CHOSES VUES…EN ESPAGNE (Eric de Verdelhan)

« Maintenant que j’ai le temps de méditer, je me demande si l’erreur initiale de la France ne date pas de l’exécution de Louis XVI. »

(Raymond Poincaré, président de la République. 1860-1934).

Comme chaque année, je suis allé fêter le nouvel an hors du pays des « Cellezéceux » et de sa nuit du réveillon, que Dard-Malin, ministricule de l’intérieur, a osé qualifier de « calme » alors même qu’avec 90 000 gendarmes et policiers mobilisés, plus 6 000 bidasses de l’« Opération Sentinelle », le bilan de la soirée du 31 décembre 2023 est de 750 véhicules brûlés et de 40 policiers blessés.

Soit dit en passant, ceci augure mal des J.O. 2024 car il me parait difficile de mobiliser autant de forces de l’ordre pendant toute la durée des jeux, mais…nous n’en sommes pas là.

Comme chaque année disais-je, je suis allé me promener avec mon épouse, en Espagne, sur la côte méditerranéenne. En 2024, j’espère que les ayatollahs du dérèglement climatique vont enfin arrêter de nous bassiner, de nous saouler, matin, midi et soir, avec la soi-disant responsabilité des automobilistes – dont je suis – qui roulent au diésel car, je bourlingue beaucoup, depuis toujours, et ce, malgré le prix exorbitant du carburant (1). Pour moi, voyager est un besoin quasi vital. Les voyages font partie des bons moments de la vie or la voiture – en l’occurrence un van – permet de s’évader, au même titre que l’avion quand on va loin. Mais l’Espagne, c’est la porte à côté et j’aime ce pays.

Dans plusieurs articles j’ai déjà eu l’occasion de dire tout le mal que je pense des socialistes espagnols qui ont exhumé la dépouille de Franco du « Valle de los Caïdos », puis qui ont débaptisé la « Bandera Franco » car ils ne pardonnent pas au Caudillo d’avoir sauvé le catholicisme en Espagne et d’avoir rétabli la monarchie. Mon ami Juan-Carlos, officier dans la « Guardia Civil » et fils d’un colonel franquiste, me dit que le gouvernement de Pedro Sanchez n’a rien à envier à notre extrême-gauche. Je le crois volontiers ; l’Espagne, comme la France, a amorcé sa descente aux enfers mais le peuple espagnol est encore attaché à ses traditions chrétiennes. Durant les dix jours passés là-bas, j’ai vu des crèches de Noël partout. A Santa Pola, elle trône en pleine ville ; Alicante a sa célèbre crèche géante ; à Saragosse c’est tout un village de Palestine qui a été crée autour de la crèche.

Crèches spectaculaires à visiter à Noël en Espagne | spain.info

En France, même les gens de droite n’ont plus que le mot « laïcité » à la bouche. Le pays a honte de ses racines judéo-chrétiennes et il n’a pas compris qu’une nation forte se structure autour d’une religion forte. Les musulmans, eux, ont compris ça depuis longtemps !

J’ai souvent dit que notre pays avait perdu son âme en détruisant le Trône et l’Autel.

Je reste pourtant intimement convaincu que le Français, qui a guillotiné le Roi Louis XVI, est foncièrement « césariste » : il a besoin d’admirer son (ou ses) chef(s). Il respecte l’ordre, un pouvoir fort, une gouvernance autoritaire. Et il appelle régulièrement de ses vœux un homme providentiel, un « César », qui viendrait remettre un peu d’ordre dans la pétaudière ingouvernable qu’est devenu son pays livré aux exactions d’une faune allogène incontrôlée car incontrôlable. 

