« Le plus souvent l’apparence déçoit. Il ne faut pas toujours juger sur ce qu’on voit. »
(« Tartuffe » de Molière).
En cette période où les gens de droite – patriotes, nationalistes, souverainistes, conservateurs – se sont fait voler leur vote aux législatives par les magouilles honteuses – mais qui ne scandalisent pas grand monde ! – fomentées par les macronistes, le « fronte crapular » et les « ripoux-blicains », j’essaie de trouver quelques occasions de rire un peu, fusse méchamment (catalogué à l’extrême-droooaate, je suis forcément méchant). Alors oui, je me gausse, je me marre, je m’esbaudis, je ris « à gorge d’employé » comme disait Alexandre-Benoît Bérurier, le fidèle bras droit du commissaire San-Antonio, chaque fois que la gauchiasse morale, donneuse de leçons et parangon de la bienpensance, avale des couleuvres, mord la poussière ou déboulonne elle-même ses propres icônes.
Samedi dernier, par exemple, la belle ville de La Rochelle, réserve de bobos de la « gauche-caviar », qui a voté massivement à gauche (77%) pour faire barrage au « fascisme », a été mise à sac par des militants écolos-gauchos anti-bassines. Il en est venu de partout ; 5000 aux dires des médias dont un millier de « Blacks-blocs ». Selon leur détestable habitude, ils ont cassé des vitrines, pillé des commerces, incendié des poubelles, tagué des monuments et vandalisé des voitures. Je plains les victimes de ces barbares mais j’espère que le bourgeois rochelais aura pu méditer sur les bienfaits de l’écologie et sur le combat – légitime – de ces sympathiques jeunes qui défendent la planète.
Et c’est avec la même satisfaction, un brin vacharde, que j’ai appris la mise en accusation de l’une des « personnalités préférées des Français » (de gauche) à savoir le curaillon Grouès dit « l’abbé Pierre » que j’ai toujours considéré comme un tartuffe, un faux-derche, doublé d’un mégalomane qui cachait bien son jeu. Un faux modeste qui cherchait surtout les honneurs et la lumière.
Mais pour commencer, j’ai envie d’en dire du bien. Je suggère que Bergoglio, le satrape qui trône au Vatican, canonise le curé Grouès. En effet, à peine dix-sept ans après sa mort, sept femmes qui étaient muettes ont recouvré la parole ; c’est un miracle ! Plus sérieusement, quand arrêtera-t-on dans notre foutu pays, de faire semblant de découvrir tardivement des faits avérés qu’on a voulu cacher pour ne pas nuire au mythe d’un saint homme de gauche ?
Rappelons brièvement qui était le curaillon Grouès. Marie Joseph Henry Grouès naît le 5 août 1912 à Lyon, dans une famille bourgeoise, très riche et très pieuse, de négociants en soie. Dès l’âge de six ans, il suit son père qui, chaque dimanche matin, s’occupe des mendiants aux alentours de son hôtel particulier. Plus tard, il l’accompagne chez les Hospitaliers-veilleurs où les bourgeois se font coiffeurs-barbiers pour les pauvres. Chez les Scouts, on le surnomme « Castor méditatif ». Le castor travaille avec sa queue ; il semblerait donc que Grouès soit resté castor toute sa vie !
En 1931, il entre chez les Capucins ; il devient « Frère Philippe ». En 1932, il est muté chez les Capucins de Crest (Drôme) où il va passer sept ans. Il est ordonné prêtre le 24 août 1938 en même temps que le jésuite Jean Daniélou, le futur cardinal, décédé en mai 1974, chez Gilberte Santoni, une prostituée parisienne de 24 ans surnommée « Mimi ». J’y vois comme un clin d’œil de l’histoire.
