L’ARGUMENT CLIMATIQUE À L’ÉPREUVE DE LA RAISON (Gilles La-Carbona)

L’été, saison propice à la nouvelle propagande des mondialistes pour semer la terreur, ou réel témoin des changements climatiques ? Il est un fait, les intervenants ne sont plus de simples présentateurs météo, mais les relais d’une certaine vision du monde. De là à dire qu’ils sont les véhicules d’une évangélisation mondialiste bien rodée, il n’y a qu’un pas. Avant de le franchir, tentons de raisonner.

Bien entendu, comme pour le COVID, ces gens expliquent qu’ils parlent sous couvert de la science. Enfin d’une partie de la science, celle qui valide systématiquement les éléments de langage autorisé. Rappelons tout de même que certaines radios ont dans leur charte, l’interdiction de remettre en question, le narratif du Covid, du vaccin et….le changement climatique. Ça part mal.

Comme elle a bon dos cette science pour clouer le bec à tous les contestataires qui oseraient s’opposer à la sainte parole. D’ailleurs la présentation est assortie maintenant du mot climat. Il s’agit à présent non plus du bulletin météo, mais d’une succession de vérités incontestables qui nous est assénée pour nous bourrer le crane, comme pour le COVID, que la planète est en danger et surtout l’Europe. Le discours est poli, la sémantique éprouvée, elle ne saurait souffrir un écart, où s’immiscerait le doute des annonces faites, mais jugeons plutôt sur pied. L’inoxydable Évelyne Dheliat nous a expliqué, début juillet, qu’il avait fait 32° à Nîmes et que c’était très chaud. Le néophyte est saisi de panique à l’idée que cette ville du Sud, réputée être la plus chaude de France depuis des années, se mettrait à bouillir d’un seul coup à cause du réchauffement climatique, dû à l’activité humaine. La peur s’installe. Pourtant quand on plonge dans l’historique des températures de cette ville on découvre qu’en juillet 2009, en début de mois il faisait 31° à 13h et 28°à 19h. Pire en remontant en 1986, on constate que la moyenne avait été de 31.7°, en 1987. Il y a 36 ans la maximale avait été de 34.6°. Ce début de mois de juillet 2023 est conforme à ce qui existait il y a 36 ans, cependant aujourd’hui, ce chaud est devenu grave.

Carte du monde : densité de population par État (habitants/km²) | Atlasocio.com

Autre démonstration croustillante, une intervenante sur une radio vient doctement nous asséner que les températures augmentent, mais plus vite en Europe, que sur le reste de la planète. Comment ce changement climatique, qui menace notre planète, ne pourrait être visible que sur 4% des terres immergées ? Quid des 96% restants ? Pourquoi, à une même latitude, il n’y aurait que cette malchanceuse Europe qui serait touchée ? Certains vous diront que c’est parce que notre continent concentre le plus d’effets pervers de l’industrialisation, et compte une population très nombreuse. Sauf que les industries ne sont plus, depuis longtemps, basées ici, mais en Asie, ou aux USA. Quant à la population, elle ne représente même pas 10% de celle de la planète, ce n’est donc pas le cœur du problème. Ramené au nombre d’habitants au km², nous avons 33.6 habitants pour l’Europe, contre 32.8 en Amérique du Sud et 20.3 pour le Nord, 151.5 pour l’Asie, et 49.4 pour l’Afrique. Alors ça doit venir des rejets de CO², il y en a plus en Europe. Pour ce qui concerne la France, c’est 0.9% de l’ensemble des émissions planétaire. L’Asie représente 47%, l’Amérique du Nord 17.16% et l’Europe, y compris l’ex URSS c’est 16.9%. On dirait que l’argument a du mal à conforter cette affirmation et on ne voit toujours pas pourquoi l’Europe serait la victime privilégiée de cette montée des températures.

Eh bien, c’est parce que l’axe de rotation a été modifié à cause de l’homme qui a pompé l’eau des nappes phréatiques. Pour une fois on aborde un vrai sujet, sauf qu’il est légèrement tronqué, falsifié même. Le savant Milutin Milankovitch a en 1941, défini les trois conditions qui prévalent à un changement de climat. Sans entrer dans les détails techniques, il s’agit : de L’excentricité de l’orbite terrestre dont la variation se réalise tous les 100 000 ans, de l’obliquité de l’écliptique, qui se modifie tous les 41 000 ans et du fameux axe de rotation, qui lui change tous les 20 000 ans. Il n’y a là que des phénomènes physiques connus qui n’ont rien à voir avec l’activité humaine. D’ailleurs si le pompage était la cause, pourquoi seule l’eau serait-elle incriminée ? Les nappes phréatiques n’ont-elles pas vocation à se régénérer ? Il faudrait rendre coupable également les extractions de gaz, de pétroles et globalement de tous les métaux ou minéraux, que l’homme exploite depuis des années et qui eux ne se reconstituent pas comme les nappes d’eau.

Au regard de ces données, une question se pose : Serait-on en train de nous enfumer ? Quel en serait le but ? Rappelons tout de même que le CO2 est un élément indispensable à la vie et s’il venait à manquer cette dernière disparaîtrait. À l’inverse, il y a 60 millions d’années, le taux était 6 fois supérieure à celui d’aujourd’hui, sans que la vie en soit menacée. Que le climat de la Terre évolue, personne ne peut le nier, et c’est là l’activité normale de notre planète depuis qu’elle existe. Les successions d’ères glaciaires et de réchauffements, avec les conséquences que nous connaissons, à savoir la disparation, à chaque fois de 98% des espèces, sont connus. La seule nouveauté c’est l’homme, qui lui ne peut supporter sa fin, et voudrait pouvoir inverser ou maîtriser ce que mère nature impose, et plus encore, ce que la mécanique cosmique commande.