Depuis 1789, la France n’est plus la « fille aînée de l’église » mais une dame de petite vertu. Sans les valeurs morales imposées par le décalogue chrétien, elle tapine comme une fille à soldats. Elle a besoin de bruits de bottes et elle en redemande, la garce ! Mort de Louis XVI, c’est un général – Bonaparte – qui la sort du « merdier » révolutionnaire.  Bonaparte devient Napoléon. Il s’ensuit quinze années de furie. 1815, la France récupère mais la garce réclame à nouveau bottes et cravache. Ce sera le neveu, Napoléon III qui va lui organiser une belle guerre inutile et une défaite cuisante à Sedan. Puis il lui faudra encore un général ; ce sera Mac-Mahon. https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/86/Macmahon.jpg/170px-Macmahon.jpg La chienne demande encore de la culotte de peau. C’est le général Boulanger, celui qui mourut « comme un sous-lieutenant », qui rate son élection de quelques voix. Pendant la Grande Guerre, elle va aduler Joffre, Foch et Pétain, pour se doter ensuite d’une chambre « bleue-horizon », des civils plus cocardiers que les militaires. Pendant l’entre-deux guerres, elle se serait bien donnée au colonel de La Rocque si ce dernier avait voulu d’elle. Après la déculottée de juin 1940, elle s’offre, le cul encore nu, à un vieux maréchal de France, Philippe Pétain. Elle flirte avec le général Giraud avant de s’amouracher tardivement – après le débarquement du 6 juin 1944 – d’un général à titre temporaire, De Gaulle.

L’Indochine s’embrase, la catin se rassure ; le conflit sera cogéré par un moine-soldat, l’amiral Thierry d’Argenlieu et l’ex-capitaine Philippe de Hautecloque, devenu le général Leclerc.  

Le 13 mai 1958, elle compte sur « l’homme du 18 juin ». Ce même général De Gaulle qui, selon sa légende, l’a sauvée de l’humiliation de l’armistice en juin 40, puis l’a libérée en 1945.

Si le putsch d’avril 1961 avait réussi, la garce se serait jetée dans les bras du général Salan, auquel elle aurait trouvé des qualités républicaines (qualités qu’il avait indéniablement !).

En mai 1968, elle s’est sentie rassurée quand De Gaulle, paniqué devant l’ampleur de la chienlit, s’est réfugié à Baden-Baden auprès de Massu, encore un général !

En avril 2002, devant la présence de Le Pen au second tour de l’élection présidentielle, j’ai vu le moment où, dans un sursaut républicain, cette vieille catin allait en appeler à Bigeard. Après tout, il avait encore « bon pied, bon œil », un peu comme le maréchal Pétain en juin 1940 …

Mais il ne suffit pas, hélas, d’un pouvoir fort pour faire (ou refaire) une nation forte !

Pour moi, la « France éternelle » a entamé son déclin en détruisant « le divin et le sacré », avec la Révolution de 1789. Elle a bien eu quelques soubresauts salutaires : le premier Empire (au début !) qui a, entre autres, rouvert les églises, le second Empire, la III° République, surtout, pour son épopée coloniale. Mais un pays qui n’a plus d’idéal, plus de croyance, plus de religion (« l’opium du peuple » disait Lénine) n’a plus d’ossature, plus de colonne vertébrale, et perd son identité en même temps que sa fierté. Car le nationalisme est un sentiment qui mérite le respect.

Notre vieille civilisation a atteint un tel degré de dégénérescence, de lâcheté, d’abandon, de veulerie, en deux mots de « pourriture morale » qu’on est en droit d’espérer, un jour, un retour de balancier. Mais ne nous leurrons pas, le redressement de notre pays devra d’abord être moral avant d’être économique et/ou social : Macron n’a toujours pas compris que la France est une nation, pas un « Land » européen ou une start-up. On peut d’ailleurs en dire autant de ses prédécesseurs.

Il y a quelques années, un ministre osait affirmer que :

« La France n’est ni un peuple, ni une langue, ni un territoire, ni une religion, c’est un conglomérat de peuples qui veulent vivre ensemble. Il n’y a pas de Français de souche. Il n’y a qu’une France du métissage. » (2).

Ces inepties ont été énoncées dans le cadre d’un débat sur l’« identité nationale ».

Il me semble que tout était dit et que le débat était clos avant même d’être ouvert !

Histoire] Faut-il guillotiner Louis XVI ? - Le Drenche

Je m’en tiendrai donc, ici, à un développement historique : le 21 janvier 1793, rompant avec presque deux millénaires de tradition monarchique, la France guillotinait son Roi, rompant ainsi le lien sacré entre Dieu et le Roi, puis entre le Roi et son peuple. C’est davantage au monarque « de droit divin » et à la religion catholique que s’attaquaient les esprits instruits en loges maçonniques. Les auteurs des basses œuvres, les braillards avinés, ceux qui rêvaient d’égorger « le gros Capet et sa putain », ceux qui promenaient la tête ensanglantée de la Duchesse de Lamballe sous le nez de son amie Marie-Antoinette, étaient instrumentalisés par des grands bourgeois, des publicistes et des avocats francs-maçons qui avaient su attiser leur haine du Trône et de l’Autel.

