MES VŒUX POUR 2025 (Éric de Verdhelan)

« Avec vos lois démocratiques, nous vous coloniserons. Avec nos lois coraniques, nous vous dominerons… »

(Cheik Youssouf al-Qarâdâwi).

L’an 2024 tire à sa fin, nous voilà à quelques jours de Noël.  Je n’aime pas cette période mais, comme chaque année, je me fais un devoir d’adresser mes vœux à mes amis ainsi qu’à mes fidèles lecteurs. Comme je suis cossard – et bien que ce soit contraire aux bonnes manières et au savoir-vivre – je me contente d’une circulaire dactylographiée plutôt que j’envoyer une kyrielle de cartes postales individuelles rédigées à la main. Je n’aime pas cette période, disais-je. En réalité, je ne l’aime plus. Notre Noël d’antan a laissé place à une folie mercantile, une cohue dans des magasins bondés, une foire aux cadeaux – toujours plus chers ! – pour satisfaire des enfants trop gâtés ; les prémices d’interminables repas trop copieux, de mousseux tiédasse, de dinde farcie, de foie gras, de chocolats ou de marrons glacés. Ça commence avec le « black Friday » (en français dans le texte). Les médias radiophoniques ou télévisuels nous inondent de pubs racoleuses (et souvent vulgaires) pour des parfums, des jouets sophistiqués, des Smartphones, des ustensiles divers et variés, des consoles de jeux et d’autres gadgets, la plupart du temps totalement inutiles, et qui, quand les festivités seront enfin terminées, finiront sur « le Bon Coin », dans une brocante ou dans les tréfonds d’un grenier.

Gabegie de gens trop riches ? Étalage d’un matérialisme athée ? Indécente orgie dispendieuse ? Je ne sais trop comment qualifier cette illustration de la société de consommation (« sommation » étant là pour l’ornement !), d’une société sans âme, d’un monde égoïste, égocentrique et narcissique ; le monde décadent et immonde des « droits de l’homme » sans Dieu.

Autrefois, la féérie de Noël c’était aussi les illuminations dans les rues commerçantes de nos bourgades. Mais les maires écolos – ou autres édiles « collabos » – ont décidé de tout éteindre pour sauver la planète. Nos cœurs de villes sont devenus des coupe-gorges noirs et lugubres…Et puis, comme chaque année, les laïcards fanatiques de la « Libre pensée » font la chasse aux crèches de Noël dans l’espace public. La plupart des communes ont capitulé devant ces ennemis de nos racines chrétiennes que la vue d’une statue de la Vierge ou d’un calvaire insupporte (mais pas l’implantation de mosquées, les prières de rue musulmanes ou le port de l’« abaya » à l’école).   

Après les fêtes, Dupont-Lajoie recommencera à gémir que son pouvoir d’achat est en berne, qu’il ne s’en sort plus, qu’il faut augmenter son salaire ; et des politiciens démagogues – tous bords confondus – lui promettront la lune sans oser lui dire qu’en refusant de bosser plus de 35 heures par semaine et en laissant faire les « métiers en tension » par des immigrés clandestins, il fait son mal lui-même. Dans un premier temps, il « se tire une balle dans le pied » selon l’expression consacrée, mais la plaie occasionnée par la balle s’infecte ; elle est en train de virer en gangrène.

En 1984, un centriste nommé Bernard Stasi – comme la police politique de l’ex RDA – osait écrire que l’immigration était « une chance pour la France » (1). 40 ans plus tard, les gens découvrent que cet abruti n’avait pas tout à fait tort. Certes, l’immigration n’est pas une chance pour la France, mais c’est une bénédiction pour la « Start-up Nation », l’européisme forcené et la mondialisation heureuse. Le « grand remplacement » n’est plus un fantasme d’extrême-droite (2), c’est une réalité palpable et on la mesure tous les jours au nombre – toujours croissant – de vols, viols, agressions au couteau (ou à la kalachnikov), trafics de drogue et autres crimes et délits qui font que notre « doulce France », si chère à Joachim du Bellay, s’ensauvage et est devenue un narco-état.

Autrefois, pour mes vœux, j’écrivais une longue lettre – 6 ou 7 pages – pour commenter les évènements de l’année écoulée et émettre quelques souhaits pour celle à venir. Mais ça, comme dit la pub, « c’était avant ». Cette année, je vais faire court. Primo, pour ne pas lasser les gens qui ont le courage de me lire et, secundo, parce que, je dois l’avouer humblement, j’en ai marre. Marre de rabâcher toujours les mêmes choses depuis des décennies ; d’être un oiseau de mauvais augure ; de mettre en garde des imbéciles qui refusent de voir que notre pays est au bord de l’implosion et préfèrent la politique de l’autruche ; la tête dans le sable et le cul à l’air, prêts à recevoir les derniers outrages.  « En France, disait Chamfort, on laisse en repos ceux qui mettent le feu, et on persécute ceux qui sonnent le tocsin ». Or, J’en ai marre de sonner le tocsin, ça ne sert visiblement à rien !

