VERS LA GUERRE CIVILE ? (Éric de Verdelhan)

«…nous sommes au cœur d’une « guerre de civilisation », entre deux mondes, avec des méthodes différentes. Une guerre à mort. Et comme toujours, les pays démocratiques – la France en tête – risquent de comprendre trop tard… En 1914, il ne manquait pas « un bouton de guêtre à nos soldats », mais on avait un retard énorme en matière d’équipements lourds et, de là, une stratégie totalement déficiente. En 1940, loin de nous protéger, la ligne Maginot a été contournée par l’invasion allemande. Aujourd’hui, paralysée par l’Union Européenne, son juridisme, un système judiciaire inadapté (pour rester poli), et une classe politique totalement débile, la France n’a plus les moyens de répondre à ce défi et à cette guerre qui s’annonce sans merci. Une guerre à multifacettes, menée par l’Islam contre le reste du monde. Ce qui vient de se passer en Israël devrait rassembler les Français et non les diviser. Si nous ne réagissons pas, un drame du même genre mais sous d’autres formes pourrait bien s’abattre bientôt sur notre pays…Et n’oublions jamais que la plupart des désastres stratégiques se résument souvent à ces deux mots terribles : « TROP TARD ! »…

(Marc Le Stahler, le 9 octobre 2023).

 

Pourquoi commencer cet article par un extrait d’un édito de Marc Le Stalher ?

Parce que Marc est d’abord un ami, mais c’est surtout un homme intelligent, d’une grande culture, un patriote qui a compris depuis longtemps que seule une union des droites pouvait sauver le pays (s’il peut encore être sauvé ?). Créateur du site « Minurne Résistance », il a fédéré sous sa bannière des gens comme les généraux Martinez et Piquemal, Renaud Camus, Xavier Jésu, Jacques Myard, et tant d’autres qui ne m’en voudront pas, j’espère, de ne pas les citer. J’écris régulièrement dans « Minurne Résistance »  et jamais Marc n’a censuré un seul de mes coups de gueule.

Nous ne sommes pas d’accord sur tout mais nous menons le même combat.

Par goût de la provocation, j’ai failli intituler mon article d’aujourd’hui « ¡Viva la muerte! », le célèbre cri du général franquiste José Millán-Astray en 1936 (1). J’appartiens à une génération qui n’a pas connu la guerre sinon de loin, chez les autres. Celle que se faisaient, au temps de la guerre froide, l’URSS et les USA, par Cubains, Libyens ou autres guérilléros interposés. Je ne peux même pas me prévaloir du titre d’ « ancien combattant » de mai 68, car en Bretagne, où je vivais à l’époque, nous n’avons pas connu les terribles assauts de « CRS-SS »  contre les « Résistants » (surtout à l’envie de travailler) qui occupaient  la Sorbonne et faisaient trembler les bourgeois parisiens.

Ensuite, on m’a appris à jouer à la guerre, chez les parachutistes. De cette époque, j’ai bien aimé l’apprentissage des « coups tordus » enseignés à Mont-Louis ou Quélern (2), en revanche, les balles à blanc ou l’explosion de grenades à plâtre n’ont pas fait de moi un guerrier. Né pétochard, je suis resté peureux. Alors, me direz-vous, pourquoi évoquer la guerre civile ?

Simplement pour (tenter de) répondre à un certain nombre de gens, qui, dans notre propre camp ou celui d’en face, en appellent à une guerre civile et vont même jusqu’à la souhaiter dans les plus brefs délais. Chez les suppôts de Mélenchon et les racailles de banlieue, ça peut se comprendre : ils rêvent d’un grand soir, d’une République islamique, qu’ils peuvent obtenir démocratiquement, ou par la force. La démographie et notre laxisme en matière d’immigration jouent en leur faveur mais ils n’ont plus la patience d’attendre. Ils veulent que ça pète, comme en Israël, et le plus vite possible.

