notons au passage que l’Algérie était française 30 ans avant le Comté de Nice et la Savoie (les Niçois et les Savoyards ne passent pas leur temps à nous insulter). 

Ensuite, la France colonise progressivement la majeure partie de l’Afrique occidentale (l’AOF) et équatoriale (l’AEF), l’Indochine, ainsi que de nombreuses îles d’Océanie.

voir la légende ci-aprèsLors de l’exposition universelle de 1895, la France, pourtant sévèrement battue en 1870, pouvait légitimement s’enorgueillir de son Empire colonial.

En Afrique : l’Algérie, le protectorat de Tunisie, le Sénégal, le Soudan, la Guinée, la Côte-d’Ivoire, le Dahomey (dont la conquête s’achève), le Congo, la Côte des Somalis, la Réunion, Nossi-Bé, les Comores et un vague protectorat sur Madagascar.

En Asie : les cinq comptoirs de l’Inde et l’Union Indochinoise (la colonie de Cochinchine, avec Saïgon, les protectorats d’Annam, du Tonkin, du Cambodge et des principautés laotiennes).

En Océanie : la Nouvelle-Calédonie, les Îles Loyauté, Wallis, les Îles de la Société, les Marquises, Tuamotu, et un protectorat partagé avec l’Angleterre sur les Nouvelles-Hébrides.

En Amérique : la Guyane, la Martinique, la Guadeloupe, un droit d’établissement à Terre-Neuve et Saint-Pierre-et-Miquelon. Cette même année, notre corps expéditionnaire de 20 000 hommes annexe, pour de bon, Madagascar.

 

L'exposition universelle de 1900 | RetroNews - Le site de presse de la BnF

Le 14 avril 1900, sous des trombes d’eau, le président de la République Emile Loubet, surnommé « Mimile », ou « le président à l’Ail » car son accent fleure la Provence, inaugurait une autre exposition universelle.  La France coloniale y était encore plus grande que lors de l’exposition de 1895. Éprise de modernisme, elle avait inventé l’automobile, la motocyclette, la bicyclette et se préparait à faire voler un « plus lourd que l’air ». L’exposition fut, selon les témoins de l’époque, grandiose. On rendit un hommage au commandant Marchand, humilié par l’Anglais à Fachoda.

Cet Empire va atteindre son apogée après la Première Guerre mondiale, lorsque la France reçoit de la Société des Nations un mandat sur la Syrie et le Liban.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les territoires français d’outre-mer sont un enjeu central. Et, à la fin, c’est l’Armée d’Afrique qui viendra au secours de la métropole en débarquant en Provence le 15 août 1944.

Quand l'Armée d'Afrique débarquait en Provence pour libérer la France

Mais l’Empire, gangréné et noyauté par les Soviétiques d’un côté et les Américains de l’autre – et ce pour la même raison : nous chasser de nos colonies – n’oublie pas notre humiliante défaite de juin 1940. La France a été faible, elle a subi une défaite mémorable, elle le paiera très cher !

Malgré des tentatives d’intégration (l’Union Française en 1946), le ver est dans le fruit ; le détricotage de notre Empire va commencer. La décolonisation de l’Afrique occidentale et de l’Asie diminue drastiquement l’Empire, entre 1954 (Accords de Genève) et 1962 (Accords d’Évian).

En 1958, De Gaulle réussit à revenir au pouvoir en se présentant comme le défenseur de l’Algérie française, entre autres… « De Gaulle c’est l’Empire » disait la presse de l’époque.

1960 sera l’année la plus terrible dans cette grande braderie. Après la Guinée rebelle – indépendante depuis le 2 octobre 1958 – ce sera le tour du Cameroun, puis c’est tout notre Empire africain qui va suivre : le Togo, le Dahomey, la Haute-Volta, le Niger, la Côte d’Ivoire, le Tchad, l’Oubangui-Chari, le Moyen-Congo, le Gabon, le Sénégal, le Soudan français, la Mauritanie, et Madagascar enfin. Deux ans plus tard, ce sera le tour de l’Algérie…L’Empire français n’existe plus.

Je n’entends pas philosopher sur la nécessité – qui reste à prouver – de la décolonisation et du « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes ». Économiquement autant qu’au plan humain et moral, ce bradage a été un désastre. Nous avons perdu, entre autres, le pétrole et le gaz sahariens, le titane malgache, le riche sous-sol des grands lacs tchadiens, et j’en passe. Nous avons livré des peuplades amies à des tyrans, à des roitelets cupides, à des guerres tribales sans fin. Depuis, l’Afrique crève à petits feux, de la sécheresse, de la désertification, du SIDA, de conflits ethniques ou religieux permanents. Et, à force de démagogie, d’auto-flagellation et de repentance de notre part, les anciens colonisés qui vivent en France se sont mis à nous détester (6). 