D’où peut donc venir cet acharnement à taire ce qui gêne et à asséner des pseudos vérités, très vite mises à mal, quand on exerce une critique ou qu’on fait simplement œuvre de bon sens, ce qui en science est la moindre des choses ? La science n’est plus qu’un prétexte que l’on modifie en fonction des buts recherchés, sans se préoccuper de la vérité. Quand on s’ingénie de façon aussi grossière à ne pas être objectif et à remplacer la science par la religion, ici le climat, l’esprit critique s’efface au profit de l’illusion, de la démagogie, et du fanatisme. Nous sommes entrés dans un siècle non plus des lumières, mais des ténèbres, où seuls les objectifs démoniaques de quelques hallucinés prévalent. Les mondialistes raconteront tout et n’importe quoi pour mener à bien leur funeste projet de globalisation de la société et de son contrôle. L’homme ne changera jamais les lois immuables qui règlent la marche de l’univers, ceux qui prétendent le contraire, se prennent pour Dieu, nous gouvernent et doivent être mis hors d’État de nuire. Un grand coup de balai sera nécessaire. Que l’on pollue moins est une nécessité, mais pas un prétexte pour que l’on harcèle les humains, et surtout les Français. Les empêcher de vivre et les taxer ignoblement, relève de la dérive sectaire. La France c’est, rappelons le 0.9% des émissions de CO2 qui n’est pas un polluant : pourquoi devrions nous régler la vie entière des administrés sur leur production individuelle de carbone ?

Gilles La-Carbona

09 juillet 2023

8 Commentaires

  1. Magnifique article! Il faudra apprendre à ces scientifiques ce qu’est le cycle de l’eau. Keur dire que la quantité d’eau est immuablement la même sur terre depuis sa création (5 milliards d’années). Leur rappeler que cette quantité d’eau est évaluée à 1400 milions de kilomètres cubes!! Quand j’entends qu’on manque d’eau, je pose cette question: alors elle est partie où la flotte?? Où? Sur Mars? sur Jupiter???

  2. OK avec vous a 100 pr 100.Point n est besoin de commentaire.Pour ne vous faire  » censoriser »
    Mention TB pour Eliot Duval J espere echapper a jamais a la logorrhee autocentree du prout

  3. Depuis « L’imposture climatique « de C. ALLEGRE une quinzaine de livres ont mis en cause les résultats du GIEC ainsi que le catastrophisme propagée par l’oligarchie financiario-politico-onusienno-mediatique.
    Qu’un chercheur « rechaufiste » ,comme des dizaines d’autres , dont le laboratoire bénéficie des genereuses et confortables subventions Onusiennes prenne la peine d’écrire un bouquin pour nous expliquer simplement l’argumentaire de l’origine anthropique du réchauffement climatique et répondre aux critiques émises dans les livres sub-cites. Ce bouquin de 200-300 pages pourrait permettre de clarifier le débat de manière plus efficace que les 3000 pages du rapport du GIEC que personne ne lit.et qui aboutit, après un « filtrage » drastique et orienté, a un « résumé pour
    decideurs » qui est « parole d’évangile  » pour toute la planète

  4. Quand la main mise sur les populations par la grande peur du covid touchait à sa fin, je me suis posé la question de savoir par quoi nos zélites allaient la remplacer. Il n’était pas difficile de deviner, ou plutôt constater que c’était par le changement climatique, évidemment anthropique. Et bien entendu l’outil d’abrutissement qu’est la télévision ne pouvait manquer d’être utilisé. Les bulletins météo sont devenus la grand-messe écologique, monsieur La-Carbona l’a bien relevé…

    • À la fin du Covid de triste mémoire nos dirigeants ont tenté d’agiter l’épouvantail de la guerre en Ukraine avec tout un panel de recommandations pour réactiver la peur dans nos villes et dans nos campagnes, fiasco magistral…..il ne reste plus que le réchauffement climatique, exploité ad nauseam par la presse, la tv et nos « élites « . Cependant depuis des siècles, l’hiver, il fait froid, l’été, il fait chaud !
      M.W

  5. Excellent papier cher M. La Carbona ! Oui… on nous enfume à dessein, et je vous rejoins dans la solution du grand coup de balai nécessaire pour virer l’ensemble des tarés malfaisants, eux-mêmes aux ordres de quelques financiers multi-milliardaires encore plus malfaisants dans leur idéologie…
    Je fais mon maximum pour ouvrir les yeux de mes enfants et petits-enfants, mais je n’y parviens pas auprès de tous… Il faut dire que la propagande tous azimuts (climat, diversité, inclusion, et autres « joyeusetés ») n’a rien à envier à celle de Goebbels en son temps…

  6. Je me permets de réagir avant même de lire votre article, ce que je vais faire aussitôt d’ailleurs, car vos écrits me sont toujours un régal…. mais rien que le titre m’a aiguillonnée… En effet, je venais justement de me faire la remarque, il y a quelques minutes, en apercevant « la météo » et cette carte rouge… et venais justement de dire à mon compagnon… mais enfin… nous sommes en été ! On dirait qu’il n’y a jamais eu d’été auparavant. Alors les nappes phréatiques… je veux bien… mais ne s’en est-on pas toujours soucié selon les époques. Ce que je rejette, c’est cette propagande grossière, cousue de fil blanc, culpabilisante… qui voudrait nous persuader que ce changement climatique et uniquement anthropique ! Pour avoir dévorer les livres de Monsieur Gérondeau, entre autres… je ne peux qu’être persuadée qu’on nous prend pour des billes !!!

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