Un nouveau signe du glissement du peuple de France à droite est le soutien qu’il apporte à ses patrons : selon un sondage récent, 60 % des Français les comprennent et les soutiennent, et pour un sondage du Monde datant de la semaine dernière, 80 % les aiment. C’est qu’ils viennent de découvrir après 2 ans et demi de socialisme ce que Minurne répète depuis 2 ans et demi : le socialisme ayant échoué partout, URSS, Chine, Vietnam, Europe de l’Est, Afrique, Venezuela, Cuba… il n’y a aucune raison qu’il réussisse en France où, en plus, il est desservi par l’incroyable archaïsme de l’enseignement marxiste délivré dans les facultés et les grandes écoles. Le socialisme ne sait que créer des emplois payés par les impôts et les taxes, pas ceux qui, provenant d’une activité nouvelle, créent de la richesse pour tous. Les patrons sont cette semaine dans la rue et les Français leur donnent raison : trop de règles, trop de lois, trop de contrôles, trop d’inspection du travail, trop de syndicalisme, trop d’impôts, trop d’insécurité, trop de taxes, trop de menaces, trop de principe de précaution, trop de normes… Beaucoup de promesses du président et du gouvernement , souvent inappropriées, souvent reportées et fréquemment assorties de menaces : embauchez ou vous serez punis. Ça suffit ! Non seulement le socialisme bride l’économie et empêche l’emploi, le progrès et le développement, mais quand il se double de l’écologie politico-marxiste qui n’a rien à voir avec l’écologie vraie, ça devient intenable pour les créateurs de richesse et d’emplois. La France perd mille salariés et 200 entreprises par jour ouvrable depuis deux ans. Cela dit, les patrons le rappelaient lundi, cela fait trente ans que ça dure, 2012 n’a marqué qu’une progression dramatique du processus de destruction de l’économie française. Gauche et droite s’étant succédées au pouvoir, il faut bien en tirer la seule conclusion possible : ce sont les élites politiques et administratives, quelle que soit leur couleur politique, qui par leur incompétence portent la responsabilité de cet échec. 80 % de l’emploi est créé par les Très Petites Entreprises, les TPE, celles qui n’ont pas les moyens d’avoir un comptable à temps plein pour remplir la paperasse incroyable réclamée par l’administration sous peine de sanctions, et un kiné ou un médecin à temps plein aussi pour mesurer au jour le jour, comme l’exige la nouvelle loi sur la pénibilité du travail, le degré de fatigue qu’entraine tel ou tel geste exécuté par chaque employé. Cette loi s’applique dès le premier salarié, fut-il seul, ce qui démontre qu’elle est imbécile puis qu’inapplicable. Vous imaginez le patron qui n’a qu’une vendeuse la suivre pas à pas avec un thermomètre, un stéthoscope et un carnet pour noter minute par minute à quel moment elle fatigue ? Un fantasme d’énarque ! Tant que ces jeunes gens réputés intelligents, ce qui à mon avis reste à démontrer, n’auront pas l’obligation de travailler au moins un an dans une PME avant de prétendre à intégrer la fonction publique dont ils devront obligatoirement démissionner (comme l’a fait Le Maire) s’ils prétendent faire carrière en politique, ils ne seront pas crédibles parce qu’incompétents… et escrocs. Il n’y a qu’à voir Macron à l’œuvre, il racontait hier que s’il y a eu 28 000 chômeurs en plus le mois dernier, c’est de la faute de Gattaz, le patron du Medef qui ne tient pas les promesse d’embauche demandées par le gouvernement dans le Pacte de responsabilité dont aucune des mesures n’est pour le moment mise en application alors que le Pacte pour la croissance, la compétitivité et l’emploi (CICE) n’a rien donné et que le gouvernemnt est lui-même incapable de respecter le Pacte de stabilité et de croissance sur lequel il s’est engagé vis-à-vis de ses partenaires européens. Résultat : les impôts et les charges continuent à augmenter, la législation continue à se complexifier, les procédures administratives continuent de s’alourdir. Charles Sannat (Le Contrarien matin) rappelle utilement l’existence du livre d’Ayn Rand, La grève. L’auteur explique que lorsque la violence de l’État empêche « l’esprit » de fonctionner, soit directement, soit en poussant les créateurs de richesse, (scientifiques indépendants, entrepreneurs honnêtes, artistes individualistes, travailleurs consciencieux) à refuser de servir une société qui trouve normal de les traiter comme des esclaves, la fin de cet Etat commence par des grèves improbables de patrons et finit par des crises, des catastrophes et des révoltes populaires à l’échelon national. « C’est exactement ce qu’il s’est passé dans l’ex-URSS, devenue tellement étouffante qu’évidemment tous les hommes d’esprit ont jeté l’éponge. Il faut noter qu’un créateur de « richesses » ce n’est pas forcément un patron… loin de là ! D’ailleurs dans cet ouvrage, il y a des patrons créateurs de richesses mais également des patrons imbéciles » commente C. Sannat. Or lundi matin, il y avait plusieurs milliers de patrons dans les rues de Paris et Toulouse, calmes mais furieux et déterminés. C’est de début de la fin ! Le fait que les Français les soutiennent et les aiment marque un tournant dans l’histoire du marxisme à la française : la fin de la lutte des classes. Mélenchon et Besencenot peuvent rentrer chez eux vivre de leurs rentes de fonctionnaires et d’élus payées par nos impôts. Patrons et Français ne veulent pas la fin de l’Etat, mais moins d’Etat et plus intelligent. L’Etat est obèse de trop de fonctionnaires dont 20 % environ sont inutiles, comme ces fonctionnaires porte-parapluie.
