C’EST TOUT L’ENSEIGNEMENT QU’IL FAUT RÉFORMER ! (Eric de Verdelhan)

Disons, en préambule, que je ne peux pas être suspecté de sympathie pour Gabriel Anal, le jeune inverti – un des « mignons » du gouvernement – en charge de l’Éducation Nationale.

Ce gamin a succédé à un « racialiste » forcené, Pap Haine’diaye, lequel avait remplacé Jean-Michel Blanquette qui était une nullité. « Au royaume des aveugles les borgnes sont rois » ou, si vous préférez que je vous dise ça en novlangue : « Dans l’arc républicain des non-voyants, les amblyopes unilatéraux sont leaders ». Ce jeune ministricule, qui a fait des études pour gosse de riches à l’École Alsacienne, clame qu’il veut réformer l’enseignement. Claude Allègre, pour avoir osé dire, de façon certes imagée mais claire, qu’il fallait « dégraisser le mammouth », y a perdu sa place.

L’Éducation Nationale, c’est un État dans l’État ; un bastion aux mains de syndicats de gauche depuis longtemps ; une énorme administration réfractaire à tout changement, ce qui explique qu’elle soit devenue, selon Jean-Paul Brighelli, « La fabrique du crétin » (1).

 

Il y a quelques années, Jean-Marie Le Pen disait d’elle que c’était une grosse machine « qui fonctionnait (mal) avec le budget de la Général-Motors et les effectifs de l’ex-Armée Rouge ».  Il n’avait pas tout à fait tort.  

En 2022, l’Éducation Nationale employait 1 202 900 personnes, dont 859 000 enseignaient dans les écoles et établissements du second degré. 717 800 dans le secteur public et 141 200 dans le secteur privé sous contrat (2). Près de 12 millions d’élèves fréquentent les écoles, collèges et lycées.

Notons, au passage, qu’on peut s’interroger sur le problème des « classes de 30 élèves » qui serait l’une des causes de la dégradation du niveau scolaire, car une simple division du nombre de potaches par le nombre de profs donne 13,96 élèves. Mais il faut savoir que 332 000 personnes – une paille ! – sont détachées à diverses missions d’assistance éducative, d’administration, de direction, d’animation pédagogique, de soutien, d’inspection, ou sont des permanents syndicaux.

On dit du nouveau ministre qu’il a des dents à rayer le parquet, il prend donc un risque : le ministère de l’Éducation Nationale peut être un tremplin pour lui, ou… une voie de garage.

Il affirme vouloir réformer en profondeur l’école, le collège, le lycée. Je lui souhaite bon courage et s’il y parvient, je serai le premier à le féliciter, mais j’ai de sérieux doutes car l’Éducation Nationale, dont les résultats nous font plonger de façon abyssale dans les classements PISA (3), aura réussi l’exploit de produire un peu plus d’illettrés qu’avant la Première Guerre Mondiale.  Il ne me semble pas inutile (de tenter) d’expliquer comment nous sommes arrivés à un tel désastre.

Pour comprendre ce naufrage, il faut remonter assez loin dans le temps.

A la fin du 19° siècle, quelques intellectuels s’inquiétaient – déjà ! – de la baisse des niveaux scolaires, mais pour plusieurs d’entre eux, c’était pour critiquer le franc-maçon Jules Ferry, ministre de l’Instruction Publique, qui fit voter, en 1881, la loi rendant l’enseignement gratuit et obligatoire dans les écoles publiques, et, en 1882, une autre loi qui instaurait la laïcité : le catéchisme étant remplacé  par « l’instruction civique et morale ». Soyons honnête, les progrès furent spectaculaires : au début du 20°siècle, la majorité des petits Français savaient lire et écrire.

Ensuite, que ce soit chez les « hussards noirs de la République » ou chez les curés de l’école privée, on s’est ingénié à apprendre aux enfants ce que l’on appelle pompeusement de nos jours, les « fondamentaux » à savoir : lire, écrire et compter. C’était le rôle des classes primaires.

Le « Certificat d’Etudes Primaires » était l’aboutissement d’un premier cycle réussi. Tout ceci a perduré, bon an mal an, jusqu’au « Front Populaire », époque où la gauche socialo-communiste a commencé à investir tous les rouages de la fonction publique.

