La nomination par Macron de Michel Barnier à Matignon a inspiré à notre ami Jean Goychman les réflexions suivantes…
Il faut en finir avec le clivage « droite – gauche » et faire l’opération vérité !
C’est durant la révolution française que l’assemblée fut divisée en deux groupes. Les révolutionnaires, appelés « Montagnards » siégeaient en haut et à gauche tandis que les « Girondins », plus modérés, étaient installés d’une façon moins regroupée.
Il en est résulté dans l’inconscient collectif, que la gauche représentait le peuple de France et que la droite représentait plutôt la bourgeoisie. Par une évolution progressive étalée dans le temps, les gens de gauche ont réussi à faire classer à droite tous ceux qui ne partageaient pas leurs idées, même si le qualificatif de « révolutionnaire » s’appliquait de moins en moins à la gauche.
Après la guerre, la connotation « d’extrême droite » était quasiment devenue synonyme de « nazi » et c’est surtout sous Mitterrand que la droite « traditionnelle » a voulu s’en démarquer en mettant des cloisons étanches entre les deux, interdisant tout rapprochement entre des mouvements qui, pourtant, auraient pu lui éviter un certain nombre de défaites électorales.
Un clivage en cache un autre
Une bonne partie de la classe politique actuelle a tout intérêt à ce que ce clivage perdure car il a un effet masquant sur la réalité de la véritable ligne de partage.
Celle-ci est d’une toute autre nature car elle oppose les Français qui veulent garder la souveraineté nationale à ceux qui n’en voient plus la nécessité, trouvant cela obsolète et dépassé.
Ce clivage s’est manifesté par deux fois dans notre histoire récente, et chaque fois lors d’un référendum.
Le premier fut celui de Maastricht en 1992, portant sur une monnaie unique pour les pays européens qui la voulaient. La France entra dans la zone euro de justesse avec 51 % des votes favorables.
Le RPR, parti se voulant gaulliste, s’est divisé lors de la campagne pour ce référendum et le choix fait par le couple Chirac-Balladur fut probablement déterminant.
Le second fut le référendum portant sur l’adoption du traité constitutionnel qui conduisait à une Europe fédérale. 55 % des électeurs refusèrent ce traité, permettant ainsi de quantifier la part des Français qui tenaient à conserver leur souveraineté nationale.
Malheureusement, ce référendum fut soustrait par un tour de passe-passe et un vote du Congrès permit d’adopter le traité contre l’avis de la majorité des Français et sous forme du « Traité de Lisbonne » ratifié en 2009 sous Sarkozy.
Il faut noter que ce fut le dernier référendum proposé au peuple français sur ce sujet pourtant capital. L’élite qui prétend gouverner la France depuis a préféré ne pas s’appuyer sur la souveraineté populaire alors même que notre Constitution repose entièrement dessus.
De toute évidence, la défiance marquée entre le peuple français et ses élites date de là.
Le véritable clivage qui divise profondément la nation française
C’est celui qui oppose de plus en plus le peuple français à ses élites. Celles-ci sont devenues , probablement sous l’influence de courants de pensée dont la plupart viennent d’outre-Atlantique ou de l’Angleterre, majoritairement favorables à l’avènement d’un monde monopolaire et devenir ainsi les sujets d’un gouvernement mondial.
Cela suppose la disparition des nations souveraines et leur dilution dans des ensembles beaucoup plus vastes dans lesquels les brassages des peuples leur feraient perdre toute identité. Présenté comme une nécessité afin de pouvoir mieux répondre aux menaces qui semblent obscurcir notre horizon, le fédéralisme européen n’a cessé d’avancer sans que les Français en soient réellement informés et encore moins consultés.
Pourtant, ceux qui s’élèvent contre cette perspective sont de plus nombreux dans notre pays et nos élites le savent. Une véritable « course de vitesse » est engagée entre les « mondialistes » et les « souverainistes » car les grands bouleversements mondiaux qui sont en cours vont rebattre toutes les cartes. A juste titre, Philippe Seguin disait qu’« il ne pouvait y avoir de démocratie sans souveraineté du peuple », ce qui est une évidence. Or, c’est cette contradiction qui ne doit jamais être soulevée, sous peine de ruiner toute l’argumentation des « euro-mondialistes » C’est ce qui a sous-tendu tout le discours et toute l’action d’Emmanuel Macron. Sous couvert de démocratie, on veut pousser les gens là où on veut qu’ils aillent, sans définir véritablement la vraie destination.