Tout ceci avait commencé avec la Constitution civile du clergé et ses « curés-jureurs », le 12 juillet 1790. Puis le mouvement s’est accéléré jusqu’à la mort du « gros Capet » qui n’était déjà plus monarque de droit divin depuis des mois. En Vendée éclatait alors une guerre terrible.

Le point de départ de l’insurrection vendéenne n’est pas, comme on le lit trop souvent, la seule mort de Louis XVI. C’est la conjonction de quatre facteurs : la Constitution civile du clergé, la décapitation du Roi, la conscription et …la faim, qui ont poussé les Vendéens à prendre les armes.

Au départ, l’émeute était essentiellement populaire, ou plus exactement, paysanne, mais très rapidement les Vendéens allèrent demander à leurs seigneurs de prendre le commandement des troupes. Il faut, là encore, rectifier un cliché qui a la vie dure : l’insurrection est partie de la base et non d’une aristocratie royaliste en mal de revanche. Ses premiers chefs étaient des roturiers : un garde-chasse : Stofflet dit « Mistouflet »; un maçon: Cathelineau ; Jean Cottereau, dit « Jean Chouan », était braconnier et faux-saunier. Rappelons, juste pour mémoire, que durant les guerres de Vendée des femmes ont été fondues vives pour en tirer une graisse médicinale. Près d’Angers fonctionnait une tannerie de peaux de Vendéens. Il était bien vu, chez certains officiers républicains, de porter une culotte en peau de Vendéen (3).

L’historien Max Gallo, pourtant bon républicain mais qui fait preuve d’une grande honnêteté intellectuelle, pense que les pertes vendéennes seraient de l’ordre de 120 000 morts (4) mais Jean-François Chiappe (5), Reynald Secher(6) et quelques autres, sont assez unanimes sur le chiffre de 300 000 morts. Rapportés à la population de la Vendée d’alors, on peut légitimement qualifier ces massacres de « génocide vendéen ». Gracchus Babeuf parlera de « populicide ».

Pourquoi de telles horreurs ont-elles disparu des manuels d’histoire ? A-t-on peur que nos enfants, instruits de ces choses-là (alors qu’on s’ingénie, depuis Jules Ferry, à les intoxiquer) ne se prennent à regretter l’époque ou des monarques de droit divin ont fait la grandeur de leur pays ?

Il n’est pas dans mon intention d’idéaliser, de glorifier ou de magnifier l’Ancien Régime, mais de remettre l’histoire à sa juste place : la France est née avec le baptême de Clovis.

Et elle a amorcé son déclin en tuant le Trône et l’Autel ou, plus exactement, en tuant le Trône pour abattre l’Autel.  Détruire le catholicisme en France était, pour la Franc-maçonnerie, une chose relativement facile. Il suffisait d’agiter le chiffon rouge pour qu’une partie du bas peuple, pauvre et affamé, veuille se venger de la richesse, de la puissance et de l’arrogance du haut clergé.

Aucune description de photo disponible.Il aura suffi, ensuite, d’assortir cette haine de l’Autel de décisions aussi ridicules qu’inutiles, décisions qui ne survivront pas à la Révolution : imposer un calendrier républicain, pour supprimer les fêtes chrétiennes, était parfaitement stupide. Transformer la Cathédrale Notre-Dame-de-Paris en « Temple de la Raison » était, en revanche, un sacrilège… encouragé par les Loges.

Mais, depuis la prise de la Bastille, toutes les surenchères étaient permises : le conventionnel Rühl brise la Sainte Ampoule dans la cathédrale de Reims. On change le nom des villes si ce nom fait référence à un saint : Saint-Malo, par exemple, devient Port-Malo, Saint-Denis devient Franciade…

