RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE : MASCARADE ET INTOX IDEOLOGIQUE (par l’Imprécateur)

En observant l’histoire du climat, connue par la géologie, les carottages glaciaires, les fossiles végétaux et animaux, on constate son extrême variabilité.
Par exemple, il y a 500 millions d’années, la température moyenne du globe était de +10°C. Il y a 50 millions (fin des dinosaures) de +14°C. Mais entre temps, vers 300 millions elle était tombée à – 4°C (plusieurs grandes glaciations permiennes).
À partir de – 50 millions, c’est un refroidissement continu de la température jusqu’à 0°C il y a – 800 000 ans.
Puis, suit une période très agitée avec des hauts et des bas entre – 5°C et + 2°C qui se termine vers – 20 000 avec une glaciation à – 5°C.

Pendant les glaciations, le niveau des mers baisse, l’eau étant transférée sur les continents sous forme de neige et de glace ; le niveau des mers est à -120 mètres par rapport au niveau actuel.
Une espèce relativement récente, les hominidés, en profite pour coloniser à pied les Amériques depuis l’Asie, l’Angleterre depuis le continent européen, l’Australie la Tasmanie et certains archipels océaniens du Pacifique depuis l’Indonésie.
Mais un réchauffement survient : les glaciers fondent, les mers remontent très vite, parfois jusqu’à 3 cm par an, des populations se retrouvent isolées sur leurs îles : Indiens, Aborigènes, Anglais, Tasmaniens, Papous.
La relative brutalité de cette remontée des mers frappe les esprits et se transmet par des légendes comme l’Arche de Noé en les habillant d’explications religieuses.

À partir de -10 000 se produit une stabilisation, la température moyenne du globe ne connaît que des variations mineures autour de 0°C, de l’ordre de + ou – 0,5°C. Ça a l’air peu mais peut avoir des conséquences importantes : le Sahara verdoyant et arrosé est passé en quelques dizaines d’années à l’état de sécheresse.

Puis baisse des températures dans les cinq premiers siècles après JC, qui provoque des migrations de populations nordiques vers le Sud : ce sont les « barbares » qui envahissent l’empire romain.
Remontée jusqu’à un « optimum » au XIIe siècle sur lequel on n’a de certitudes que pour l’Europe et l’Amérique du Nord, c’est le Groenland couvert de forêts et pâturages que découvrent les Vikings.
Puis un refroidissement connu sous le nom de « petit âge glaciaire » avec – 1°C au XVIIe siècle, qui provoque des famines et la Révolution. Suivi d’une très lente remontée qui n’apparaît pas évidente à la population ni aux scientifiques.
Entre 1940 et 1950, les températures ont baissé de 0,6 % en Europe et de 2 % dans l’Arctique, raison pour laquelle dans les années 1970, la communauté scientifique est encore globalement d’accord pour prédire une nouvelle période de refroidissement.

Une étude récemment publiée par la revue britannique Nature s’est intéressée à cette erreur de perception, en grande partie influencée par l’amélioration considérable des conditions de vie des populations européennes grâce à la révolution industrielle : chauffage domestique et urbain généralisé, amélioration lente mais certaine des techniques de climatisation à partir des « glacières » du XIXe siècle, on souffre moins des variations du climat.
Mais aussi parce que la population avait une connaissance de la nature bien meilleure qu’elle ne l’est aujourd’hui : 45 % de la population était rurale et la quasi totalité des temps de vacances des citadins se passait à la campagne.

De plus, depuis le XIXe siècle, l’enseignement des « sciences naturelles », commencé vers 1865 et très développé dans l’enseignement (1), donnait aux enfants une connaissance du milieu naturel et une capacité d’appréciation de ce qu’ils voyaient et constataient dans leur vie de tous les jours au contact du temps et de la nature, très supérieure à ce qu’elle est aujourd’hui.

Depuis les années 1970 cet enseignement, comme celui de l’Histoire, a été sciemment et consciencieusement éliminé en presque totalité des programmes scolaires.
Dans quel but ? Les techniques de manipulation des peuples enseignées aux élites depuis la création de l’ENA leur ont appris que moins le peuple en sait, plus il est facilement manipulable et impressionnable.
C’est par l’ignorance et la peur que l’on gouverne le plus aisément.

La technique est plus subtile pour les scientifiques dont la société à un grand besoin : en les spécialisant à outrance dès le début de leurs études, on évite qu’ils aient une connaissance globale du domaine dans lequel ils vont travailler et des domaines connexes. Cela leur permettrait d’avoir une vue critique intelligente sur les travaux de leurs collègues et sur les décisions prises par les directions des organismes scientifiques sur les études à mener et on veut l’éviter (2).