Chez les bourges, de la « gauche-caviar » à la « droite-cachemire », on évoque aussi parfois la nécessité « d’une bonne guerre » qui rebattrait les cartes et ramènerait l’ordre et la sécurité dans nos villes. Notre époque molle, aseptisée et matérialiste, aime se faire peur en évoquant le spectre d’un conflit entre notre démocratie et la barbarie. Conflit qu’on gagnerait forcément grâce à un « Chef de guerre », moulé dans une combinaison d’aviateur faite sur mesure (3), c’est à pleurer de bêtise !

Chez les patriotes, les souverainistes, les nationalistes, etc… beaucoup souhaitent qu’un conflit éclate, vite, pour que les camps qui vivent côte-à-côte se retrouvent enfin face-à-face, selon la formule prémonitoire de l’ancien ministre de l’Intérieur Gérard Collomb.

Or, ne nous voilons pas la face, si une guerre civile éclatait prochainement chez nous, je sais d’avance quels seraient les vainqueurs. J’y reviendrai un peu plus tard, mais essayons préalablement d’analyser les causes – possibles ou probables – d’une guerre (civile ou étrangère) :

La guerre de 14-18 était prévisible de longue date. 39-45 ne fut que son prolongement et, elle aussi, était prévisible dès la signature du Traité de Versailles.

Pourquoi la guerre froide (1945-1991) n’a-t-elle jamais débouché sur une guerre « chaude » ?

Simplement parce qu’elle était idéologique. Les ressorts passionnels qui donnent naissance aux guerres sont la suprématie ethnique, la religion et l’intérêt économique sous toutes ses formes.

L’affrontement entre le communisme et le capitalisme, purement idéologique, n’a jamais débouché sur une confrontation générale, mais seulement sur des conflits limités (Corée, Vietnam, guerres en Afrique…) financés, en sous-mains, par les deux grandes puissances. 

Le déclenchement des guerres est toujours prévisible: la poussée de plaques tectoniques se termine en séisme ; l’accumulation de cumulonimbus  finit  toujours par provoquer un orage. On peut prévoir le déclenchement des conflits ; en revanche, on ne peut pas pronostiquer la forme qu’ils prendront. Comme l’éthologie humaine le démontre, l’état de paix ne correspond pas à la nature humaine. L’idéal kantien (ou chrétien progressiste) de la paix perpétuelle, n’a jamais  fonctionné.

L’Histoire  – NOTRE histoire – est structurée par la guerre. L’idéologie pacifiste, qui tend à vouloir l’éliminer, est aussi stupide, aussi idiote, que la « théorie du genre » pour éliminer la sexuation, le marxisme pour tuer la religion et l’économie privée ou le cosmopolitisme, pour faire disparaître le sentiment d‘identité ethnique. Le problème n’est donc pas d’éliminer la guerre, mais de la gagner le plus vite possible, pour que les effets  positifs  de  la  victoire l’emportent sur les  effets négatifs de sacrifices prolongés. Je signale que l’auteur de cette vision n’est pas Carl von Clausewitz, c’est Jules César, qui avait une certaine expérience de la guerre. 

Depuis 1945, on pensait qu’il n’y aurait plus jamais de guerre, tout au plus des guérillas locales, si possible… chez les autres. Et on se persuade que  l’ONU parviendra toujours à éviter une généralisation des conflits. On a commis la même bévue après 14-18 – qu’on appelait  la « Der des Ders » – et la création de la « Société des Nations », l’ancêtre de l’ONU.  

Et pourtant, qu’on le veuille ou non, une guerre civile est possible et même probable, chez nous (comme dans d’autres pays européens), et ce sera une guerre de civilisation qui peut dégénérer en conflit mondial. Ce n’est pas du pessimisme ou du catastrophisme, c’est presque inévitable.

