Dans cette situation géopolitique bouleversée qui ressemble de plus en plus à un changement « d’ordre mondial », les discours de notre président deviennent difficilement audibles.
En 2018, lors de l’assemblée générale de l’ONU, il était partisan d’un monde « globalisé », c’est-à-dire « monopolaire » et « multilatéralisé », en gros d’un monde doté d’un gouvernement mondial.
En août 2019, dans son discours de la Conférence des ambassadeurs, il prend un accent « gaullien » en disant que la France devait renouer avec son rôle de « puissance d’équilibre »
En 2020 et 2021, durant l’épidémie du Covid, il dénonçait les effets pervers de la mondialisation et la nécessité de réindustrialiser notre pays, tout en voulant diminuer notre production d’électricité nucléaire.
Début 2022, il est partisan du maintien d’un dialogue avec la Russie tout en contribuant à l’envoi d’armes en Ukraine et en faisant appliquer les sanctions économiques contre elle.
Je suis oiseau, voyez mes ailes…
Comment ne pas penser à cette célèbre fable de La Fontaine ? Elle montre comment, par un opportun trait d’esprit, on peut se tirer d’une situation délicate et retomber sur ses pieds. Notre Président semble l’avoir fait sienne depuis longtemps. « En même temps » n’était-il pas son cri de ralliement en 2017 ?
Mais l’exercice à ses propres limites. Lorsque j’étais responsable syndical il a quelques années, un dirigeant d’entreprise, avec lequel j’entretenais de bonnes relations, m’avait avoué que pour lui, le mensonge était une forme de négociation. Cela avait au moins le mérite de la vérité. Le problème vient du fait que, dans certaines circonstances, un Chef d’État ne peut pas faire du « en même temps ». Nous vivons actuellement un clivage de plus en plus prononcé entre l’Occident et le reste du monde. La France ne peut se tenir à l’écart et Emmanuel Macron, qui prétend l’incarner, doit signifier le choix pour lequel il opte. Il doit le faire clairement, et en premier lieu le signifier aux Français. Visiblement, cette démarche ne lui convient pas.
LA FRANCE DE DE GAULLE DANS L’EUROPE DE JEAN MONNET
C’est ce qui semble être le projet d’Emmanuel Macron. C’est du moins ce que rapporte Nicolas Perrin dans un article du site « L’or et l’argent » dans lequel Ronald-Peter Stöferle et Mark J. Valek
qui écrivent :
« Il n’est plus fréquent qu’un homme politique européen fasse sensation sur la scène mondiale, mais le président français Emmanuel Macron a réussi ce challenge au début du mois d’avril 2023. De manière surprenante et sans avertissement, Macron a parlé de l’Europe comme d’une « troisième superpuissance » à l’issue d’une rencontre avec Xi Jingping. Il a ensuite mis en garde contre « l’extraterritorialité du dollar américain » et a insisté sur son concept d’ « autonomie stratégique de l’Europe ». Dans un discours prononcé après son retour en Europe, M. Macron a parlé de la « souveraineté » de l’Europe et a mis en garde contre le risque de devenir un « vassal » des États-Unis. C’est la première fois qu’un grand chef d’État occidental s’exprime de la sorte depuis le début de la guerre en Ukraine et des sanctions contre la Russie »
Ces propos ont de quoi surprendre car ils sont dans la droite ligne de ceux tenus par de Gaulle en 1965 dans sa conférence de presse du 04 février. Or, chacun sait que de Gaulle a toujours dénoncé la mainmise des États-Unis sur la construction européenne et que Jean Monnet était leur « homme-lige » chargé de faire avancer les choses dans ce sens. De Gaulle a toujours défendu l’idée d’une « Europe des Nations et des Patries » totalement incompatible avec l’idée d’une Europe fédérale qui, poussée par les États-Unis, a toujours avancé sous un faux-nez.
C’est assez incompréhensible de la part d’Emmanuel Macron, qui connaît parfaitement la position de de Gaulle, de vouloir malgré tout « marier les deux » en pensant qu’une Europe fédérale dans laquelle les Etats-Unis seraient (comme ils le sont aujourd’hui) omniprésents, pourrait brutalement décider de devenir une puissance indépendante.
OPTER POUR L’UN OU POUR L’AUTRE
Le choix s’impose. Soit la France redevient « Gaullienne » et se sépare de tout ce qui peut, de près ou de loin, procéder de la volonté des Etats-Unis dominés par la finance du « système dollar » qui entend continuer à diriger le monde , soit elle reste dans le camp occidental en en acceptant toutes les conséquences éventuelles.
Dans le premier cas, il faut quitter l’Union Européenne, l’euro et l’Otan afin de montrer aux pays « non-alignés » un signal clair et sans détour, ce qui revient à revenir à la France de de Gaulle, ce qui implique également de ne plus soutenir l’Ukraine.
Dans le second cas, il faut exprimer clairement cette option, tout comme Churchill l’avait fait vis-à-vis de de Gaulle en lui disant que l’Angleterre choisirait toujours « le grand large » et, naturellement proposer l’un ou l’autre de ces choix au peuple français, juge suprême en la matière.
Alors, pour une fois, ne vous abritez plus, Monsieur le Président, derrière la maxime du Cardinal de Retz et sortez de cette ambiguïté qui caractérise vos propos et malheureusement si coutumière à tant de vos prédécesseurs.
Jean Goychman
6 octobre 2023
Macron , un Janus SA-TA-NI-QUE..la france , avec une tête de fils de Lucifer montée sur roulement a billes .
Nous ne pouvons souhaiter a cette » monstruosité » inhumaine » que le roulement a bille qui nourrit son odieuse perversion se grippe et se mette en surchauffe ,ainsi le mort de l’esprit Macaron premier , explosant dans une gerbe de feu ,purificatrice et libératrice de la FRANCE …
Et au passage âpres toutes les gifles reçus depuis trois ans et si j’ose , moi , humble serviteur du ciel et de la Mouvance des Choses , mais la vérité éclate toujours :
Un complotiste est un esprit puissant qui voit la vérité avant qu’elle n’existe .Comprenne qui voudra …
Vive le ROI et gloire a DIEU …….!
Micron n’est en rien un grand chef d’état, d’autant que cet état rétrécit aux yeux du monde entier. Non, c’est un petit ouistiti qui essaie de se raccrocher aux branches dans sa chute.
Pour un retour réel à une France Gaullienne comme vous l’indiquez, il faut François Asselineau.
Et pour détoxiquer la France du poison socio-économique de 1789 instillé par les franc-maçons, il faut un Philippe De Villiers. Non pas pour un retour à la royauté mais un retour à une France chrétienne innovante.
Je ne crois pas que Macron, adepte de la navigation à la godille, soit capable de changer l’orientation de l’Europe et de s’y tenir. Pour commencer, il faudrait qu’il en ait l’envie.
Il est dramatique pour la France d’avoir Macron pour président. Le temps va nous paraître bien long d’ici à 2027.
Que chacun lise le livre de Philippe De Villiers « J’ai tiré sur le fil du mensonge ».
C’est terrifiant mais extrêmement instructif.
Un conseil quand vous commencez ce livre : calez vous bien dans votre fauteuil car ça va tanguer !
Complètement d’accord avec vous. Je l’ai lu, et on découvre le vrai visage de ce traître de Monnet…