« Nous sommes en guerre ! »
Tel est le leitmotiv du président de la République.
Devrions nous l’encourager à faire son service militaire pour assouvir cette obnubilation de chef de guerre ?
Nous avons eu droit au défilé des professeurs de médecine pendant la pandémie du Covid 19 égrainant le nombre de morts, se contredisant dans les consignes sanitaires oubliant même d’être là où ils auraient dû être, c’est-à-dire auprès de leurs malades et du personnel soignant.
Maintenant la guerre Russo-Ukrainienne nous fait défiler toute une panoplie de généraux sur les plateaux médiatiques avec, tous, une excitation guerrière.
Mais personne ne nous explique clairement les causes profondes de cette guerre fratricide dont les origines ne datent pas de 2022, pas plus que l’on ne nous explique le pourquoi de la proximité provocatrice de l’OTAN des frontières russes ainsi que la politique des « bras ouverts » de l’Union Européenne pour qui veut y entrer.
On nous parle de risques pour l’Europe, alors que la Russie peine à s’approprier le Donbass malgré l’aide 50 000 soldats Nord-Coréens.
Nous avons laissé dégénérer ce conflit en l’alimentant en armes sachant pertinemment que ce n’était pas suffisant pour donner la victoire à l’Ukraine, mais plutôt avec l’intention à peine voilée de casser l’économie russe.
Dans ces 2 exemples, le but est de faire peur.
Serions-nous dans le lavage de cerveaux à la « soviétique » ?
Une majorité de nos médias, en quête de sensationnel, s’y engouffrent sans aucun esprit de contradiction, oubliant la déontologie de leur métier de journaliste.
Qu’en sera-t-il des négociations menaient par président des USA Donald Trump ? L’avenir nous le dira. Certes il dérange, il casse les codes de la diplomatie, qui étaient bien souvent basés sur l’hypocrisie et surtout il titille l’orgueil de certains de nos dirigeants européens.
Souhaitons que son originalité, sa gouaille permettent de stopper ce carnage. Parce que tôt ou tard il s’arrêtera, mais en attendant chaque jour passé à son lot de morts et d’atrocités.
S’il ne réussit pas, beaucoup d’autres foyers de guerre latents vont émerger avec le risque d’une apocalypse nucléaire.
Chine/Taïwan, Corée du Nord/ Corée du sud, le Moyen-Orient véritable terre de feux, l’Afrique sources de convoitises et de terrorisme.
Toute la géopolitique enseignée est bouleversée par ces événements et est à revoir pour nos diplomates.
La Cour internationale de justice, l’ONU, l’Organisation Mondiale du Commerce, etc… Toutes ces institutions internationales sont aujourd’hui caduques et démontrent que le monde est géré par les « grands » USA, Chine et Russie et que c’est la force et leurs intérêts qui font loi.
L’Europe ventripotente, empêtrée dans ses grands principes, ses parlotes, son administration d’éminences grises s’en est exclue d’elle-même.
Le président est tardivement « vent debout » pour tenter de participer, au nom de l’Europe, aux négociations de paix orchestrées par les USA.
Il insiste sur l’économie de guerre, dévoilant aux Russes nos faiblesses avec peut-être le risque d’obtenir un sourire narquois de Vladimir Poutine, si tant est qu’il en soit capable.
-Son arrogance excessive par orgueil envers la Russie pourrait, en représailles, nous laisser seuls face à « l’ours russe ».
-Son allégeance énigmatique envers l’Algérie. Par couardise ?
-Son ignorance d’un islamisme invasif mettant en péril notre civilisation.
Sont des attitudes qui doivent, ainsi que nos élus, nous interpeller.
L’Assemblée Nationale empêtrée dans ses rivalités et ses débats idéologiques portera elle aussi une lourde responsabilité si ce
conflit dégénère en ne contrôlant pas les décisions du président, un président de la République « minoritaire » qui virevolte selon son bon-vouloir tel « le coche et la mouche » des fables de La Fontaine engageant la France dans un risque de guerre dont la majorité des Français ne veut pas.
Il n’y a pas de « bonne guerre » !
La guerre est toujours un échec que seuls les peuples paient cher, très cher !
Patrick BECQUERELLE
11/03/2025
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