Pas de fonctionnaires porte-parapluie en Allemagne Elisabeth II, 88 ans et reine, porte son parapluie Anne Hidalgo avec sa carrure et son tour de taille de sumo ne pourrait pas porter le sien, il faut que les Parisiens lui paient un porte-parapluie ?
L’Etat est également obése de trop de dépenses de fonctionnement dont 20 % aussi ne sont pas justifiables et pas justifiées, comme ces milliers d’euros donnés chaque mois à chaque élu sans qu’il ait à rendre compte de l’usage qu’il en fait. Où tous les « zinzins » jamais supprimés pour pouvoir y caser les copains du pouvoir. Ce trop de personnel, de trop d’élus, de trop de dépenses engendre malgré trop d’impôts l’obligation pour l’Etat d’emprunter 450 millions d’euros par jour depuis deux ans et demi. Hollande, un homme semble-t-il fâché avec l’économie et les chiffres, n’a toujours pas compris que là se trouve la cause de notre endettement national qui continue à grimper au même rythme que le chômage. L’Etat socialiste commence en France ce qu’il a fait en URSS, en Chine, partout où il a sévit : il étouffe les entreprises, tue l’emploi, appauvrit les citoyens, les prive progressivement de leurs libertés, de leurs coutumes, de leurs traditions, de leurs religions (excepté l’islamiste pour des raisons électorales), leur vole leurs biens et leurs enfants qu’il transforme en esclaves et en chair à canons dans ses mouvements de jeunesse, qu’ils soient les jeunesses communises, les jeunesses national-socialistes ou les jeunesses socialistes, ce sont toujours les mêmes méthodes et la même idéologie déshumanisée. Il devient interdit de penser, de réfléchir, de contester, d’objecter. Déjà certains sujets sont tabous, l’immigration, l’islam, la délinquance africaine et musulmane, l’homosexualité, l’avortement, les différences sexuelles, le halal… peuvent vous envoyer en prison alors que des criminels notoires sont remis en liberté. Tout devient progressivement interdit : fumer, boire, manger salé ou sucré, rouler vite même si l’on a une excellente voiture et que l’on a la formation pour… Tout cela soi-disant pour notre bien. « Mais arrêtez donc d’emmerder les Français » disait Pompidou, mais ça n’a jamais cessé, ça n’a fait qu’empirer.
Alors comment s’étonner que les Français commencent à penser qu’il ne faut pas attendre 70 ans comme les Russes, 44 ans comme les pays de l’Est pour secouer le carcan socialiste et retrouver les libertés perdues, la démocratie perdue, le progrès perdu, la joie de vivre perdue et l’espoir perdu ? La droite va revenir bientôt au pouvoir par les élections sans qu’une révolution soit nécessaire, sans qu’il faille abattre un mur de Berlin, si UMP et FN savent s’allier partout où ce sera nécessaire pour chasser la gauche. Mais restons vigilants : que ce soit Marine Le Pen ou Sarkozy, il faudra veiller à ce que leur premier soin soit de nous rendre la démocratie et nos libertés en abrogeant autant de lois socialistes, en supprimant autant d’impôts et de dépense publique qu’il le faudra. Et si ces deux-là persévèrent à ne croire que dans la vertu de l’Etat, qu’ils aillent donc voir à Cuba comment les frères Castro sortent progressivement leur pays du marasme de l’économie socialiste et de la misère du système étatiste par des mesures libérales comme la fin du statut automatique de la fonction publique été la mise des fonctionnaires sous contrat de travail.
« Le socialisme, ça ne fonctionne pas… même à Cuba » (Fidel Castro)
500 000 fonctionnaires licenciés dès 2010 !
Comme je sais qu’aucun dirigeant français n’aura le courage le courage d’aller demander aux frères Castro ce qui ne fonctionne pas dans l’Etat socialiste, voici la réponse (en résumé) de Raul Castro : « indolence et incompétence… détérioration continue de valeurs morales et civiques, comme l’honnêteté, la décence, l’honneur, l’honorabilité et la sensibilité face aux problèmes des autres… une partie d’entre eux considère comme normal de voler l’Etat… occupation illégale de logements sociaux… impunité… un nombre important de fonctionnaires cubains n’effectuent pas l’intégralité du service pour lequel ils sont rétribués… de nombreux fonctionnaires acceptent « des pots-de-vin et des prébendes »… le fléau de la « corruption administrative » touche les cadres et parfois même certains hauts dirigeants… ils sont de plus en plus instruits, mais pas nécessairement plus cultivés (voir Science Po et ENA)… recul en terme de culture et de civisme citoyens… manque d’exigence, d’ordre et de discipline… absence de systématicité dans le travail dans les différents niveaux de direction« . Et Raul Castro termina son inventaire des tares d’une fonction publique surnuméraire et corporatise par : « Tout cela se déroule sous notre nez, sans susciter le rejet et l’affrontement citoyens… Comment est-il possible d’exiger alors de la population de respecter les règles en vigueur, si l’Etat lui-même ne respecte pas la loi ?… Les dirigeants, des instances nationales jusqu’à la base, doivent abandonner la passivité et l’inertie dans leur conduite. Ils doivent cesser de regarder ailleurs, alors que le problème se trouve sous leurs yeux« . Les socialistes vont objecter que ce sont des Cubains (c’est raciste ça !) qu’en France ce n’est pas pareil. Voire, car c’était bien pareil dans les Républiques Socialistes soviétiques comme le constata Gorbatchev et en Chine comme le constata le PCC en 1980. Qu’attend Hollande pour faire un charter de ministres et de présidents de partis et les emmener à Cuba suivre un sage chez les frères Castro ?
Maurice D.