« J’aime les paysans, ils ne sont pas assez savants pour raisonner de travers »
(Charles Louis de Secondat, baron de Montesquieu)
« Il arrive, lorsqu’on est paysan, qu’on devienne bossu,
mais il est rare qu’un bossu devienne paysan ! »
(Marcel Pagnol (1))
Dans quelques décennies, quand nous ne serons plus là, les historiens se pencheront, avec le recul nécessaire, sur l’histoire de notre pauvre France sous Jupiter-Narcisse Macron, et que diront-ils de cette période (s’ils sont honnêtes) ? Que notre pays, qui fut jadis riche et puissant, a été dépecé, ruiné et livré durant des dizaines d’années aux diktats de minorités qui voulaient le détruire.
Il diront qu’il a connu une véritable guerre civile larvée : les « racialistes », « indigénistes », « décoloniaux », en guerre contre les mâles blancs ; les Végans et végétariens, contre les amateurs de viande ; les écologistes, contre les chasseurs ; les bobos urbains, contre les « ploucs » qui roulent au diésel ; les LGBT+++, contre les hétéros ; les féministes, contre les machos libidineux ; les racailles de banlieue, contre les flics ; les jeunes, contre les retraités…etc. Sans parler des Islamistes – qu’ils fussent radicalement modérés ou modérément radicaux – qui, eux, étaient en guerre contre à peu près tout le monde. Ils diront sans doute aussi que toutes ces divisions, qui fracturaient un peu plus la nation d’année en année, étaient entretenues par le pouvoir qui rêvait d’une France qui ne serait qu’un simple « Land » de l’Europe, étape indispensable, incontournable, vers une gouvernance mondiale.
Ils diront, les historiens, qu’au final, la victime expiatoire, celle qu’on accusait de tous les maux, était toujours la même : le « Gaulois » – le « Souchien » – ce Franchouillard blanc, raciste, xénophobe, poujadiste, passéiste, qui osait s’alarmer de l’arrivée massive d’une immigration (très majoritairement musulmane) ; qui aimait son pays pour son passé et ses traditions ; et qui s’entêtait – l’imbécile ! – à toujours voter à droite. Définitivement rangé dans le camp de la « Fachosphère » par le conglomérat des minorités qui faisaient la loi et l’opinion dans le pays, on ne lui autorisait plus que trois choses : fermer sa gueule, raser les murs, et payer toujours plus d’impôts, lesquels servaient en grande partie à assurer le train de vie de feignasses assistées, en majorité allogènes.
Ils diront aussi, ces historiens, que sous le bon Roi Henri IV, Maximilien de Béthune, duc de Sully, déclarait que « Labourage et pâturage sont les deux mamelles de la France », alors que sous Jupiter-Narcisse Macron, « flicage et enfumage » avaient asséché et tari les mamelles du pays.
Ils diront que la paysannerie était à l’agonie, victime des normes, oukases et décrets d’une Union Européenne soumise à l’hystérie des « Khmers verts », la toute puissante secte écolo qui avait remplacé le catholicisme. Les paysans français étaient 1,4 million au début des années 1970 ; ils étaient environ 400 000 en 2024. Les historiens raconteront la fin de notre civilisation et le dernier combat mené par quelques « culs-terreux », quelques bouseux (2), pour leur survie, alors qu’ils étaient condamnés à disparaître depuis l’instauration de la « Politique Agricole Commune » (PAC) qui était une première étape de la mort programmée des nations au profit de l’Europe.
La PAC, prévue par le « Traité de Rome » (25 mars 1957) est entrée en vigueur le 30 juillet 1962. Elle est donc l’une des plus anciennes des politiques communes de l’UE. Ses grandes lignes remontent à la conférence de Stresa (du 3 au 12 juillet 1958). Elle a été mise en place en 1962 avec pour objectifs : d’accroître la productivité agricole (3); d’assurer un niveau de vie « équitable » aux paysans ; de stabiliser les marchés ; de garantir la sécurité des approvisionnements ; et d’assurer des prix « raisonnables » aux consommateurs.
