Le monde s’assombrit, la peste brune pointe à nouveau son nez ravageur et les propos nauséabonds semblent envahir les rues de toutes les villes d’Espagne.
On le sait bien, l’Italie, depuis l’arrivée de Giorgia Meloni, a sombré dans la délation, les villes sont quadrillées par des milices en chemises noires armées jusqu’aux dents. Les exécutions sommaires sont devenues le quotidien des italiens qui n’osent plus sortir de chez eux, excepté pour aller chercher leur nourriture en échange de leurs tickets de rationnement.
Ne parlons même pas de la Hongrie de Victor Orban qui vit dans la peur quotidienne de possibles rafles de ses opposants, de procès bâclés et de journalistes qui disparaissent mystérieusement. Rendez-vous compte que les hongrois ont été obligés de plébisciter son action aux législatives de 2022 sous la contrainte des fusils des militaires dopés au captagon !
L’Espagne sera-t-elle la prochaine nation sur la liste des pays où la dictature fait des ravages ?
Parce que ne l’oublions pas, et Gabrielle Cluzel le rappelle avec beaucoup d’humour, en France … :
« Le CRIF est d’extrême-droite, l’Élysée est d’extrême-droite, l’Éducation Nationale est d’extrême-droite, si ma soupe est chaude c’est l’extrême-droite, si je rate le train c’est l’extrême-droite […] cela évite toute autocritique, toute introspection ».
Eh oui ! Tout ce qui ne va pas, c’est à cause de l’extrême droite … Vous allez voir que, bientôt, le changement climatique sera une conséquence du vote pour la droite patriotique.
Mais alors, pourquoi sont-ils tous tentés de voter pour un régime que la gauche-gentille-tout-plein nous décrit comme étant le pire des pires, celui qui dépasserait, en tant que pouvoir criminel, la dictature de l’ex-socialiste Mussolini et son pote Hitler ? On est pourtant prévenus à chaque phrase dans les médias complaisants : quand ils parlent du parti d’Éric Zemmour, ils précisent bien : Le parti d’extrême droite Reconquête! Ils ont un peu plus de mal avec le RN qui s’est dédiabolisé et qui a refilé, sans le vouloir vraiment, la « patate chaude » à Zemmour. On n’oublie pas non plus l’antienne de France-Info qui, chaque vendredi depuis quatre semaines nous annonce la prolongation de la grève du journal JDD qui s’oppose [démocratiquement ?] à l’arrivée de Geoffroy Lejeune, ancien directeur de la rédaction du « journal d’extrême droite Valeurs Actuelles ». Plus c’est gros et mieux ça passe !
En revanche entendez-vous parler du groupe d’extrême gauche NUPES, ou des partis d’extrême gauche EELV et LFI ou du parti bolchevique PCF ?
Que nenni ! Mélenchon serait capable de leur mettre un coup de boule démocratique en pleine tête ! Boyard dirait que c’est du boule-de-shit (traduction que j’offre volontiers à l’ancien dealer pour la version anglaise de « bullshit »)
Pourtant, depuis des années, la gauche fait moult efforts pour nous promettre un monde meilleur, un monde apaisé, ouvert d’esprit, tolérant, pacifique.
Depuis 2012, on a (hélas) plein d’exemples de cet univers « peace and love » qu’ils nous vendent mais dont on se serait bien passé. En voici quelques exemples :
- Quelques jeux très amusants pour jeunes de quartiers en déshérence : brûler des voitures, détruire des bâtiments publics et privés, piller des magasins de riches etc… Il faut bien que ces p’tits jeunes s’expriment, dirait LFI.
- Des prisons où il fait bon vivre avec piscine (prison dans le département de la Loire) et livraison de shit deux fois par jour par les copains du quartier (prison d’Amiens).
- Des expériences sexuelles enrichissantes, au gré de leurs envies souvent pressantes, pour les nouveaux mineurs non-accompagnés qui n’ont pas eu la chance d’avoir des cours dans cette matière tellement importante aux yeux de Pap Ndiaye.
Il n’y a vraiment pas de quoi se réjouir des bienfaits d’une gauche et maintenant d’une extrême gauche devenue immigrationnistes, laxistes et, de surcroit, woke ?
C’est avec de tels constats, sans compter les dérives inquiétantes de l’Europe avec une Van der Layen toute puissante et d’une CEDH liberticide, que les peuples reviennent vers des partis qui ont bien souvent compris leurs angoisses ; non pas celles créées volontairement par la gauche (catastrophisme écologique et peur du retour du nazisme), mais celles créées par son pseudo-progressisme idéologique et obtus.
Pour un retour long et difficile à la normale (ordre, respect, liberté d’expression et d’entreprendre), il faudra bien que les droites (celles qui ne veulent plus que le mot « soumission » soit le maître-mot de la gouvernance de leurs nations) travaillent ensemble pour un but et un seul : réinstaurer une vraie démocratie telle qu’Abraham Lincoln la définissait :
“La démocratie, c’est le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple.”
Et non pas ce que nous amène doucement mais surement l’extrême gauche :
“La chienlit, c’est le gouvernement des voyous, par les voyous, pour les voyous.”
Xavier Jésu
24 juillet 2023
pour que l’on puisse parler d’extrême-droite, il faudrait d’abord qu’il existe une droite. Or celle qui porte l’héritage de Sarkozy n’est, au mieux, qu’un centre gauche mou. Donc la place laissée libre par ce parti en voie de disparition a été occupée légitimement, avec des convictions de droite, par Lepen, Zemmour, Dupont-Aignan et consort.