LE SOCIALISME, ÇA NE MARCHE PAS… MÊME EN FRANCE !!! (par l’Imprécateur)

Pour comprendre le jargon dans lequel communiquent les socialistes avec beaucoup de phrases et de mots dont très souvent le sens leur échappe, patience et tolérance sont nécessaires. C’est la condition pour comprendre ce qu’ils sont réellement : ni démocrates, ni républicains, ni féministes, ni laïcs, ni antiracistes. De Gaulle avait l’un des premiers fait ce constat résumé en une phrase : « Je n’aime pas les socialistes parce qu’ils ne sont pas socialistes« .

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Le pire est qu’après les avoir écoutés, on reste insatisfait, avec des bouffées d’angoisse et de colère. La première réaction, celle qui se produit avant la réflexion, est de penser qu’ils sont soit idiots, soit malhonnêtes. En réalité, c’est plus triste encore : on les dirait cernés par un mur qui les isole du monde et de la vie. C’est là qu’il faut se poser la question de savoir pourquoi ils ne font rien pour briser ce mur : le 15 juillet 2010, Fidel Castro, idole du socialisme du XXème siècle, répond au journaliste américain et démocrate, donc de gauche, Jeffrey Goldberg de The Atlantic qui l’interroge sur la cause de l’échec économique et politique de Cuba « Le socialisme ça ne marche pas » et il ajoute après un instant de réflexion « …même chez nous« . Et bien, c’est incroyable, pas un président, député, élu, journaliste, militant socialiste dans le monde, PAS UN ! N’est allé lui demander « Pourquoi ? »

La réponse est en réalité simple : ces pauvres prisonniers en liberté surveillée ne peuvent pas briser le tabou du socialisme triomphant sous peine d’être trainés dans la boue, accusés de favoriser l’extrême droite, d’être fascistes, réactionnaires et islamophobes. Nous en avons ces jours-ci de nombreux exemples sous les yeux, comme Michel Onfray pour avoir dit chez Ruquier que lui est de gauche, mais le socialisme français ne l’est pas (je résume) ou Céline Pina, conseillère régionale PS du Val d’Oise, menacée d’exclusion pour s’être indignée de la tenue au Bourget d’un Salon de la femme musulmane, un festival du sexisme le plus violent et le plus ignoble, proféré par des machistes salingues.

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Prisonniers de l’idéologie du politiquement correct, les militants socialistes débitent les racontars et les chimères qu’ils ont pour mission de répandre à travers le pays. Ils sont conditionnés pour ces délires mis dans leur bouche par ceux qui, de loin, au cœur de « l’appareil du parti » de sinistre mémoire qui existe toujours et n’a fait que changer de nom, contrôle leur pauvre cerveau. Quel meilleur moyen que l’espoir (le changement, c’est maintenant) et le merveilleux (une société libre et socialement juste), pour enchaîner le peuple ? « Car qui croit a peur et qui a peur croit aveuglément« , dit Boualem Sansal, un écrivain algérien expert en asservissement par le totalitarisme (2084 : La fin du monde, éd. Gallimard).

La dépravation de l’Occident chrétien est une survivance des Ténèbres (le mandat de Sarkozy, par exemple), le socialisme apporte la Lumière, « La France est passée de l’ombre à la lumière » crie Jack Lang à l’Assemblée nationale le 10 mai 1981. Et si tout va mal quand même, si les socialistes au pouvoir veulent s’y maintenir, c’est pour éprouver la foi des croyants et les tenir sous la menace. « Le changement réclame du temps pour s’accomplir » disent-ils, le Bien et le Mal cohabitent encore, mais le Bien gagnera à la fin des temps et vous aurez le Ciel. En attendant, le militant n’a pas à savoir où sont le Bien et le Mal, constater que beaucoup d’élus socialiste sont de franches crapules ne doit pas l’inquiéter, il lui suffit de savoir que le socialisme œuvre à son bonheur futur !

