« J’écris dans ce pays que le sang défigure,
qui n’est plus qu’un monceau de douleurs et de plaies,
une halle à tous vents, une ruine où la mort s’exerce aux osselets. »
(Louis Aragon, “François la Terreur”)
La terreur, François l’aime depuis qu’il a constaté qu’elle le fait remonter dans les sondages, grâce à la naïveté de trop de Français croyant en sa sincérité quand il prend des poses martiales de sauveur de la nation après chaque catastrophe qu’il a contribué à créer.
Soit. Il vient de pendre quelques décisions copiées-collées des recommandations de la droite et de l’extrême-droite depuis trois ans et demi : contrôles aux frontières, surveillance des fichés “S”, expulsion des doubles nationaux qui ont trempé dans le djihadisme, renforcement des forces armées lourdement mises à contribution par les guerre qu’il déclare à tort et à travers, sans réflexion ni plans de sortie de guerre, ni programme pour l’avenir des pays concernés qui se retrouveront probablement dans l’état actuel de la Libye, de la Tunisie ou de la Syrie dès nos troupes parties.
Et tous les lapins-crétins de la Gauche socialise applaudissent : quel chef admirable !
Aveuglés par leur sectarisme, ils ne voient pas qu’il ne tiendra aucune de ses promesses. Pas plus qu’il n’a tenu celles qu’il avait annoncées après le carnage de Charlie-Hebdo en janvier : « je protégerai les libertés » a donné la stigmatisation pas sa presse ou la mise en examen par sa justice de nombreux patriotes qui on le eu tort de dire les choses comme la France les voit.
Puis la Loi sur le Renseignement autorisant toute administration à aller fouiller dans votre courrier, vos mails, vos historiques informatiques.
« La sécurité des citoyens est mon souci principal » a donné :
→ 3 février (Nice) : 3 militaires agressés au couteau devant un centre juif ;
→ 19 avril : Sid Ahmed Glam soupçonné d’avoir tué une femme et d’avoir projeté un attentat à Villejuif ;
→ 26 avril : décapitation d’Hervé Cornara par Yassin Salhi ;
→ 13 juillet : projet de décapitation d’un Officier par 4 jeunes dans le camp de Fort-Béar ;
→ 21 août : tentative d’attentat déjouée par les passagers (notamment américains) dans le Thalys ;
→ 10 novembre : projet d’attentat déjoué à Toulon ;
→ 13 novembre : multiples attentats meurtriers au Bataclan, dans les rues et au stade de France : 130 morts (provisoirement) mais combien d’handicapés à vie ?
⇒ « La France est islamo-compatible » affirmait Alain Juppé le 09/12/2009 sur Europe1) ;
⇒ « L’islam est compatible avec la démocratie, nous devons refuser les amalgames et les confusions » confirme Hollande le 15/01/2015).
Ni l’un, ni l’autre ne connaissent rien à l’islam. Tarek Obrouk peut toujours dire qu’il faut d’abord adapter le Coran au monde moderne avant de déclarer l’islam compatible à la démocratie et à la république. Mohamed Sifaoui peut réclamer à longueur de “C dans l’Air” qu’il faut désigner l’ennemi qui fait la guerre à la France par son nom : l’islam salafiste et sunnite de l’Arabie Saoudite et du Qatar dont l’E.I. n’est que le bras armé… rien n’y fait.
Ces deux ânes persévèrent dans leur ignorance qui génère leurs erreurs multiples en géostratégie et géopolitique, comme Fabius d’ailleurs.
Nous venons de déplorer 130 morts dans la même journée du 13 novembre, 250 blessés dont 161 sont encore hospitalisés et 26 toujours en salle de réanimation. « Un certain nombre de patients sont sortis ou vont sortir du bloc opératoire sans une réparation parfaite de toutes leurs structures parce qu’on ne peut pas ou alors parce que ce n’est pas le bon moment » (Pr. Masmejean, chirurgien orthopédique à l’hôpital Georges Pompidou).
Pas complètement réparés, donc handicapés.
La France est en deuil. − Que fait Hollande ?
Quinze jours sont passés et il veut déjà faire une commémoration !
Vous pensiez qu’une commémoration ça se fait un an après, dix ans après, un siècle après ? Pas avec Hollande. Il a gagné 17% dans un sondage commandé par le PS. Il veut plus (le sondage précédent ne lui accordait que 7 %).
Pardonnez-lui : ça n’est pas lui qui en a eu l’idée mais son Gégé (Gérard Gangzter, conseiller en communication de l’Élysée) et le Pinocchio du PAF. Mais comme c’est lui qui l’annonce (parce qu’il croit que c’est son rôle de président d’annoncer tout ce qui se passe en France, ce qui fait de lui le président de très loin le plus monopolisateur de l’info, loin devant Sarkozy que l’on disait “omniprésent”) il en porte l’entière responsabilité.