Le phénomène s’est aggravé à la Libération, quand les leviers du pouvoir exécutif ont été confiés à des personnalités de gauche – socialiste, radicale ou communiste. Il est bon de se souvenir de la composition du « Gouvernement Provisoire de la République Française » (GPRF) à la Libération. L’histoire officielle a retenu que c’était « un gouvernement de coalition ». Mais à qui ont été confiés les grands ministères, les maroquins importants et/ou régaliens ?

Ministre de l’Armement : Charles Tillon (PCF) ; ministre du Travail : Ambroise Croizat (PCF) ; ministre de la Production industrielle : Marcel Paul (PCF) ; ministre de l’Économie : François Billoux (PCF). Les socialistes seront également bien lotis : ministre de l’Intérieur : Adrien Tixier (SFIO) ; ministre de l’Agriculture : Tanguy Prigent (SFIO) ; ministre des Transports et Travaux publics : Jules Moch (SFIO) ; ministre des PTT : Eugène Thomas (SFIO). André Malraux aura (déjà !) le ministère de la culture. Vincent Auriol (SFIO) sera ministre d’Etat, tout comme le déserteur Maurice Thorez (PCF).

L’Éducation Nationale sera confiée à René Capitant, gaulliste de gauche, fondateur, en 1946, du « Rassemblement des Gauches Démocratiques » (RGD).

La suite est assez logique, elle était même inévitable (donc prévisible) : Les idées égalitaristes de la gauche socialo-communiste dans l’école publique, et celles des curaillons progressistes – dont beaucoup, comme les prêtres-ouvriers, étaient membres du PCF – dans le privé contribueront à un nivellement par le bas. L’utopie égalitariste étant concomitante avec une permissivité excluant toute forme de discipline. C’était aussi le début de la « méthode Spoke » et du règne de l’enfant-roi.

En mai 68, des gamins trop gâtés, majoritairement fils de bourgeois, piquaient une colère, cassaient leurs jouets et brulaient les voitures de leurs parents ; le régime prit peur. A cette époque, 20% d’une classe d’âge arrivaient au Bac et commençaient des études supérieures. Pour permettre à des cancres d’entrer en faculté, on développa les sciences dites sociales (sociologie, psychologie…), les filières sans réels débouchés (artistiques entre autres), et on multiplia les BTS au rabais.

François Brigneau — The Movie Database (TMDB)Un peu plus tard, la désindustrialisation – voulue – du pays fit que la France devint feignasse et ce, bien avant les 35 heures. À cette époque de début du chômage de masse, François Brigneau écrivait que le danger n’était pas de perdre des emplois mais de voir disparaître des métiers.

Les parents des « trente glorieuses » voulaient à tout prix que leurs enfants deviennent des « cols blancs », des cadrillons du secteur tertiaire, surtout pas des manuels. Nous assistâmes donc à la destruction de l’artisanat au profit de métiers dans lesquels on ne transpire pas beaucoup et où on risque davantage une extinction de voix que des ampoules aux mains ; la publicité, le markéting, la communication… Des économistes et autres stratèges autoproclamés nous expliquaient qu’avec la mondialisation heureuse nous n’avions plus besoin de techniciens. Tout reposait sur le markéting.

Or, je ne sais plus qui a dit que « le markéting consiste à vendre à des gens qui n’ont pas les moyens, des produits dont ils n’ont pas besoin ». Les Français se mirent à surconsommer des produits inutiles, souvent de qualité médiocre, fabriqués en Chine, en Tunisie ou au Bengladesh.

L’Éducation Nationale jouait sa partition en faisant croire que tous les élèves étaient aptes à des études longues ; elle acceptait d’intellectualiser des imbéciles au nom du principe égalitaire.

 Faisons un bond en 1975 avec la Loi Haby. L’instauration du « collège unique » jetait les bases de l’égalité des résultats, et non des chances, c’est un non-sens éducatif. Nous sommes tous différents avec des capacités inégales selon les domaines (4). Le nivellement par le bas s’aggravait.

Le 29 avril 1976, le tandem Giscard-Chirac nous imposait le « regroupement familial » qui allait remplacer l’immigration de travail par une immigration de peuplement. Nos établissements scolaires voyaient arriver des jeunes qui ne parlaient pas un mot de français, ce qui contribuait à tirer les petits Franchouillards vers le bas pour les mettre au niveau de Mohamed, Rachid ou Mamadou.

Peut-être va-t-on me traiter de raciste si je note que les élèves d’origine asiatique se sont plutôt bien intégrés et que beaucoup caracolaient en tête de leur classe ? Or, ce n’est qu’un constat.      