Depuis un demi-siècle, la mouvance « nationaliste » – Jean-Marie Le Pen, Roger Holeindre, François Brigneau, et tant d’autres – alerte le pays sur les périls de l’immigration. C’est à dessein que j’emploie le mot « nationaliste » plutôt que « souverainiste », « conservatrice » ou « patriote »; ce choix sémantique englobe tous les autres courants droitiers, et puis, intellectuellement, je préfère le « nationalisme chrétien » de Maurice Barrès au patriotisme cocardier de Paul Déroulède (3), bien que les deux soient, à mes yeux, éminemment respectables.

Il y a 35 ans, j’écrivais : « Une partie de l’immigration est inassimilable car elle nous déteste et refuse notre culture…Si nous étions un pays digne, un pays tout simplement normal, nous arrêterions l’immigration ; nous cesserions de fabriquer des « Français de papiers » qui s’arrogent tous les droits mais n’acceptent aucun des devoirs qu’on impose aux Français… Personne, en effet, n’accepte de garder chez lui un invité qui vole l’argenterie, se mouche dans les rideaux, viole votre femme et joue à « touche pipi » avec le petit dernier … ». Le phénomène n’est donc pas nouveau !

La majorité de nos problèmes actuels provient de l’immigration afro-maghrébine. Pourtant, des imbéciles refusent d’admettre que l’Islam est un danger pour l’Occident chrétien. Les Musulmans se battent depuis la nuit des temps. Fanatisés par une religion qui promet à ses martyrs, 72 houris (حورية,) au paradis d’Allah, ils mènent le Djihad (جهاد) pour que le « Dar al-Harb », le domaine de la guerre (دار الحرب) devienne le « Dar al-Islam » ou domaine de la soumission à Dieu (دار الإسلام). C’est plus motivant que le narcissisme égoïste et hédoniste des Capitalistes, le matérialisme athée des Communistes ou l’auto-flagellation et la repentance honteuse des Cathos de gauche.

Nous vivons la troisième manche de la « Reconquista ». Nous avions gagné la seconde quand les armées d’Isabelle de Castille et de Ferdinand d’Aragon chassaient les Maures de Grenade. Le 2 janvier 1492, les troupes espagnoles reprenaient Grenade au sultan Boabdil qui, selon sa propre mère, « abandonnait comme une femme une ville qu’il n’avait pas su défendre comme un homme ».

Comme je connais (un peu !) et que je respecte l’Islam, je réfute par avance le sacro-saint « pas d’amalgame ». Il émane souvent de gens qui ne font pas la différence entre les Sunnites et les Chiites, entre le Soufisme et le Salafisme, ou qui ignorent tout du Wahhabisme (الدعوة الوهابية) (4). Ceux qui confondent allégrement un Ouléma (علماءʿ), enseignant dans une médersa (مدرسة ), avec un Muezzin (مؤذّن) ou un Imam (إمام,), qui dirige la prière à la mosquée. On peut philosopher durant des heures sur cette religion « de tolérance, d’amour et de paix » ; sur l’islam intégriste, modérément radical ou radicalement modéré ; ou faire un distinguo subtil entre le Coran alternatif et le Coran continu ; il n’en demeure pas moins vrai qu’un sondage récent nous apprend que la jeune génération musulmane issue soit du regroupement familial, soit du « Jus Solis » – dans son immense majorité (72%) – fait passer la Charia avant les lois de la République. Il y a 52 pays musulmans dans le monde et, dans (presque) tous ces pays, les Chrétiens sont persécutés. Notons aussi qu’aucun de ces pays n’est une vraie démocratie mais, au risque de vous surprendre, ceci ne me dérange pas le moins du monde. D’abord parce que je respecte la souveraineté des peuples : après tout, ils sont chez eux !  Ensuite parce que le concept ridicule et très contestable d’« ingérence humanitaire », inventé par Bernard Kouchner, nous a valu des « printemps arabes » calamiteux ; des révolutions qui n’auront réussi qu’à augmenter la haine et  la colère des Musulmans envers le monde occidental. 

J’aime, ou plutôt, j’ai aimé le Maghreb ; Je ne compte plus mes nombreux voyages là-bas. Je respecte la foi des Musulmans, je n’insulte pas leur religion, d’ailleurs je suis totalement opposé au blasphème ; étant croyant, je me refuse à blesser quelqu’un dans sa foi. Mais, dans MON propre pays, je demande un minimum de réciprocité. De Napoléon Bonaparte en Égypte à Hubert Lyautey au Maroc, nos grands conquérants ont respecté l’Islam. Certes, ils l’ont combattu, parfois violement, mais sans se croire autorisés à l’humilier. Chez nous, aujourd’hui, la moindre critique de l’islam peut vous envoyer devant les tribunaux pour « incitation à la haine raciale (ou religieuse) ». On ne peut pas me faire ce procès en sorcellerie ; j’ai passé ma vie à prendre la défense de nos Harkis massacrés par le FLN avec la passivité, voire la complicité, du gouvernement français. J’ai écrit de nombreux articles pour rendre hommage à nos combattants maghrébins des deux guerres mondiales. Mais, une part importante de la délinquance sur notre sol est due à l’immigration afro-maghrébine. Comme les statistiques ethniques sont interdites en France, il est difficile d’en quantifier l’ampleur réelle.