Je me dois de rester prudent dans la suite de cet article car le seul fait d’évoquer les risques, mais surtout les causes possibles d’une guerre civile pourrait me conduire devant la justice pour « incitation à la haine raciale ou religieuse ». Notre pays, qui se targue d’être un État de droit (et le parangon des « droits de l’homme »), donne raison à la citation de Chamfort : « En France, on laisse en repos ceux qui mettent le feu et on persécute ceux qui sonnent le tocsin. »

Pourtant, il faut se rappeler qu’il y a 1,8 milliard de musulmans dans le monde, et qu’il reste 1,2 milliard de catholiques. Depuis un demi-siècle, la population musulmane a plus que doublé et la communauté catholique a fondu de moitié. Ceci se passe de commentaire !  

L’immigration afro-maghrébine (très majoritairement musulmane) est importante en Europe. La présence de fortes troupes de manœuvre, jeunes, fanatisées, formées militairement au Djihad, peut être le déclencheur d’un conflit (4), lequel peut dégénérer un peu partout.

Ce qui se passe en Israël devrait nous ouvrir les yeux. En dépit des Accords d’Abraham, que l’on doit à Donald Trump, l’éradication d’Israël est une idée fixe de beaucoup de musulmans.  

Les musulmans se battent depuis la nuit des temps. Fanatisés par l’Islam qui promet à ses martyrs, 72 houris (حورية,) au paradis d’Allah, ils font la guerre pour la gagner et n’ont pas peur d’y laisser leur peau. Ils mènent une guerre sainte, le Djihad  (جهاد) pour que le  Dar al-Harb, le « domaine de la guerre » ( دار الحرب) devienne le Dar al-Islam ou « domaine de la soumission à Dieu » (دار الإسلام).

Disons un mot du Coran, dont je ne prétends pas, tant s’en faut, être un spécialiste. Mais on peut en parler sans haine et sans passion, en restant tout simplement factuel : Le Coran est constitué de versets, de sourates ( سورة, sūra) lesquelles sont complétées ou explicitées par les hadîts ( حديث / ḥadīṯ ). 114 sourates, classées dans un ordre de longueur assez sensiblement décroissant, forment le Coran.

Or le livre comporte plus de 600 versets consacrés à la guerre aux non-musulmans et aux apostats. 396 versets sont haineux, belliqueux, esclavagistes, anti-chrétiens, anti-juifs, ou appellent à tuer les apostats et les infidèles. 129 versets prônent  la guerre et le Djihad. 

On y compte plus de 200 fois le mot « enfer », et 365 fois « châtiment » et ses nombreuses variantes (menaces, intimidation …). Je vous épargnerai une fastidieuse énumération des versets violents. Contentons-nous, juste pour l’exemple, de la Sourate 5 (« La table servie »), verset 33.

« Tuer, crucifier, expulser du pays les corrupteurs. La récompense de ceux qui font la guerre contre Allah… c’est qu’ils soient tués, ou crucifiés, ou que soient coupées leur main et leur jambe opposées, ou qu’ils soient expulsés du pays. Ce sera pour eux l’ignominie ici-bas ; et dans l’au-delà, il y aura pour eux un énorme châtiment… ».

Ne cherchez pas le mot « aimer » dans le Coran, vous ne le trouverez pas ! Le Coran, c’est le livre d’une religion dont les visées expansionnistes sont clairement énoncées et annoncées. Comme je connais (disons, un peu !) et que je respecte l’Islam, je réfute par avance le sacro-saint « pas d’amalgame ». Il émane souvent de gens qui ne font pas la différence entre les Sunnites et les Chiites, entre le Soufisme et le Salafisme, ou qui ignorent tout du Wahhabisme (الدعوة الوهابية). Ceux qui confondent allégrement un Ouléma ( علماءʿ ulamā’), enseignant dans une médersa (ou madrassa: مدرسة), un Muezzin (مؤذّن) ou un Imam (imām, إمام,), souvent autoproclamé, qui dirige la prière en commun. L’Islam est complexe, et je ne mets pas tous les musulmans dans le même sac.