Et on va beaucoup plus loin dans l’abject. Ruault écrit : « On a creusé à Saint Denis, une grande fosse dans laquelle on a jeté pêle-mêle tous les ossements des rois, des princes et des princesses… ». Cet épisode peu connu de la furie révolutionnaire mérite qu’on s’y attarde, même s’il est parfaitement répugnant. Personnellement, je l’ai découvert il y a quelques années déjà, en lisant « Sire » de Jean Raspail (7). Ce dernier raconte que la profanation des tombeaux de nos Rois ne s’avéra pas très florissante : « Nos princes s’étaient le plus souvent couchés dans leur tombeau en chemise, sans bijoux ni attributs royaux, en signe d’humilité chrétienne. Le total de la collecte donna onze couronnes de vermeil ou de cuivre doré, onze sceptres de même métal, quatre mains de justice en argent, trois anneaux dont un seul en or … ».  Hormis ce qui disparut dans quelques poches, tout fut fondu. N’en réchappa que le sceptre de Charles V qui tapa dans l’œil d’un conventionnel au fanatisme tempéré par le bon goût. Mais, puisqu’on avait pris l’habitude de « bouffer du curé » et de tuer « la superstition », il eut été dommage de s’arrêter en si bon chemin ! On avait commencé, le 4 novembre 1789, par la confiscation des biens du clergé, puis la Terreur avait détruit les temples et tué bon nombre de curés « non-jureurs ». L’œuvre de déchristianisation de la France était en marche, elle n’allait plus s’arrêter. C’est d’abord Émile Combes, Franc-maçon qui doit ses brillantes études aux institutions catholiques et qui, par la loi du 7 juillet 1904, interdit aux congrégations d’enseigner. Il fait fermer, en quelques jours, 2500 écoles religieuses. C’est le général André, qui, le 4 novembre 1904, est giflé à la chambre par le député Syveton; point d’orgue de l’ « affaire des fiches », dans cette « République des Francs-maçons » (on évaluait à 30 000 le nombre des Francs-maçons dans les instances politiques, parmi lesquels 250 députés et 200 sénateurs). Le général André, pour favoriser l’avancement des officiers républicains ET anticléricaux, fait ficher les officiers : 20 000 fiches sont ainsi établies et transmises au « Grand Orient », fer de lance de la lutte contre l’Eglise. Le scandale sera énorme. Beaucoup d’officiers (dont presque la moitié des 425 généraux !) seront alors limogés.

C’est la loi de séparation de l’Église et de l’État, d’Aristide Briand, le 9 décembre 1905 et le scandale des inventaires qui se dérouleront dans un climat de guerre civile. L’apaisement ne viendra qu’après la saignée de la Grande Guerre, avec l’« Union Sacrée ».

Décret de condamnation de l'Action Française

C’est la scandaleuse condamnation de l’« Action Française » par Pie XI, le 25 décembre 1926 ou, plus exactement, l’interdiction faite, en 1927, aux adhérents de l’A.F, de recevoir les sacrements de l’Église. Ce drame va déchirer des familles. Cette condamnation sera levée par S.S.Pie XII en 1939, mais le mal était fait : la blessure était profonde, elle ne cicatrisera jamais totalement.

C’est le Concile Vatican II, commencé sous Jean XXIII en 1962 et clôturé sous Paul VI en 1965, qui va prôner l’œcuménisme, abandonner le rite tridentin et le latin – langue universelle de l’Église – provoquant une forte crise des vocations et, en corollaire, une désertification des séminaires, des couvents, des monastères et… des églises.

C’est enfin le retour en force de l’Islam, qui, dans notre ancien Empire colonial, reprend le terrain jadis conquis par le catholicisme. Et la métropole devient elle aussi, peu à peu, terre d’Islam.

Et puis, la morale n’étant plus chrétienne, les idéaux maçonniques débattus en Loges arrivent à l’Assemblée Nationale : ainsi de la « Loi Veil », en 1975, autorisant l’Interruption Volontaire de Grossesse (IVG). On légalise le droit de tuer l’« infans conceptus »,  cet « enfant à naître » qui a des droits depuis la plus haute antiquité. Depuis la loi Veil, on a tué en France environ 220 000 fœtus par an (chiffre officiel communiqué par les pouvoirs publics) soit en gros 9 millions de bébés. 

En 1981, la France abolit la peine de mort sur pression de Robert Badinter et nous arrivons à cette aberration : en France, on n’a plus le droit de tuer que …des innocents.

Nous nous targuons d’être LE pays « des droits de l’homme et des libertés »: laxisme, permissivité, suppression du respect, « incivilités », agressions de personnes âgées, d’enseignants etc…sont devenus notre lot quotidien. Mais, après tout, la France ne récolte que ce qu’elle a semé !

On me dit que le « Nationalisme intégral » – la monarchie – n’est plus possible de nos jours.

