Que valent les “valeurs républicaines” − que Gauche et Droite portent au pinacle − à partir du moment où le constat peut être fait que leur mise en œuvre par l’élite politique du pays produit des effets exactement contraires à ceux qu’elles devraient engendrer ?
Personne n’oserait affirmer que la liberté, l’égalité, la fraternité, la laïcité, la qualité du travail, le bonheur global des Français se sont améliorés depuis 1980 et la fin des “Trente Glorieuses”…
OÙ est passée la Liberté quand la Justice socialiste condamne durement les philosophes, les penseurs, les auteurs et les blogs critiques, contraint les journalistes à s’autocensurer et relâche voleurs petits et grands, violeurs et criminels avec des peines légères assorties de sursis et de douces remontrances incitant ouvertement à la récidive ?
OÙ est l’Égalité quand la Gauche au pouvoir depuis bientôt quarante ans n’a réussi qu’à remplacer la lutte des classes par la lutte des races et instaurer un système à deux classes qui ne sont plus les riches et les pauvres, la noblesse et le Tiers-État ou les patrons et les ouvriers, mais ceux qui bénéficient de privilèges fiscaux contre ceux qui sont taxables et imposables à outrance ? Autrement dit 570.000 élus, plus 36.000 journalistes, plus des millions d’immigrés contre les Français qui travaillent, ouvriers, employés, entrepreneurs, professions libérales, artisans, commerçants, et ceux qui ont travaillé durement autrefois pour accumuler le capital public et privé que les socialistes dilapident : les retraités.
OÙ est la Fraternité quand un gros tiers des Français sont rejetés, accusés d’être nauséabonds, réactionnaires et conservateurs, alors que la classe politique s’accroche au pouvoir et à ses privilèges d’Ancien Régime, freine autant qu’elle le peut les réformes qui permettraient à la France de se redresser, pousse à un renforcement de sa position dominante en plaçant aux postes de pouvoir par cooptation ses militants les plus fidèles à défaut d’être compétents ?
OÙ est la laïcité quand la classe politique fait ouvertement la promotion d’une religion dont le fondement est la “soumission”, invite publiquement ses prêtres pour fêter l’ouverture ou la clôture d’événement religieux, contourne la loi pour financer la construction de ses temples ?
Faut-il continuer à trafiquer la Constitution comme le fait le président de la République pour tordre les lois au profit de l’idéologie partisane qu’il défend, voire changer de République comme le voudrait la gauche moribonde et faisandée des nostalgiques de Staline, de Mao et de Pol Pot ?
− Non, c’est évident !
Quand le serpent mue, ce n’est pas pour le plaisir de changer de peau ou changer de nature mais pour grandir.
Si certains au pouvoir veulent modifier la Constitution ou en changer, ce n’est pas pour améliorer la situation catastrophique du peuple français, mais pour en faire un peuple plus docile, pour conforter leur maintien au pouvoir, pour habiller d’un vernis doré leur violence, leurs privilèges et leur corruption.
La France, qui fut autrefois le modèle des républiques et de la démocratie, est devenue en quarante ans un pays en voie de totalitarisme à mi-chemin entre le Burkina-Faso et la Corée du Nord, dirigée par un clan de politiciens à vie, passés à de rares exceptions près par les deux mêmes écoles. Ils sont issus de la même bourgeoisie friquée, ils se marient entre eux, fréquentent les mêmes restaurants, les mêmes soirées, connaissent toutes les combines pour s’enrichir de l’argent public sans tomber totalement dans l’illégalité, avant tout soucieux de ne pas se faire prendre, et savent se couvrir par d’opportunes bonnes relations avec des gens placés là où il faut pour bloquer un dossier compromettant.
Bref, la France est corrompue dans tous les sens du terme, mais le peuple français qui l’a compris ne sait comment faire pour revenir aux valeurs qui ont fait autrefois sa grandeur. La démocratie qui fut la plus fondamentale des valeurs républicaines lui a été confisquée, or c’était le seul moyen qu’avait le peuple pour faire connaitre sa volonté à ses représentants. Ceux-ci lui font maintenant clairement comprendre qu’ils s’estiment plus compétents que lui pour faire son bonheur. Ils lui imposent les solutions et les volontés qu’ils échafaudent dans leurs officines partisanes, à partir d’idéologies frelatées et obsolètes, toutes fondées sur la mère des idéologies, le marxisme, dont l’échec patent partout où il a sévi ne suffit pas à les convaincre de sa nocivité.