J’ai un profond respect pour nos Tirailleurs maghrébins, nos harkis et tous les musulmans qui travaillent chez nous et sont parfaitement intégrés. Mais il faut voir les choses en face : on peut philosopher durant  des heures sur cette belle religion « de tolérance, d’amour et de paix » ; sur l’islam intégriste, modérément radical ou radicalement modéré ; faire un distinguo subtil entre le Coran alternatif et le Coran continu ; il n’en demeure pas moins vrai qu’un sondage récent nous apprend que la jeune génération musulmane issue soit du regroupement familial, soit du « Jus Solis » – dans son immense majorité (71%) – fait passer la Charia avant les lois de la République.

Il y a 50 pays musulmans dans le monde et, dans presque tous ces pays, les chrétiens sont persécutés. A Arras, puis à Bruxelles, le terrorisme islamiste vient encore de frapper.

Bien sûr, tous les musulmans ne sont pas des terroristes mais 99% des terroristes sont des musulmans.

Je m’autorise à mettre en garde les va-t-en-guerre qui voudraient en découdre le plus vite possible avec ceux qu’ils considèrent – souvent à juste titre – comme une 5ème colonne ennemie.

La principale faiblesse des pays occidentaux réside dans le vieillissement de sa population, mais aussi, mais surtout, dans sa veulerie, son confort bourgeois, son ramollissement, autant moral que mental. C’est un syndrome qui a frappé les Romains à partir du deuxième siècle.

Avant de « rouler des mécaniques » et de jouer les faux-durs, encore faut-il être capable de se défendre. « Si vis pacem, para bellum ». J’ai horreur des « Yakafokon » et des stratèges de Café du Commerce mais il me semble que la survie de notre nation passe d’abord par quelques mesures de bon sens qui ne concernent même pas les instances européennes.

=> En premier lieu, la suppression du regroupement familial, du « Jus Solis », et de la double nationalité.
=> Ensuite, il faut une application stricte de nos lois (il n’est pas nécessaire d’en promulguer d’autres) : condamnations des employeurs qui font travailler des clandestins, car le problème des « emplois en tension » n’est qu’un prétexte pour régulariser des sans-papiers.
=> Dissolutions et condamnations des partis, associations, ONG qui favorisent l’immigration illégale.
=> Arrêt immédiat du financement sur fonds publics des ONG qui aident les passeurs.

Avec ces mesures simples (et non simplistes) il faudra une génération – 20 ou 25 ans – pour régler une partie, une partie seulement, de nos problèmes. C’est à notre portée !

Mais il nous faut aussi nous pencher très sérieusement sur notre défense. Israël compte 9,6 millions d’habitants et ce petit pays vient de mobiliser…360 000 réservistes. Chez nous, on espère porter la réserve opérationnelle à plus de 100 000 hommes et, pour faire nombre, on a repoussé l’âge limite des réservistes à…72 ans. Mais aujourd’hui, la réserve opérationnelle de l’Armée de Terre compte 22 ou 23 000 hommes (et femmes). 2 400 sont employés quotidiennement pour renforcer les militaires d’active dans leurs missions. Ce chiffre est ridicule ! Plus de 600 sont engagés tous les jours dans l’« Opération Sentinelle » de protection des Français. D’autres servent dans l’ « Opération Poseïdon » qui consiste à empêcher les migrants de Calais de se rendre en Angleterre. Ils y font « surtout de l’humanitaire…pour éviter les noyades »  m’a dit, content de lui, un colonel de réserve de la Gendarmerie. Ceci nous coûte une fortune pour un résultat quasi nul.

L’Armée de l’Air compte 5 700 réservistes opérationnels, la Marine Nationale compte 6 000 marins réservistes, ce qui revient à dire que notre réserve opérationnelle actuelle est en gros de 35 000 hommes. Tous ne sont pas mobilisés en même temps et certaines missions font appel au volontariat. Notre Armée est réduite à une peau de chagrin et on augmente les effectifs en acceptant des gens du troisième âge, de qui se moque-t-on ?