Qu’aucun prétendant au Trône n’est crédible et/ou digne de régner. Qu’on me permette d’en douter et de faire davantage confiance à un Roi d’émanation divine plutôt qu’à un petit marquis poudré, formaté par l’ENA (et le GODF) et marionnette de la finance apatride.

Nos hommes politiques ne jouent plus l’intérêt suprême de la nation mais leur réélection. Ces messieurs vont à la soupe, alors que la « res publicae » devrait être un véritable sacerdoce. Par démagogie ou clientélisme électoral, ils acceptent tout, au nom de la sacro-sainte liberté. Une liberté qui n’implique plus aucun devoir, seulement des droits individuels.

« La liberté du fou s’appelle folie, celle du sot, sottise, celle du bandit, banditisme, celle du traître, trahison, et ainsi de suite… » disait Charles Maurras.

J’ai envie de rajouter que celle du con s’appelle connerie et qu’elle est en train de prendre le pas sur toutes les autres ! Je ne suis ni donneur de leçons, ni « cul-béni », mais, qu’on le veuille ou non, notre civilisation s’est construite sur le décalogue. Les dix commandements de l’Eglise sont à l’origine de nos lois et de cet « Ordre social chrétien » cher à La Tour du Pin (8) et qui est la base du catholicisme social. Si une monarchie n’est plus possible en France, alors disons que je suis – comme l’était le géniteur de Charles De Gaulle – « un monarchiste de regrets ». Mais comme les regrets, fussent-ils éternels, ne servent à rien, je garde l’espoir qu’un jour – que je ne connaitrai sans doute pas ?  – la France redevienne « catholique et royale ». Après tout, il n’est pas interdit de rêver !

Éric de Verdelhan

7 janvier 2024

1) En Espagne, j’ai payé mon gasoil 1,31 euro le litre. Il était à 1,73 euro chez nous.

2) Propos tenus par Éric Besson, à La Courneuve en janvier 2010.

3) Trois tanneries de peaux humaines ont fonctionné durant cette période tragique.

4) « Aux armes citoyens » de Max Gallo ; XO éditions ; 2009.

5) « La Vendée en armes » de Jean-François Chiappe ; Perrin ; 1982, série de 3 livres.  

6) « Vendée Vengé » de Reynald Secher ; PUF ; 1986.

7) « Sire » de Jean Raspail ; Éditions de Fallois ; 1991.

8) « Vers un ordre social chrétien » de La Tour du Pin ; Réédition Trident ; 1987.

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9 Commentaires

  1. Tout à fait d’accord , c’est ce que je pense et dit depuis toujours.
    Nous avons et notre jeunesse aussi perdu tout repère culturel religieux
    nous perdons notre enseignement,
    Il est vrai qu’un pays se fortifie autour d’une religion forte ,
    D’autant plus que le patriotisme disparaît que la jeunesse ne semble pas
    y être sensible…
    Le régime républicain ne vit qu’à court terme , durée du mandat des incapables qui nous gouverne, alors que la royauté a une vision à
    long terme de la vie d’un pays.
    Les élus sont des incapables qui ne voit dans leur fonction que leur
    intérêt personnel.
    Ce qui est à regretter c’est la faibles de Louis XVI qui n’a pas eu l’autorité
    pour rétablir l’ordre .Il porte la responsabilité de ce qui nous arrive
    aujourd’hui . Alors qu’on peut constater que les régimes républicains
    n’hésitent pas à tirer dans la foule
    On pourrait discuter des heures de ce drame que nous vivons

  2. Bon appétit ! messieurs ! –

    (Tous se retournent. Silence de surprise et d’inquiétude, Ruy Blas se couvre, croise les bras, et poursuit en les regardant en face.)