A première vue, tout ceci peut paraître louable. Surtout si l’on ajoute que les agriculteurs allaient bénéficier d’aides indirectes, les « prix garantis », qui leur assuraient un prix minimum pour leurs productions (cette disposition est actuellement en quasi-désuétude) ; et des aides directes au revenu depuis la réforme de 1992…
Les réformes de 1992 et 1999 ont baissé les prix garantis et en les remplaçant par des aides directes. La réforme de 2003 a poursuivi dans le même sens en raison des difficultés de financement liées à l’élargissement de l’Europe. Le paysan vivait de subventions en fonction de ce qu’il produisait Désormais, les aides ne sont plus liées à la production.
Les agriculteurs touchent un paiement unique par hectare, « à la condition de respecter des normes européennes en matière d’environnement et de sécurité alimentaire ».
La réforme intermédiaire de 2009 (bilan de santé) a confirmé cette direction.
Depuis 2003, le versement des aides compensatrices de la PAC est soumis au respect de sacro-saints critères environnementaux : c’est l’« Écoconditionnalité », basée sur les : BCAE (Bonnes conditions agricoles et environnementales) ». Ce charabia technocratique renvoie à toute une série de normes indigestes. En juin 2013, nouvelle réforme pour une répartition plus équilibrée des aides entre États membres, régions et agriculteurs ; on met en place des mesures de « verdissement » et bien sûr… des nouvelles normes. Le paysan n’est plus chez lui : Bruxelles lui impose tout et, s’il est bien sage, s’il obéit bien, s’il respecte ce qu’on lui impose, on le gratifie d’une aide financière pour qu’il ne meure pas trop vite ! Il ne vit plus de son travail mais de subventions. On le maintient sous perfusion comme un malade en phase terminale. En fait on attend simplement qu’il crève…
Je vous invite à lire, sur Internet, la quarantaine de pages concernant la PAC et les différents accords qui ont émaillé son développement au fil du temps, c’est assez ubuesque !!!!
Si vous n’en avez pas le courage, retenez que « La Commission fixe le cadre réglementaire de la PAC mais ce sont les États membres qui appliquent cette politique (principe de subsidiarité). Régulièrement la Commission Européenne conteste la manière dont ont été appliquées certaines politiques, souvent il s’agit de subventions non autorisées dans le cadre de la PAC ou une méthode de calcul conduisant à des paiements supérieurs à ce qu’ils auraient dû être… ».
Ils diront encore, les historiens, que notre agriculture a été tuée par des traités honteux de libre-échange qui créent une concurrence déloyale, car les pays importateurs ne respectent pas les normes sanitaires et environnementales imposés à nos paysans.
Peut-être diront-ils, les historiens, que la puissante FNSEA est en partie responsable d’une situation qui favorise les grosses exploitations agricoles ?
Les historiens diront aussi que les pêcheurs – ceux qui avaient survécu au « Plan Mellick » de 1991 (4) – étaient eux aussi dans le collimateur de Bruxelles et que c’est pour cette raison qu’ils ont disparu. La France a tué son industrie, son agriculture, sa pêche… et son peuple.
En effet, il est probable que les historiens signaleront que la Loi Veil, légalisant l’avortement, a tué 10 millions de petit Français depuis son adoption en 1975, et que Jupiter-Narcisse Macron tenait absolument à ce que le droit d’avorter figure dans la Constitution.
Peut-être raconteront ils que pendant que les « cul-terreux » menaient un combat pour leur survie, Jupiter-Narcisse Macron, en visite officielle chez les maharadjahs, bradait la fabrication de nos moteurs d’avions à l’Inde, puis, en Suède, annonçait une aide massive à l’Ukraine qui nous inondait de son blé, son maïs ou ses poulets exonérés de droits de douane ?
Peut-être se souviendront-ils aussi, les historiens, que le jeune chef du gouvernement, dans son discours de politique générale, où il martelait des évidences avec des rodomontades de faux-dur, nous expliquait que nous étions un grand pays qui pouvait s’enorgueillir d’avoir un premier ministre pédéraste ? Pour ma part, je n’ai pas compris ce que ça venait faire dans son discours.
Ils diront sans doute, pour finir, qu’une poignée – quelques milliers quand même ! – de « Gaulois réfractaires » ont essayé (avec leurs modestes moyens) de lutter contre ce détricotage du tissu national, mais qu’il aura suffi de les bastonner quand ils manifestaient, de transformer leurs quartiers en « zones de non-droit », pompeusement baptisées « territoires perdus de la République », de les faire crouler sous les taxes et impôts divers et variés, et de les poursuivre devant les tribunaux, pour qu’ils rentrent dans le rang…
En fait, je ne sais pas vraiment ce qu’ils raconteront ? D’ailleurs, au train où vont les choses, il est bien possible que leurs écrits soient… en arabe.
