EN 2024, PROMIS, JE DEVIENS GENTIL ! (Cédric de Valfrancisque)

 

                                                                  

Tous les ans c’est la même chose, on débute l’année avec des intentions louables et de sages résolutions: c’est une courte, très courte, trêve dans ce monde de brutes. C’est aussi une période où les gens qui se chargent de nous dire comment on doit voter, ce qu’on doit lire, ce qu’on peut dire, ce dont on peut rire, ce qu’on doit manger et boire pour préserver notre santé (ou sauver la planète), nous suggèrent un mois sans alcool. Il m’est donc relativement difficile de mettre mon agressivité au clou, même pour quelques jours, car je ne vois pas de quel droit des pisses-froids, des technocrates bornés ou des écolos tristounets s’autorisent à vouloir me priver, me sevrer, de mon « Single malt » et de mon verre (ou ma bouteille) de vin – rouge ou blanc – pour accompagner mes agapes ?    

De plus, comme vous les savez, la mère Bornstein – dite Borne – a donné sa démission de première « sinistre » à Macron. Je me suis pris à rêver que son gouvernement passait à la trappe, aux oubliettes (ou à la fosse septique ?) de l’histoire. Je présumais qu’il y aurait, à part égale, le même nombre de vieillasses, d’invertis et d’allogènes dans le nouveau gouvernement, car Macron, s’il déteste les Français de souche, adore être entouré de haridelles boucanées, d’antiphysiques et de gens bigarrés. Ce type a des goûts bizarres. Il n’aime pas le « mâle blanc » hétérosexuel. N’a-t-il pas épousé une vieille gourgandine qui pourrait être sa mère ? Cette dame – que la presse satirique surnomme « Jean-Brichel » on ne sait pourquoi ? – souvent court vêtue, exhibe ses gambettes et sa blondeur à la une des hebdomadaires pour shampouineuses. En la voyant, on imagine les amours contre nature entre un cocker et un lévrier afghan. On a appris, par quelque pisse-copie, qu’elle a déniaisé l’avorton quand il avait 16 ans. Dans n’importe quel pays civilisé, elle eut été condamnée pour « détournement de mineur »  mais notre pauvre pays étant totalement décadent; ces amours coupables sont passés comme une lettre à la poste. Tout le monde a trouvé ça charmant.

Lors du remaniement, je craignais de voir disparaitre des écrans de télé, et de la une des hebdos inféodés au régime, plusieurs de mes « têtes de Turc » (1) habituelles. J’avais peur de perdre d’inépuisables sujets d’inspiration, et puis, je me suis dit qu’il était peut-être temps de devenir gentil, aimable, consensuel. Puisque la mode est à la repentance, je vais faire comme tout le monde ; pour une fois – une fois dans ma vie ! – je serai dans la majorité et je pourrai ainsi bêler avec les moutons. Je n’ai pas osé écrire « hurler avec les loups » car il y a bien longtemps que les loups n’attaquent plus que les… moutons, lesquels se défendent en faisant des « marches blanches », l’œil humide et une rose à la main, en psalmodiant d’une voix chevrotante et pleurnicharde « Vous n’aurez pas ma haine !» ou « pas d’amalgame »,  tout en serrant les fesses.

Allez, promis, juré, « croix de bois, croix de fer », en ce début de l’an 2024, je serai gentil !

Dès aujourd’hui, je vais demander pardon et même – ne mégotons pas ! – m’efforcer d’avoir un mot aimable – pourquoi pas un compliment ? – à l’égard de gens que j’ai souvent égratignés ou éreintés dans le passé. Et, comme on me traite assez régulièrement de machiste, de misogyne, de phallocrate, je vais honorer la gent féminine, la grande oubliée de ce remaniement puisque tous les ministères régaliens ont été confiés à des hommes; les mêmes que dans le gouvernement précédent.

Dois-je avouer, ici, que je suis convaincu par les élucubrations de Sardine Trousseau, Marine Thon-Délié ou Mathilde Pavot. Comme cette crapule stalinienne de Louis Aragon, je suis intimement persuadé que « La femme (hystérique) est l’avenir de l’homme (déconstruit)». Je ne suis absolument pas polyglotte mais je sais comment on appelle ces femelles d’exception dans d’autres langues. En allemand, Konass ; en italien, Harpi ; en espagnol, Virago ; en grec, Pétas ; en arabe, Spicedicounass…

Je me réjouis que chez nous, comme dit Eric Zemmour, « l’homme soit devenu une femme comme tout le monde » et qu’on fasse la chasse au porc libidineux qui sommeille en chaque mâle.

Comme on fait un appel aux morts tombés au champ d’honneur, je vais rendre hommage à quelques beaux spécimens de femelles qui ont servi et sévi en Macronie. Ma liste de compliments ne saurait être exhaustive ou limitative, c’est juste un échantillonnage ou, si vous préférez, un « panel représentatif » comme disent les sondeurs.

