A LA COURNEUVE, TOUS LES CHEMINS NE MENENT PAS AUX ROMS (par l’Imprécateur)

Mercheros espagnols, Yéniches germano-helveto-autrichiens, Taters suédois-norvégiens, Tinceards en Irlande ou Tinkers en Écosse, tous ces peuples se distinguent par leurs langues et leurs mœurs mais, comme les plus nombreux et les plus connus, les Tziganes ou Romanichels ou Roms, ce sont des Européens.

Probablement les plus vieux des peuples européens.

De tous temps, les autorités ont tenté de les sédentariser et globalement elles y arrivent à la longue, mais il y a toujours des familles qui reprennent la vie nomade, tout simplement parce que c’est dans leurs gênes et qu’elles aiment ça.

À vrai dire, la plupart sont aujourd’hui dans une situation de « semi-nomadisme », vivant des modes de vie intermédiaires, connaissant une pluralité de lieux de résidence, mais en nombre limité et sur des emplacements prédéterminés. En général, il s’agit de l’association d’une résidence principale et d’un ou plusieurs lieux de résidence secondaire, utilisés de façon régulière, pour une période restreinte. Ce sont les forains, souvent stables l’hiver mais nomades le reste de l’année ; ceux qui, comme les Yéniches, assuraient la transhumance et le gardiennage des troupeaux dans les Alpes ; ou des petits métiers en voie de disparition, montreurs d’ours ou de singes, affûteurs, ferblantiers (Tinkers et Tinceards a pour racine « tin », l’étain), musiciens des rues, d’autres vagabondent en vivant « sur le pays » de petits vols, volailles, fruits, légumes, braconnage, de mendicité, etc.

images-2

Partout, ils sont l’objet de la méfiance, voire de l’hostilité ouverte des habitants sédentarisés qui ont oublié que leurs ancêtres ont, tous sans exception, été eux aussi nomades si l’on va chercher leurs origines au-delà de quelques dizaines de siècles.
Les Normands descendent des Vikings, les Euskaldounak qui parlent l’erdara (= les Basques !) ont été trahis par la génétique, ils sont les descendants sédentarisés de peuplades nomades venues de Sibérie, stabilisés un moment au Nord de la Mer Noire, puis chassés par la dernière glaciation (-12 000). Ils ont erré dans l’Europe méditerranéenne pendant des siècles avant de se fixer dans l’ouest des Pyrénées.

Tous ces peuples sont plus ou moins nos ancêtres et, quoiqu’un peu « différents », culturellement beaucoup plus proches de nous que les peuples venus d’autres continents.

Que leur voisinage ne soit pas toujours agréable pour ceux qui le subissent, c’est fréquent et c’est certain. Mais quand ils commencent à se stabiliser, à mettre leurs enfants à l’école de façon régulière, à avoir des emplois avec des CDD et des CDI, ou à créer des entreprises, c’est vraiment le moment de les y aider.

Or les autorités françaises ont depuis quelques temps une politique résolument inverse qui rend par ailleurs incompréhensible la politique d’accueil irraisonné et illimité pour tous les « migrants » venus d’ailleurs que de l’Europe, qui transforme le « vivre ensemble » autrefois réalisable en moins d’une génération en véritable casse-tête porteur de future guerre civile.

images-1

À La Courneuve, en Seine Saint-Denis, un campement de Roms a été récemment détruit (le jeudi 27 août) et les Roms brutalement expulsés par les CRS venus l’après-midi pendant que les hommes étaient au travail et les femmes parties dans les boutiques préparer la rentrée scolaire.
C’est là qu’est l’incohérence gouvernementale dénoncée par Jan Jarab, représentant régional pour l’Europe du Haut-Commissariat pour les droits de l’homme, qui suit la question des Roms depuis plus de vingt ans : « Après l’évacuation brutale du bidonville du Samaritain à La Courneuve (Seine-Saint-Denis), il dénonce l’inanité de la méthode » (Libération du 28 août).

Ils étaient en effet sédentarisés depuis huit ans avec des emplois et des enfants scolarisés !
Pourquoi alors étaient-ils toujours dans ce bidonville ?

Parce que le maire stalinien de La Courneuve a toujours refusé de leur attribuer les logements sociaux qu’il donne sans compter aux Maghrébins et aux Africains.

La Courneuve est une commune de la Seine-Saint-Denis (93) de la banlieue nord parisienne. La population de la ville a été, en moins de 30 ans, quasiment totalement remplacée par une population issue de l’immigration extra-européenne (arabes, berbères, africains sub-sahariens, asiatiques, indiens, etc…).

L’UOIF, principale association de diffusion de l’Islam radical des Frères Musulmans en France, y aura bientôt sa Grande Mosquée et son siège, avec l’appui du maire communiste Gilles Poux. sur un terrain de 3 423 m2, seront bâtis une Mosquée pouvant accueillir 1 500 personnes et un centre culturel islamique. Un bail emphytéotique de 99 ans a déjà été signé le 2 octobre 2014 avec la participation de Gilles Poux.