De santé fragile, Grouès quitte l’ordre des Capucins le 18 avril 1939, pour devenir vicaire à Grenoble. Puis il est mobilisé comme sous-off dans un régiment du Train en décembre 1939. Sa santé fragile fait qu’il passe la totalité de la « drôle de guerre » à l’hôpital. En octobre 1940, il est nommé aumônier de l’hôpital de La Mure (Isère) puis de l’orphelinat de La Côte-Saint-André.
Là commence sa légende. Sa biographie nous apprend qu’il « recueille des enfants juifs dont les familles ont été arrêtées lors des rafles des Juifs étrangers en zone sud, en août 1942 ». Puis, en novembre 1943, il fait passer en Suisse Jacques de Gaulle, frère de Charles, ainsi que son épouse. Il participe à la création de maquis dont il est « un des chefs dans le Vercors et la Chartreuse ». Quels maquis ? Et quelles compétences militaires avait-il pour devenir chef de maquis ? Mystère !
Dans la clandestinité, Grouès adopte le nom d’« abbé Pierre » qui lui restera jusqu’à sa mort.
En 1944, il est arrêté par les allemands à Cambo-les-Bains, dans les Basses Pyrénées, puis… relâché. Il passe alors en Espagne et rejoint De Gaulle à Alger. Il devient aumônier de la Marine sur le cuirassé « Jean Bart » à Casablanca au Maroc.
Jusque-là, son parcours honorable ne souffre pas de critique et force même le respect.
Après la guerre, sur les conseils de l’entourage immédiat de De Gaulle, il se présente aux élections législatives. Il est élu député (à trois reprises) en Meurthe-et-Moselle, sous l’étiquette du « Mouvement Républicain Populaire » (MRP). Du 21 octobre 1945 à 1951, il siège au sein du groupe MRP. Mais ce faux humble est bouffi d’ambitions et se voit déjà un grand destin. Le 19 juin 1947, il fonde le « groupe parlementaire fédéraliste français » avec 80 autres députés. Il participe ensuite, du 27 au 31 août 1947, à la création du « Mouvement Fédéraliste Mondialiste » et en devient le vice-président.
Il crée, en 1948, le « comité de soutien à Garry Davis », fondateur des « Citoyens du Monde ». Garry Davis dénonçait les « égoïsmes nationaux » et avait déchiré son passeport devant l’ambassade américaine. Plus tard, il lancera avec d’autres personnalités internationales un appel à s’inscrire dans le « Registre international des citoyens du monde ». Comme Macron, Grouès n’aimait pas la nation-France ce qui allait l’amener à quitter le MRP. Mais il lui fallait un prétexte ; ce sera l’incident de Brest, en avril 1950, qui provoqua la mort d’un ouvrier, Édouard Mazé. Dans sa lettre de démission du 28 avril 1950, intitulée « Pourquoi je quitte le MRP », il dénonce les positions politiques du mouvement. Puis Il rejoint la « Ligue de la Jeune République », mouvement chrétien socialiste, ainsi que le groupe de la « Gauche indépendante ». Le masque tombe ; ce fils de grand bourgeois est un mondialiste de gauche. Il se présente aux élections législatives de 1951, mais sans le soutien du MRP ni celui de la hiérarchie catholique, il est sévèrement battu. Cet ex-député dépité va-t-il rentrer dans le rang, se faire discret et se consacrer à son sacerdoce ? On pourrait le penser, d’autant plus qu’en 1949, il a fondé « Emmaüs ». C’est une organisation laïque de lutte contre l’exclusion. Grouès commence, dès l’été 1949, par fonder la « Communauté Emmaüs » de Neuilly-Plaisance, au départ c’est une simple auberge de jeunesse. Les « Communautés Emmaüs » se financent par la vente de matériel et d’objets de récupération et construisent des logements pour les pauvres.
