J’aurais bien voulu aller manifester l’autre jour, mais j’y serais allé avec un drapeau Reconquête et je ne suis pas sûr d’avoir pu en sortir indemne. Il parait que les grands démocrates de la NUPES et des syndicats n’aiment pas voir des drapeaux RN et encore moins Reconquête! : En revanche, on y voit des drapeaux CGT, SUD, LFI, FO, CFDT et parfois même des drapeaux Algériens. Eux peuvent s’exprimer en toute tranquillité : ils sont dans le camp du bien alors que moi, j’aurais été le :
- Représentant de l’extrême-droite
- Le suppôt de Satan
- Le facho de service
- Le faf (pour les intimes)
- Le pétainiste (comme je l’entends parfois)
- Le réac (ce qui n’est pas, pour moi, forcément une insulte)
Eh oui, ma pôve dame, je représente le mal absolu, celui qu’on doit faire taire parce qu’il n’est pas « progressiste », encore moins « wokiste » et surtout pas « antifa ».
Le diable n’était donc pas de sortie, hier, même s’il est contre la réforme des retraites. Parce qu’en France, on a le droit d’être « contre et de gauche », mais on n’a pas le droit d’être « contre et de droite ». D’ailleurs, on a le droit à presque tout quand on est de gauche, y compris d’aller barbouiller les œuvres peintes ou sculptées ou jeter des cocktails molotov sur les forces de l’ordre. Et, quand vous êtes de gauche :
- Vous avez aussi le droit d’être éco-anxieux et d’en devenir violent parce qu’on vous trouvera toujours une bonne éco-excuse.
- Vous avez aussi le droit de gifler une femme tout en faisant des violences faites aux femmes votre combat quotidien.
- Vous avez aussi le droit, surtout si vous faites partie de Révolution permanente (RP), d’inviter un ancien criminel d’Action Directe dans une université pour qu’il s’exprime sur … « les répressions policières ».
- Vous avez aussi le droit de faire venir dans des écoles primaires et maternelles des Drag Queen pour endoctriner les enfants.
- Et vous avez surtout le droit de décider unilatéralement de ce qui est bien et de ce qui est mal, de ce qui est bon et de ce qui est mauvais.
Ne faisant pas partie de ce petit monde qui s’acharne à attribuer la haine aux autres tout en vous interdisant d’afficher (et encore moins d’exprimer) une opinion différente sans atteindre le point Godwin, je ne me sentais pas « d’attaque » à me justifier . Il se dit qu’un certain Dimitri Manouilski, ancien militant bolchevique, conseillait justement à ses agents de traiter l’adversaire de fasciste pour le déstabiliser et le pousser à se justifier. Si cela est vrai, car certains attribuent cette technique à Staline et la gauchosphère dit que tout ceci est faux et inventé par les extrémistes de drrrouuuuaaatte ( sous-entendu, la fachosphère), alors on peut féliciter l’imagination de ce triste personnage. C’est en effet une arme redoutable et il faut toujours s’y préparer car dans des échanges glacés avec nos adversaires politiques, le dérapage verbal n’est jamais très loin et peut se retourner très vite à leur avantage.
Bref, plutôt que de me retrouver seul face à un front hostile, j’ai préféré ne pas y aller. D’aucuns me diront que c’est une forme de lâcheté. Peut-être, mais à presque 64 ans, je n’ai plus d’appétence pour les joutes oratoires qui risquent de se terminer en diarrhées verbales « nauséabondes », voire en castagne, s’il y a la milice antifa dans les parages.
Eh oui, là aussi ma pôve dame, c‘est quand même incroyable d’en arriver à s’auto-museler et s’auto-censurer dans un pays bardé d’associations défendant des libertés en tous genres, comme le fait la LDH (Ligue des Droits de l’Homme) qui se prévaut d’être engagée pour la défense des droits et des libertés (mais qui défilent à côté des islamistes bien connus pour être irréprochables sur les « Droits des Femmes »).