Mais, si tous les Musulmans ne sont pas des terroristes, tous les terroristes (ou presque) qui commettent des attentats chez nous sont des Musulmans. Ce n’est pas être islamophobe que de faire ce triste constat. Je ne fais pas pour autant une focalisation sur l’Islam car, en fait, les vrais responsables de la dégénérescence, de l’effondrement de la France (et de l’Europe) sont ceux qui, pour imposer leurs visées mondialistes, utilisent les Musulmans comme troupe de manœuvre. Ceux-là mêmes qui nous soumettent à la dictature des minorités (sexuelles, raciales ou religieuses). Pour nos dirigeants – qu’ils soient français ou européens – l’immigration est là pour remplacer une population de « mâles blancs » qui refuse les oukases bruxellois et/ou les diktats mondialistes. Mais ces imbéciles n’ont pas compris que les Musulmans n’accepteront jamais d’autre loi que la Charia. Il est ridicule de brandir le concept fumeux de laïcité, les Musulmans n’en veulent pas. Le Liban, l’Iran, l’Irak, la Turquie (5), l’Afghanistan et, depuis peu la Syrie, auraient dû ouvrir les yeux de nos « élites » mais ont-ils vraiment envie de voir les choses en face ? Ils ne veulent pas faire de corrélation entre délinquance et immigration, et pourtant, ce n’est pas en nous mentant en permanence, en niant des évidences, en refusant les statistiques ethniques, en cachant les noms des délinquants, en accusant « Kevin » et « Mattéo », qu’on réglera nos problèmes d’insécurité. Notre pays subit 120 agressions au couteau par jour. Bien souvent des règlements de compte entre bandes rivales sur fond de trafic de drogue. Or ces bandes sont rarement composées de Bretons, de Basques ou d’Auvergnats.

L’extrême-gauche – mélenchoniste ou écolo – a perdu le vote de la classe ouvrière au profit du Rassemblement National. Elle a viré à l’islamo-gauchisme pour s’attirer les suffrages des banlieues de non-droit. C’est un jeu dangereux, suicidaire, qui traduit une méconnaissance totale du Coran, de ses sourates (سور), de ses hadîths (أحاديث) car en terre d’Islam on n’aime pas les mécréants, les renégats, les revendications des harpies féministes et les invertis, mâles ou femelles. Si notre pays devient un jour une république islamique, les amis de Mélenchon pourront numéroter leurs abattis car ils seront les premières victimes du nouveau régime. C’est, j’en conviens, une bien maigre consolation !

Drôle d’idée, me direz-vous, de consacrer ma lettre de vœux à l’Islam et à l’immigration afro-maghrébine. Certes, mais nous venons de connaître le verdict du procès des assassins de Samuel Paty ; celui des « viols de Mazan » dont douze condamnés ont des prénoms musulmans ; et nous apprenons qu’à Magdebourg, en ex-RDA, un médecin saoudien « parfaitement intégré et inconnu des services de police » a foncé dans la foule d’un marché de Noël, faisant 60 victimes (6).

Si je laisse transpirer ma lassitude, mon ras-le-bol, c’est que je pense, comme Michel Onfray, que nous vivons la fin de la civilisation judéo-chrétienne. Mes amis vont se croire obligés de me dire que j’ai une fâcheuse tendance à noircir le tableau, qu’il ne faut surtout pas « baisser les bras ».  Et je leur répondrai que je crains qu’on me demande un jour de les lever… pour me rendre.

Je ne suis pas pessimiste, je suis tout simplement lucide. Je sais d’ores et déjà que pour Noël on va m’offrir une bonne bouteille de Whisky « Single Malt » et le dernier livre de Philippe de Villiers « Mémoricide », et ceci suffit à me mettre d’excellente humeur. J’ai des plaisirs simples !

Pour conclure, il ne me reste plus qu’à vous souhaiter un Joyeux Noël Chrétien et une Bonne Année 2025. Politiquement, elle s’annonce aussi mauvaise que les précédentes car je ne pense pas que les larbins zélés, les incapables et les voyous qui prétendent nous gouverner soient en capacité d’améliorer notre sort. Alors essayons de survivre le mieux ou le moins mal possible !

Eric de Verdelhan.

22/12/2024

1) « L’Immigration, une chance pour la France », de Bernard Stasi ; Robert Laffont ; 1984.

2) Pour être compris je devrais parler d’«ultra-droite», il parait que c’est pire !

3) Même si Barrès a été adhérent de la « Ligue des patriotes » de Paul Déroulède.

4) Mouvement se réclamant de l’islam sunnite hanbalite. Le Wahhabisme est totalement opposé, par exemple, au Soufisme marocain jugé trop tolérant.

5) Mustafa Kemal dit Atatürk a aboli le sultanat ottoman que Recep Tayyip Erdoğan veut recréer.

6) Pardon pour le manque de précision ; l’AFP vient de nous communiquer l’information.  

 

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