Grouès a compris le pouvoir de la communication. Il faut qu’on parle de lui. Le 29 mars 1952, il participe au jeu « Quitte ou double » animé par Zappy Max. Il gagne 256 000 francs de l’époque. Peu de temps après, il reçoit sa fameuse cape du lt-colonel Sarniguet, des Pompiers de Paris (1). Le personnage légendaire est né : pour attirer la charité, pour inspirer la pitié, pour voir affluer les dons, il faut avoir l’air pauvre ; pour complaire aux miteux, il faut avoir l’air miteux…Un béret basque, une barbe de prophète et une cape contribueront à créer le mythe du saint homme. Mais, rien ne vaut un coup d’éclat tonitruant, un bon coup de « com ». La notoriété de Grouès va exploser durant l’hiver 1954, particulièrement froid et meurtrier pour les sans-abris. Il lance le 1er février 1954 un vibrant appel sur Radio-Luxembourg (future RTL), qui deviendra l’« Appel de l’abbé Pierre ».
« Mes amis, au secours… Une femme vient de mourir gelée, cette nuit à trois heures, sur le trottoir du boulevard Sébastopol, serrant sur elle le papier par lequel, avant-hier, on l’avait expulsée…
Chaque nuit, ils sont plus de deux mille recroquevillés sous le gel, sans toit, sans pain, plus d’un presque nu. Devant tant d’horreur, les cités d’urgence, ce n’est même plus assez urgent !… »
Le lendemain, la presse unanime parle « d’insurrection de la bonté ». L’appel rapporte 500 millions de francs en dons (2) ; des appels et des courriers qui submergent complètement le standard de la radio, et des dons en nature d’un volume si important qu’il faut des semaines pour simplement les trier, et trouver des dépôts pour les stocker convenablement un peu partout. Avec cet argent, l’abbé fait construire des cités d’urgence, dont celle de Noisy-le-Grand (3). Tout ceci, diront certains, est admirable et ne saurait souffrir la moindre critique. Pourtant, quelques mois plus tard, quand on demande au saint homme de prendre position en faveur de la garnison assiégée de Diên-Biên-Phu, ce dernier refusera sa pitié à cette « armée colonialiste » ; sa sympathie allant plutôt aux valeureux combattants du Vietminh communiste. Je peux comprendre qu’on s’apitoie sur le sort d’une femme morte de froid mais je déteste la sensibilité à géométrie variable des gens de gauche. La bataille de Diên-Biên-phu nous a coûté 7184 hommes (4436 blessés), dont 214 officiers et 840 sous-officiers.
11 721 hommes ont été capturés à Diên-Biên-Phu. Quelques mois plus tard, le Vietminh en rendait… 3290 dont beaucoup à l’état de cadavre. 8431 soldats français sont morts en captivité (durant la longue marche ou dans les camps), mais ceci n’était pas suffisant pour émouvoir le curaillon Grouès !
Peu de temps après, pendant la guerre d’Algérie, le même va parrainer le « Comité pour la défense du droit à l’objection de conscience » créé par Louis Lecoin, aux côtés d’André Breton, Albert Camus, Jean Cocteau et Jean Giono. Puis il condamnera la torture pratiquée par…les paras français, (car, c’est bien connu, les fellaghas, eux, ne torturaient pas). L’abbé Grouès, belle conscience de gauche, avait choisi son camp, celui du FLN, contre les défenseurs de l’Algérie française.
D’abord très spontané, le mouvement « Emmaüs » se structure progressivement. En 1985 est créée l’association « Emmaüs France ». Plus tard, en 1988, l’abbé crée la « Fondation Abbé-Pierre ».
Grouès est, avec sa secrétaire Lucie Coutaz, à l’origine d’« Emmaüs », mais il n’en a jamais été un dirigeant opérationnel. Peu porté sur l’organisation, il préfère initier de nouveaux projets ; il laisse les basses besognes aux autres. On ne peut donc pas le rendre responsable des magouilles plus ou moins frauduleuses ni de la gestion calamiteuse de plusieurs centres « Emmaüs ». On a le droit, en revanche, de s’étonner de la mansuétude du pouvoir (et des médias) à son égard lors d’affaires qui auraient dû ternir son image de saint homme.