Cédric de Valfrancisque
1er février 2024
C’est un cri (un soupir ?) de désespoir que vous avez écrit-là, Monsieur. Aujourd’hui, du haut de mes 74 ans, je me remémorais mes 20 ans, traversant la France dans ma Dauphine, sur des routes à 2 voies, sans ordi ni téléphone portable, la télé au bistrot du coin, je me souviens que j’étais heureux.
je suis ce « Gaulois » – ce « Souchien » – ce Franchouillard blanc, raciste, xénophobe, poujadiste, passéiste, qui ose s’alarmer de l’arrivée massive d’une immigration de tous les coins du monde ».
Tout ça pour rejoindre ma « petite-Amie » à l’autre bout de la France, et passer le dimanche avec elle. Aujourd’hui, à 74 ans, je n’en n’ai plus les moyens. Quand j’ai payé ma mutuelle, les dernières mensualités d’un crédit-travaux dans ma maison, il me reste assez pour régler l’EDf, la gaz, le « manger »/par semaine, et l’essence pour 3 semaines. Rien pour la sacro-sainte culture (quand j’entends le mot culture, je sors mon …) je n’en peux plus de ces blacks en rafale, qui inondent cette télé de nazes, ces gonzesses et ces pseudo-mecs qui se bisouillent à qui mieux-mieux devant les cameras de télé dans toutes les séries mielleuses subventionnées par mes impôts.
Je n’ai rien contre eux, ils font ce qu’ils veulent, mais « de grâce » épargnez-nous de les mettre en évidence comme un passage obligé de tous individus ! Cela fait combien de temps que l’on n’a pas vu un homme et une femme dans les bras l’un de l’autre sur un écran de télé ? ? ? et après on vient pleurer sur la dénatalité ? ? ? En fait, j’en, ai marre qu’on me prenne pour une quiche, je veux qu’on me respecte, et qu’on me lâche la grappe avec ces donneurs de leçons et de morale à vomir.
Je suis hanté par le souvenir de la LIBERTE de ma jeunesse. Dites-moi si je suis seul dans ce cas !
Votre historique est tres bien fait car nous voyons l’évolution de la tromperie de toute loi ,de tout decret :avant même qu’il ne soit fini,on voit la façon dont il sera détourné.: Franchement c’est bien amené.
Mouais ….
Coups de colère d’accord, venu des tripes sans aucun doute et justifié.
Mais ils étaient soigneusement noyautés par les communistes activistes de la Confédération rurale et paysanne. Et puis les traitres de la FNSEA sont entrés en action et le soufflé s’est effondré comme prévu. (Rapelez-vous les gilets jaunes et l’introduction des cocos de la CGT).
Le petit Tatal avait autour de lui les spécialistes de la comm de crise, vous savez les « hommes de l’ombre » qu’on ne voit jamais mais qui pilotent tout.
Bref, « on » leur a fait une belle rafale de promesses et hop, tout le monde de retour au boulot dans la cambrousse.
J’écris volontairement ce mot « cambrousse » qui peut avoir une connotation négative parce que pour les citadins en général et les parigots en particulier, les paysans ne sont que des ploucs incultes infréquentables. « On ne va pas aller embourber nos trottinettes électriques dans les chemins de terre ». Quand ils sont si mal dans leurs mégapoles surmulottées ils dégagent dans les villages périphériques mais déposent plainte contre l’odeur des vaches, le bruit des poules où le son des cloches.
Pour l’instant et jusqu’à preuve du contraire, le match paysans contre éscrolos-bobos-cocos-citadins reste à l’avantage des seconds avec Tatal comme arbitre et µcron comme président de club et Ursula-la-hyène comme présidente de la ligue.
La suite à la télé sur bfm-wc ………..
Oh que vous avez raison !! malheureusement
J’aodre la fin de votre texte. C’est exactement cela. Dommage qu’ils aient abandonné (mais ils avaient du travail à faire, eux!) et qu’ils n’aient pas pu aller jusqu’à l’Assemblée Nationale. Mais je crois que ce n’est que partie remise. N’oublions pas que la Révolution de 1789 a commencé de cette façon ……………….. AUX ARMES CITOYENS !!!!!!!!!!!