Pépère Ier veut donc commémorer demain le 13 novembre. Plusieurs familles des victimes ont fait savoir qu’elles ne se prêteront pas à cette pitrerie, mais Hollande veut montrer que c’est à lui que les Français doivent leur unité en cette triste circonstance : il leur demande de sortir leurs drapeaux.
Il y a trois semaines encore, sortir le drapeau français était “réac”, “franchouillard”, “nauséabond”, “islamophobe” et “xénophobe”. Le déployer n’était autorisé que certains jours comme le 14 Juillet, afin de ne pas provoquer par un patriotisme sulfureux nos touristes en provenance du Moyen-Orient et d’Afrique.
Voyant le sursaut de ferveur patriotique provoqué par le carnage islamique du 13 novembre, Gégé (alias Gaspard-le-Gangzter) a conseillé à son président vénéré de suivre les Français à défaut de les précéder.
Seulement, il y a deux manières de présenter le drapeau et c’est évidemment la mauvaise qu’ils ont choisie et nous demandent de pratiquer demain. En temps normal pour marquer notre appartenance à la patrie, ou fêter un événement de portée nationale comme le 14 Juillet, on le déploie :
Pour marquer une défaite ou un deuil national, on le met en berne ou on le serre avec un ruban noir :
Laissez aux gens des cités, aux quelques 1.200 zones de non-droit et aux “chances pour la France” ces façons de traiter notre drapeau qui devrait leur valoir l’expulsion immédiate du territoire national :
En la circonstance, le motif qui pousse Hollande à nous demander de sortir demain nos drapeaux lui est personnel, il tente en jouant de la douleur des Français de prolonger jusqu’aux élections l’état de grâce sondagier dans lequel il se trouve depuis une semaine, espérant que cela sauvera une ou deux présidences socialistes dans les régions. C’est pourquoi, le mieux est de ne pas salir votre drapeau pour ce mauvais prétexte, quitte à le ressortir enrubanné de noir dès après-demain.
Demain, pas de drapeaux aux fenêtres !
L’Imprécateur
« Vendredi 27 novembre, un hommage national sera rendu aux victimes des attentats terroristes du 13 novembre dernier.
« En tant que famille de François-Xavier Prévost, victime de cette tuerie, nous n’y participerons pas.
« Nous refusons cette main tendue par les représentants politiques de la France pour plusieurs raisons :
– Parce qu’en France, les attentats perpétrés du 7 au 9 janvier de cette année ont fait 17 victimes,
– Que depuis, rien n’a été fait. Si des textes ont été votés, aucun décret d’application n’a encore été publié. Que 10 mois plus tard, les mêmes hommes, sont en mesure de recommencer et faire cette fois-ci, 10 fois plus de morts,
– Parce qu’en France, il est possible d’être en lien avec un réseau terroriste, de voyager en Syrie, et de revenir, librement,
– Parce qu’en France, des personnes fichées S (pour « atteinte à la sûreté de l’Etat » ou visées terroristes) circulent librement, empruntent n’importe quel moyen de locomotion (je pense notamment à l’attentat déjoué du TGV Thalys le 21 août dernier), louent des voitures (les voitures utilisées le 13 novembre pour perpétrer les fusillades dans les rues du 10ème arrondissement de Paris avaient été simplement louées), travaillent à nos côtés (je fais ici allusion à l’un des employés de la RATP)…
« Il faut rappeler que le recensement de certaines personnes en catégorie “S” n’entraîne aucune action automatique de coercition, ni même aucune obligation de suivi ou de surveillance par les autorités. Par ailleurs, les fiches “S” sont temporaires. Si une personne fichée ne commet aucune infraction et se fait oublier, sa fiche est effacée au bout d’un an.
– Parce qu’en France, 89 mosquées sont recensées comme étant radicales, c’est à dire qu’elles appellent ou profèrent la haine. Qu’il a fallu attendre les événements tragiques du 13 novembre pour que se pose enfin la question de leur dissolution.
– Parce qu’en France, un homme ayant perpétré un homicide en 2006, condamné en 2008, est libre en 2013. Parce que ce même homme n’a pas peur de dire à la France entière après avoir hébergé plusieurs jours des terroristes « On m’a demandé de rendre service, j’ai rendu service ». Ben oui…
– Parce que les représentants de l’Etat français ont décidé de mener des raids aériens contre l’Etat Islamiste en Irak puis en Syrie sans se soucier de préserver, avant d’agir, la sécurité de leurs concitoyens.
« Alors NON ! Merci Monsieur le Président, Messieurs les politiciens, mais votre main tendue, votre hommage, nous n’en voulons pas et vous portons comme partie responsable de ce qui nous arrive ! C’est plus tôt qu’il fallait agir. Les attentats du mois de janvier auraient dû suffire !
« J’APPELLE AU BOYCOTT DE L’HOMMAGE NATIONAL RENDU AUX VICTIMES ET VOUS INVITE À PARTAGER MON STATUT. »
Cliquez sur l’image ci-dessus pour entendre la chronique d’Éric Zemmour sur ce sujet (03:18)