Ce poème m’est inspiré par celui de Victor Hugo « Après la bataille » consacré à son père, le général-comte Joseph Léopold Hugo). Ce poème, je l’ai appris en 7ème (l’actuel CM2) et je le connais encore par chœur 65 ans plus tard, ce qui prouve que l’apprentissage de la poésie n’était pas inutile pour entrainer la mémoire. Certains, aujourd’hui, tentent de nous faire croire le contraire…
Le décor : L’avorton présidentiel déambule pour la cinquième fois dans Marseille. Il a promis d’y démanteler les trafics de cocaïne et de mettre fin aux tueries entre dealers. C’est encore une fois une promesse non tenue, mais le vulgum pecus est habitué à ses menteries permanentes.
Macron, ce tocard au sourire satisfait
Suivi par ses larbins, ministres et affidés,
Tous gens sans foi ni loi, et sans moralité,
Parcourait, à Marseille, une zone occupée,
Un « territoire perdu », un quartier de non-droit,
Où depuis fort longtemps la police n’entrait pas.
Cette banlieue sordide nuitamment s’éveillait
Car des mafias issues de la diversité
Avaient régulièrement quelques comptes à régler.
On y faisait commerce de drogues interdites,
Et ces juteux trafics de substances illicites
Généraient des profits assez faramineux
Qui profitaient à tous, (à l’exception des gueux).
Dans les milieux bourgeois comme au gouvernement,
On sniffait de la « coke » et ce, allégrement.
On fermait donc les yeux sur cette délinquance,
On refusait de dire d’où venait cette engeance
Qui méprisait nos lois, tuait, violait, rackettait,
Et menait ses trafics en toute impunité.
Macron déambulait sans crainte du danger.
Les argousins veillaient sur sa sécurité.
Ils étaient baraqués, armés et fort nombreux ;
Suivait aussi un lot de moult journaleux.
Il lui sembla soudain entendre comme un cri
C’était un « mâle blanc », un natif d’ici
Qui se traînait sanglant, victime de la haine,
Du poignard assassin d’un dealer allogène.
Râlant, brisé, livide, et mort plus qu’à moitié.
Et qui disait: « Au secours ! Sauvez-moi, appelez les pompiers »
« Faites taire ce quidam qui crie comme un damné »
Déclara l’avorton, brusquement courroucé.
« Et vous les plumitifs, je vous prie instamment
De ne point raconter ce stupide incident.
Dans certains cénacles et dans la « Fachosphère »,
Ce triste populo, tous ces beaufs vulgaires,
S’en vont encore hurler contre l’immigration.
Nous savons tous ici que ces gueux ont raison,
Mais il nous faut toujours nier ces évidences,
Si l’on veut arriver à transformer la France.
En faire dès que possible un « land » européen,
Remplacer le Gaulois par l’Afro-maghrébin ».
Le blessé dans son coin finit par défuncter,
Et pour cette raison, il cessa de crier.
Puis le presse servile qui ne voulait rien voir,
Oublia d’en parler pour complaire au pouvoir.
Et Dupont-le-Yéti, fourbe Garde des Sceaux,
Prenant assurément les gens pour des idiots,
Reprocha aux Gaulois leur peur injustifiée
Qu’il nomma « sentiment d’insécurité ».
Notre pauvre patrie, ruinée et affaiblie,
Devient un coupe-gorge, un pays envahi.
Et on ose encore parler d’État de droit ;
Or seuls les Gaulois respectent encore la loi.
Cédric de Valfrancisque.
20/10/2024
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Cher Ami, comme vous je préfère l’original.
Après la bataille
Victor Hugo
Mon père, ce héros au sourire si doux,
Suivi d’un seul housard qu’il aimait entre tous
Pour sa grande bravoure et pour sa haute taille,
Parcourait à cheval, le soir d’une bataille,
Le champ couvert de morts sur qui tombait la nuit.
Il lui sembla dans l’ombre entendre un faible bruit.
C’était un Espagnol de l’armée en déroute
Qui se traînait sanglant sur le bord de la route,
Râlant, brisé, livide, et mort plus qu’à moitié.
Et qui disait: » A boire! à boire par pitié ! »
Mon père, ému, tendit à son housard fidèle
Une gourde de rhum qui pendait à sa selle,
Et dit: « Tiens, donne à boire à ce pauvre blessé. »
Tout à coup, au moment où le housard baissé
Se penchait vers lui, l’homme, une espèce de maure,
Saisit un pistolet qu’il étreignait encore,
Et vise au front mon père en criant: « Caramba! »
Le coup passa si près que le chapeau tomba
Et que le cheval fit un écart en arrière.
« Donne-lui tout de même à boire », dit mon père.
Victor Hugo
Superbe…