En avril 1996, par exemple, son ami Roger Garaudy, ancien communiste converti à l’islam, est accusé de « négationnisme » à la suite de la publication de son livre « Les mythes fondateurs de la politique israélienne ». Au cours de son procès, Grouès lui apporte son soutien. Il déclare qu’accuser Garaudy de « révisionnisme est une imposture, une véritable calomnie… ». Pour lui, le débat sur la Shoah reste ouvert : « ils (la LICRA) n’acceptent absolument pas le dialogue, contrairement à Garaudy. Ils considèrent que le débat sur le génocide des juifs est clos. Qu’oser le rouvrir n’est pas possible. Par exemple sur la question des chambres à gaz, il est vraisemblable que la totalité de celles projetées par les nazis n’ont pas été construites »(4). La polémique lui vaut le désaveu de quelques amis. Bernard Kouchner lui reproche « d’absoudre l’intolérable ». Il est publiquement fustigé par le cardinal Jean-Marie-Aaron Lustiger. Vidal-Naquet déclarera : « Je crains que la prise de position de l’abbé Pierre ouvre les vannes d’une poussée antisémite ». Les journalistes de « Minute », « Présent », « Rivarol », les Le Pen, Brigneau et consorts, ont été très lourdement condamnés pour moins que ça ! Mais ils étaient de droite, ça change tout ! Chez nous, la gauche morale a tous les droits.
Autre exemple : Grouès a spontanément témoigné, dans les années 1980, en faveur de Vanni Mulinaris, accusé (à tort semble-t-il) d’être membre des « Brigades rouges ». Durant huit jours, du 26 mai au 3 juin 1984, il fera une grève de la faim pour réclamer justice, dans la cathédrale de Turin.
Venons-en, pour conclure, à la soi-disant découverte de la sexualité débridée du vieux vicelard. Le 17 juillet dernier « Emmaüs International » publiait un rapport de la militante féministe Caroline De Haas. Ce rapport faisait suite au témoignage d’une femme qui dénonçait des « gestes graves » commis à son encontre au début des années 1980 alors qu’elle avait seize ou dix-sept ans.
Le rapport contient les témoignages de sept femmes et parle de « comportements pouvant s’apparenter à des agressions sexuelles ou des faits de harcèlement sexuel de la part de l’abbé Pierre entre la fin des années 1970 et 2005, l’une d’entre elles était mineure au moment des premiers faits. »
En 2005, dans son livre « Mon Dieu… pourquoi ? » (5), Grouès reconnaît avoir eu des relations sexuelles dans sa vie de prêtre :
« Il m’est arrivé de céder à la force du désir de manière passagère, mais je n’ai jamais eu de liaison régulière, car je n’ai pas laissé le désir sexuel prendre racine. Cela m’aurait conduit à vivre une relation durable avec une femme… ».
Ceci était un prétexte pour appeler les dirigeants de l’Église catholique à accepter l’ordination de prêtres mariés. Comme beaucoup de curaillons progressistes, Grouès voulait que l’Église catholique devienne…protestante.
Henri Tincq s’indignait de l’aveu de Grouès qui était une « rupture du vœu de chasteté ». On nous dit, depuis, que ce vieux vicelard aimait caresser les seins des femmes. En fait, peut-être ne savait-il pas à quels seins se vouer ? Mais c’est au Tout Puissant de le juger, pas à moi. Cette histoire de témoignages qui surgissent dix-sept ans après la mort du vieux satrape sent le coup foireux. A qui profite le crime ? N’est-ce pas encore une occasion de montrer que le clergé catholique n’est pas blanc-blanc ? Pour faire oublier des affaires de pédophilie plus sordides encore ?
Depuis le 17 juillet dernier tout le Landernerau catho-progressiste tire à boulet rouge sur Grouès. C’est indigne, surtout venant de gens qui l’ont porté aux nues.
On ne tire pas sur une ambulance, encore moins sur un corbillard ! Pour ma part, je l’ai toujours traité de faux-derche et de curé de gauche ; je persiste et signe !