Si nous voulons avoir les moyens de nous défendre un jour, il faut impérativement rétablir un Service Militaire obligatoire de 18 mois avec une formation digne de ce nom. Pour les récalcitrants, il faut revenir à la peine prévue pour les objecteurs de conscience – peine supprimée par les socialistes dès leur arrivée au pouvoir en 1981 –  à savoir deux années de forteresse. Un statut carcéral géré par l’Armée qui n’avait rien des prisons trois étoiles dont rêvent les gens de gauche.

Après son Service Militaire, le conscrit devrait basculer automatiquement dans une réserve opérationnelle inspirée du « soldat-citoyen » suisse (ou israélien) qui a fait ses preuves.

Il faudrait préalablement rétablir une vraie instruction civique à l’école, qui ne parle pas que des droits des minorités, du « vivre ensemble », de l’antiracisme et de l’écologie. Avec une Education Nationale gangrénée par la gauche et l’extrême-gauche, je suis conscient qu’il faudrait, là encore, une génération pour y parvenir, mais c’est faisable.

« Utopique, irréaliste » diront certains. Peut-être mais nous vivons dans un pays qui subit 120 agressions au couteau par jour. Jusqu’à quand va-t-on accepter ça ? Je n’ai hélas pas la réponse !

Pas plus tard qu’hier, un ami me demandait comment je voyais l’offensive israélienne sur Gaza. Je n’ai aucune compétence pour émettre un avis mais j’ai un souhait : que Tsahal fonce sur ses objectifs avec le mental de la « guerre des Six jours », selon une stratégie théorisée jadis par Heinz Guderian, et qu’elle obtienne rapidement une victoire totale. Qu’elle éradique totalement le Hamas qui est un mouvement terroriste. Israël est un des derniers remparts de l’Occident.     

Dans l’immédiat, je laisse les imbéciles et les naïfs faire confiance à Macron pour régler nos problèmes avec l’Islamisme radical. Ce gamin narcissique ne sera jamais un chef d’État, et encore moins un chef de guerre. Dire que ce lèche-bottes de Christophe Barbier a osé le comparer à Georges Clémenceau dans les tranchées !… 

Mais Clémenceau, lui, n’avait pas une combinaison d’aviateur sur mesure.

Eric de Verdelhan

17 octobre 2023

  

1)-  C’est, à l’origine l’un des cris de guerre de la Légion Espagnole, lancé par le général José Millán-Astray à la fin d’un discours de Miguel de Unamuno, en 1936.

2)- Mont-Louis(66) était le Centre National d’Entrainement Commando (CNEC). Quélern(29) un autre Centre d’Entrainement Commando.

3)-  Quand on sait qu’il n’a même pas fait  de Service Militaire, c’est presque risible !

4)-  Lire « Guerre à l’Occident ; guerre en Occident » de mon ami le Lt-Colonel Jean-François Cerisier ; aux Editions Riposte laïque.

5)- « Si tu veux la paix, prépare la guerre ». L’origine de cet adage est généralement attribuée à l’auteur romain Végèce, dont la phrase « Igitur qui desiderat pacem, praeparet bellum », tirée de « Epitoma Rei Militaris », s’en rapproche.

9 Commentaires

  1. Mr de Verdelhan , je me suis régalé à lire votre aricle . Les comparaisons faites entre les religions musulmanes et catholiques d’abord montrent bien l’ampleur du désastre) ; mais il faut savoir que guand une femme française fait 1,8 enfant (Dieu sait comment pour le 0,8) la femme musulmane en fait 5 ou 6. Quand aux 600 versets du Coran que vous citez, peu de gens en France savent exactement ce que disent ces versets ; et il est bon que vous le leur rappeliez. De la même façon, il faudrait aussi leur expliquer le port du voile car il n’y a aucun verset du Coran qui oblige la femme musulmane à se voiler ainsi . Le seul verset pour les femmes leur demande de s’habiller simplement mais correctement. Pour le reste, il faut remonter à la Mésopotamie et ce n’est pas de l’Histoire très ancienne pour qui est allé un peu à l’école et a aussi un peu cherché. Merci pour votre article. Et merci d’avoir commencé par quelques lignes de Marc LE STALHER. Bien respectueusement.