URSS, pays d’Europe de l’Est, Allemagne nationale-socialiste, Chine maoïste, Cuba, pays d’Afrique en presque totalité, Laos, Cambodge, Vietnam, Pérou, Colombie, Venezuela et aujourd’hui la France… Partout où le socialisme a été mis en application il a donné moins de libertés, moins d’égalité, plus de misère, plus d’injustices, plus de guerres, l’apparition d’une classe de super-dirigeants tout-puissants et richissimes opprimant, torturant, tuant, trafiquant constitutions et lois pour rester au pouvoir par tous les moyens.
Une classe qui n’est pas une élite comme elle s’en vante et comme le prétendent les écoles qui la forment, mais une oligarchie prédatrice. Seulement les peuples ont la mémoire courte et croient toujours aux promesses de progrès, de justice sociale, d’éducation égalitaire, de culture pour tous qui leur sont faites par les vampires socialistes malgré les preuves qui s’accumulent de leurs mensonges que dénoncent des esprits libres, philosophes et journalistes aussitôt verbalisés, parfois emprisonnés ou “rééduqués” dans des asiles psychiatriques, quelquefois tués comme le dénonce tous les ans l’association internationale de défense des journalistes créée par Robert Ménard.
Le peuple fait d’abord le dos rond, croit que l’intention finale des dirigeants socialistes est bonne, que les choses vont s’arranger, que les pays heureux et prospères comme la Suisse, le Danemark, le Luxembourg, le Canada, Singapour, Hong-Kong et bien d’autres le sont par hasard ou parce qu’ils trafiquent dans la finance.
Mais non ! Ils le sont par ce qu’ils sont bien gérés, selon les principes du capitalisme libéral raisonné et contrôlé par le peuple.
Comme en Suisse où le budget de l’État est voté par le peuple qui peut demander un référendum (votation) si une dépense supplémentaire ou les revenus des élus lui paraissent non justifiés, ou si le nombre d’immigrés acceptés lui paraît excessif.
Dans les pays socialisés ou socialistes, partout un moment arrive où le peuple se révolte. En Europe de l’Est cela commença en 1956 en Hongrie, s’acheva en 1989 à Berlin et le communisme soviétique, bien pourri, n’y survécut pas. À moins que l’oligarchie au pouvoir, réalisant qu’elle va finir pendue aux balcons ne prenne les devants (comme l’a fait Hu-Jin-Tao en Chine, comme l’on fait les frères Castro à Cuba en 2010) et ne revienne progressivement à une gestion capitaliste et plus ou moins libérale de l’économie.
Hollande voudrait bien le faire mais ne sait pas et ne pourra pas tant qu’il aura un gouvernement d’incompétents en économie comme le sont la quasi totalité de ses ministres passés par des écoles où, comme le dit Philippe de Villiers qui les a fréquentées, on n’apprend rien d’autre que les codes pour réussir une belle carrière dans la haute administration et la langue de bois pour endormir le peuple.
OÙ est la démocratie en France quand des lois importantes sont votées de nuit en l’absence des trois quarts ou des quatre cinquièmes, parfois des neuf dixièmes des députés ; quand des régions sont dirigées comme en Corse, en Nord-Picardie, en Provence par une minorité parvenue à obtenir la majorité par les mêmes combines frelatées et nauséabondes qui provoquèrent la condamnation de la IVème République ; quand la France – à 65% de Droite, comme le montrent tous les sondages − est dirigée par la Gauche gangrenée et minoritaire ?
C’est pourquoi nous répétons sans cesse sur Minurne qu’il faut outrepasser les partis, FN compris, pour réaliser l’Union des Patriotes comme le fit la Résistance, réunir tous ceux qui veulent sauver la France, nation européenne de souche catholique, laïque et républicaine, de la tentation mondialiste qui ressemble comme deux gouttes d’eau à la tentation internationaliste que fut le marxisme, l’islam en plus.
Car c’est cela que veulent pour nous qui n’en voulons pas, Hollande, Valls, Fabius et Taubira : un monde marxiste musulman, symbole de soumission, d’oppression et de misère pendant qu’eux rejoindraient le gotha internationaliste.
L’Imprécateur