« A tout seigneur, tout honneur », commençons par Elisabébête Bornstein, cette  femme-hommasse, que d’aucuns soupçonnent d’aimer la tarte-à-poil, et qui a succédé à Jean Cache-Sexe.

Certains prétendent qu’elle aurait l’incompétence crasse de son prédécesseur mais, comme son poste était sérieux, elle évitait de parler comme Fernandel. Et puis, grâce à elle j’ai appris que le « 49,3 » n’était pas un fusil (2) mais… une mitraillette.

Le dessin de Chaunu : Élisabeth Borne devant le risque du 49.3

Hommage aussi à Rima Maboul-Salamalek, cette ravissante jeune femme dont Elisabebête Bornstein avait fait son ministre de l’inculture. Préalablement elle dirigeait « Clowns sans frontière ». Ceci la prédisposait à intégrer une équipe de pitres. Depuis sa nomination, elle dénonçait les chaînes de télé « fascistes » et poursuivait de sa vindicte un gros acteur libidineux, Gérard Demorbleu. Dans le dos de Macron, elle avait pris langue avec le bellâtre général Legoinfre, grand chancelier de l’Ordre de la légion d’honneur, pour que Demorbleu soit radié de l’Ordre avant même que d’être jugé.

rima abdul malak

Qu’a-t-elle fait pour la culture ? Rien, mais peu importe, ce n’est pas pour ça qu’on la payait.

Elle est d’origine libanaise donc la culture française, ce n’est pas son truc ; comme Emmanuel Macron – qui ne croit qu’à l’Europe – elle s’en fout éperdument!

Elle est remplacée à la culture par Rachida Décati, fille d’un Marocain et d’une Algérienne. Cette parvenue aux dents longues, qui aura mangé à tous les râteliers, d’Albin Chalandon à Jacques Attali  en passant par Sarkozizi, a toujours été plus adroite qu’à droite. La voila chez Macron, comme avant elle, Roselyne Cachalot, Bruno Le Traître ou Moussa Dard-Malin. Ces gens-là n’ont aucune conviction réelle, aucune valeurs morales, aucune parole ; ils vont gaillardement à la soupe.

J’allais oublier Catherine Veau-Train, qui fut jadis ministre de Jacques Chiraclure. En 2016, elle soutenait Sarkozizi à la primaire « de la droite (molle) et du centre (flou) ». En 2017, elle soutenait l’abbé Fillon et son programme très droitier. Evincée du précédent remaniement car jugée trop conservatrice, la voilà nommée ministre du Travail ET de la Santé dans le gouvernement Attal.

Son ministère regroupe deux grands domaines, ce qui démontre que feu Henri Salvador était un précurseur quand il chantait « Le travail c’est la santé… ». A la santé, elle remplace Agnès Firmin-Le Bozo, ministre éphémère. Un site d’extrême-gauche la qualifiait de « délinquante en col blanc ». C’est, à mon humble avis, un procès en sorcellerie car après tout, un col blanc sur une blouse blanche c’est normal, non ? Depuis Macron, le ministère de la Santé aura vu défiler Agnès Buzin, Olivier Véreux, Brigitte Bourre-Guignon, François Drone, Aurélien Rousso, et Agnès Firmin-Le Bozo. Tous ces gens-là ont été d’une redoutable efficacité : les services de santé, la sécurité sociale et les hôpitaux ne se sont jamais aussi bien portés. On devrait remplacer la porte de ce ministère par un tourniquet, on gagnerait du temps. En pourrait aussi supprimer ce ministère, on gagnerait de l’argent.

Il nous faut dire adieu à Catherine Colonna(3) qui a été ministre de Jacques Chiraclure et qui fut ministre des Affaires Etrangères dans le gouvernement Bornstein. Encore une playmate comme les aime l’avorton présidentiel. Tout récemment elle avait sommé le gouvernement israélien d’arrêter séance tenante de faire du mal aux Gazaouis. Si j’étais à la place du gouvernement israélien ou du commandant en chef de « Tsahal », j’aurais une  trouille bleue et je raserais les murs.

En revanche, on nous annonce le retour d’Agnès Panier-Nulle-à-chier qui a été une brillante ministre de l’Ecologie. C’est grâce à elle que j’ai appris qu’il était possible de chauffer son logis avec la batterie de sa voiture électrique. En matière d’écologie, je croyais qu’on avait touché le fond avec la folledingue Ségolène Déloyale, Cécile Duflop, ou Barbie Pompezizi ; je me trompais lourdement…

Reverra-t-on Krysoula Zacharopoulos, qui était secrétaire d’État « au Développement, à la Francophonie et aux Partenariats internationaux » ? Tout était dans la longueur de son titre ronflant.

Elle est native de Sparte et j’espère que Gabriel Attal ne l’a pas invitée à aller se faire voir chez les Grecs ; ce serait inélégant car elle en vient.