Notons, même si mes propos peuvent choquer, que la loi de 2005 visant la scolarisation des élèves handicapés, est-elle aussi une ineptie totale. Vouloir l’égalité à tout prix, l’inclusion de TOUS les enfants, peut sembler légitime mais nous avons créé énormément de situations ingérables.

Beaucoup d’élèves handicapés ont leur place dans une classe « normale », mais il en va tout autrement pour des handicaps lourds. Le législateur, en connivence avec les tenants de l’idéologie bien-pensante, s’est acheté une bonne conscience, pour un résultat catastrophique.

L’école actuelle est devenue le réceptacle de toutes les demandes, de toutes les exigences, des minorités – qu’elles soient religieuses ou sexuelles – ; elles imposent leur loi dans les écoles comme elles le font dans d’autres domaines. Or, chez nous, il existe…27 motifs de discrimination susceptibles de vous envoyer devant les tribunaux, donc tout le monde fait profil bas, par peur.

Peut être une image de texte qui dit ’J'AI PLUS BESOIN DE ToI JE SUIS UN WOKE MAINTENANT.’Au fil des années, les collèges et lycées sont devenus des lieux où on gère des différences et des conflits. On y parle de tout – du wokisme, des droits des LGBT+, de l’Islam, de l’antiracisme, de l’écriture inclusive, de l’écologie, etc… – de tout sauf… de l’instruction !

Avec le recul dû à mon âge, j’en viens à penser que la loi qui a donné le coup de grâce à notre école se situe juste entre les deux lois déjà évoquées : c’est la loi d’orientation de 1989.

Le système qui s’écroule sous nos yeux tel un château de cartes a vu le jour avec une volonté politique affichée de mettre l’égalitarisme au premier plan, de nier les différences. En fait, l’école est victime des mêmes maux que le monde des adultes. Au nom de l’inclusion, du « vivre ensemble », du multiculturalisme, du diktat des minorités, on se doit de tout accepter, de tout subir, de ne pas faire de vagues. L’école ne remplit plus son rôle éducatif mais tout le monde préfère fermer les yeux !

Pour s’illusionner, on a supprimé le « certif », puis on a donné le BEPC à tout le monde, puis pour répondre au souhait des socialistes – qui voulaient 80% de bacheliers au début des années 80 – on a fabriqué des Bacs au rabais.  Et on se gargarise des résultats avec une mauvaise foi évidente.

Le site de l’Éducation Nationale ose écrire, par exemple :

« À la session du baccalauréat de juin 2021, avec 93,8 % d’admis en France entière, le taux de réussite global est inférieur à celui de 2020 (95,7 %). Mais il reste supérieur à toutes les sessions précédentes… »

De qui se moque-t-on ? Que va-t-on faire de tous ces bacheliers au rabais ?

Beaucoup iront grossir les effectifs de « Pôle-emploi » et comme on leur a fait croire qu’ils étaient intelligents (bien que totalement incultes), on en fera des frustrés voire des ratés.

Je n’ai jamais travaillé dans l’Éducation Nationale mais j’ai passé ma vie à enseigner, à des militaires d’abord, à des étudiants du BTS-Assurance et des apprentis-assureurs (agents, courtiers ou salariés) ensuite, parallèlement (et bénévolement) à des élèves parachutistes et parapentistes.

Former quelqu’un, c’est lui inculquer des savoirs et s’assurer que ces savoirs sont compris et acquis. C’est à l’enseignant de fixer les règles strictes de ce qui n’est pas un jeu, pas à l’élève. Il faut de l’autorité de la part du maître et un minimum de discipline de la part de l’élève.   

Faisons un bref aparté sur le soi-disant problème des classes de 30 élèves. J’ai fait toutes mes études primaires et secondaires dans des classes de – plus ou moins – 30 élèves ; dans l’Armée j’ai encadré des sections d’une trentaine d’hommes ; j’ai connu ensuite des amphis bondés mais, lorsque j’ai passé, sur le tard, un troisième cycle à l’ENAss (5) nous étions 29 dans ma promotion. Le véritable problème, ce n’est pas de faire son cours devant 30 élèves, sauf quand cette trentaine est composée de 10 ou 15 nationalités (ou origines) différentes, mais personne n’ose le dire.        

Je ne sais pas ce que fera ce ministre (si les syndicats lui laissent le temps de faire quelques choses) ? Mais, avant toute réforme sérieuse, il lui faudra admettre qu’il y a un lien indéniable entre la baisse du niveau scolaire et l’immigration (comme entre la délinquance et l’immigration).

