DE L’HOMME de NÉANTOTAL à L’HOMME de CROMACRON (Cédric de Valfrancisque)

« Je suis tombé par terre / C’est la faute à Voltaire,
Le nez dans le ruisseau / C’est la faute à Rousseau… »       

(Gavroche dans « les Misérables »)

 

 

Dans les écrits de mon aïeul Jean-Aymard de Séconlat, ce petit hobereau cévenol qui a passé sa vie à courir le vaste monde, j’ai trouvé une intéressante étude ethnologique (ou paléontologique) que j’hésite à vous livrer tant, de nos jours, elle est incorrecte et peut vous envoyer au bagne ou à la chiourme. Au fil du temps, notre pauvre pays décadent est devenu, sans s’en rendre compte, une dictature comme l’ex-URSS, Cuba ou la Corée du Nord : les opposants au régime, les dissidents, sont ostracisés, attaqués, traînés devant les tribunaux et lourdement condamnés, mais ceci n’émeut pas une part importante du vulgum pécus qui ne voit pas (ou ne veut pas voir) ces atteintes perpétuelles à la liberté d’expression. On lui donne du pain et des jeux, panem et circentes, ou, si vous préférez, du « Mac-Do », du loto et du foot. Et comme tout a évolué depuis les Romains, on a ajouté, en sus, des émissions de variété infantilisantes, du porno et de la téléréalité. Pour décerveler les masses, on peut difficilement faire mieux ! Ducon-Lajoie est content, il s’américanise sans s’en rendre compte, et il vire, petit à petit, à l’Homo mondialus, ce crétin nourri au hamburger, gavé au Coca-cola ; ce bipède apatride, sans racine, sans repère, fruit d’un métissage identitaire, racial, ethnique et parfois même sexuel, que le « Nouvel Ordre Mondial » rêve de standardiser pour tuer définitivement le patriotisme, la propriété individuelle, la soif de liberté, d’indépendance, et la souveraineté des nations.

Ceux qui s’indignent – et dont je fais partie – sont traités de fascistes et de racistes or, il n’y a pas chez moi la moindre once de racisme, car, comme Jean Raspail, j’aime passionnément les races alors que des abrutis nient leur existence même, et voudraient nous faire croire, par exemple, qu’il n’y a aucune différence entre un Chihuahua, un Caniche et un Berger allemand. Mais moi, j’ai encore le droit de dire que le Chihuahua est un chien de Bobo, que le Caniche est coiffé comme Lionel Jospin et que je trouve que le Berger Allemand est une bête magnifique et attachante.   

Jean-Aymard de Séconlat aurait pu inspirer Yves Coppens, décédé il y a peu. S’il n’était point défuncté, je lui aurais bien volontiers communiqué les travaux de mon aïeul. Yves Coppens, éminent  paléontologue, professeur émérite au Muséum National d’Histoire Naturelle et au Collège de France, est le découvreur, en 1974 en Éthiopie, du fossile d’Australopithèque surnommé Lucy. Il fut aussitôt porté aux nues par la bien-pensance puisqu’il nous démontrait que le tout premier humanoïde – en l’occurrence une femelle – était noir. Des gens moins instruits se seraient contentés de dire que l’homme descend du singe, ce que nous savons depuis la nuit des temps, mais après les travaux de Coppens, ceci reviendrait à affirmer que le Noir descend du singe. C’est une allégation insupportable pour quelqu’un qui, comme moi, est  foncièrement antiraciste. On s’est chargé de me formater pour ça.  Au nom de notre devise maçonnique (ta mère, eh, bouffon !) « Liberté. Egalité. Fraternité. », on m’a appris – primo – que les races n’existent pas ; – secundo – que les hommes naissent égaux même si le grand philosophe Michel Colucci, plus connu sous le nom de Coluche, déclarait que « certains sont moins égaux que d’autres » ; – tertio – que le Noir serait très largement supérieur au Blanc si le « mâle blanc », colonisateur et esclavagiste, n’avait pas honteusement exploité l’Afrique et freiné son développement. Ce sont les mêmes qui m’ont expliqué que le racisme anti-blanc n’existe pas. Quand un Blanc fait un reproche, aussi justifié soit-il, à un Noir, c’est forcément du racisme, mais quand un basané insulte un visage pâle, c’est qu’il a « une revanche à prendre » sur l’insupportable et arrogant  suprématisme  blanc. C’est pourtant simple, d’une logique imparable et facile à comprendre, non ?      

Mais venons-en plutôt aux travaux de mon aïeul : Jean-Aymard de Séconlat s’est intéressé à la filiation qui, de mutations en mutations, a contribué à faire apparaitre sous nos latitudes, l’Homo macronus également connu sous l’appellation d’Homme de CroMacron. N’étant pas un spécialiste de ces questions je vais essayer de vous résumer tout ça le plus simplement du monde. Dans un coin perdu de l’Afrique, est apparu à une époque lointaine, l’Homo crépus. C’est sans doute un lointain descendant de Lucy. Noir comme un pruneau et le poil crépu, il a la démarche chaloupée  des  cercopithèques et des cynocéphales. Au fil du temps, l’Homo crépus est devenu très présent sur le continent européen. On présume même qu’il y sera bientôt majoritaire.