Amélie Oudéa-Castoidla récupère, elle aussi, un ministère élargi. La voilà ministre des Sports (et des Jeux olympiques et paralympiques) « et en même temps » de l’Éducation Nationale. Cette femme, aussi séduisante qu’intelligente, aura réussi en très peu de temps à créer la zizanie dans plusieurs fédérations sportives, mais je doute fort qu’elle parvienne à dératiser Paris avant les J.O.

J’avais cru comprendre que l’Éducation Nationale était, tant pour Macron que pour Attal, une grande et belle cause qui devait mobiliser toutes les énergies. Oudéa-Castoidla va devoir chasser les rats de Paris « et en même temps » les cancrelats de l’école ; vaste programme !

On nous annonce aussi le retour de la playmate à grosses lunettes de chouette, Aurore Perché, ministre des Solidarités et des Familles. Ce serait dommage de se priver de sa compétence. C’est elle qui reprochait aux retraités de…trop manger et leur demandait de « ne pas oublier qu’ils sont en fin de vie » donc priés de ne pas critiquer le gouvernement.

Avant de conclure, Je rends hommage à toutes ces femmes que je n’ai même pas eu le temps de repérer. A ma décharge, elles étaient tellement insignifiantes (et leur poste tellement inutile) qu’il m’était difficile voire impossible de les mémoriser. Je pense, entre autres, à Sarah El Hahüry, Olivia Gringoire, Carole Grosjean, Charlotte Pabel, Sonia Baclès, Laurence Boon (4), Bérangère Trouillard, Sabrina Agresiv-Rabache, ou Fadila Khariendi … Pardon si j’en oublie.                     

Bon, j’ai commencé 2024 en étant gentil mais… pas trop quand même, faut pas pousser ! Je l’ai été durant la première  semaine de l’année, c’est déjà bien ! C’est presque trop !

Après tout, il vaut mieux passer pour un ronchon, un teigneux, un vachard, un méchant, que pour un petit marquis poudré, un mondain policé ou un faux-cul (voire les trois ?).

J’ai tenté de chasser le naturel  mais voilà qu’il me revient tel un boomerang !

Tant pis, dès demain je continuerai à fustiger les voyous, les gredins, les maquereaux, les crevards, les salopards, les pourris, les vendus et les incapables qui nous dirigent à défaut de nous  gouverner (5), et tous les « idiots utiles », les collabos, les larbins, les lèches-fion, les paillassons, qui leur servent la soupe et/ou prétendent nous informer alors qu’ils nous intoxiquent.

Certes, ça ne sert pas à grand-chose, mais ça soulage, car ces gens-là nous pourrissent la vie, que dis-je, ILS NOUS EMMERDENT !

Donc, par simple volonté de réciprocité, moi aussi, à mon tour, je les emmerde…

Cédric de Valfrancisque

14/01/2024

1) De grâce ne voyez aucune allusion raciste à ce qui n’est qu’une expression imagée.

2) Je n’ai connu que le MAS 49,56 ce qui explique mon ignorance.

3) Qui n’a aucun lien de parenté avec le regrette Yvan Colonna.

4) Qui n’a aucune parenté avec Dany Boon, de son vrai nom, Farid Hamidou.

5) Car « gouverner c’est prévoir » or ils appliquent la politique du chien crevé au fil de l’eau.   

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8 Commentaires

  1. J’admire ! je suis bouche bée ! mais devant de tels écrits, comment ne pas croire que la France a encore un avenir devant elle ! Vous écrivez, nous lisons ! Combien sommes-nous ? des milliers certainement ! Et les signes de désobéissnce se font plus nombreux chaque jour. Alors… qu’attend-on pour remettre de l’ordre dans notre Patrie ? Un Pay qui commence à désespérer !

  2. Délectable, comme d’habitude.

    Tout comme vous, j’aime germaniser le mot « co…sse ». Ça donne ceci : « khônaß ».
    Sous cette forme, je ne me sens pas grossière du tout.

    Vous évoquez le « déniaisement » entrepris par Brigitte Macron, passé crème, comme on dit maintenant. Je me suis beaucoup intéressée à Gabrielle Russier en 1969 et après toutes ces années, l’acharnement qui l’a conduite au suicide m’apparaît toujours aussi monstrueux. Les temps ont bien changé…

  3. Que Borne aille vapoter son CBD (cannabis) ailleurs ! Car vous ne croyez tout de même pas qu’elle vapotait un simple parfum nicotiné ?!!! Il ne faut pas être naïf avec ce lobby LGBTQ+.

  4. Mon cher Cédric de Valfrancisque, vous avez omis de nous entretenir de la nomination de l’inverti Séjourné, l’ex de notre nouveau premier ministre, donc proche lui aussi de la condition féminine. Le voilà aux Affaires Etrangères. Belle promo canapé, sans doute Attal a-t-il fait un rapprochement oiseux entre cigare et diplomate !

    • Je n’ai rien dit non plus sur le départ de bobeaune, Duzob et Riz-Amer qui sont pourtant 3 invertis de moins à la Cour