Unknown

Le projet en cours de réalisation à La Courneuve de mosquée et de centre culturel fondamentaliste des Frères musulmans, reconnus comme une organisation terroriste par plusieurs pays.Unknown-1

Le comportement de Gilles Poux envers le Roms est bien du racisme : les Roms ne sont pas assez exotiques, ils sont chrétiens et ils n’ont pas la bonne couleur de peau.
La ville préfère construire des immeubles et des ronds-points, mais n’a pas d’argent pour les crèches et les écoles, « c’est le rôle de l’État » répond un adjoint au maire. Evidemment, si l’on considère que l’immobilier – qui rapporte des taxes (foncière et d’habitation) – est de la compétence de la commune et que le social – qui coûte cher – incombe à l’État…

Le problème est double : Gilles Poux, le maire bolchevique, estime le bidonville insalubre. Il a raison, il l’est. Mais qu’a fait la commune pour améliorer les choses en aidant les habitants ?
Rien !
Pourtant, ils ne sont que 300 répartis en 70 familles, soit des familles de quatre personnes en moyenne, tout à fait dans la norme nationale, et qui ne représentent que 0,42 % de la population de la commune (40 000 h).
Il dit que le problème est compliqué parce qu’il y a onze zones comme celles-là et que c’est trop pour la commune, avec un argument qui laisse pantois : « En 2013, nous avions jusqu’à 11 lieux de campements et cela représentait 15% de la population de la commune« .
15 % de pauvres « étrangers » est donc ingérable ? Comment va-t-on faire alors pour gérer les dizaines de milliers de « migrants » qui entrent chaque année dans le pays et viennent s’ajouter aux 7 millions de Franco-algériens (source ambassade de France à Alger), 3 millions de Marocains, etc. ?

Les Roms de La Courneuve ont manifesté leur volonté de s’intégrer. Des organisations leur sont venues en aide : Médecins sans frontières, Fondation Abbé Pierre, étudiants d’une école d’architecture, Délégation interministérielle au logement, etc.

Puisque la mairie stalinienne ne faisait rien, les Roms ont pris les choses en mains, ont construit des maisons avec des matériaux de récupération recyclés (ce qui devrait plaire à la ministre de l’Ecologie !), abandonnant au fur et à mesure les tentes et les caravanes, ont organisé vec le conseil des élèves de l’École d’architecture leur implantation autour de trois « rues » qui aboutissent à une place. Sur la place il ont construit une Maison commune, « grande salle à base de poteaux et poutres de récupération, richement décorée de rideaux et de festons » (Libération) où ont lieu des concerts (notamment avec l’Orchestre de chambre de la ville de Paris) et autres manifestations et fêtes et, au centre, une église.
La mairie, sollicitée pour la voirie et l’assainissement, a refusé, expliquant que de toute façon ils avaient vocation à être expulsés.

798318-bidonville-de-la-courneuve

Une famille de Roms dans leur maison

Les organisations ont proposé un plan structuré pour achever l’intégration des Roms : « Proposition de sortie en trois ans« .
Tout ça n’a servi à rien : le 6 août dernier un officier de police est venu informer « que les baraques (sic) devraient avoir disparu avant la tenue de la COP21, la conférence climat.
Planqué sous les arbres, le campement est pourtant peu visible et le risque que les participants veuillent visiter cette zone entre usines et décharge est faible
 » (Libération). Le « campement », qui maintenant ressemble à un village rural d’autrefois, est en effet situé à proximité du Parc Georges Valbon, dit « Parc de La Courneuve » où des manifestations COP 21 sont prévues.

Voilà un bon exemple de la politique socialiste de remplacement : ces Roms sont européens et veulent s’intégrer. Ils font des efforts incontestables et sont chrétiens. Ni la mairie communiste ni l’État socialiste ne veulent faire le moindre effort pour les aider, au contraire, ils les chassent. Mais dans la même commune, tout est donné sans contrepartie aux autres « communautés » qui elles, ont le « bon » profil. Comme le dit Mélenchon, « ils sont beaux ces bruns« , ils font peu d’efforts pour apprendre le français et trouver du travail, essaient d’imposer leur mode de vie à leurs voisins « français de souche, comme on dit » (F. Hollande) quand ceux-ci, de plus en plus rares, ont le courage, mais plus encore l’obligation de rester faute d’avoir les moyens de partir. Et bien sûr ils sont majoritairement musulmans. Bref ils correspondent à l’image que se font les bobo-l’cheviques du pauvre lumpenprolétariat marxiste qu’il faut sauver des griffes du grand capital et des papistes.

Il faut les plaindre, tout leur donner, et surtout culpabiliser ces salauds de bourgeois égoïstes qui rechignent à se laisser remplacer.

L’Imprécateur

Ban last