Ses dernières décisions procèdent du même esprit. Il a décidé de nommer Michel Barnier à Matignon. Il aurait pu le faire dès le mois de juillet, mais c’eut été trop criant. Il fallait louvoyer, donner l’impression d’écouter, réfléchir, prendre le pouls, uniquement pour égarer l’opinion publique et faire croire que la nomination de Michel Barnier était, en quelque sorte, une victoire de l’opposition et qu’il y cédait contre son gré. Pourtant, celui-ci, comme on dit « cochait toutes les cases. Européen (sous entendu « fédéraliste », car on ne veut pas prononcer le mot qui fâche), il a participé à la conférence annuelle du club des Bilderberg en juin 2006. Un des fondateurs de ce club, créé en 1954, est David Rockefeller et ses propos sont rapportés dans le lien concernant le gouvernement mondial.
Ensuite, il a exercé durant dix ans au sein de la Commission Européenne, dont la modification des traités prévoit qu’elle devienne « l’exécutif européen » ce qui, en termes clairs, signifie le gouvernement fédéral de l’Union Européenne.
Le piège tendu au Rassemblement National
Aujourd’hui, le RN est considéré comme le principal organisme politique partisan du maintien de la souveraineté nationale. Dans ce rôle, il s’est progressivement substitué au RPR en raison de l’évolution vers le fédéralisme européen de la plupart de ses dirigeants (c’est d’ailleurs la raison pour laquelle je l’ai quitté lorsque Philippe Seguin est parti)
L’audience du RN augmente au fur et à mesure que le fédéralisme se rapproche. Assez curieusement, ses dirigeants évitent de le mentionner dans la liste de leurs objectifs. Je ne peux pas penser un seul instant qu’ils soient devenus fédéralistes et mondialistes à leur tour. Cependant, ils risquent de se trouver dans une situation difficile s’ils décidaient de soutenir un tant soit peu Michel Barnier, alors qu’ils sont résolument opposés au fédéralisme européen. En plaçant Marine Le Pen en position d’arbitre, Emmanuel Macron pense peut-être qu’elle n’aura pas le cran de voter la censure du futur gouvernement de Michel Barnier ?
Aujourd’hui une véritable consultation du peuple français est nécessaire pour que chacun puisse se déterminer en pleine connaissance. Le peuple est et doit rester seul souverain, mais cela implique qu’ii puisse choisir en toute connaissance de cause, et non sur des données parcellaires, voire falsifiées. Cette consultation pourrait prendre la forme d’un référendum sur le maintien de la souveraineté française ou, à défaut d’un référendum, d’une nouvelle élection présidentielle qui clarifierait les choses.
Jean Goychman
7/9/2024
Il y a un clivage entre la gauche élargie qui regroupe tout ce qui s’apparente au camp du bien, avec divers masques et fausses barbes comme les prétendus écologistes ou les LPPBITOQBCNZ. En face il y a la fausse droite qui a trahi toutes ses idées depuis 50 ans au moins.
Il y a clivage entre ceux qui travaillent – dont on persiste à dire qu’ils sont des chanceux – et ceux qui ne foutent rien mais vivent largement aussi bien sinon mieux que les premiers.
Il y a clivage entre les gens qui produisent des biens et la kyrielle de fonctionnaires qui profitent de situations solides protégées par des syndicats implantés dans les rouages du pouvoir comme des métastases.
Il y a clivage entre les citoyens honnêtes auxquels on peut tout opposer et les voyous, les truands, les voleurs, les escrocs qui savent pertinemment qu’ils ne risquent pas grand chose en regard de leurs exactions.
Il y a clivage entre le peuple de France et les étrangers venus de pays infréquentables avec des religions rétrogrades et des moœurs inadmissibles mais qui disposent d’aides infinies qu’on refuse au gaulois de base.
Et puis il y a clivage entre les citoyens et les hommes politiques qui ne sont que des bateleurs, des menteurs, des guignols sans courage ni foi.
Vous voulez en finir avec les clivages ?
Demain il y aura clivage entre les résistants armés et les collabos de la déchéance du pays auxquels le peuple en colère demandera des comptes et fera payer le prix du sang. Ce ne sera pas comme le débarquement en Normandie de juin 1944 mais on aura une vague de feu et de fer.
La gauche c’est le marxisme donc le progressisme et l’internationalisme la droite c’ est l’enracinement et la meritocratie
Le RN se dit ni droite ni gauche » je dis rien je fais rien et je preserve mes gamelles »
Depuis 1981, tout ce beau monde rassasse, en offrande, le même programme propagande politique pour demeurés et pour les ploucs afin de garantir la fabluleuse retraite 75% pour les uns et 25% pour les autres. (520 e mensuel me sont ainsi si généreusement offert par des, 75%…..)
Y a aucun clivage Drôle Gigolos,
mais 3 millions de fonctionnaires en 1990, 5.7 en 2024 et des esclaves du privé qui engraissent à vie les 75% avec des cerfas, des taxes, des impôts à rallonges, des mutuelles santés, et des cotisations obligatoires etc.
Les 75% ont mêmes tentés de m’honnorer avec des bons alimentaires pour m’acheter… et bien rigoler. Aucun doute la dessus, rigoler.