Par ailleurs, s’il y a bien une chose que je déteste au plus haut point, c’est bien la violence ; probablement parce que j’ai pratiqué les sports de combat, étant jeune, dans le respect de la tradition japonaise. Mon école était Wadō-ryū qui signifie « école de la voie de la paix ». On y apprend à reculer le plus loin possible la confrontation physique.
Alors, même
- s’il ne faut pas abandonner le combat des idées,
- s’il faut rester lucide et vigilant,
- s’il ne faut pas laisser le terrain à ceux qui veulent effacer le passé et vous pourrir l’avenir,
- s’il faut lutter contre l’arrivée d’un nouveau totalitarisme d’extrême gauche,
- s’il faut protéger nos enfants des dérives déconstructionnistes de genre,
je préfère encore l’écriture car « Verba volant, scripta manent. » (« Les paroles s’envolent, les écrits restent ») disait Horace !
Xavier Jésu
14 avril 2023
Pour en revenir à votre sujet , le problême n’est pas celui de l’age de départ à la retraite car dans le fond ,on part quand on veut :le problême est celui de la revalorisation des bas salaires ou des basses retraites.et de faire la distinction entre celui qui a travaillé toute sa vie et celui qui n’a rien foutu..
Cette manifestation est surtout la signature d’un mécontentement tous azimut
« …on part quand on veut… » À un détail près : si vous partez en retraite 15 jours avant la date fatidique, vous perdez ad vitam æternam entre 250 et 300€ mensuel alors que si vous prolongez votre carrière de 2 ou 3 ans, vous augmentez facilement vos mensualités de 50 ou 60€. Ce n’est pas de l’enculade mais c’est quand même bien imité…
AH oui c’est une enculade qui nous emprisonne toute notre vie sutout quand on est salarié./C’est pour ça que j’ai choisi d’être libéral et encore même là c’est aussi l’enculade et souvent même on tendrait à s’épuiser à la tache du fait qu’on se croit libre sans l’être vraiment car on passe son temps à nourrir des profiteurs en tout genre, à se faire épier ,guetter:
L’administratif est une chappe de plomb épuisante ,physique ,psychologique,complexe même (je ne parle pas forcément pour moi):
C’est ce qui en dégoute plus d’un pour s’installer librement.
Ca tombe bien : je disais l’autre jour à ma femme que bientôt ils prendraient dutrou ou guy georges comme ministres de la justice ou des moeurs pour nous expliquer que l’origine du mal fait du bien et qu’un ancien braqueur de banque comme ministre des finances:pour nous expliquer comment devient on braqueur de banque et que ça fait du bien pour entretenir la compassion. Dans ce monde à l’envers méfiez vous qu’une caresse ne soit plus grave qu’un coup de pistolet et que Peut être manger du porc deviendra un delit, la cocaine une erreur de jeunesse même à 50 ans,qu’oublier un euro quand on est patron serait plus grave que pour un immigré faussement déclandestinisé.faisant semblant de faire une déclaration fiscale. ,riposter pour se defendre beaucoup plus grave que d’agresser une mamie tuée sous les coups.Que la nature c’est d’être ni homme , ni femme Que trop soigner c’est tuer la société donc moins de soignants, Qu’il est beau ce monde à l’envers : Dieu peut être a voulu s’amuser en faisant la caricature de DAGOBERT;
En tous les cas MR verdeilhan ,j’ai apprécié votre article qui je vous rassure n’est même pas caricatural et j’en ai profité d’n mettre une petit couche en tant qu’élève assidu de votre style.
Bravo et merci d’exprimer à ma place, l’essentiel de ce que je ressens… sans doute parce que nous avons à peu près le même âge, mais surtout les mêmes analyses de la situation catastrophique… les mêmes « valeurs » (dire que je suis devenue allergique à ce mots tant il est devenu fourre-tout et mal utilisé !) Bravo à vous d’écrire encore, moi qui ai remisé ma plume (ex-greffier, amatrice de belles lettres et de bonne musique) je vous lis avec grand plaisir, me sentant ainsi moins seule…