DES VOEUX QUI FONT PEUR (par Maurice D.)

Six millions l’ont regardé, six millions au lieu de douze il y a deux ans et l’on se demande toujours pourquoi ils sont encore six millions puisqu’il a débité les mêmes mensonges, les mêmes promesses qu’il ne tiendra pas plus que les précédentes et la même supplication à lui faire confiance. Croyez-le, en 2017, ça va baigner !

Je ne l’ai pas regardé et j’exagère, pour en parler je me fie aux commentaires des autres : il y a eu semble-t-il moins de promesses comme celle de sortir du chômage et les mensonges ont changé de nature, ses communicants sont passés par là.

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Une chose me surprend cependant, il n’a pas parlé du seul succès industriel de l’année, la vente pour trois milliards d’euros d’armes au Liban qui va donner un peu d’oxygène à nos fabricants d’armes. Le marchand d’armes n’a pas une bonne image, surtout à gauche, et peut-être a-t-on compris à L’Elysée que celle du chef de guerre s’effrite.

Pourtant cette vente d’armes aurait pu être tournée à son avantage : « notre armée va encadrer l’armée libanaise pour lutter contre ce méchant Hezbollah qui pilonne Israël et aide Bachar el-Assad, nous aurons peu de pertes parmi nos soldats puisque ce sont les jeunes libanais qui se feront massacrer et je suis le chef de cette glorieuse armée ».

Seulement cela aurait peut-être attiré l’attention sur les autres guerres dans lesquelles il a impliqué la France et qui s’enlisent mois après mois sans qu’on en voie l’issue : au Nord-Mali où djihadistes d’Aqmi, narcotrafiquants, esclavagistes, trafiquants d’armes et Touaregs dissidents font à nouveau la loi ; au Centre-Afrique où nos soldats tournent en rond entre les chrétiens qui se défendent au coupe-coupe contre les musulmans et leurs kalachnikovs qui veulent les convertir de force ; au Niger où notre ministre des Armées est allé réveillonner avec les soldats comme s’il était chez lui.

C’est bien le cas, la France est toujours chez elle en Afrique, comme autrefois, les dirigeants africains sont toujours aussi corrompus et c’est toujours la France qui les aide à conserver leur place quand elle ne les y a pas mis.

Le service du mobilier national a-t-il perdu la tête ? Où ont-ils déniché ce bureau gigantesque derrière lequel le président, car il l’est encore, probablement rehaussé sur quelques annuaires et les pieds pendant dans le vide, a débité son triste discours.

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En voyant la photo de ce bureau, j’ai pensé qu’il est bien pratique pour Julie, ou si ce n’est elle pour les secrétaires, que ce soit par dessus ou par dessous. Mais c’est surtout le vide sidéral de ce bureau qui m’a frappé.

Vide de dossiers, vide de stylos, de crayons, de gommes pour effacer les fautes d’orthographe sur les notes des ministres, vide de tasses à café ou de verres de pastis, vide de dossiers et de courriers, vide de fleurs ou de plantes grasses, vide de livres, de cartes et de globe-terrestre, vide d’ordinateur, vide de tout ce qui rend un bureau vivant, aussi vide que celui qui se trouvait planqué derrière, en nous expliquant qu’il s’y accroche, est vide d’idées, vide de sentiments pour ses femmes, vide de compassion pour les Français qui souffrent, vide de vie somme toute.

La mise en scène imaginée par les communicants est d’une tristesse affligeante : pas de fenêtre en arrière-plan montrant la verdure du jardin élyséen, pas de bibliothèque faisant comprendre que le président lit beaucoup, est donc instruit et cultivé (mais peut-être n’est-il ni l’un ni l’autre), juste une glace où se reflètent les domestiques de service, tous vêtus de noir comme s’ils étaient là pour un enterrement, créant une ambiance mortelle. Les majordomes de la reine à Buckingham ont plus d’allure dans leur manteau rouge brodé d’or et l’Elysée, dont le budget de fonctionnement est approximativement le double de celui de Buckingham, pourrait habiller ses domestiques de manière un peu plus seyante et gaie.

Les drapeaux sont remisés dans un coin de la pièce et de petite taille, signifiant que la France et l’Europe sont le cadet des soucis du président, seule sa replète personne compte malgré sa petite taille.

Lui-même a une attitude figée, est-ce une statue du musée Grévin qui pose ? Ça en a tout l’air.

Les mains bien à plat sur le sous-main, comme s’il se préparait à se lever pour partir, ce qu’hélas il ne fait pas ; les pieds serrés mais en biais comme s’il ne pouvait les poser à plat, signe, vous diront tous les psys, qui trahit un grand manque de sens des réalités, il n’a pas les pieds sur terre, comme on dit. Mais les mollets partent en V, le bonhomme a les genoux et les cuisses écartées sous le bureau ce qui, vous aurait dit Pierre Louÿs, a un sens pour toute secrétaire bien formée par son patron, n’en déplaise à la section CGT-maisons-closes.

Le costume est noir et la cravate violette. Il n’a rien trouvé de plus triste dans sa garde-robe ? Par contre le décorateur qui veille aux photos présidentielles à mesuré au millimètre la longueur des manchettes, vérifié au fil à plomb la perpendicularité de la cravate par rapport au sol et pris son nuancier pour comparer le blancheur du col à celle de la blancheur Persil. Seul petit bémol, le nœud de la cravate n’est pas parfait, mais pour une fois le reste est bien, il faut le dire. Pas de bouton tendu à craquer par les poignées d’amour, pas de plis de linge mal repassé, pas de tâches suspectes de sauce, de vin ou de crème pâtissière de chez Laurent sur la chemise, le pantalon ne plisse pas sur les chaussures et celles-ci sont propres.