Il faut lire « L’Épopée coloniale de la France », d’Arthur Conte (7) : ce second Empire colonial fut, à la fin du XIX° et au XX° siècle, le deuxième plus vaste du monde, derrière l’Empire britannique.

Présent sur tous les continents, il s’étendait à son apogée, de 1919 à 1939, sur 12 347 000 km2. En incluant la France métropolitaine, les terres sous souveraineté française atteignaient la superficie de 13 500 000 km2, soit 1/10ème de la surface de la Terre, abritant une population de 150 millions d’habitants à la veille de la Seconde Guerre mondiale, soit 8 % de la population mondiale à l’époque.

Qu’il est facile, aujourd’hui, de critiquer et de condamner notre épopée coloniale ! Il ne s’agit pas de regretter ; les regrets ne servent à rien quand on a tout perdu. Il importe surtout de savoir, d’arrêter les jérémiades et la repentance, et de se sentir fier de notre passé.

Que dire en guise de conclusion ? J’ai parlé plus avant d’Haïti, première colonie à obtenir son indépendance. Sa situation est catastrophique !  Parlons de la dernière : Les Comores, indépendantes depuis 1975 (à l’exception de Mayotte dont les habitants, par référendum du 8 février 1976, se sont massivement déclarés pour le maintien dans la République française). Presque un demi-siècle après leur indépendance, les Comores sont en gros dans le même état de délabrement qu’Haïti.

Alors, n’en déplaise aux donneurs de leçons, et en premier lieu à Emmanuel Macron, ce n’est pas notre colonisation qui a été criminelle, c’est notre décolonisation à la hussarde : des peuples amis, en voie de développement, nous faisaient confiance. Nous les avons abandonnés au milieu du gué, et nous avons fait, du même coup, NOTRE malheur et LE LEUR.

Mais ne demandons pas à Macron, qui prenait la Guyane pour une île, de comprendre les intérêts communs entre colonisateur et colonisés. On n’apprend pas ces choses-là à l’ENA.

Sa dernière tournée en Afrique a été la dernière étape d’une longue humiliation.

L’attitude du président français, sortant « bourré » d’une boite de nuit à Kinshasa, est une honte pour la France. Les Chinois, les Russes et…les Américains – encore eux ! – ont compris que l’Afrique, dont les sous-sols sont immensément riches, était un continent d’avenir.

Certes les Africains se reproduisent comme des lapins sur une terre aride qui n’arrive pas à tous les nourrir mais ce n’est pas grave, le trop-plein continuera à se déverser… en France.

Éric de Verdelhan

16 mars 2023

  

1)  Plus exactement pendant mes vacances, car j’étais un salarié-lambda. Je voyage beaucoup plus depuis que je suis en retraite.

2)  J’ai consacré un chapitre à l’histoire de notre Empire colonial dans « Cœur chouan et esprit para » (publié chez Dualpha.)

3)  Voltaire, comme tant d’autres, a placé beaucoup d’argent dans la traite négrière.

4)  Prosper de Chasseloup-Laubat, dont la statue trône à Marennes (Charente-inférieure) dont il fut le député en 1837. 

5)  Lire « Hommage à Notre Algérie française » (Editions Dualpha ; 2019)

6)  Ceci est à relativiser : en général cette détestation émane surtout des Africains (Afrique noire et Maghreb). Les Asiatiques sont plutôt bien intégrés.

7)  « L’Épopée coloniale de la France », d’Arthur Conte ; Plon ; 1992.

7 Commentaires

  1. La France a raté la maintenance de son empire. Question de savoir-faire diplomatique. Contrairement aux Anglais, elle n’a pas su aussi évaluer certaines terres. Ainsi, Bougainville débarquant le premier en Australie n’a pas estimé que ce continent en valait la peine et repartit vers de petites iles. Cook arrivant derrière lui planta le drapeau britannique en se disant qu’ils verraient bien plus tard si ça vaut le coup de garder cette contrée.
    Pourquoi les Anglais ont su garder longtemps l’Inde et que les comptoirs Français qui s’y trouvaient ont été vite cédés ? Force est de constater que les anglo-saxons sont plus doués que nous pour garder leurs colonies et s’en faire plus tard, après indépendance, des états amis.
    La France n’a de cesse de se faire humilier. L’humiliation entre pays en actuellement en pleine action dans le monde. Mais les Français sont humiliés sans cesse, non seulement par leur président et ses sbires de gauche, mais par ceux étrangers qu’ils hébergent. Est-ce le cas des Anglais ? Je ne pense pas à ce point.