  2. Derrière les grandes discutions, les grands mots, les idées du comment faire, les noms cités de ceux qui devraient et ne bougent pas, comment voir l’avenir ???

    Beaucoup dirons on savait, on sait surtout que la France est dans l’incapacité d’avoir une armée en nombre même si matériellement nous serions parmi les meilleurs.
    Les français sont très loin à quelques exceptions près d’être de bons patriotes…

    On sait que dans de nombreux domaines la France a baissé les bras à commencer par l’instruction à l’école. (Je dis instruction car c’est le rôle d’instruire dans les écoles) l’éducation, c’est d’abord dans les familles, on en voit malheureusement le résultat car tout le monde remet la faute à l’autre si rien ne fonctionne.
    C’est toujours des autres que proviennent les problèmes, jamais de soi ; c’est si facile et dédouanant que l’on se sent rassuré de se dire n’être point coupable.

    La culpabilité du peuple a toujours été son manque de civisme, son écoute de politiques qui pensent plus à leurs petits privilèges que de travailler pour le bien du pays.
    La preuve en est donnée de cette droite qui parle d’alliance mais refuse l’idée de s’associer pour le bien commun. La gamelle serait-elle si bonne que cela de ne point vouloir la partager. Derrière tout cela, les extrêmes de gauche et la haine de la France progressent ce qui fait que tôt ou tard, qu’on le veuille ou non, un face à face sera et deviendra le devenir de la France mais aussi d’autres pays d’Europe. Qui vivra verra…

    Ne faudrait-il pas un renversement de notre système actuel, de nos politiques corrompu de leur égos pour que les choses bougent ?

    L’homme de la situation ne serait-il point arrivé pour redresser la barre et remettre le cap ?

    Bien entendu, il est des gens qui ont foi dans l’avenir, mais sans chef, un vrai chef soutenu par la majorité des politiques comme du peuple, que peut-on espérer ?

    On ne gouverne pas seul, mais avec le soutien du pays entier dès l’instant où le danger de mort bien avancé guette le pays.

    Ce ne sont pas nos militaires écrivains et non avare de bonnes paroles qui vont reprendre la directive du pays, les discours (comme les miens n’engagent à rien), mais moi je suis que la petite goutte d’eau, quand aux autres, comme d’anciens présidents, d’anciens ministres qui aujourd’hui ouvrent les yeux alors qu’ils étaient restés aveugles durant leurs mandats, que penser de tout cela ?

    Pendant ce temps là, l’ennemi de notre civilisation avance ses pions, mais nous ne risquons rien, c’est chez les autres… Tendre la seconde joue rappellera aux futures générations combien l’emblème de la France avait sa raison d’être… Le coq, celui qui chante en ayant les deux pattes dans la merde…

  3. Ce que je pense est très clair et mon texte sera très clair. C’est une lourde erreur de parler de guerre civile. Une vraie guerre civile serait une guerre entre français.

    • Jean, tout à fait d’accord, c’est une guerre éthno-religieuse, une guerre de civilisation, c’est à dire une civilisation qui a été, jusqu’à un passé relativement récent, un phare pour l’humanité (ce n’est plus du tout le cas aujourd’hui, soyons clair !) et la barbarie, l’obscurantisme, une société qui a toujours été ainsi, et qui surveille tout le monde en plus …

      Donc, oui, tu as raison !!

  4. A peu de points près, Monsieur de Verdelhan a raison et voit juste.
    Cela dit, j’apporterai des remarques. Un peuple qui a perdu toute spiritualité a peur de la mort qu’il ne comprend pas. Et ceci sous-tend le mental des Français de souche. De fait, il en résulte cette peur de sortir de sa zone de confort et d’imaginer le pire, ce refuge dans le déni et les futilités.