Ses cheveux sont bien peignés et bien teintés, dégageant le front noble de l’énarque atteint d’alopécie.

La cheminée est belle, mais l’âtre fermé par un panneau noir vernis. Son ex-n°1, la ministre de l’écologie, a pourtant annulé le décret stupide pris à Paris par son ex-n°2, la maire, prétendant interdire les feux de cheminée sur la foi d’un document où une erreur de facteur 10 s’était glissée sur le degré de pollution du feu de bois. Ce panneau noir est lugubre, on dirait la porte d’un four crématoire. C’est de circonstance, il est vrai, puisque le président s’apprête à faire un four avec son discours de vœux de Nouvel-An 2015.

Pas un mot sur le chômage qui monte toujours, pas un mot sur le nombre des fonctionnaires qui monte lui aussi (+100 000 en 2014), au même rythme que les dépôts de bilan des entreprises, pas un mot sur la violence communautaire qui augmente, pas un mot sur l’immigration qui augmente elle aussi, rien de désagréable en somme, aurions-nous eu une belle année 2014 sans nous en rendre compte ?

Et c’est vrai qu’elle a été belle cette année 2014 : l’euro s’est déprécié, le prix du pétrole à sérieusement baissé, la reprise mondiale est sérieuse, les trois plus gros facteurs de marasme économique, ceux qui bloquaient notre reprise nationale nous disait-on, ont disparu. Alors, pourquoi le président n’en a-t-il pas parlé ? Peut-être parce qu’aucune reprise ne pointe à notre horizon. Encore une exception française sans doute !

On aurait aimé qu’il nous dise si oui ou non l’islam rend fou, ça nous aurait rassurés. Les plus hautes autorités n’ont-elles pas affirmé, à chaque fois qu’un assassin à Joué-les-Tours, à Dijon, à Nantes… a tué un mécréant en hurlant « Allah akbar » que c’était un malade mental isolé ? Bien connu des services de police de surcroît. L’expression « malade mental » ayant remplacé dans le jargon administratif le « loup solitaire » d’il y a peu de temps qui était devenu obsolète du fait qu’à chaque fois on a trouvé un peu plus tard un réseau terrorise derrière le loup solitaire.

S’il y a vraiment 6 millions de malades mentaux potentiels en France, il va falloir investir dans les hôpitaux psychiatriques !

On aurait aimé qu’il nous rassure sur le fait que nos libertés fondamentales ne sont pas menacées par les inquiétantes dérives comportementales de ceux qui se disent les « plus ardents défenseurs des libertés publiques », des associations subventionnées qui ignorent les Droits de l’Homme que sont la liberté de penser et de s’exprimer, libertés qui ne s’appliqueraient plus quand il s’agit de personnes ne pensant pas comme elles.

Nous, nous n’avons pas porté plainte contre Cheik Younes Laaboudi Laghzawi (sermon mis en ligne le 25 décembre 2014), pour avoir déclaré publiquement dans un prêche haineux à la mosquée d’Echirolles dont il est l’imam : « il est interdit aux musulmans d’imiter les chrétiens et de célébrer leurs fêtes […] de Noël ou le réveillon du Nouvel An […]. Notre seigneur dit : Ô croyants ! Ne prenez pas pour amis les juifs et les chrétiens ; ils sont les amis les uns des autres ». Et d’ajouter : « Celui d’entre vous qui les prend pour amis devient un des leurs« .

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Cheik Younes Laaboudi Laghzawi

Cela après avoir récité la prière « al-fatiha » qui dit « Le chemin droit est celui des gens que Dieu a gratifiés et non pas le chemin des gens contre qui Dieu est en colère, ni le chemin des gens qui sont égarés. » Tous les exégètes musulmans sont d’accord pour dire que les gens contre qui Dieu est en colère sont les juifs et ceux qui sont égarés sont les chrétiens (La fatiha et la culture de la haine, Sami A. Aldeeb Abu Salieh, Centre de droit arabe et musulman).

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Comment le président veut-il nous faire croire que « vivre ensemble » est possible avec des gens qui répètent cette prière « fatiha » 17 fois par jour au minimum, comme le Coran les y oblige à l’occasion des cinq prières légales, en leur prescrivant un peu plus loin dans le texte de « frapper au cou » les gens contre qui Dieu est en colère ou qui sont égarés ?

Alors nous aurions aussi aimé qu’il nous rassure : l’Etat fera preuve de la sévérité la plus extrême avec les musulmans imprégnés par leurs imams et leur livre sacré de cette « culture de la haine« , qui seraient tentés de passer de la prière fatiha aux actes comme on l’a déjà vu en France ces derniers mois, après bien d’autres le 20 décembre à Joué-les-Tours, le 21 à Dijon, le 22 à Nantes. Un crime commis au nom d’Allah ne sera pas qualifié d’acte isolé d’un malade mental mais d’acte terroriste, ce qu’il est en réalité quand le calife Ibrahim al-Baghdadi exhorte les musulmans « à réduire la France en miettes » .

Au lieu de cela nous avons eu droit à « Je… je… je… je… je… faites-moi confiance, je serai réélu en 2017 » et au lieu de nous rassurer, il nous a fait peur car nous savons maintenant qu’il ne voit pas la menace que l’islam fait peser sur la population juive et chrétienne de France, menace ouvertement annoncée dans les mosquées depuis quelques mois.

Maurice D.

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