    • Bonjour Claude Roland ; je tente de répondre à votre questionnement quant à la différence de réussite coloniale entre la France et l’ex-perfide Albion comme nous l’appelions jusque la fin du XIXème sièle avant la signature du pacte » d’ Entente Cordiale »…
      C’est assez simple, en fait :
      Partout où l’Angleterre débarquait, elle exploitait les richesses naturelles de la nouvelle colonie, sans l’administrer vraiment en direct, si j’ose dire..
      Les responsabilités « régaliennes » qui incombent à tous les pouvoirs, qui sont toujours d’obédiences religieuses spécifiques, restaient entièrement du ressort des systèmes en place avant que les marins Anglais ne débarquent…
      Ainsi, l’Angleterre n’a jamais vacciné les autochtones contre une quelconque des très nombreuses maladies qui foisonnaient en ces pays lointains, ni bâtit d’école et encore moins tenté de christianiser quiconque tenant de la religion locale ; bref ils flattaient les apparences pour ne pas avoir le fanatisme religieux monté contre la Couronne Britannique, laissant le soin aux pouvoirs ancestraux de régner, et qui eux seuls, bénéficiaient avec une certaine discrétion du progrès apporté par l’occupant européen… Ces pouvoirs autochtones entretenaient ainsi leurs Peuples dans l’équivoque quant aux réelles raisons de ces garnisons d’Anglais, « débarquées » avec l’assentiment de leurs rois et autres seigneuries ancestrales. Technique employée par les USA en Europe dès 1918 puis réactivée en 1944, et qui benoîtement chassèrent « Frenchies and Roosbeefs’ du Canal de Suez, et cerise sur le gâteau » : la France de l’Algérie, bourrée – grâce au désertique Sahara de Pétrole et Gaz .
      Quand à Albion, c’est elle qui inaugura en Afrique du Sud l’utilisation de camps de concentration de populations civiles d’origines africaines ou européennes mêlées, lorsqu’elles manifestèrent des velléités d’autonomie totale et régalienne, par crainte de voir se répéter la guerre d’indépendance Américaine du XVIIIème siècle, soutenue à l’époque par la Royauté Française dès 1772 avec le petit corps expéditionnaire du Marquis de La Fayette ; Noble de tendance Libérale, qui dut quitter la France en 1792 à cause de Robespierre, que ses amis appelaient dans le secret : « Mélenchon », qui l’aurait sans doute privé de sa tête comme il le fit (LFI) pour notre Bon Roi et Saint Homme, Louis le Seizième et sa Gracieuse Reine, qui n’était pas si mauvaise, loin s’en faut – que  » la Gueuse » l’a prétendu… mais elle a prétendu tant de choses, et les prétend encore, que…

      • Coucou, c’est moi encore; en complément de ma réponse à Claude Rolland j’ ajouterai en Nota : Que tous ces faits historiques étayent si besoin, et fort bien, la thèse de Charles de Gaulle, Président ; soit « qu’en politique extérieure, il n’y a pas d’amitié mais que des intérêts qui s’accordent ou s’entraident mutuellement « …
        Ainsi que, le « Grand Charles » appréciait , tout comme F. Mitterrand les textes de Charles Maurras, Monarchiste, fondateur de l’Action Française en 1899…Et que la « gauche » qui a longtemps vilipendé le plus grand en taille et esprit de ces deux Présidents, aujourd’hui quand cela l’arrange et la crédite, lui lèche la mémoire de ses mains, comme électoralement les babouches de l’Islam des Lumières de Cordoue (Espagne) qui ne se sont jamais allumées durant ses 600 ans d’occupation de la péninsule ibérique durant lesquels les chrétiens étaient déjà traités en dhimmis et les jeunes filles chrétiennes gracieuses étaient enlevées de force, et vendues comme « esclaves sexuelles » destinées au plaisirs charnels des musulmans possédant harems…
        Au fait, Monsieur Macron, qui fut criminel envers l’Humanité, ou qui ne le fut pas,… selon votre petite intelligence de parvenu politique, that ‘s the question !?

  2. Ayant vécu près de 40 ans outre-mer, voilà pas mal de temps que je défends, comme vous cher monsieur de Verdelhan, l’avis que si nous avons peu de choses à nous reprocher en tant que colonisateurs, nous avons très mal décolonisé. Nous payons aujourd’hui le fait d’avoir largué les populations ultramarines, au nom du fumeux concept du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, même quand il n’y ont pas été préparés. Le renard de Saint-Exupéry disait que l’on est responsable de ce qu’on apprivoise… traduisons par : on est responsable de ceux qu’on colonise. Et nous avons été irresponsables, pour complaire à la gauche, comme toujours.

    • Pas faut, ce que vous avez rédigé, cher Roger Galiliné ;
      A ceci près que pour moi, Charles de Gaulle en grand pragmatique politique, avait compris que les « States  » continueraient de nous nuire par le truchement d’une Union Européenne dont ils furent depuis l’après 1944 les concepteurs sournois, tout en semant « le foutoir » en nos colonies et à cause de cela nous pourvut de l’Arme suprême Atomique, afin de ne surtout pas être sous le pouvoir discrétionnaire de ces « ricains »; ce qui dépasse le petit entendement des « cerveaux lents » et morales corruptibles de nos chefaillons politiques que le système républicain génère génétiquement, si je ne crains pas de manier la « Lapalissade » !

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