Pour conclure, je lui livre quelques idées, qui, à mon humble avis, sont les bases nécessaires voire indispensables à une réforme : On ne bâtit rien de solide sans des fondations solides. 

Pourquoi vouloir tout réinventer ? Il faut revenir à ce qui a bien fonctionné dans le passé.

  • Je suis très clairement favorable au port de la blouse à l’école et de l’uniforme au collège. Comme ceux de ma génération, j’ai porté la blouse grise en primaire, mais c’est sous l’uniforme du Prytanée Militaire que j’ai appris à cirer mes chaussures, à repasser mes chemises, à faire un nœud de cravate et à être ponctuel. Plus tard, j’ai connu la dégaine crado et le laisser-aller débraillé post-soixante-huitards.
  • Étude : Les uniformes scolaires n'affectent pas le comportement des enfants

Je préfère l’ordre et la propreté, c’est ce qui nous différencie du sauvage.

  • En plus de l’apprentissage de l’écriture, de la lecture et des maths en classes primaires, je suis favorable à la dictée, aux récitations et au calcul mental car ils favorisent la mémoire. En 7ème (l’actuel CM2) j’ai appris des fables de La Fontaine et le beau poème de Victor Hugo « Après la bataille ». Je les récite encore par chœur soixante-cinq ans plus tard. C’est à cette époque que j’ai pris goût à la littérature et à la poésie. Je ne remercierai jamais assez mes maîtres des classes primaires.
  • Il faut aussi revenir à l’évaluation chiffrée (notes) par le contrôle régulier des connaissances ; mettre en place un contrôle de fin d’année sérieux. En cas d’échec notable (ajouté à une mauvaise année scolaire), un redoublement systématique doit s’imposer.
  • Il faut aussi réapprendre l’histoire de France – celle de Jacques Bainville – pour récréer un « roman national » qui valorise l’œuvre française, et ne plus inculquer aux jeunes la détestation de leur pays. Il ne faut plus accepter que l’école servent de creuset d’embrigadement pour les minorités, qu’elles soient raciales, religieuses ou sexuelles. Il est inadmissible qu’on enseigne l’arabe dans certains établissements situés dans « les territoires perdus de la République ». Surtout quand, dans le même temps, l’Algérie supprime l’apprentissage du français, langue du colonisateur honni.
  • Autre mesure d’urgence : donner aux élèves le goût des belles choses, pour sortir enfin de la dégénérescence visuelle, de la pouillerie et de la crasse dans lesquelles nous sommes tombés.
  • Et puis, pour conclure, une simple suggestion : mettre des brouilleurs dans les établissements scolaires pour que les élèves ne passent plus leur temps à niaiser, à ricaner bêtement (ou à tricher) sur leur Smartphone. Smartphone qui est aussi, trop souvent, un outil de harcèlement scolaire.

Il va sans dire – mais tellement mieux en le disant – qu’il faut expliquer à l’enfant qu’il entre à l’école pour apprendre, pas pour jouer, et que son avenir en dépend.

Ne soyons pas trop négatif, tout n’est pas noir. Je sais qu’il existe des profs motivés, de bons établissements, des filières d’excellence, des écoles de commerce ou d’ingénieurs réputées dans le monde entier. Je sais aussi que les individus très intelligents, très brillants (et si possible issus de milieux aisés) s’en sortiront toujours car les « élites » se cooptent entre elles. En revanche ce sont les gens dans une honnête moyenne, les « Français moyens », qu’on s’ingénie à faire disparaître.

Tout ceci est voulu : on veut tuer les classes moyennes pour qu’une élite mondialiste, hors sol, sans attache, sans racine, sans patrie, qui n’adule que le fric et gravite autour de son nombril, dirige une populace inculte, ignare et amorphe, qu’on abreuvera de téléréalité, de foot, de porno, de loto et, si besoin, d’aides sociales pour qu’elle ne se rebelle pas.

Vous pensez peut-être que j’exagère ? En 1949 – année de ma naissance – Georges Orwell écrivait « 1984 », un roman que je vous invite à lire ou à relire.

Éric de Verdelhan

6 novembre 2023

1) « La fabrique du crétin  – Vers l’apocalypse scolaire » de Jean-Paul Brighelli ;  L’Archipel ; 2005.

2) Source : DEPP, « L’Éducation nationale en chiffres », édition 2022.

3) « Programme International pour le Suivi des Acquis des élèves » (Programme for International Student Assessment), c’est un ensemble d’études menées par l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE) visant à mesurer les performances des systèmes éducatifs des pays membres et non membres.

