Mathématicien et physicien belge, Claude Brasseur a déjà notamment publié sur Minurne les articles suivants :
– L’écologie est une idéologie non scientifique (avec l’Imprécateur, 11 juin 2019)
– Le GIEC innocente le CO2 ! (l’urgence climatique est un leurre) (27 décembre 2018)
– Droit vers la ruine avec les “scientifiques verts” (3 mars 2018)
– Le GIEC et la science (25 février 2020)
SCIENCE ET CLIMAT (LES MENSONGES DU GIEC)
Rares sont ceux qui ont le courage de lire tous les écrits retenus par le GIEC, même parmi ses membres, et j’ai particulièrement apprécié le travail de Pascal IRIS, ingénieur, mathématicien, familier de la recherche, retraité, et je suis heureux de pouvoir résumer quelques points abordés dans « Science du climat : faiblesses et manquements ». (1)
– Tous les scientifiques reconnaissent qu’il n’y a aucune mesure directe possible d’un réchauffement de l’atmosphère par le CO2. Certains, comme JM Jancovici, prêtent au CO2 la responsabilité d’observations faites dans l’atmosphère …. mais on reste dans le domaine du possible, sans plus, pas de preuve directe.
– En pratique, le GIEC se réfugie dans des modèles mathématiques qui prédisent entre 0,3 et 10°C de croissance de la température d’ici 2100. Assez curieux comme écart……
– Pascal Iris relève que, parmi les climatologues admis par le GIEC, certains mettent en doute la valeur de ces prédictions. Eux seuls parleront dans ce texte. Comme ces modèles mathématiques donnent facilement des valeurs insensées, F.Hourdin constate que, sans la plus petite trace de raison physique, des paramètres sont « réglés » pour que les valeurs prédites soient plausibles. Cette façon de « régler » condamne évidemment ces modèles ! On peut carrément dire que les valeurs utilisées sont inventées dans la plus grande opacité. Un tel manque de transparence est absolument non conforme aux règles de l’art !
– Comme la turbulence, la convection ou les nuages ne peuvent être prédits, on leur attribue une valeur moyenne. Si le climat devait fraîchir, ce que certains climatologues prédisent, 100 % de ces modèles seraient faux.
– Gavin A. Schmidt constate que le GIEC prédit le futur en faisant la moyenne d’une centaine de modèles. Dans la réalité, ces modèles sont reconnus tous faux avec le temps et avec des écarts de valeurs extrêmes…. Et on pense à ce qui se passe dans l’enseignement : si des élèves sont questionnés, peut-on considérer comme meilleure réponse celle qui est la plus fréquente ? Et Gavin A.Schmidt conclut : « La terre est un système complexe dans lequel les océans, la glace et l’atmosphère sont interconnectés, et aucun modèle informatique ne pourra jamais en simuler exactement tous les aspects. [….] »
En conclusion, pour le GIEC notre avenir est décidé sur base de modèles, tous réglés à la hausse de température, modèles qui nous terrorisent mais qu’il est impossible de mettre en parallèle avec la réalité. Et pour nous imposer cette vision de l’avenir, Radio France prend position : « Article I : nous nous tenons résolument du côté de la science, en sortant du champ du débat de la crise climatique, son existence comme son origine humaine. Elle est un fait scientifique établi, pas une opinion comme une autre. ». « Vous avez le devoir de réduire au silence ceux qui s’opposent au GIEC » (Al Gore, conférence donnée au Geophysical Institute Union, San Francisco en 2008)
La science progresse à travers des débats et des expériences mais, depuis 30 ans, il est progressivement interdit de chercher, de débattre, et même les climatologues sérieux du GIEC n’osent pas signaler que le GIEC les trahit…. Ils attendent d’être retraités pour oser parler ou ils s’inventent un faux nom !
20 février 2024
Claude Brasseur
Mathématicien / Physique appliquée
Belgique
(1) Science du climat : faiblesses et manquements – IREF Europe FR
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