C’est l’un des défauts du GIEC, on y trouve au milieu d’une nuée de fonctionnaires ultra-politisés et aux ordres de leurs gouvernements quelques vrais météorologues, mais ceux-ci sont spécialisés, qui dans les courants, l’autre dans les vents, etc.
Et ça donne, par exemple, ce récent rapport adressé au GIEC par une agence américaine (Goddard Institute à New-York) fort désappointée que ses prévisions d’aggravation des cyclones dans la région Caraïbes ne se soient pas réalisée après Wilma qui a ravagé la Nouvelle-Orléans en 2005. Notamment après Katrina en 2015, annoncé pour des vents de 250 à 300 km/h qui ne dépassèrent pas 80-90 km/h à leur arrivée en Floride et n’ont causé que quelques dégâts mineurs sur l’Est de Saint-Domingue.

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12 cyclones dont 1 très violent en 2005, 5 tous moyens ou faibles en 2015 et le GIEC veut nous faire croire que leur nombre et leur violence vont en augmentant en raison du réchauffement climatique !

En 2015, les cyclones n’ont nulle part été très violents ni très nombreux (5), 2015 marquant même un net recul par rapport à 2014 et un recul encore plus grand par rapport à 2005 (12), cf. http://www.sxmcyclone.com

En fait, la fréquence de phénomènes météorologiques violents comme les tornades a partout diminué au cours des dix dernières années. Il n’en a pas fallu plus pour que des fonctionnaires de la NASA trafiquent les programmes des ordinateurs pour expliquer cet étrange situation complètement inattendue puisque le réchauffement climatique global d’origine humaine prévoit au contraire une fréquence de plus en plus élevée de phénomènes météorologiques comme des ouragans de plus en plus violents.

Alors au GIEC, on fait comme à l’INSEE pour les statistiques du chômage : on retire des statistiques certaines catégories de phénomènes qui ne collent pas avec les modèles démontrant le réchauffement. On oublie la poussée des glaces et des glaciers en Antarctique, on exclue tous les ouragans de catégorie inférieure à 3 (échelle de Saffir-Simpson) c’est-à-dire que les ouragans Ike (2008), Irene (2011) et Sandy (2012) n’ont pas été pris en considération, ce qui fait évidemment monter le degré de violence moyenne des cyclones !

Comme il est hors de question d’évoquer un possible début de refroidissement, qui est pourtant sous-jacent dans la lecture du rapport de l’agence de la NASA adressé au GIEC, son signataire en conclut que les Caraïbes « ont de la chance » depuis une dizaine d’années sans graves cyclones !

Y a-t-il une pause dans le réchauffement depuis 1995 ? Un grand nombre de scientifiques (même au GIEC) le pensent, d’autres prétendent que non, mais il est surtout interdit d’en parler.
Au point que l’ONU (Agence PNUE – Programme des Nations-Unies pour l’Environnement) a mandaté une réunion qui a eu lieu en Angleterre pour étudier la possibilité d’interdire au niveau international la publication et la discussion de textes allant à l’encontre de la thèse du réchauffement global et inéluctable d’origine humaine.

COP21 est fondée sur cette mascarade. Elle doit être un succès, il y a tellement de milliards en jeux que la finance internationale qui financera la lutte contre le réchauffement pourra prélever par des impôts que les politiciens et l’élite mondiale friquée voteront !

Nathalie Kozciusko-Morizet a pris la remorque de François Hollande et Fabius pour en faire la promotion, elle n’a pas peur des mots et traite les « climato-sceptiques » qui proposent des solutions mieux adaptées et plus efficaces que la levée d’impôts de « connards ».

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COP21 aura lieu, sa préparation est trop avancée pour reculer maintenant.
40 000 participants « invités » sont attendus et la communication de Hollande prépare un discours que les médias hystériques qualifieront d' »historique » évidemment, sous la haute autorité du lapin-crétin et archimillionnaire de l’écologie Nicolas Hulot.
Ce sera l’occasion de constater la persistance de quelques tabous, à commencer par la question démographique ou le coût écologique et financier exorbitant des biocarburants et des éoliennes, alors que la perspective d’une croissance humaine infinie dans un monde aux ressources finies devrait bien plus effrayer tout écologiste conséquent qu’un problématique réchauffement climatique toujours non prouvé sur le long terme.

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Population de la France de 1960  à  2010 et on veut nous faire croire qu’il faut encore importer des immigrés pour compenser une chute de la démographie !

1 : De l’histoire naturelle aux sciences de la vie et de la terre , C.Meunier, J-M Raynaud et F-J Meunier, ADAPT-SNES 2014, constate la dégradation de l’enseignement des Sciences naturelle depuis le milieu du XIXe siècle.

2 : J’ai collaboré en « amateur » avec le Pr Ansel (Paris, médecine tropicale, envenimations par araignées et scorpions), le Pr Rancurel (Marseille, biologie marine) et le Pr Doumenge (Monaco et OTSTOM, ichtyologie et cétacés). Tous se plaignaient de manquer de « vrais naturalistes » et me donnaient à relire des thèses de doctorants pour les corriger parce qu’elles péchaient trop souvent par leur incapacité à relier entre elles diverses disciplines qui concouraient à la connaissance du sujet étudié.

L’Imprécateur

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