4) Etant totalement réfractaires aux maths et aux sciences, je suis bien placé pour le dire.

5) ENAss : Ecole Nationale d’Assurance.

6 Commentaires

  1. MERCI pour ce texte clair et complet!
    Je ne serai pas pessimiste, vois des adultes qui en ont assez de cet « enseignement » de comédie, suis enseignante moi-même, et espère que les parents s’intéressent à l’avenir de leurs enfants….

  2. J’ai vécu tout cela en tant qu’enseignant. J’étais devant mes élèves en saignant…. Pas qu’au figuré! Mais j’aimais tellement mon métier, que je suis arrivé à les intéresser. Je leur ai même appris la musique, tous les élèves savaient la lire et chanter les notes sur la portée et à 7 ans, ils jouaient à la flûte l’hymne à la joie de Beethoven. J’ai personnellement pour mon compte, réformé incognito toutes les méthodes d’enseignement. Musée, orthophonie, rattrapage de toutes les matières, les tables, la lecture, un musée scolaire, des procédés mnémotechniques époustouflants, des tours de prestidigitation, … J’ai croqué leur portrait comme cela se fait à Montmartre etc etc… Alors, j’ai un peu d’expérience, vu que j’ai redoublé 40 fois… Mes élèves m’ont tout appris. Comme je n’avais que le BE, maintenant, je passe mon Bach tous les jours, ses chorals à l’orgue, sont mon délice… J’ai encore toutes mes préparations. Si vous les voulez pour les diffuser à toute la France, vous avez mon courriel. A votre disposition… Encore un détail … J’étais en école catholique sous contrat et mes méthodes, je les ai élaborées dans des catacombes, sinon, je ne serais pas ici pour vous le dire… Tout cela, par la grâce de Dieu.

  3. J’en pense clairement et simplement que cette institution ne peut plus être sauvée.

    Elle est en train d’achever notre pays avec toutes les idéologies qui tuent. Elle fait de la France un pays où l’on ne trouve presque plus d’artisans sérieux et de moins en moins de scientifiques capables d’assurer une digne relève à notre brillant passé. Dans nos campagnes, il n’y a presque plus de plombiers capables de travailler les métaux, d’installer un chauffage durable et performant, que ce soit à charbon, à bois ou à fuel. Le parlons pas de faux chauffages comme les »pompes à chaleur », une arnaque incapable de protéger du vrai froid. Les maçons actuels ne savent plus travailler la pierre et ne connaissent même pas la règle 3-4-5 pour tracer une équerre parfaite, ni la méthode du jardinier pour obtenir des ovales mathématiquement parfaits. Même pas un sur dix saura vous maçonner une voûte en forme d’arche gracieuse, de bâtir seuls une belle bâtisse des années 1930. Seules les très grandes entreprises savent produire du vrai travail traditionnel (par exemple une beauté comme la magnifique mosquée de Casablanca, construite par Bouygues). Trouver un artisan maçon connaissant les principes de base de la résistance des matériaux est impossible. Des menuisiers de ma génération étaient encore de vrais artistes, c’est maintenant fini ! AUCUN ne pourrait fabriquer un meuble d’art comme sous Louis XIV.
    On ne trouve presque plus de vrais charpentiers sachant, sans le moindre moteur ni la moindre vis, construire une charpente de bois noble dont les poutres porteuses (horizontales) ont plus de 22 m de jupiter à jupiter, SANS AVOIR BESOIN D’UN SEUL POTEAU VERTICAL DE SOUTIEN (donc où n’importe quel camion peut circuler partout sous la charpente sans être gêné par un seul pilier). On ne trouve plus de métallier sérieux,la serrurerie d’art se perd, les forgerons capables de vous refaire les grilles de Versailles ont disparu. Pourquoi croyez-vous qu’on ne voit plus dans nos villes et villages que de fades architectures dignes des prisons urbaines staliniennes ? quelle horreur de vivre dans ces barres sinistres, sans la moindre beauté, des lignes droites parallèles, des façades plates comme des limandes, des rangées de fenêtres rectangulaires à se suicider de tristesse, rien de beau nulle part, ça donne un cafard perpétuel. Fini le temps où Charles Trenet chantait : « qu’elle est jolie notre maison !  »

    Quelle régression par rapport aux belles perspectives du Grand Siècle ou aux belles avenues haussmaniennes !