    O ministres intègres !
    Conseillers vertueux ! voilà votre façon
    De servir, serviteurs qui pillez la maison !
    Donc vous n’avez pas honte et vous choisissez l’heure,
    L’heure sombre où la France agonisante pleure !
    Donc vous n’avez ici pas d’autres intérêts
    Que d’emplir votre poche et vous enfuir après !
    Soyez flétris, devant votre pays qui tombe,
    Fossoyeurs qui venez le voler dans sa tombe ! […]

    Et vous osez !… – Messieurs, en vingt ans, songez-y,
    Le peuple, – j’en ai fait le compte, et c’est ainsi ! –
    Portant sa charge énorme et sous laquelle il ploie,
    Pour vous, pour vos plaisirs, pour vos filles de joie,
    Le peuple misérable, et qu’on pressure encor,
    A sué quatre cent trente millions d’or !
    Et ce n’est pas assez ! et vous voulez, mes maîtres !… –
    Ah ! j’ai honte pour vous ! – Au-dedans, routiers, reitres,
    Vont battant le pays et brûlant la moisson.
    L’escopette est braquée au coin de tout buisson.
    Comme si c’était peu de la guerre des princes,
    Guerre entre les couvents, guerre entre les provinces,
    Tous voulant dévorer leur voisin éperdu,
    Morsures d’affamés sur un vaisseau perdu !
    Notre église en ruine est pleine de couleuvres ;
    L’herbe y croît. Quant aux grands, des aïeux, mais pas d’œuvres.
    Tout se fait par intrigue et rien par loyauté.
    L’Espagne est un égout où vient l’impureté
    De toute nation. – Tout seigneur à ses gages
    À cent coupejarrets qui parlent cent langages. »

    Victor Hugo, Ruy Blas, 1838 (un peu modifié car j’ai mis France à la place d’Espagne, Victor Hugo me le pardonnera sûrement)

  3. Je suis, comme d’habitude, à 100% de votre avis.

    Un ami médecin me disait que les Français n’étaient plus que des bulbes rachidiens, des bouches et des estomacs. Ils ont perdu leur âme et l’esprit. Que peut devenir un pays où les autochtones n’ont plus aucune éthique ni spiritualité ? Les gens se soumettent pour ne pas perdre ce qu’ils possèdent et qu’ils sont déjà en train de perdre sans s’en rendre compte faute de cerveau ?

    Vous avez eu raison d’aller faire la fête en Espagne. Les Espagnols vivent, les Français existent seulement.

  4. On peut résumer l’Histoire de France à deux événements : le baptême de Clovis et la loi de séparation de l’Eglise et de l’état. Après 1905 certains n’ont fait que bouffer du curé et, le dernier os rongé, se faire bouffer par les imams…

  5. « République des Francs-maçons » Encore aujourd’hui même si elle s’en défend ! Les lois qui sont pondues et votées en assemblées sont proposées par les Francs-Maçons ! Mais qui donc les a mandaté au nom des français ? A quoi servent les députés intègres ?. En attendant « trahison » à tous les étages de l’administration républicaine et d’ici peu nous n’aurons rien à envier aux républiques bananières (nous y sommes sans doute déjà) mais l ne faut pas le dire ça stigmatise certains !. Je crains qu’à moyen terme les fossés de Vincennes ne se remplissent !…

  6. Je vous suis sur pratiquement tout votre texte, mais je doute bien fort qu’un jour la France puisse revenir à une royauté, tant la société a évolué, même si ce n’est pour, pour l’instant, que dans un sens tragique pour notre pays!!

  7. C’est la deuxième fois que vous insultez la France, vous la traitez de catin de p..te et plus encore.
    Je ne le tolère pas, je ne l’accepte pas. Vous m’énervez franchement.
    Puisque vous affectionnez tout particulièrement les insultes à caractère féminin, les petites salopes qui ont fait de mon pays une ruine sont….des hommes.

    • De plus, vous parlez de l’ampoule des rois de France, une question, dans quelle circonstance celle-ci a été matérialisée ?
      Sinon je vous rejoins comme beaucoup d’autres sur l’état de délabrement moral et financier de la population française.

    • Quand bien même je suis une XX revendiquée, je pense qu’h »las il y a des sale hopes en France : Mme Elisabeth Bornstein , Mme Rachida Daty, Mme Anne Hidalgo, Sardine Ruisseau, Mme Buzyn épouse Levy, Mme Marisotte Touraine, Mme Bachelot, et j’en passe des quantités, plus méchantes les unes que les autres, plus prêtes à se coucher (et ne pas acaler), les unes que les autres….(il est vrai que dans le tas, certaines ne sont française que par hasard ou par besoin?)

      Malheureusement, hélas, la france est la catin des USA et de l’UE.

      Ouvrez les yeux. Pourquoi ne respectons nous pas la france? Parce que nous aimons la France!
      Et nous espérons qu’à nouveau la france redevenant la France, elle redeviendra respectable.