En gros à la même lointaine époque, est apparu l’Homo enculus, issu de l’île grecque de Sodomis qui, comme vous le savez sans doute, est proche de l’île de Lesbos ou vivait jadis le pendant femelle de l’Homo enculus. Les tribades de Lesbos, pour se protéger des assauts des hommes en rut, inventèrent une danse, le Sertékuis. Les recherches sur ces gens aux mœurs très étranges n’ont pas permis de savoir comment ils ont pu arriver jusqu’à nous, sachant qu’ils ne s’accouplaient pas et se voyaient uniquement pour parler hiton, peplos ou epiblema (1). On peut simplement supputer qu’il y avait quelques vicieux dans le lot, mais, ne compliquons pas les choses ! On sait également que les habitants de l’île de Sodomis sont à l’origine de la « Confrérie des Chevaliers de l’œil de bronze » qui se déplaçait en procession en psalmodiant le « Tantouze ergo ». Les tribades de l’île de Lesbos avaient elles aussi leur chant guerrier, le « Gode save the gouine » (2).

Dans le nord de l’Afrique, mon aïeul a retrouvé la trace de l’Homo maghrébus. Dans cette ethnie les femmes s’appellent des moukères. L’Homo maghrébus  a donné un peuple de guerriers et de pillards. Ils furent eux-aussi attirés par les richesses de l’Europe et y migrèrent massivement.

Autre ethnie invasive (toujours selon mon aïeul car moi je n’ai pas d’avis) : l’Homo socialus. Cet humanoïde a donné naissance, par la suite, à plusieurs ethnies : l’Homo gauchkaviarus, l’Homo islamogauchus, et l’Homo  écolobobus. Ces ethnies sont toutes aussi nocives les unes que les autres !

Et, dans cette dernière catégorie, certaines familles ont marqué l’histoire. Prenons, par exemple les Rousseau dont les tares et la nocivité sont ataviques ou congénitales. Le premier spécimen connu s’appelait Jean-Jacques. Il donnait des leçons d’humanisme et de morale à tout le monde. Il a écrit un traité indigeste sur l’éducation des enfants avant de confier ses six lardons à l’Assistance Publique. Il aimait les « bons sauvages » et ses idées loufoques ont transformé les gens en sauvages en 1789.

Après lui, il y a eu Henri, celui qu’on appelait « le douanier Rousseau », un débile fainéant comme une couleuvre et qui passait son temps à peindre des dessins naïfs au lieu de bosser. Il était aussi atteint mentalement que « le facteur Cheval ». Ce gabelou et ce postier sont l’illustration que beaucoup de fonctionnaires sont payés à ne rien foutre ! Ces gens-là sont tellement cossards que, les jours où ils font grève, ce qui leur arrive très souvent, ils appellent ça « une journée d’action » (3).

Et puis, nous arriva Sardine Rousseau. Avec elle, on allait atteindre des sommets. Sardine a grandi dans une famille engagée à gauche. Ses géniteurs étaient inspecteurs des impôts, habitués à saigner les travailleurs riches ou pauvres. Son père était militant socialiste ; sa mère, impliquée dans un syndicat de gauche (4). Sardine a trainé à l’université de Poitiers et à l’université de Lille, puis elle a enseigné l’économie écolo-gauchisante. Elle se définit comme une « éco-féministe ». En fait, l’éco-féminisme consiste à « déconstruire » les hommes pour en faire « des femmes comme tout le monde » ; à supprimer les automobiles à pétrole, la chasse, la corrida, la viande ; à nous forcer à rouler à bicyclette ; bref à nous interdire tous les plaisirs de la vie. Bien que correctement diplômée, cette pauvre fille est « bête à bouffer du foin ». C’est ce qu’elle fait d’ailleurs, à quatre pattes telle la chèvre, elle broute car elle ne veut plus qu’on mange de barbaque, surtout cuite au barbecue, car c’est un comportement de mâle dominant. Le pire c’est que notre pays en a fait une élue du peuple, alliée à la tribu de l’Homo islamogauchus dont le chef est un fort en gueule nommé Méchankon.

Jean-Aymard de Séconlat, dans son étude ethnologique, nous explique comment des ethnies totalement perverties, dégénérées et décadentes sont passées de l’Homme de Néantotal à l’Homme de CroMacron ou l’inverse, je n’ai pas tout compris mais, après tout, ce n’est pas bien grave.

J’allais oublier, l’Homo détritus, également connu sous le nom de « Sous-chien » ou « Gaulois réfractaire ». Il était un peu comme la caste des intouchables en Inde : un sous-citoyen, méprisé par les autres ethnies pourtant minoritaires. On lui demandait de travailler beaucoup pour entretenir les fainéants et les assistés ; de payer des impôts, toujours plus d’impôts ; et surtout, de se taire, de ne pas se plaindre et de raser les murs. On le reconnaissait facilement : il sentait le soufre et formait une tribu qu’on appelait la « Fachosphère ».  Mais fort heureusement ses jours étaient comptés.


Cédric de Valfrancisque

7 avril 2025  

1)- Qui sont des vêtements de la Grèce antique.

2)- On me dit que, plus tard, ce chant aurait inspiré les habitants de la perfide Albion.

3)- Il est vrai que la grève est le seul événement qui arrive à les motiver et à les faire se lever tôt.

4)- Pardon, je devrais savoir que « syndicat de gauche », c’est presque un pléonasme.

              

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