En réalité, le dirigeant socialiste ne demande pas au militant de croire, ni même d’être sincère dans sa pratique socialiste, il lui impose seulement le comportement du parfait croyant, c’est tout. L’important est qu’il ne réfléchisse pas, il passerait tout de suite à droite comme le font beaucoup d’ouvriers qui sont moins perméables que les bourgeois au politiquement correct. L’important est qu’il connaisse et récite le plus souvent possible ses mantras « La droite est fasciste« , « L’islam est une religion d’amour, de tolérance et de paix« , « Les riches sont des salauds« , « Le service public est la quintessence du bonheur social« , « Le capitalisme est foncièrement porteur d’injustice« . En réalité…

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Si tant d’intellectuels sont socialistes alors qu’on les croirait a priori plus capables de réfléchir que les autres, c’est que leur esprit subtil, donc malléable, les prédispose dès l’enfance à être enrégimentés par une Education nationale, très largement phagocytée par la gauche, dont c’est la première des fonctions. Surtout avant que la puberté ne pointe à l’horizon avec l’esprit critique et contestataire qui la caractérise, notamment le moment où l’adolescent prend crûment conscience de la réalité sociale, inégalitaire, rapace et sexuelle de la condition humaine. C’est pourquoi les Peillon, Hamon et autres Vallaud-Belkacem plaident pour que dès la prime enfance l’enfant soit retiré de l’influence perverse (disent-ils) de sa famille et de son environnement social. Les esprits des enfants doivent être strictement réglés sur le canon officiel et régulièrement réajustés, du CE1 à l’ENA. Sous l’emprise de la pensée unique, penser devient impensable, savoir devient délictueux, qu’il s’agisse d’histoire ou d’économie.

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Pourtant, croire que l’on demande au socialiste de ne pas penser et seulement de croire est une erreur, on ne lui demande pas de croire non plus. Car si vous croyez en une chose et qu’elle devient décevante, et Dieu et Allah savent combien le socialisme et l’islam sont décevants pour un esprit libre et éclairé, vous pouvez vous mettre à croire en autre chose. Donc le militant socialiste ne doit ni penser ni croire, il doit seulement obéir, être soumis.

C’est pourquoi il y a tant d’affinités entre le socialisme, idéologie totalitaire par essence, et l’islam fondamentaliste religion de la soumission, pourquoi un ministre de l’intérieur socialiste peut déclarer sans être immédiatement viré du gouvernement que « ce n’est pas un délit de prôner le djihad » (B. Cazeneuve, RTL, 5 août 2014). Pourquoi le prédicateur salafiste Nader Abou Anas de la mosquée Al-Imane, offerte par la mairie du Bourget, prêche sans être le moins du monde inquiété pour le port du voile, le djihad en Syrie, l’interdiction de la musique, le refus de la mixité sociale et du vivre ensemble « sources de péché et de décadence » (source Dourous.net) et l’introduction de la charia en France, pourtant déclarée incompatible avec la démocratie et les droits de l’homme par la Cour européenne des droits de l’homme à deux reprises, le 31 juillet 2001 et le 13 février 2003. Pourquoi le socialisme appelle les musulmans à son secours à chaque élection et pourquoi l’islam peut compter sur les socialistes pour l’aider à conquérir l’Europe. L’islam est par définition « la soumission » et justement le socialisme a besoin d’un peuple soumis pour pouvoir exister.

On ne demande pas au militant socialiste d’être intelligent ou d’avoir la foi, on lui interdit de douter du socialisme, de douter que le socialisme soit porteur d’égalité et de justice sociale, même si la vie et le train de vie des dirigeants socialistes, qui ressemble plus à celui des grands patrons qu’à celui des ouvriers, démontre exactement le contraire. Si eux ont le droit de piller l’Etat, de s’enrichir énormément, de cumuler des salaires mirobolants, partiellement ou totalement exonérés d’impôts, d’enfreindre les lois, cela n’infirme pas le dogme. Ils peuvent le faire parce qu’ils sont comme le prophète, au-dessus des lois et des impôts qu’ils imposent au autres.

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Dossiers du cabinet noir de l’Elysée, du soupçon de compte de Hollande en Suisse, Fabius père et fils, Vallini, patrimoine de hollande, Kader Arif, Benguigui, Guerini, Augier, DSK, Saal, Le Guen, Jouyet, Morelle, Lamdaoui, Cahuzac, Lauvergeon, Teulade, Rose mafia, Aubry et le stade de Lille, Thévenoud…

C’est l’hypocrisie qui fait le parfait socialiste, pas la foi dans le marxisme qui traine le doute dans son sillage, donc la révolte contre les puissances politiques. La vraie religion socialiste, c’est la bigoterie bien réglée, érigée en monopole et maintenue par la peur, voire la terreur comme ce le fut en URSS, en Chine, au Cambodge, en Europe de l’Est. Comme ce le devient en France, mais tout en douceur car rue de Solferino on a retenu la leçon de Colbert : il faut arriver à plumer l’oie sans qu’elle crie.

L’Imprécateur

SIGNATURE 2015