    Il faut détruire complètement cette fausse école, qui endoctrine les pauvres enfants avec la soi-disant éducation sexuelle, devenue le pourrisseur de nos jeunes. Cette fausse « éducation » doit être remplacée par des vrais cours d’anatomie, d’HYGIÈNE, de physiologie humaine sans rien cacher bien entendu, au contraire ; de secourisme et de respect scrupuleux des corps et des âmes, sans censure stupide, et sans bigoterie idiote. En fait d’éducation sexuelle, il devrait être obligatoire d’insister lourdement sur les dangers des comportements irresponsables, avec projection d’images réalistes sur les 40 principales MST, pour montrer la réalité de ces comportements, et des visites de pavillons du désespoir dans les hôpitaux, où mènent toutes ces illusions criminelles. Il faut cultiver  » l’âme saine dans un corps sain », en revenant au bel idéal des jeunes gens en belle santé des grands rêveurs du Front Populaire, Léo Lagrange, qui rêvait de beaux jeunes gens au grand air salubre, Alfred Nakache (qui voulait « construire une piscine de plus pour avoir un hôpital de moins »). Aujourd’hui, nos dirigeants sadiques, au lieu de rêver ces ambitions-là, ne trouvent rien de mieux qu’offrir à nos jeunes des « salles de shoot », bravo ! salauds !

    Et une fois détruit tout cet enfer qu’est devenue cette instituion grâce aux belles idées écolomarxistes, il faudra reconstruire une VRAIE INSTRUCTION PUBLIQUE EXIGEANTE, qui devra cultiver l’excellence scientifique et li:ttéraire, et qui devra aussi délivrer les diplômes les plus prestigieux, et former de vrais femmes et hommes tournés vers le vrai progrès, celui qui respecte la nature au lieu de la bricoler par des pseudo-chirurgiens qui osent procéder à des castrations de garçons et des ablations de seins de filles pour assouvir leur envie de « changer de genre », opérations criminelles ! c’est dans cette instruction publique rénovée que nousn retrouverons notre place dans l’étroit peloton de tête dans toutes les matières, par exemple nous retrouverons notre 3ième place en mathématiques, alors que nous avons rétrogradé vers la 30ième ! Bon j’arrête, on va dans le mur.

    • Vous me donnez envie de pleurer. Il me semble qu’intervenir auprès des enfants actuels est trop tard. il est urgent de reprendre les fondamentaux avec les futurs enseignants de façon sévère et exigeante. Prendre le mal à sa base même si l’on pense sacrifier les apprenants actuels. Ce sera un mal pour un bien, faire machine arrière même si c’est douloureux. Discipline discipline doit être le moteur pour le futur. Et affaiblissez l’emprise des syndicats car elle a toujours été néfaste quel que soit le domaine concerne.

    • Déjà, revenir à la dénomination de « Ministère de l’instruction publique » comme autrefois.
      Et après, c’est carrément abattre le mammouth qu’il va falloir faire et tout reprendre à zéro.

  4. Selon ce que j’ai lu, Gabriel Anal a été placé dans un vaste champ de mine… Au sommet du gouvernement, les hyènes se déchirent entre elles.

    J’ai eu la chance d’être sélectionné pour faire des études à l’étranger, USA, Québec, Suisse, où j’ai été placé dans un champ de sélection sans ménagement. Et je m’en suis sorti avec un doctorat scientifique. Dans des pays comme les USA, c’est ou tout l’un, ou tout l’autre. Il y a des gens incultes en connaissance générale mais très pointus dans le domaine qu’ils ont choisi. La barre est placé haute, plus haute qu’en France. Et les Asiatiques sont très souvent devant. Quand on voit en Chine des p’tits gamins de 6 ans compter sur leurs petits doigts et résoudre des opérations d’arithmétique en quelques secondes, on reste stupéfait. En France, sans la calculettes, ils sont perdus. J’ai passé le bac en série scientifique avec la règle à calcul alors que les série littéraires avaient droit à la calculette électronique !

    En résume, comme dit monsieur de Verdelhan : « Tout ceci est voulu : on veut tuer les classes moyennes pour qu’une élite mondialiste, hors sol, sans attache, sans racine, sans patrie, qui n’adule que le fric et gravite autour de son nombril, dirige une populace inculte, ignare et amorphe, qu’on abreuvera de téléréalité, de foot, de porno, de loto et, si besoin, d’aides sociales pour qu’elle ne se rebelle pas. »
    Exactement ! Les psychopathes veulent le pouvoir sans partage. Et les poulets laissent faire.

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