    Par l’imbécilité du gamin Micron qui a pris parti pour les sionistes d’Israël (que je discerne bien des juifs), le peuple français est mis en danger. Une neutralité aurait limité la vindicte musulmane même si ça ne l’aurait pas fixée. Les Musulmans n’ont pas peur de mourir, et les islamistes à fortiori encore moins. Le problème des guerres civiles est qu’elles sont aveugles et barbares. Je connais des musulmans qui la redoute aussi pour d’autres raisons : ils sont intégrés, ne veulent de mal à personne, juste nourrir leur famille par leur travail ; ils n’ont pas envie d’être pris pour des islamistes. Comment faire le tri ?!

    Quant à l’armée française, forte de seulement 70.000 hommes, elle est à la ramasse plus par son état-major carriériste et soumis que par ses soldats dont 1/3 se rangeront à l’ennemi par la religion. Habituée à des guerres asymétriques, elle ne saura difficilement faire face à une guerre civile qui implique les terribles combats de rue pour lesquels elle se forme avec pas mal de retard. Elle n’est pas non plus à la hauteur pour une guerre symétrique face à une grande armée conventionnelle.

    Dans tout cela, que pense le patriote que je suis : l’union des droite est une illusion par leur désidératas et les divers égos respectifs. Seul à mon sens un résistant réel qui mène le pays comme l’aurait fait De Gaulle dans le principe est la seule solution. Philippe de Villiers s’est mis hors politique. Je déplore que personne ici ne parle de François Asselineau qui, banni des médias car trop gênant, explique très clairement son point de vue dans ses vidéos instructives remarquables de sa chaîne Youtube UPR. Il nous faut simplement un gouvernement de résistance de type « comme un seul homme ». . Mais je pense à Vercingétorix qui a réussi non sans mal à unir des tribus qui ont fait trembler les Romains mais qui fut trahi à la fin pour de basses raisons.

    Les Français évolue à coup de grosses baffes et de morts. Ils ont besoin de dérouiller avant de comprendre. Qu’il en soit ainsi. Je ne me fais pas personnellement d’illusions et me prépare depuis plusieurs années à protéger ma famille.

    Nota : ceux qui ne l’ont pas lu feraient bien de lire le roman de Obertone « Guerilla » (3 tomes) qui donne une idée de la guerre civile et considéré par des policiers comme le scénario le plus probable. Il donne un avant goût.

  5. La première partie de la guerre est médiatique.
    Exemple : les terroristes de Hamas tirent un missile depuis Gaza sur Israël et ça foire. Le missile tombe sur un dispensaire rebaptisé hôpital est sous lequel il y a un stocke de munitions. Résultat tout saute et 200 morts.
    Aussitôt la machine se met en route avec la complicité gourmande des médias occidentaux : c’est la faute à Israël, sous entendu « les juifs ».
    Très peu de vrais journalistes iront fouiller un peu pour déterrer la vérité mais la grande majorité va brailler du propalestinien à longueur d’antenne.
    Les couteaux fous vont vite trouver là de bons motifs de s’exprimer.
    Les ordures communistes de LFI vont reprendre du poil de la bête.
    Et le populo Français que fait-il ? Il se ressert l’apéro devant bfm ?

    Oui on va à la guerre civile, oui on y est, oui il faut se préparer et « faire ce qu’il faut », oui il faut ne rien dire et surtout pas se vanter de quoi que ce soit.
    Pas parano mais prêt.

    • Qui croit encore à ce qui disent les médias et les gouvernants quand ils ont passé leur temps à mentir effrontément de façon très grave, notamment pour l’affaire covid, la sécheresse, la canicule, etc. Cette histoire d’hôpital bombardé par le Hamas lui-même me fait penser aux Russes qui avaient détruit eux-mêmes leur propre gazoduc ou qui se bombardaient eux-mêmes sur la centrale nucléaire de Zaporodjie.
      Pour gaza, il vaut mieux écouter certains rabbins anti-sionistes aux explications très claires pour comprendre cette affaire.

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