Notre pays a les héros qu’il mérite, surtout depuis qu’il est décadent et à honte de son passé (et de ses véritables héros). La République a attribué à Grouès la Grand-croix de la Légion d’Honneur (le 13 juillet 2004). Grand officier en 1992, Il avait refusé initialement de porter sa LH pour protester contre le refus de l’État français d’attribuer des logements vides à des SDF.
A sa mort, le 22 janvier 2007, certains voulait qu’il entre au Panthéon après des obsèques nationales. Finalement peut-être qu’il aurait sa place au sein de ce temple de la laïcité maçonnique ?
Cédric de Valfrancisque
22/07/2024
1) Il considère ce don comme un simple prêt et restitue à sa mort la cape à la brigade de Sapeurs-pompiers de Paris, par disposition testamentaire.
2) Dont deux millions de Charlie Chaplin qui dit à cette occasion : « Je ne les donne pas, je les rends. Ils appartiennent au vagabond que j’ai été et que j’ai incarné. »
3) Cité qui ressemble à un bidonville car elle s’inspirait du projet de l’architecte américain Martin Wagner : les bâtiments sont en forme de demi-bidon métallique.
4) Roger Garaudy sera finalement condamné pour « contestation de crimes contre l’humanité et incitation à la haine raciale ».
5) Livre rédigé ou coécrit par Frédéric Lenoir.
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En 1962 lorsque près d’un million de Français d’Algérie étaient réfugiés en France pour subir le 2eme
pire hiver de siècle, et qu’ils cherchaient désespérément un logement, ,l’abbé en question, contacté,
était aux abonnés absents….
J’avais lu, il y a très longtemps, qu’il avait fait partie d’un comité dépuration qui avait prononcé des condamnations à mort et qu’il avait voté dans le même sens. A la Chambre des députés, il vota contre l’amnistie des anciens collaborateurs mineurs au moment des faits (je n’ai pas la référence exacte du vote). Il avait semble-t-il la charité variable
Après le débarquement en Normandie, mes parents n’avaient plus rien. On a retrouvé ni la maison … ni la rue. Après l’exode ce fut la vraie misère, jusqu’à ce que mon père trouve un emploi à l’autre bout de la France vers fin 1956. Tout ce qu’ils avaient tenait dans une valise. Je ne me souvient pas avoir entendu mes parents dire qu’ils avaient reçu de l’aide d’Emmaüs ou d’une quelconque organisation. Ni aucun de mes oncles ou tantes dans les mêmes conditions.
Je me fiche comme d’une guigne des délires de la De Haas qui ne peut exister qu’en pourrissant tout ce qui lui passe sous la plume. c’est de la saleté gauchiasse malfaisante. Un seul réflexe : tirer la chasse !
Mais que Cédric de Valfrancisque secoue les poussières du fantôme gauchiste Grouès me convient tout à fait. Il faut bien de temps en temps que quelqu’un s’atèle à la tâche de faire remonter un peu de vérité à la surface dans le marigot étouffant de la bien-pensance.
Merci.
Entierment d’accord et maLgré tout j’ai apprécié le respect de cedric de valfracisque tout en disant des verités.
He bien moi je tombe des nues en lisant ces lignes! Pourquoi? Mais tout simplement parce que comme nombre de Français, sans doute moi je crois, n’ont jamais entendu parler des idées politiques de « l’Abbé Pierre », ce vaillant combattant de la misère du peuple!Mais il vrai aussi qu’à mon âge bien avancé plus rien ne m’étonne! Alors bien d’apprendre cette vie de turpitude avant mon dernier voyage! Ça fait du bien d’apprendre parfois qu’on a été berné toute une vie, car je me souviens si bien de cet hiver 1954, où avec les copains de l’EN de Bourges nous avons *caillé » de belle manière car la chaudière du chauffage avait rendu l’âme au plus mauvais moment! Ah ! Sacré Abbé Pierre!!!