IL Y A DE QUOI avoir la colère :Partout c’est l’échec dans tous les domaines :il n’ y a qu’un domaine qui marche bien si l’on peut dire :la ROBOTIQUE : OUI ce concept qui a tout tué :dans tous les maillons :N’en deplaise aux ingenieurs qui ont inventé ces saloperies qu’on ne repare plus mais dont on trouve le code facilement avec une petit cle USB:C’est tres rassurant.:Outils informatiques ,qui fonctionnent souvent sur un mode aléatoire ,qui tuent sur un mode sournois mais qui tue aussi de façon directe chez les militaires en russie ou en ukraine mais aussi ailleurs:En fin bref la technologie tue , trompe et se trompe /un vrai outil du démon.dont n’a pas fini avec l’intelligence (si l’on peut dire) artificielle souvent battu aux dames ou aux echecs..: Tout commence par le téléphone et on peut même appuyer sur son téléphone à distance même à 100 kms pour télécommander et assurer la fonction cible d’un drone .:Plus personne dans la rue ne regarde devant lui : il a le regard figé sur son téléphone :C’est cela la société moderne utopique ,moderniste ,européiste ,mondialiste,internationaliste tout en iste et surtout égoiste et inhumaine La liste n’est pas finie./Quel philosophe agite le drapeau du danger de la robotique?Avec des cons pareils qui dirigent le monde ,au moins on ne regretera pas de mourir : A moins que des imbéciles d’ingenieurs inventent des moyens pour nous emmerder au ciel ou dans la tombe.J’ai horreur de ce monde.J’étais dans la rue tout à l’heure et je ne n’ai vu qu’un seul jeune sans son téléphone : je me suis dit ,file lui 5 balles pour marquer le coup: Je ne l’ai,pas fait des fois que par interet ,d’autres fassent semblant d’abandonner leur téléphone.:un peu d’humour noir ,ça soulage mais dans le contenu il y a malheureusement des outils et des verites incontournables.
« …Partout c’est l’échec dans tous les domaines… » Il ne faut rien exagérer ! Entre 2016 et 2018, grâce à ses accointances avec Macron, Bernard ARNAULT a plus que doublé sa fortune de 30 à 70 milliards ! Il y a quand même des trucs qui marchent pas mal… (CRÉPUSCULE – Juan BRANCO – Chapitre 31, p169)
AH vous avez raison ,j’ai occulté ce qui me dégoute ,me donne la migraine ou me fait vomir:On m’a toujours dit que pour ne pas se laisser demolir
par le dégout la haine ou la maladie ,il fallair en laisser un peu ou lacher prise ou faire l’effort d’ignorer .OUi mais une piqure de rappel de temps en temps vaccine remet de l’anticorps .et ravive la poésie pamplétaire::Il y a du boulot et avec minurne on se défoule un peu sur nos caricatures gouvernementale …….et en plus avec fairplay … seulement de notre côté
Lire « PampHletaire »: Vous voyez que l’ordinateur n’a pas vu la faute pourtant élémentaire.:
Ca promet avec « l’intelligence artificielle »
J’en pense que notre démocratie républicaine est une pantalonnade depuis son tout début (1789) , que c’est sa vocation et génétique d’exploiter le peuple au profit des bourgeois que nous appelons aujourd’hui les nantis; lesquels semblent n’avoir plus peur de devoir rendre des comptes à l’Éternité, qui nous avale tous, lorsque notre terrestre déambulation est arrivée à sa conclusion.
L’Europe de Bruxelles est la fille de Babel, une utopie rongeuse de viscères, telle un carcinome et ses métastases. Les gens trop instruits, très cultivés, sont bien souvent des sots, car enflés de leur narcissique suffisance, ils en perdent le « sens commun » en s’enivrant de leur richesse accumulée pour ne plus penser à notre finitude, car comme le disent les humbles gens: nos linceuls n’ont pas de poches !
Les peuples ont les gouvernants qu’ils méritent, oui c’est indéniable mais je crois qu’il serait plus productif pour la plèbe de refuser de répondre aux sondages d’opinion qui permettent aux journaleux majoritairement corrompus – de par le système vénal en place, de tripatouiller l’orientation politique des électeurs, lesquels d’ailleurs sont logiquement de moins en moins nombreux à glisser leurs bulletins dans les urnes…
Très bien le bandeau : excellente idée